Liste de tous les éditos

21 déc 2017

Éditorial du 21 décembre 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le dossier sur l'ALF britannique est quelque chose de précieux. En tant qu'expression de la contradiction villes – campagnes, la volonté d'arracher les animaux à un sort horrible relève d'une exigence démocratique élémentaire.

Constatons justement le paradoxe. L'ALF britannique a été un phénomène historique de masse, porté par des milliers de gens, formant une actualité pour des millions de personnes, un pays entier même.

Cela a été une émulation pour des milliers d'autres personnes à travers le monde. La portée historique de la question animale qui a été soulevée est immense.

Et pourtant, tout cela est inconnu en France. Comprendre pourquoi est très important. Car en France, on est dans le simulacre de la contestation, dans une ritualisation de la révolte, dans le jeu théâtral de la contestation.

Or, l'ALF britannique, de par ses exigences morales et pratiques, se situait en-dehors de tout cela. Il fut par contre décrété qu'il ne fallait pas en parler et cela d'autant plus que la question animale formait une actualité toujours plus prégnante.

Heureusement, de par notre positionnement correct, notre capacité de la rupture subjective, nous avons été en mesure de saisir cet épisode historique, d'en voir le sens, la portée, d'effectuer une analyse matérialiste dialectique.

C'est là une contribution fondamentale – une de plus ! - au processus révolutionnaire du 21e siècle.

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8 déc 2017

Éditorial du 8 décembre 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

lesmaterialistes.com va changer son mode de parution. Nous allons en reparler très bientôt plus précisément, mais les dossiers seront notamment publiés d'un coup désormais. Voici, en attendant la petite réorganisation, un document publié pour la première fois en français, et d'une importance historique très grande.

Le Collectif Politique Métropolitain (CPM) italien a entamé en effet en 1970 une réflexion très profonde sur l'organisation du consensus dans la société capitaliste développée. Au moyen des institutions, dont les syndicats font partie, toutes les initiatives sont happées par la modernisation du capitalisme.

Le CPM italien a alors étudié la question de l'affirmation de la révolution, constatant que cela n'était possible qu'au moyen de l'autonomie prolétaire. Par là, il faut entendre des initiatives prolétaires autonomes vis-à-vis des institutions, pouvant se déployer librement.

Ce que cela sous-tend, naturellement, c'est la question culturelle. Sans espace culturel et idéologique, rien ne tient face au capitalisme. Aucune rupture subjective n'est possible dans le système capitaliste sans une base culturelle et idéologique apte à se confronter aux vastes et systématiques opérations de récupération effectuées par le système capitaliste lui-même.

Quiconque jette un œil sur l'histoire des révoltes et rébellions dans le capitalisme sait bien que les récupérations ont été innombrables. En soulignant la question de l'espace culturel et idéologique libéré, le CPM italien a fait une importante contribution.

Cela ne signifie bien entendu pas qu'il s'agisse là d'un modèle à suivre. Justement, il n'y a pas de « modèle » en raison des coups et contre-coups incessants qui existent dans la lutte des classes d'un pays capitaliste développé.

Le document du CPM sert à comprendre la question de l'autonomie prolétaire comme espace des raisonnements antagoniques, espace séparé des efforts des institutions, espace démocratique où s'affirme la volonté subjective de rupture avec un ou des aspects de la vie quotidienne dans le capitalisme.

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26 nov 2017

Éditorial du 26 novembre 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Un souci technique majeur a paralysé lesmaterialistes.com pendant de nombreux jours ; c'est fort regrettable, mais le problème est désormais réglé.

Des articles ont été postés pour compenser la soif de connaissances et de découvertes qui, nous le savons, vient s'étancher ici. Le dossier Martin Luther (et Thomas Müntzer), particulièrement riche et dense, ne doit pas voir son importance amoindrie.

Cet épisode est un rappel que lesmaterialistes.com, ce colosse de plusieurs gigas avec ses milliers d'articles et de documents, est incontournable. C'est un outil capital sans lequel rien ne peut avancer.

C'est une question de niveau, sur ce plan. Vouloir la révolution, c'est être prêt à prendre en charge le destin d'un pays, la mobilisation de millions de personnes. Cela demande une formation longue, sérieuse, et où l'avoir à part sur lesmaterialistes.com ?

Ensuite, et cela est bien sûr lié, le site n'existe que porté par la rupture subjective portée par une collectivité. Il ne s'agit pas que du primat de la pratique, il s'agit du caractère rupturiste qui va avec. En ce sens, même si le site avait fermé, cela ne serait que secondaire par rapport à l'aspect principal : la rupture révolutionnaire portée subjectivement par des cadres communistes ancrés socialement dans la société française.

Ce rappel comme quoi lesmaterialistes.com – dont nous allons modifier légèrement la disposition – n'est qu'un outil, est inutile pour quiconque est sincère et intelligent, saisissant bien que derrière les mots, il y a l'esprit et donc nécessairement une réelle confrontation au réel.

Mais on sait à quel point le capitalisme produit des jaloux et des aigris, des faux amis et des esprits destructeurs, des calomniateurs et des médisants, sans parler des pirates et autres contrebandiers pillant lesmaterialistes.com tout en feignant de nier son existence.

Tout cela est bien vain ! Car nous restons la forteresse inexpugnable, toujours aux aguets car, comme l'a dit Staline, « les meilleures forteresses se prennent de l'intérieur ».

Le communisme est ce que porte notre monde ; nous venons du futur, et nous comptons bien rentrer chez nous !

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7 nov 2017

Editorial du 7 novembre 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le monde a radicalement changé dans sa forme depuis la révolution d'Octobre 1917, mais il n'a pas changé de nature. Il est vrai que depuis cent ans, les forces productives se sont considérablement agrandies, faisant que la rupture révolutionnaire exige une dimension subjective prononcée.

Le capitalisme développé corrompt, déforme, fragmente les esprits, abîme les sensibilités, anéantit l'esprit du changement réel, authentique, comme toute affirmation morale.

Il a les moyens d'engloutir les gens dans des errements sans fin, des fétichismes aberrants, des illusions cyniques. Du culte de la petite propriété à la télé-réalité, de l'art contemporain aux modes vestimentaires, le capitalisme sait comment occuper les mentalités, fausser les rêves, assassiner la profondeur des sentiments, la densité de la sensibilité.

Mais cela ne signifie nullement que la révolution d'Octobre 1917 ne fournisse pas un enseignement valide : cela montre seulement que la question idéologique et culturelle est d'autant plus primordiale.

La libération du prolétariat passe par la naissance d'un contre-État, mais celui-ci naît sur le terrain de l'antagonisme, de la rupture avec les normes de la vie quotidienne bourgeoise, établissant les normes prolétariennes.

C'est là que se redécouvre le léninisme authentique : non pas dans une réduction de celui-ci à des recettes politiques, des « principes » mécaniques, des formes qu'il suffirait de reproduire.

Le léninisme se redécouvre en saisissant sa juste base social-démocrate, en saisissant que la question du niveau de conscience est l'aspect principal, et que l'élévation de ce niveau passe par tout un dispositif idéologique et culturel qu'il s'agit de mettre en place.

De mettre en place par l'expérience des masses elles-mêmes, dans l'autonomie prolétaire, dans l'antagonisme avec un système fondé sur la division du travail manuel et du travail intellectuel, des villes et des campagnes.

C'est là notre démarche, de manière adulte et raisonnée, en travaillant sur le long terme, avec un haut niveau idéologique et culturel. C'est la seule voie pratiquable pour parvenir à la révolution socialiste dans un pays capitaliste dont les forces productives sont largement développées !

31 oct 2017

Editorial du 31 octobre 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a 500 ans précisément, Martin Luther placardait ses fameuses thèses. Ce fut un événement d'une portée progressiste mondiale. Car l'une de nos affirmations matérialistes historiques tout à fait spécifiques tient justement à l'affirmation de la valeur historique du protestantisme.

Cette religion a été résolument progressiste, de par sa charge anti-féodale ; son échec a conditionné les mentalités françaises qui restent imprégnées, voire saturées de valeurs catholiques.

On ne saurait considérer, en effet, que l'échec historique du protestantisme au XVIe siècle est comme « effacé » par le XVIIe siècle du classicisme et le XVIIIe siècle des Lumières. Au contraire : ces épisodes ont été parfaitement progressistes, mais se situent dans le cadre d'un compromis visant à compenser l'échec du protestantisme.

Pour preuve, le capitalisme se déployant réellement entièrement lors de sa période progressiste a fait de Jean Calvin la figure française historique dont l'impact idéologique et culturel mondial a été le plus puissant.

C'est en ce sens que nous publions le dossier sur Martin Luther, à l'occasion des 500 années de la Réforme. Cela a été un événement d'une importance majeure dans l'histoire du monde, se positionnant entre la révolte hussite et taborite en Bohème, première affirmation protestante, et le calvinisme, point culminant du protestantisme dans son affirmation anti-Vatican et anti-féodale.

C'est là une contribution de plus au matérialisme historique en général, mais aussi indirectement à la compréhension de la France. Car quelle a été, entre autres, la conséquence de l'échec protestant au XVIe siècle ?

Tout simplement, une conception pragmatique de l'individu. Celui-ci récuse l'adoption d'une morale stricte, au profit d'une hypocrisie associée à l'esprit de confession. Il éprouve une fascination pratiquement morbide pour le pouvoir central, qu'il dénonce pour paradoxalement assumer de ne rien assumer à son échelle individuelle.

L'échec du calvinisme, en France, c'est l'échec du sens des responsabilités. Des responsabilités tant sociales que sur le plan de la vie intérieure, de son intégrité psychologique.

L’individualisme anarchisant, le symbolisme, le surréalisme, l'existentialisme ne sont qu'une sorte de fuite en avant pour tenter de reconnaître la complexité de la psychologie humaine, simplifiée à l'extrême par un catholicisme menteur et démagogue.

Être communiste, c'est saisir l'importance de ce tournant du XVIe siècle, où l'affirmation de l'autonomie morale de l'individu a échoué en France, au profit d'un État-tampon et d'une Église servant de confessionnal national.

C'est un point essentiel de la compréhension de l'histoire de la Nation française, de ses mentalités, de ce qu'il faut rectifier ou révolutionner pour aller à la révolution !

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9 oct 2017

Éditorial du 9 octobre 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Ernesto « Che » Guevara représente pour beaucoup le romantisme révolutionnaire ; on l'associe à une période historique – les années 1960-1980 – où l'engagement avait un sens, car les idées étaient encore liées à une possibilité d'utopie.

Tout aurait changé, car l'espoir révolutionnaire aurait été vain. Il faudrait désormais raisonner en termes de droits individuels, dans une société fragmentée où chacun, après tout, peut bien faire ce qu'il veut du moment qu'il n'y a pas de préjudice pour autrui.

La société n'est-elle pas finalement aseptisée, ayant basculée dans l'acceptation des normes capitalistes, des principes de la propriété ? La petite-bourgeoisie universitaire n'est-elle d'ailleurs finalement pas plus « sympathique » que le prolétariat qui apprécie Marine Le Pen ?

C'est contre cette interprétation que nous avons formé des archives sur les années 1960-1980 qui sont uniques au monde, et qui continuent de s'agrandir. De la chanson des « Nouveaux partisans » de la Gauche Prolétarienne encodé par nos soins aux documents, manifestes, communiqués d'organisations du monde entier, nous avons mis en ligne un patrimoine essentiel.

Notre archivage s'est d'ailleurs bien élargi en conséquence et part des débuts mêmes du mouvement ouvrier, avec la social-démocratie. C'est cette identité qui a permis l'avènement de nos dossiers (dont la moitié parle, logiquement, de la France), qui eux aussi s'élargissent, s'agrandissent, s'approfondissent.

Nous avons ici pas moins que réactivé l'identité communiste, c'est-à-dire l'engagement antagonique associé à une étude scientifique de la réalité, allant de pair avec une ligne démocratique de transmission, d'éducation, d'orientation, de direction.

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6 sep 2017

Éditorial du 6 septembre 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

De quoi avons-nous besoin pour changer le monde ? De mobiliser les masses de manière organisée, de donner du champ à leur inventivité. D'ouvrir la voie au courage et à l'abnégation, de formuler les possibilités d'épanouissement.

De montrer de manière scientifique les oppositions de classe, de souligner l'enjeu historique que représente la protection de la Biosphère, notamment dans le contexte de réchauffement climatique, de la déforestation, de la barbarie envers les animaux.

De guider sur le chemin de l'histoire les luttes de classes, de diriger les masses.

C'est une tâche scientifique et pratique, exigeant un haut niveau de raisonnement et une grande capacité d'analyse, une organisation collective toujours meilleure. C'est le sens de notre action, de notre engagement.

C'est agir en avant-garde, conformément aux enseignements des classiques du communisme ; c'est obéir à l'appel de l'Histoire : le monde va changer de base !

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10 aoû 2017

Éditorial du 10 août 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Emmanuel Macron dévisse dans les derniers sondages : son succès aux élections présidentielles ne suffit pas à gommer les attentes, d'ailleurs très contradictoires, des différents secteurs de la société française.

La roue de l'Histoire ne saurait s'arrêter ; les défis sont bien trop grands, que cela soit avec l'urbanisation en expansion, la capitulation devant les valeurs capitalistes et l'aliénation qui s'ensuit, les rapports destructeurs avec les animaux, l'ennui au travail et l'exploitation toujours plus grande qui le caractérise.

Jean-Luc Mélenchon aimerait bien d'ailleurs capitaliser sur les rancœurs et l'absence de vrai niveau idéologique et culturel dans les masses, afin de se profiler comme le chef de file d'un nouveau régime populiste de gauche visant la « grandeur » du pays.

Sa démarche est vaine, tout comme d'ailleurs de ses acolytes de la CGT et de l'ultra-gauche (anarchistes, « maoïstes »...) ; leur bruit et leur fureur ne sont que vanité, sans rapport avec l'ampleur des changements historiques demandés.

C'est pourquoi seul notre projet à un sens : la formation de cadres formés au matérialisme dialectique, saisissant la dimension historique de la révolution qui va inévitablement se produire.

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5 juil 2017

Editorial du 5 juillet 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il ne faut pas sombrer dans l'irrationnel : Emmanuel Macron ne sort pas de la tradition de la Ve République, qui est une approche bonapartiste, où le parlement est élu dans la foulée de celle d'un monarque temporaire. Le régime de la Ve République n'est-il d'ailleurs pas né d'un coup d’État, en 1958 ?

Il ne faut donc pas voir en la démarche d'Emmanuel Macron une «manipulation» ou un «complot», comme le prétendent la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon et l'ultra-gauche. Un tel discours est caricatural et ne correspond qu'à l'énervement profond de la petite-bourgeoisie face à la toute-puissance de la bourgeoisie.

Ce qu'il faut bien mesurer, c'est bien plutôt la diffusion massive des conceptions libérales dans la société française, à tous les niveaux, que ce soit dans les mœurs ou l'économie, la morale ou la politique, la culture ou même les religions.

Voilà ce dont Emmanuel Macron est le produit : de l'individualisme et de son pragmatisme cynique. Voilà ce qu'il faut combattre : c'est une question de vision du monde.

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2 juin 2017

Editorial du 2 juin 2017

Submitted by minus

Alors que le monde connaît toujours davantage une tendance à la guerre, voici que Donald Trump en rajoute en provoquant une cassure dans les résultats d'une COP 21 dont le contenu était déjà pathétique. Cela en dit long sur la nature criminelle des dominants et des puissants à travers le monde.

Cela en dit long aussi sur deux choses : tout d'abord, sur l'absence de compréhension des larges masses de la question du réchauffement climatique, puisqu'elles restent spectatrices au lieu de combattre.

Ensuite, sur le blocage des mentalités dans notre pays quant au matérialisme, à la reconnaissance de la planète comme Biosphère, au nom d'un individualisme bourgeois outrancier, borné, violemment égocentrique.

Il y a ici une véritable révolution culturelle à mener, prélude de la révolution politique pour instaurer une démocratie populaire acceptant la reconnaissance de la dignité du réel, planifiant par conséquent la production en harmonie avec la Nature.

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9 mai 2017

Editorial du 9 Mai 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La victoire d'Emmanuel Macron sur Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles est une bonne chose, dans la mesure où cela affaiblit temporairement le fascisme. C'était l'aspect principal.

Par contre, a été une mauvaise chose l'intense propagande en faveur de l'abstention ou du vote blanc, menée par la «France insoumise» de Jean-Luc Mélenchon, ainsi que les anarchistes, les trotskystes, etc.

Agir ainsi a été irresponsable, car ne contribuant pas à habituer à l'antifascisme comme front le plus vaste face à la menace fasciste. Il ne faut également jamais amener à relativiser le danger que représente le fascisme.

Et il ne faut pas se leurrer : tant que la classe ouvrière n'aura pas été arrachée à sa paralysie, à sa fascination pour les raccourcis du nationalisme, à sa soumission à l'économisme, on connaîtra une position de repli stratégique.

Il y a ici beaucoup de travail qui nous attend.

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1 mai 2017

Editorial du 1er Mai 2017

Submitted by minus

Il faut, autant qu'on peut, empêcher Marine Le Pen d'accéder à la présidence de la France, un statut qui, rappelons-le, va de pair avec celui de chef des armées.

Une victoire de Marine Le Pen donnerait des ailes à l'extrême-droite, s'accompagnerait d'une reconnaissance sociale des racistes et des pogromistes. La loi Gayssot tomberait, les services secrets basculeraient dans le camp de l'extrême-droite, les éléments les plus réactionnaires de la police s'imposeraient.

Les activistes fascistes multiplieraient impunément les attaques contre la Gauche, le nationalisme deviendrait une valeur incontournable et intouchable. L'apolitisme régnerait en maître, au nom de la gestion «nationale», par en haut, de la société.

Comme le contraire du fascisme, ce n'est pas la «révolution», mais la démocratie, il faut donc temporairement soutenir Emmanuel Macron face à Marine Le Pen, afin d'être en première ligne dans la bataille prolongée pour la démocratie. C'est cela, l'antifascisme.

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24 avr 2017

Éditorial du 24 avril 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le fascisme n'a pas réussi à triompher en France, grâce au Front populaire. Cela ne doit pas être pour autant le prétexte à nier la menace fasciste en général, comme si la France serait «vaccinée».

Bien au contraire même ! La présence de Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles de cette année 2017 montre qu'on a une nouvelle séquence qui se profile.

Une séquence nouvelle… et longue, car puisant sa substance dans la crise générale du capitalisme et l'émergence inévitable de la classe ouvrière comme protagoniste principal de l'Histoire.

Il n'y a, alors, pas de tour d'ivoire et la ligne de masses est la pratique primordiale pour avancer dans la transformation de la réalité. Et la ligne de masses, c'est l'affirmation de la Démocratie populaire, qui pour émerger historiquement devra inéluctablement écraser le fascisme.

En ce sens, nous affirmons l'importance capitale d'étudier la guerre d'Espagne, la résistance grecque et la DSE, ainsi que les concepts de Front populaire et de Démocratie populaire élaborés par Georgi Dimitrov.

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29 mar 2017

Éditorial du 29 mars 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Après le dossier sur la résistance antifasciste grecque, qui est d'une importance capitale de par la richesse de cette expérience, voici inévitablement celui sur Georgi Dimitrov, celui qui est à l'origine des principes de Front populaire et de démocratie populaire.

Car l'antifascisme, c'est la bataille pour la démocratie, étant donné que le fascisme est l'expression de la tendance justement toujours plus anti-démocratique du capitalisme passant sous la direction des monopoles.

Il ne s'agit donc pas d'être « anti-fachos » en définissant ceux-ci comme des réactionnaires au sens large, mais de faire front unique face au corporatisme, au militarisme, à la tendance à la guerre.

C'est pour cette raison, justement, que l'ultra-gauche est anti-antifasciste, au nom de la «révolution» permanente. Ce qui ne l'empêche pas d'utiliser le mot « antifa » pour sa position délirante assimilant Manuel Valls à Marine Le Pen, le Parti Socialiste au Front National, etc.

Lors des élections présidentielles qui auront lieu dans moins d'un mois, il y aura ceux et celles qui feront front pour s'opposer coûte que coûte à Marine Le Pen, au fascisme… et les autres qui, au nom d'une position «ultra», refuseront le combat antifasciste.

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12 mar 2017

Editorial du 12 mars 2017

Submitted by minus

Emmanuel Macron a expliqué qu'il n'y avait pas de culture française, Marine Le Pen a dit quant à elle que «La France c'est Brigitte Bardot». Tels sont les points de vue du cosmopolitisme d'un côté, du nationalisme de l'autre, qui tous deux ont tort.

Pourquoi ? En raison de leur négation de l'évolution démocratique à travers les modes de production, les progrès de la civilisation, portés notamment par des figures comme Jean Calvin, Michel de Montaigne, Molière, et bien sûr Jean de La Fontaine.

Cet auteur admirable est toujours resté populaire dans notre pays, l'intérêt pour ses Fables formant un exemple tout à fait pertinent de la vigueur de la culture démocratique française.

Comprendre cette œuvre dans toute sa dimension, s'intéresser à sa profondeur, saisir sa signification, a donc un sens essentiel, que nous considérons comme correspondant à notre démarche opposant la démocratie au fascisme, la culture à la barbarie, le matérialisme dialectique au nihilisme et au relativisme.

L'ultra-libéralisme cosmopolite et le fascisme forment les deux aspects d'une même médaille : sachons nous y opposer de manière adéquate

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11 fév 2017

Éditorial du 11 février 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le dossier sur le Parti Communiste de Grèce, le KKE, que nous publions, est d'une importance capitale.

Déjà, parce qu'il s'agit d'un épisode héroïque de l'Hhistoire, avec une lutte acharnée contre l'occupation de la Grèce pendant la Seconde Guerre mondiale, puis contre l'hégémonie anglo-américaine instaurant une monarchie littéralement terroriste.

Les souffrances endurées par le peuple grec ont été immenses, ses sacrifices admirables, son abnégation grandiose. Il appartient aux progressistes, aux démocrates, aux communistes de connaître et de faire connaître cet épisode.

Ensuite, l'apport historique du KKE a été d'une signification très profonde. En développant l'Armée Démocratique de Grèce, il a lancé une séquence historique nouvelle, correspondant à la bataille pour la démocratie populaire.

Le KKE a été capable de réaliser une synthèse politique que, justement, après 1945, ni le Parti Communiste français ni le Parti Communiste italien n'ont été en mesure de faire. Níkos Zachariádis est, dans cette mesure, le représentant d'une ligne rouge qui s'oppose formellement à la ligne noire de Maurice Thorez et de Palmiro Togliatti, en France et en Italie.

Le dossier sur le KKE et la démocratie populaire doit, pour cette raison, être une source de connaissances et d'inspiration pour  nous; il doit permettre de mieux saisir les notions de Front populaire, de démocratie populaire, leur lien dialectique, ce que cela amène comme exigences pratique, tactique, stratégique.

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31 Jan 2017

Le succès de Benoît Hamon tient, si l'on y porte attention, au fait qu'il se présente comme le garant de la générosité sociale. Voilà qui a marqué et mobilisé de très nombreuses personnes : avec plus de deux millions de personnes votantes, les « primaires citoyennes » ont eu un écho qu'il serait absurde de ne pas reconnaître.

Tout comme Emmanuel Macron connaît un engouement en se présentant comme le candidat de la modernité et du travail, tout comme Jean-Luc Mélenchon construit ses réseaux avec son réformisme radical, figure moderne de l'alter-mondialisme.

Tout comme, par ailleurs, François Fillon a su cristalliser la frange conservatrice traditionnelle de la bourgeoisie, tout comme Marine Le Pen obtient un appui certain avec son souverainisme social.

La politique reprend ses droits et se réinstalle dans la société française. Et, ce qui est le plus frappant, c'est l'absence de la classe ouvrière dans cette réémergence du politique, tout comme des larges masses. Seule la petite-bourgeoisie en crise et la bourgeoisie, pleine d'agressivité, trouvent le moyen de s'exprimer.

Mais ce n'est qu'une apparence : la dialectique de l'histoire est inexorable… Et annonce une bataille acharnée qui se profile : contre les monopoles, contre leur dictature asséchant toute valeur démocratique, contre la guerre impérialiste et tous les va-t-en guerre.

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18 Jan 2017

Éditorial du 18 janvier 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les «Primaires citoyennes» ne sont pas enthousiasmantes, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais ce qui est frappant, surtout, et même choquant, c'est ce silence sur les religions qui pourtant gagnent du terrain tout en étant toujours plus insupportables aux larges masses.

Non pas qu'il faille mépriser les croyants, mais tout de même : le refus des superstitions religieuses, des fantasmagories trompant les masses, ne relève-t-il pas du matérialisme le plus élémentaire ?

Il y a ici une abdication des valeurs positives historiques de la gauche, avec en arrière-plan une acceptation du système des écoles privées religieuses aux professeurs payés par l’État, cette grande capitulation historique devant les religions.

Il y a ici, surtout, une incapacité à synthétiser ce qu'a porté Je suis Charlie, à assumer ses exigences de valeurs universelles, de refus des religions et de leur logique étriquée, bornée. Et cela, c'est fatal pour qui veut avancer aujourd'hui en France sur le terrain progressiste.

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6 Jan 2017

Éditorial du 6 janvier 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'épisode de pollution en Vallée de l'Arve n'a rien de nouveau, mais témoigne d'un approfondissement, d'une accélération de ce qui était sous-jacent. C'est bien d'une crise qu'il s'agit, d'une crise écologique exigeant une remise à plat fondamentale de la vie quotidienne de l'Humanité.

C'est bien pour cela que gardent le silence les candidats aux élections présidentielles de 2017, Europe Écologie–Les Verts, toute l'extrême-gauche… La question est en soi révolutionnaire, elle touche le bien-être des masses, le rapport à la Biosphère qu'est notre planète et, pour cette raison, seul le matérialisme dialectique peut l'appréhender et y répondre.

28 nov 2016

Éditorial du 28 novembre 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La droite française a réussi une profonde mutation, générant un projet à la perspective sociale violente. C'est que la haute finance, notamment, prend toujours plus le dessus et soutient les tendances les plus agressives.

Au rythme où vont les choses, on a un double constat évident : si François Fillon gagne les élections présidentielles de 2017, il va précipiter la tendance réactionnaire générale. S'il perd, la tendance réactionnaire va d'autant plus chercher à faire violence à la société pour passer en force.

Nous disions que nous sommes à l'aube des années 1930 : désormais, nous y sommes très clairement.

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21 nov 2016

Éditorial du 21 novembre 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a dix ans, la révolution népalaise qui volait de victoires en victoires connaissait un terrible coup d'arrêt, avec la signature des «accords de paix».

Ce fut une rude défaite pour le maoïsme ayant porté ce processus révolutionnaire qui a existé sous la forme de la guerre populaire. La revue internationale Communisme, pour son numéro 3, aborde par conséquent de manière matérialiste dialectique cette capitulation du Parti Communiste du Népal (maoïste).

C'est d'autant plus important qu'une ligne noire internationale a alors émergé, expliquant que la révolution était tout de même en train de continuer, que tout était possible.

C'était là semer les illusions. C'était là aller dans le sens d'une convergence avec l'impérialisme. Et cela a donné naissance à un «maoïsme» de type post-moderne, une sorte de néo-populisme de type pragmatique-machiavélique, rejetant le principe de direction idéologique, de nécessité de la théorie.

C'est dire l'importance de comprendre cet «épisode népalais» de l'histoire du maoïsme.

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3 nov 2016

Editorial du 3 novembre 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La revue en pdf Communisme a publié son second numéro, en français et en anglais ; une page est bien sûr consacrée à ce type de publications. C'est un point d'appui pour qui veut se plonger dans le matérialisme dialectique dans ce qu'il y a de problématiques de fond, dans ce qu'il y a de commun à tous les pays.

L'autre aspect est bien entendu le cadre national. Et, vous l'avez nécessairement remarqué : nous proposons au fur et à mesure toute une histoire matérialiste dialectique de la France.

C'est une réalisation encyclopédique, unique en France historiquement. Et pourtant, n'est-ce pas là la base de toute initiative révolutionnaire ? Est-il possible de dire qu'on veut la révolution sans connaître son propre pays, l'histoire de son pays ?

Avec ce nouveau dossier sur les monarchomaques, nous prolongeons une étude approfondie des XVIe et XVIIe siècles, période où est née la nation française et où le calvinisme a joué un rôle essentiel. C'est d'ailleurs là une de nos thèses essentielles, qui nous distingue radicalement, à elle seule, de l'extrême-gauche.

Nous ne sommes pas des catholiques de gauche, des adeptes du socialisme de la rhétorique courant derrière les «mouvements sociaux». Notre projet est moral et culturel, sur une base économique et idéologique.

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17 oct 2016

Editorial du 17 octobre 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La classe ouvrière est aujourd'hui observatrice, passive, cédant parfois ici et là sans trop y croire au chantage du « patriotisme économique », observant avec méfiance le mouvement « Nuit debout » ou le mouvement contre la Loi travail, tous deux dirigés par l'aristocratie ouvrière et la petite-bourgeoisie en crise.

Elle est aux aguets, elle rumine, elle synthétise, comme l'ensemble des masses populaires s'apercevant que plus rien ne va rester comme avant. Mais le niveau idéologique est d'une faiblesse inouïe et nombreuses sont les influences culturelles du chantage au « patriotisme économique », de l'antisémitisme, des religions, etc.

C'est précisément ici qu'intervient Jean-Luc Mélenchon, avec des attaques contre « l'oligarchie », « la finance », « le diktat européen ». C'est là un renouvellement « citoyenniste » du révisionnisme de Maurice Thorez, afin d'intégrer les masses dans une ré-impulsion du capitalisme à travers un renouvellement des institutions, au moyen d'une démagogie sociale-nationale.

C'est le pendant de la démagogie nationale-sociale de Marine Le Pen, qui elle renouvelle le P.S.F. de François de La Rocque. Avec au fond la convergence vers un impérialisme français plus agressif.

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23 sep 2016

Editorial du 23 septembre

Submitted by Anonyme (non vérifié)

En 2005, à l'occasion du référendum sur la Constitution européenne, nous annoncions que le Front National allait renaître de ses cendres et considérablement se développer. En cette rentrée politique 2016, nous fournissons le dossier qui va permettre de saisir sa nature transformée, modernisée, en quête pratique du pouvoir.

A la ligne ultra-réactionnaire et pro-coup d’État hypothétique de Jean-Marie Le Pen a succédé celle, de type nationale-républicaine et populiste de masse, de Marine Le Pen. Nous permettons ici d'en comprendre la substance avec le dossier sur le mouvement des Croix de Feu et son successeur, le Parti Social Français.

Comptant un million d’adhérents à la veille de la Seconde Guerre mondiale, ce mouvement dirigé par François de La Rocque a été le premier à quitter le terrain traditionnel des « Ligues » d'extrême-droite pour former un parti de droite de masse associant nationalisme et revendications sociales.

La ressemblance avec la ligne de Marine Le Pen sautera aux yeux à quiconque étudiera ce dossier, qui est une nouvelle arme que nous fournissons pour la lutte des classes, conformément à notre position avant-gardiste de production idéologique et culturelle.

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22 aoû 2016

Éditorial du 22 août 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les candidatures à l'élection présidentielle de 2017 se multiplient.

Cela reflète l'approche politique française, qui multiplie les partis politiques ayant réponse à tout en fonction des situations, permettant ainsi aux institutions d'éviter une situation d'instabilité.

A l'opposé de l'ultra-gauche et des électoralistes (LO, PG, P“C“F), nous appelons à se plonger dans l'étude de ces candidatures, afin d'être en mesure de faire des critiques constructives lors des multiples débats qui ne manqueront pas d'exister dans certains secteurs des masses.

Il faut absolument éviter la dépolitisation et l'esprit abstentionniste abstrait, qui ne sert que le syndicalisme et le Front National. Il faut travailler dans l'esprit de la social-démocratie historique et du léninisme, c'est-à-dire en s'appuyant sur des lignes culturelles et idéologiques à développer.

Cette ligne doit consister, de manière principale, en l'aspect écologiste de la situation actuelle, ce qui va de pair avec le thème de la décadence propre à la société capitaliste, ainsi que le refus des rapports sociaux capitalistes internationaux favorisant une haute bourgeoisie toujours plus agressive

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27 juil 2016

Éditorial du 27 juillet 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'assassinat commis hier à Saint-Etienne-du-Rouvray sur un prêtre de 84 ans et la tentative d'assissanat de plusieurs vieilles personnes assistant à la messe ont eu un écho simultané au Japon.

Une personne y ayant ligoté un soignant pour tuer devant ses yeux 19 personnes handicapeés, en en blessant grièvement 25 autres. A ses yeux, ils ne devaient pas vivre. C'est précisément la même lecture néo-darwiniste du monde que les islamistes.

Alors que notre époque pourrait être caractérisée par un pas en-avant vers le communisme, on assiste à une déferlante de barbarie, avec des assassins cherchant, dans le même esprit que nombre de jeux vidéos, à tuer le plus possible.

Ce qui s'est déroulé à Munich, le 22 juillet avec 9 morts et 35 bléssés relève du même esprit, de la même logique néo-darwiniste.

Le capitalisme a tout relativisé, fabriquant des individualistes forcenés vivant de réactions à des stimulus commerciaux et des fanatiques sans culture agissant dans un spontanéisme se voulant créatif.

Voilà précisément la barbarie.

À cela nous opposons le socialisme, un monde pacifique, entièrement unifié, tourné vers la culture et la science, en défense de la biosphère.

15 juil 2016

Éditorial du 15 juillet 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Notre pays connaît, de nouveau, une agression terroriste réalisée de manière barbare, avec une perversité particulière dans sa ligne anti-populaire. Il faut, en effet, tout un sadisme pour se précipiter avec un poids lourd sur une foule venue assister à un feu d'artifice.

Le bilan est effroyable, avec plus de 70 morts, des centaines de personnes blessées. C'est le peuple qui a été visé, dans un pas en avant de plus dans la barbarie.

A l'ultra-modernité libérale du McDonald's, d'Uber et des films pornographiques répond l'idéalisation du passé accompagné d'un nihilisme meurtrier, le vide moral et culturel au sein de la surproduction matérielle faisant face au vide moral et culturel de la surproduction spirituelle.

Le capitalisme, à bout de souffle, produit des monstres, l'aliénation dans la course au profit faisant face à l'aliénation dans la fuite romantique.

Voyons bien que cette attaque à Nice, sur la promenade des Anglais, a une très forte charge anticapitaliste romantique, puisque c'est tout un style de tranquillité méditerranéenne qui est visé. Il ne faut jamais perdre de vue que l'islamisme est une idéologie féodale, faisant du Moyen-Âge un « âge d'or » auquel il faudrait revenir… de gré ou de force.

Ce féodalisme n'est nullement un simple reste du passé : il naît de manière moderne, impulsé historiquement par l'impérialisme s'appropriant des zones capitalistes peu développés. Les théoriciens islamistes sont apparus ces cinquante dernières années, en étroite relation avec les métropoles impérialistes, dont ils sont le produit post-moderne.

Nous ne pouvons qu'appeler, encore une fois, à étudier nos dossiers traitant de ces différents aspects, à saisir les dimensions économiques, historiques, politiques, philosophiques qui sont en jeu.

Notre mot d'ordre – Socialisme ou bien retombée dans la barbarie ! – doit être compris au sens littéral : notre monde plonge dans les guerres impérialistes, les guerres néo-féodales, avec en arrière-plan l'écocide et le réchauffement climatique.

Assumez la réalité : devenez des cadres communistes, rejoignez nos rangs !

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28 juin 2016

Editorial du 28 juin 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La société française est en totale décadence : qui ne le comprend pas rate l'essentiel. La bourgeoisie elle-même implose, coincée entre son conservatisme et son académisme d'un côté, son post-modernisme et son relativisme de l'autre.

En suit une profonde crise de civilisation, produisant des fondamentalistes religieux et des décadents, des technocrates méprisants et des libéraux libertaires délirants.

Il est pourtant frappant et évident qu'une large partie de la population a tout à fait compris qu'il fallait préserver l'héritage culturel, les principes de civilisation. Tout comme il est tout à fait logique que la classe ouvrière rentre dans un antagonisme toujours plus dense avec le mode de production capitaliste.

Voilà pourquoi lesmaterialistes.com propose une vision du monde (le matérialisme dialectique), une esthétique (le réalisme), une lecture de l'histoire (le progrès vers l'universalisme), des principes (l'écologie comme expression du respect de la matière vivante), une pratique (la conflictualité avec l’État et la bourgeoisie).

Il faut lire, il faut étudier, il faut apprendre. Il faut transformer, il faut changer, il faut enseigner. Il faut montrer à son entourage que d'autres comportements et d'autres attitudes sont possibles.

Cela ne signifie nullement de faire comme les fascistes et l'ultra-gauche et de ruer dans les brancards. Au contraire, il s'agit d'être digne de l'Encyclopédie de Denis Diderot, du Capital de Karl Marx.

Rappelons-nous que, dans notre pays, tout ce qui semble excessif est considéré comme insignifiant. La forme doit être posée, sans quoi il est considéré que le contenu n'est pas rationnel. Cela a son défaut, car cela nie trop souvent la dignité du réel. Les révoltes et les animaux sont rapidement disqualifiés au nom d'une approche honteusement formaliste.

Mais il y a un aspect positif dans cette approche qui provient du XVIIe siècle, le grand siècle français : c'est la reconnaissance de la Raison. Il ne s'agit pas tant d'être « raisonnables » que raisonneurs, que porteurs de la Raison, d'indiquer le chemin à suivre.

22 juin 2016

Editorial du 22 juin 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il faut voter « Non » à la consultation sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, si on fait partie des personnes pouvant y participer. C'est une nécessité, afin de se confronter à la réalité quotidienne du capitalisme, qui bétonne et qui aliène.

Il ne s'agit ici nullement de croire en la nature démocratique du régime : bien au contraire, la tenue même d'une telle « consultation » relève de la tradition française du référendum populiste, de la décentralisation pour mieux encadrer.

Il ne s'agit pas non plus, bien sûr, de faire confiance aux zadistes, leur célébration du terroir, leur réflexion sur le « paysage », leur romantisme anticapitaliste idéalisant les fermes, etc.

Les grands projets capitalistes au service des monopoles et les petits producteurs sont les deux faces de la même pièce capitaliste, les uns cherchant à renforcer la nature monopoliste de l'économie, les autres à décentraliser, à diviser, à retourner en arrière.

Nous, communistes, ne voulons pas retourner en arrière, mais socialiser les monopoles, écraser la petite production, permettre le communisme. Nous sommes pour l'existence des monopoles, mais contre les choix des monopoles capitalistes.

Pour cette raison, voter « Non » et encourager ce vote est une bonne chose. C'est quelque chose de nécessaire.

Prendre position dans les actes de la vie quotidienne, au sujet de l'environnement, dans le rapport à la Nature et notamment aux êtres vivants, est une nécessité absolue dans le cadre de la bataille culturelle pour faire triompher les valeurs positives d'harmonie et de planification, d'égalité par la socialisation et de science avec conscience.

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18 mai 2016

Editorial du 18 mai 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a 50 ans commençait en Chine populaire la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne (GRCP). Les médias bourgeois de notre pays se déchaînent contre cet épisode historique, alors qu'en Chine devenue social-fasciste, le thème est totalement tabou en raison de ce qu'il révèle : que les cibles de la GRCP ont triomphé et rétabli le capitalisme, avec un régime fasciste.

En France, dans les années 1960, la GRCP a été largement incomprise : elle a été niée très rapidement par le PCMLF (qui scissionna ensuite entre pro-révisionnistes chinois et entre pro-albanais anti-maoïstes) et elle a été comprise par des spontanéistes comme une sorte de mouvement anti-bureaucratique de « dépassement » du léninisme.

Nous avons, de notre côté, fort heureusement réparé cela, de manière scientifique. Nous fournissons un historique de la GRCP, mais également une série très importante de ses documents.

Nous sommes les seuls à le faire, et à proposer des synthèses matérialistes dialectiques de haut niveau, fondées sur la GRCP, comme au sujet du concept de big bang.

A cela s'ajoute que nous parlons également de la culture, ce qui est unique à l'extrême-gauche, car justement nous les disciples de la GRCP et nous comprenons son importance sur le plan des mentalités, de la pratique, de la vision du monde.

La révolution concerne absolument tous les aspects de la vie : si nous insistons tant sur l'écologie, le principe de Biosphère, mais aussi l'établissement de rapports nouveaux avec la matière vivante – notamment les animaux – c'est précisément dans l'esprit de la GRCP.

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3 mai 2016

Éditorial du 3 mai 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a 80 ans, le Front populaire triomphait aux élections de 1936, en tant qu'aboutissement d'une séquence antifasciste ouverte en opposition à la tentative fasciste du 6 février 1934. Cela culmina dans le mouvement revendicatif de grève sociale, politique et culturelle de mai-juin 1936.

C'est un patrimoine à défendre, notamment contre les ultras de la « révolution permanente », anarchistes et trotskystes ayant historiquement toujours rejeté l'antifascisme, le Front populaire, que ce soit en France ou en Espagne face à Franco.

Bien entendu, de leur côté, les réformistes sont favorables au Front populaire, mais uniquement comme bloc électoral en leur faveur, ce que le Front populaire n'était pas. Le Front populaire se réalisant de manière réelle, cela donne les démocraties populaires d'Europe de l'est.

En France, cela est resté incompris, en raison de l'opportunisme de Maurice Thorez. On est resté longtemps coincé entre l'ultra-gauche et le réformisme, exactement comme à la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui encore, on doit choisir entre les modernisateurs réformistes du capitalisme ou bien les « casseurs » et leur « révolution permanente ».

C'est franchement insupportable et c'est la raison pour laquelle le potentiel révolutionnaire dans notre pays est gâché depuis un siècle, principalement depuis la Charte d'Amiens de 1906 où la CGT a fait le choix de rejeter la politique.

Voilà pourquoi nous avons besoin de culture, de connaissances, du matérialisme dialectique, du nouvel humanisme, des nouvelles Lumières, sous la bannière du drapeau rouge !

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4 avr 2016

Editorial du 4 avril 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Ce qui est très problématique dans la situation actuelle en France, c'est qu'il y a à la fois un appel à la « modernisation » de l'économie capitaliste, une pression sociale de la petite-bourgeoisie et un Front National à 30 %.

Tout cela combiné correspond lourdement à l'ambiance des années 1930 ; surtout si l'on voit les velléités musclées de la part de la Police et de l'Armée. Lorsque Philippe de Villiers a amené fin mars la prétendue bague de Jeanne d'Arc, achetée en Angleterre, au Puy du Fou, étaient présents pour le chœur des volontaires du bataillon de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et de Musique Terre Nord Ouest, en présence des généraux Frédéric Blachon et Christophe de St Chamas.

Rappelons également la présence de Jean-Luc Mélenchon à une conférence sur les questions militaires, l’Hôtel National des Invalides à Paris, le thème étant « pour un nouvel indépendantisme »…

Si l'on regarde également l'ultra-gauche, les anarchistes, qui poussent à la « radicalité », on n'y voit aucun contenu, aucun programme, juste une volonté de pousser les choses, de « mobiliser ».

Mais sans contenu, sans valeurs, c'est vers le fascisme qu'on va. Faire bouger les choses sans direction, avec une grande bourgeoisie particulièrement désireuse de « remettre de l'ordre », c'est simplement contribuer à nous amener plus rapidement vers le gouffre fasciste !

Ce à quoi on assiste c'est, de fait, bien plus à l'implosion de la société française qu'à une lutte des classes, avec un esprit combatif de classe et un développement des valeurs progressistes. Alors qu'il faudrait justement, traversant la société, organisant les masses, prônant l'opposition aux monopoles, la défense de l'héritage culturel, l'unité antifasciste des masses, l'écologie assumée comme défense radicale de l'environnement et comme orientation pro-animaux !

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6 mar 2016

Editorial du 6 mars 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Nous sommes en 2016 et pourtant c'est la question agricole qui est sur le devant de la scène. C'est là une contradiction fondamentale, qui tient au décalage entre la réalité économique et la superstructure idéologique.

Alors qu'en effet le capitalisme monopoliste s'est considérablement accentué ces trente dernières années en France dans les campagnes, l'idéologie du petit agriculteur, du petit producteur, est une image d’Épinal encore largement diffusée, portée d'autant plus par la vague d'anticapitalisme romantique née du «non» victorieux lors du référendum à la constitution européenne.

C'est là quelque chose de profondément réactionnaire, qui participe de toute la dynamique réactionnaire à la française, qui passe par le proudhonisme, le jauressisme, l'école d'Uriage, le «socialisme français», l'anarchisme, etc. C'est la «troisième voie» propre au fascisme à la française, dont le pétainisme a été un exemple.

Le matérialisme historique enseigne, à l'opposé de ceux qui veulent faire tourner la roue de l'histoire dans le sens contraire, que les monopoles sont le produit inévitable du capitalisme libéral, qu'ils portent en eux une dimension positive, rendant mûr les conditions pour la révolution socialiste. C'est la position de Lénine dans L'impérialisme, stade suprême du capitalisme et il s'agit de rejeter autant la gauche corrompue soutenant l'impérialisme que les partisans du retour à la petite propriété.

On ne saurait, pour cette raison, soutenir les éleveurs : force est de constater que ce sont des capitalistes, des sectateurs de la libre-entreprise, des fanatiques de la destruction de la nature par la pollution et l'asservissement des animaux, le tout avec une mentalité et une culture arriérées, typiquement campagnarde.

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15 fév 2016

Éditorial du 15 février 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Aujourd'hui, toute personne qui vit en France sait que notre pays a changé, que le monde a changé, que tout change et que plus rien ne peut rester pareil. Cela ne signifie pas pour autant que le changement est accepté, au contraire même. L'esprit petit-bourgeois qui tient à se réfugier dans des illusions confortables a encore l'hégémonie en France.

Mais l'Histoire avance inéluctablement et comme préparatif au grand bouleversement à venir, Les Matérialistes fournit au fur et à mesure l'équivalent de l'Encyclopédie qui a pavé la voie à la révolution française. Car, pour faire une révolution, il faut que l'opinion publique bascule, que les masses se saisissent de leur vie quotidienne, la remettant en cause.

Tout est une question de valeurs et les nôtres sont simples : nous voulons que l'on reconnaisse qu'il n'y a pas d'esprit, que la matière et, dans ce cadre, la dignité de la matière vivante doit être reconnue. Nous affirmons qu'il y a le besoin de vivre en harmonie avec la Nature, dans une société collectivisée et planifiée, entièrement tournée vers la joie, la science et la culture.

Ce besoin est selon nous universel, car la matière elle-même tend à toujours plus de complexité, procédant par sauts qualitatifs. L'univers marche au communisme, de par l'évolution dialectique de la matière. Nous assumons l'orthodoxie matérialiste dialectique la plus stricte ; nous sommes les disciples de Karl Marx, Friedrich Engels, Lénine, Staline et Mao Zedong.

Voilà pourquoi nous formons le noyau dur, le Parti du matérialisme dialectique, l'union des individus ayant compris que leur situation personnelle se situait en réalité dans un mouvement collectif, celui de l'humanité cessant son anthropocentrisme et cherchant à trouver sa place correcte dans la biosphère qu'est notre planète.

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21 Jan 2016

Editorial du 21 janvier 2016

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La période qui s'ouvre est riche de promesses, l'Histoire ouvre une nouvelle époque. Aussi, de quoi avons-nous besoin ?

D'un appel à la vertu, d'une démarche résolument tournée vers la nature, d'un haut niveau de culture, d'une capacité à proposer une vision correcte de l'histoire, des événements qui se déroulent – et cela dans un sens collectiviste, de manière collectiviste.

Les masses s'éveillent, elles veulent se mouvoir, elles veulent s'organiser, se diriger correctement pour se libérer du capitalisme en totale décadence. C'est cela la substance des spasmes, des tourments que connaît notre pays en pleine crise morale, intellectuelle, sociale, économique.

Un élément positif ressort ici, avec force. Des manifestations «Charlie» à la mobilisation pour faire barrage au Front National au second tour des éléctions régionales, en passant par le rejet de Manuel Valls et François Hollande considérés comme des renégats, il existe un vrai courant de gauche qui se synthétise dans notre pays. C'est conforme à la tradition historique du progressisme dans notre pays, aux exigences de progrès scientifique, culturel et moral.

Les dangers sont, il est vrai, bien grands, notamment avec la vigueur du Front National par laquelle le fascisme capte des secteurs entiers des masses populaires, ainsi que la démagogie post-moderne (la théorie du genre, l'art contemporain, la célébration de l'immigration idéalisée avec l'aide de l’Église catholique et des grandes entreprises avides d'âmes fraîches et de main d'œuvre bon marché, etc.).

Mais c'est là un défi que toute personne progressiste doit assumer, pour le bien des larges masses, pour leur libération.

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8 déc 2015

Le succès du Front National est un profond traumatisme, et beaucoup de gens se demandent : que faire ? Comment comprendre ce qui se passe ? Étant donné que nous avions compris la tendance de fond de l'histoire de notre pays, voici quelques pistes intellectuelles et culturelles qui, à coup sûr, permettront de s'y retrouver et de trouver des clefs pour avancer.

La première chose à faire, c'est de comprendre la démarche de fond du Front National, qui vise à défendre une «communauté» qui serait «agressée». Cela signifie étudier notre dossier sur le national-socialisme, qui explique en quoi consiste ce phénomène.

Ensuite, comme nous sommes en France, il faut comprendre que cela prend une forme propre aux conditions françaises, avec la célébration du terroir, l'éloge des traditions, le chauvinisme irrationnel, le catholicisme social et romantique, bref tout ce qui fait du fasciste français une sorte de hippie de droite. Cela amène à devoir se confronter au principe de « socialisme français », dont les théoriciens sont Pierre-Joseph Proudhon et Jean Jaurès.

Comme il s'agit naturellement d'être autant positif que négatif, on se plongera avec intérêt dans la conception de la planète comme biosphère, qui permet d'ouvrir pratiquement une nouvelle ère intellectuelle, de saisir la contradiction villes-campagnes. On combinera cet amour de la vie, de la matière en développement, avec la conception de l'art comme reflet du mouvement de la matière: le réalisme socialiste. Tel est l'horizon ouvert par le matérialisme dialectique, par l'appel du PCF(mlm) à une démocratie populaire.

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14 nov 2015

Editorial du 14 Novembre 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le massacre commis à Paris par des islamistes ne répond qu'à une logique : celle de la terreur. Le principe est celui de frapper les esprits par l'horreur et la cruauté, de traumatiser de manière profonde. Le fond de la démarche, c'est la négation du matérialisme.

Car on a affaire ici à un fanatisme, qui correspond à une base féodale existant encore dans la majeure partie des pays du monde. Les pays capitalistes ont, en effet, une fois devenus impérialistes, réalisé des interventions tellement profondes dans les autres pays qu'ils ont mis en place là-bas une base féodale dans les campagnes.

L'objectif était d'empêcher l'émergence d'une vraie bourgeoisie et de permettre par contre qu'existe une bourgeoisie bureaucratique, servant de relais. Cependant, avec la crise du capitalisme, les contradictions au sein du capitalisme s'aiguisent : la bourgeoisie bureaucratique se divise en fractions concurrentes allant jusqu'aux coups d’État, alors que les féodaux se révoltent parfois, profitant parfois de la manne pétrolière.

Les islamistes sont le fruit de cela, diffusant un anticapitalisme romantique prônant le retour à un moyen-âge entièrement idéalisé. Défendant des intérêts féodaux, c'est la féodalité elle-même qui devient leur programme : interdiction des valeurs démocratiques, de la musique polyphonique, de la peinture, des droits humains fondamentaux…

Cela souligne l'importance de la défense des valeurs démocratiques, de l'héritage national démocratique, des valeurs progressistes portées historiquement par chaque peuple, dont le noyau est la classe ouvrière.

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8 nov 2015

Editorial du 08 Novembre 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le PCF (mlm) a considéré qu'il y avait deux contradictions majeures : celle entre le travail manuel et le travail intellectuel, celle entre les villes et les campagnes. C'est pourquoi il y a lieu de considérer que la COP21 qui va se dérouler à Paris début décembre est l'événement majeur de ce début du XXIe siècle.

Il s'agit d'un moment clef dans l'histoire de l'humanité, de ce qu'on doit appeler un tournant. Geler la situation ou revenir en arrière est impossible ; aller de l'avant est obligatoire, c'est une loi historique. Cela ne peut pas se faire sans planification complète de la vie sociale et un État mondial. Cela ne peut pas se faire sans la fin de nombreux modes et styles de vie.

Les événements du XXIe siècle vont consister en ce processus de remise en cause des approches anciennes et de la mise en place d'un État unifié à l'échelle mondiale, chaque vie humaine étant planifié culturellement et socialement selon les besoins de l'ensemble – et en tant que communistes nous disons même que c'est là la source de l'épanouissement réel des individus.

Dans une société française ayant farouchement intégré l'esprit petit-bourgeois ou bourgeois, avec son éloge de la propriété individuelle, de l'individualisme relativisant tout, sa célébration du petit patron ou de l'artisan isolé, cela n'ira bien sûr pas sans souffrances, ni contradictions. Reconnaître que les intérêts de tous l'emportent sur ceux de quelques uns est une bataille. Mais la victoire appartient nécessairement aux forces unificatrices, à la planification générale, au socialisme, tout au long du XXIe siècle.

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3 oct 2015

Editorial du 03 octobre 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie, en tant que bastions populaires, sont la cible prioritaire de Marine Le Pen. Elle sait que si le Front National triomphe là-bas, cela contribuera grandement à une vague en faveur de l'alliance de l'esprit communautaire « national » et « social ».

Si on ne croit pas que le Parti Socialiste soit un vrai « rempart » face à cela, que reste-t-il ? Nous disons que c'est l'esprit, la démarche du Front populaire.

De quoi avons-nous besoin pour que la France change en mieux ? La réponse est simple : nationaliser les monopoles, qui sont les piliers de l'économie et l'oriente selon leurs intérêts, et non pas ceux de la société.

Cela ne peut bien entendu pas se faire sans arracher le pouvoir à l'appareil d’État, aux hauts fonctionnaires et responsables militaires. Et cela signifie remettre en cause le droit à la propriété de la haute bourgeoisie.

Et comment faire que la France change en mieux ? Là aussi la réponse est simple : en faisant en sorte qu'il y a une reconnaissance matérialiste de la nature, par opposition à l'urbanisation anarchique, et en établissant un enseignement digne de ce nom de notre culture nationale démocratique.

Qui peut réaliser ce projet ? La classe ouvrière, bien sûr, qui a la connaissance pratique, réaliste du monde, tout en étant la classe la plus exploitée. Elle est le coeur des masses populaires opprimées, elle n'est pas décadente comme la bourgeoisie, qui a un mode de vie toujours plus délirant et nihiliste.

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1 sep 2015

Editorial du 1er Septembre 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les masses ont soif de certitudes sociales, de prises de décisions démocratiques, d'assurances économiques, de maintien de l'esprit «Charlie». La rentrée de septembre 2015 possède donc son spectre, pour reprendre l'expression employée par le Manifeste du Parti Communiste. Ce n'est pas encore celui du communisme, mais celui de la grève.

Ces trois derniers mois ont été marqués par au moins 800 grèves, exprimant une lame de fond d'antagonisme recomposant inévitablement le tissu prolétarien. Cela est d'autant plus vrai que les syndicats ne disposent plus réellement d'une structure vraiment centralisée et de cadres éprouvés «encadrant» les masses. Ce sont des grèves sur le tas, exprimant une résistance élémentaire.

C'est ici l'émergence d'un nouveau cycle de la lutte des classes ; c'est, même si de manière précaire, une première rupture avec l’anesthésie syndicale, la main-mise des employeurs et des notables, l'esprit étriqué du conformisme petit-bourgeois.

Ce qui va suivre, c'est un développement des comportements antagoniques au consensus Hollande-Sarkozy-Le Pen d'un côté, une réflexion profondément écologiste sur l'écocide planétaire en cours et les moyens de s'y opposer de l'autre ; la jeunesse a compris la vanité des prétentions de la société à gérer quoi que ce soit, alors que tout s'effondre.

La gauche «moderniste» peut bien prétendre gérer, la droite conserver, l'extrême-droite régénérer, l'extrême-gauche renouveler, cela n'est rien face au besoin de communisme.

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14 aoû 2015

Éditorial du 14 août 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Même en ce milieu du mois d'août, bien que la vie politique soit au ralentie, on sent bien que la France connaît une profonde crise culturelle et idéologique, sociale et économique. La polémique quant à la privatisation d'une plage de Vallauris par le roi d'Arabie Saoudite révèle qu'au fond, les masses craignent le pillage. C'est leur hantise. Elles voient que les enfants de la haute bourgeoisie française n'hésite pas à choisir le camp des études à l'étranger et de l'expatriation pour faire carrière, que la haute bourgeoisie internationale s'approprie les meilleurs lieux dans tout le pays.

La réponse nationaliste est alors une tentative de demander à « sa » bourgeoisie de remettre de l'ordre et de ne pas « trahir »… C'est là une lamentation dans un esprit de soumission. La bourgeoisie est en pleine décadence, sa seule logique est le profit et elle n'a rien à faire de la vie des masses, de leur bonheur.

L'idéologie de l'argent facile qui contamine les masses est, dans ce cadre, une tentative individuelle de s'en sortir tout seul, y compris par l'illégalité. C'est une réponse anti-sociale, qui fait la promotion des drogues, des crimes, des mentalités de mercenaires.

Cependant, la réponse sociale est inévitable : les luttes des classes vont revenir sur le devant de la scène, avec acuité et sagacité, car grand est le patrimoine de combat des masses de France. Il suffit juste d'un déclic culturel et idéologique, et une vague puissante va faire vaciller l'ordre dominant.

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18 juil 2015

Editorial du 18 juillet 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Tout le monde le sait bien : les défis s'accumulent. Qu'on pense au réchauffement climatique ! Quand on voit ce qui arrive à la Grèce, c'est traumatisant, surtout quand on ne voit pas la porte de sortie. Que dire aussi sur les crimes de Daesh au Moyen-Orient ?

Quelles solutions proposent ici le capitalisme ? Aucune ! Pourtant, une civilisation ne saurait évidemment se maintenir si elle ne peut que produire relativisme et nihilisme, avec des individus égocentriques et adeptes de divertissements régressifs.

Innombrables sont ici les gens ne sachant pas de quoi ils parlent. C'est inévitable vue la base sociale de l'économie. Tout est faux, tout est hypocrite, tout est creux, partout, dans tous les domaines : plus rien ne tient vraiment, ni dans le secteur public, ni dans les entreprises.

Il s'agit d'y mettre le holà, d'établir un ordre nouveau. Ce qui signifie concrètement : stopper les barbares, s'approprier les grandes monopoles, établir la planification de l'économie, organiser la préservation de la biosphère, défendre le principe de l'héritage culturel, élever le niveau culturel et idéologique des grandes masses.

Ce qui veut dire aussi: mettre fin à la contradiction villes-campagnes qui défigure la France, mettre un terme au post-modernisme qui efface les acquis culturels historiques, écraser la haute bourgeoisie qui transforme les centre-villes en disneyland pour riches, disposer d'un haut niveau de santé et d'éducation.

Il y a du travail, il faut être sérieux : les masses attendent!

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19 juin 2015

Editorial du 19 juin 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Ni idéalisme jambon beurre ni post-modernisme hamburger, mais matérialisme dialectique célébrant la joie de vivre en harmonie avec la nature : voilà notre programme. Abattre le mode de production capitaliste, ce n'est pas reprendre son mode de vie, mais établir les valeurs communistes.

Et la conception communiste est strictement définie. C'est un dogme que nous défendons entièrement : les êtres humains ne pensent pas, ils sont déterminés entièrement et leur pensée consiste en un reflet.

Ce qui se déroule est inéluctable, obéissant aux lois générales de la matière dont la base est la loi universelle de la contradiction. Il n'y a pas de big bang, ni de fin des temps : l'univers est infini, éternel. Rien n'est indivisible ; la matière est inépuisable.

Le Parti Communiste authentique est alors le lieu de la compréhension de la nécessité et l'appel politique à l'accepter, à la réaliser ; il est dialectiquement à la fois expression de la réalité et saisie scientifique de la réalité, pour obéir à celle-ci dans ses exigences.

Il y a là une vision du monde complète et absolue, qui n'a rien à avoir avec l'idéalisme anarcho-trotskyste ou le « matérialisme » anthropocentrique des réformistes. Ce dont il s'agit, c'est de l'idéologie qui fut celle de l'URSS de Lénine et Staline et la Chine populaire de Mao Zedong, dont nous affirmons le caractère entièrement juste et envers qui nous posons notre absolue loyauté. C'est notre idéologie, notre vision scientifique, que nous défendons, que nous arborons, que nous appliquons.

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11 juin 2015

Editorial du 11 juin 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'URSS est, à un moment de son histoire, devenue social-impérialiste. C'est la conception de Mao Zedong, s'opposant aux deux positions traditionnelles à gauche en France : celle des anarchistes et des réformistes socialistes voyant en l'URSS une « dictature » depuis le début, celle des trotskystes et des révisionnistes du P«C»F y voyant un « Etat ouvrier » plus ou moins dégénéré ou bureaucratisé.

Notre dossier présente, pour la première fois en France de manière scientifique, les faits dont l'évidence est frappante : l'économie a été socialisée à l'époque de Staline, la société a été guidée par le matérialisme dialectique, mais l'agriculture n'a pas su être vraiment développée de manière approfondie et le capitalisme y a été restauré dès les années 1950, parallèlement à la mise en concurrence des entreprises devenus rapidement monopolistiques.

Constatons par ailleurs ce point d'importance : un tel dossier aurait-il pu naître en théorie, sans refléter une pratique révolutionnaire authentique, ouvrant les esprits à une juste compréhension de la réalité ? Absolument pas. Le primat de la pratique se reflète précisément dans le niveau de synthèse théorique, dans sa nature prolétarienne.

lesmaterialistes.com est pour cela la boussole, le phare, la base, la forteresse. C'est le poteau indicateur pour la pratique et par la pratique. Tout le reste est perte de temps, voie de garage, radicalisme ultra-gauchiste stérile, cul-de-sac, servant la contre-révolution qui cherche à désorienter, à désarçonner, à déboussoler.

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29 mai 2015

Editorial du 29 mai 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La victoire du «non» au référendum sur la constitution européenne, il y a dix ans, a été un événement historique pour notre pays. Non pas, comme le pensait l'extrême-gauche alors, parce que cela aurait ouvert une nouvelle période d'affrontements de classe, avec un élan combatif de la classe ouvrière.

Bien au contraire, comme nous l'avions analysé, cela a donné un boulevard au Front National alors pourtant affaibli ; cela a amené le passage de l'alter-mondialisme dans le camp de l'extrême-droite, en tant que «révolte contre le monde moderne».

Seulement, en politique, il ne suffit pas d'avoir raison : encore faut-il en faire quelque chose. Sur ce plan, nous n'avons pas réussi à impulser une action antifasciste. Les forces progressistes étaient trop faibles, les anarcho-trotskystes trop forts. Quel gâchis énorme ! Un vrai mouvement antifasciste sur la ligne du Front populaire aurait présenté une base progressiste sans commune mesure aujourd'hui !

Cependant, ce n'est que partie remise. Nous avons, au moins, réussi l'essentiel durant ces dix années : rétablir les bases du matérialisme dialectique, analyser la société française, alors que la crise générale du capitalisme déstructure violemment la société française.

En plaçant les exigences intellectuelles et culturelles au coeur de notre démarche, nous avons produit lesmaterialistes.com, un outil essentiel, une véritable base, une forteresse progressiste. C'était là correspondre au principe léniniste : «sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire».

Les grandes questions: 
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7 mai 2015

Éditorial du 07 mai 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La France s'est construite avec un sens aigu de la mesure, de la concision, de la méthode. C'est là l'esprit français, son apport à la culture universelle, à travers la monarchie absolue du XVIIe siècle et ses fins portraits psychologiques, qui font de Jean Racine et de Honoré de Balzac nos grands auteurs nationaux.

Le problème est qu'à côté, on a ce tempérament français si critiquable. Le cardinal de Richelieu l'avait admirablement résumé, de la manière suivante : «En faisant voir qu'on a plus de cœur pour faire des conquêtes que de tête pour les conserver, on fait paraître qu'on est vrai Français.» C'est ce qu'on peut appeler le fameux sens français du gâchis, immortalisé par le «coup de boule» de Zinédine Zidane en finale de la coupe du monde de football de 2006.

Ce déséquilibre entre l'esprit et le tempérament a un fondement : la confusion entre l'humanisme et la Renaissance, qui a produit un culte du «juste milieu», du mélange incohérent des genres dans une contradiction parfaitement assumée. Honoré de Balzac est romantique mais écrit des romans réalistes, René Descartes est pour la science mais défend le catholicisme, Pierre-Joseph Proudhon veut un socialisme… de petits propriétaires, Jean Jaurès veut la révolution… dans le cadre des institutions républicaines, Albert Camus est athée… tout en étant un croyant déçu, l'école est publique… mais aussi privée, etc.

Comment dépasser cela ? En en comprenant l'origine : l'étape ratée par l'histoire de France, consistant en la séquence historique qui fut celle de Jean Calvin.

Figures marquantes de France: 
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5 avr 2015

Editorial du 5 avril 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Auparavant, nous disions : « nous sommes à l'aube des années 1930 » ; cette fois, nous y sommes dans ces « années 1930 », car le capitalisme n'a nullement changé : c'est juste un nouveau cycle, de même nature, qui se répète suite à une vaste période d'accumulation.

Par conséquent, il faut voir les choses en face. Si le Front National continue à faire boule de neige, ce qui se passera est très simple : les activistes progressistes seront pendus à des crocs de boucher, les progressistes en général seront emprisonnés ou rendus silencieux ; les masses verront leurs révoltes noyées dans le sang et les ouvriers en particulier seront soumis au terrorisme patronal.

Cette perspective future possible, les sociaux-démocrates et même certains bourgeois républicains en reconnaissent le danger. Ils forment donc un aspect social et culturel appelé à jouer un rôle historique, aussi contradictoire soit-il, face au fascisme.

Anarchistes et trotskystes forment par contre une cinquième colonne au service de la réaction : ils rejettent le Front populaire, ils nient les contradictions au sein de la bourgeoisie, ils assimilent Marine Le Pen à Manuel Valls ou Nicolas Sarkozy, ils sèment la confusion idéologique. Ils ne sauraient être des alliés objectifs au soulèvement populaire contre le fascisme : n'ont-ils pas d'ailleurs rejeté en bloc l'esprit Charlie ?

Tel est l'enjeu, telle est la dimension de notre époque, avec ses menaces, ses exigences, ses attentes.  

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23 mar 2015

Editorial du 23 mars 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Pourquoi les conservateurs et le Front National triomphent-ils aux élections départementales ? Pour la simple raison qu'ils ont l'hégémonie culturelle et idéologique, construite pas à pas, réseau après réseau, idée après idée, élu après élu, dispositif culturel après dispositif culturel. Plus la crise économique s'approfondit, plus leurs forces sont par conséquent considérablement alimentées, car elles disposent d'un maillage toujours plus performant. Elles happent les énergies, les critiques, les contestations, les révoltes.

Et là évidemment tout progressiste comprend qu'il faut gagner du temps, à tout prix ! Car ces forces représentent les classes sociales dominantes, et donc l'esprit réactionnaire, le conformisme bourgeois, l'individualisme capitaliste, le militarisme chauvin, l'élitisme arrogant. Lorsque leur domination atteindra une certaine importance, on aura le coup de force, les mobilisations réactionnaires de masse, le fascisme.

Mais comment renverser la vapeur ? Justement sur le terrain de la vision du monde, en luttant valeurs contre valeurs, projet contre projet, utopie contre utopie. Car «sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire». Et ce que fournit Lesmaterialistes.com, c'est justement tous les matériaux idéologiques, toutes les armes théoriques, tous les fondements culturels qui sont nécessaires pour ne pas céder ni devant le fascisme, ni devant le post-modernisme. 

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15 mar 2015

Editorial du 16 mars 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Aux élections départementales, le Front National va avoir un grand succès. Tout progressiste comprend évidemment la menace que cela représente, en tant qu'appui aux pires tendances de la réaction. Il y a donc lieu de s'y opposer.
Sous quelle forme ? Aux révolutionnaires, dans chaque département, d'entrevoir les possibilités existantes, même en utilisant le vote s'il le faut. Est-ce difficile, ardu, avec un risque de compromis voire de compromission ? Certainement, et cela s'appelle la politique. Qui l'évite bascule dans l'absence d'influence, rentre dans le jeu du fascisme qui veut que la société civile meurt à petit feu.
Regardons les faits en face : que veulent les masses en France aujourd'hui ? Qu'on les laisse tranquille, que l’État gère tout, s'occupe des problèmes et surtout des casse-pieds. Que l'espoir soit présent d'accéder à la propriété, à un petit bout de terrain qui soit le sien, une bonne voiture, voire deux. C'est un mélange d'individualisme petit-bourgeois, de révisionnisme version PCF des années 1970, de christianisme social, de gaullisme cogestionnaire.
La révolution, au fond, elles la veulent... Mais le ticket d'entrée pour y accéder, elles ne sont pas encore prêtes à le payer, elles cherchent à contourner ses exigences, dans une dernière soumission, une dernière tentative d'échapper à la grand remise en cause historique.

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20 fév 2015

Editorial du 20 février 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Si on veut changer les choses dans notre pays, alors on doit connaître l'histoire de celui-ci, les mentalités des personnes qui y vivent, les traditions démocratiques qui ont façonné les esprits. On ne saurait penser qu'une démarche cosmopolite, abstraite, puisse convaincre : ce serait totalement décalé par rapport à la réalité matérielle des gens, de leurs valeurs, de leurs préoccupations, de leurs exigences. Il faut ainsi connaître les ressorts les plus profonds motivant les activités des classes sociales, leurs manières d'aborder les questions sociales et culturelles, les structures économiques.

Cela n'a rien à voir avec l'esprit révolutionnariste semi-artistique, porté par mai 1968 et auparavant par les trotskystes et les surréalistes, dont les avatars aujourd'hui sont les anarcho-trotskystes, les partisans des théories post-modernes de la « déconstruction », qui pratiquent le spontanéisme, une attitude de girouette en politique, une acceptation passive des normes culturelles bourgeoises, l'anticapitalisme romantique, etc.

Aussi, nous disons, reprenant ironiquement la fameuse expression bourgeoise dénonçant les démocraties populaires d'Europe de l'Est : faisons tomber le rideau de fer ! Renforçons la forteresse imprenable qui fournit les armes idéologiques et culturelles nécessaires !

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11 fév 2015

Editorial du 11 février 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Nous publions aujourd'hui toute une série de documents au sujet des démocraties populaires de l'Est européen, contribuant à les comprendre et à en saisir le caractère exemplaire. C'est historique, du jamais vu en France.

D'une certaine manière, c'est bien sûr agir ici avec plus de soixante ans de retard. C'est dommage et cela peut apparaître comme étrange. Cependant, c'est un aspect secondaire de la question, ce qui compte de manière principale est que c'est catégoriquement nécessaire.

Cela fait partie des tâches théoriques, idéologiques et culturelles que nous assumons, afin de rétablir (voire établir) le véritable matérialisme dialectique. Cela aurait dû être fait dans les années 1950 (voire les années 1930), et comme cela ne l'a pas été, le thorézisme a triomphé, dont l'opportunisme a donné des ailes au trotskysme, aux anarchistes et à l'intellectualisme universitaire de gauche.

C'est insupportable. Beaucoup l'ont ressenti, compris, depuis les années 1920. Mais nous, nous avons étudié cela jusqu'au bout, nous en avons compris la substance, et au-delà de la critique, nous avons formulé les fondements corrects. Nous ouvrons un espace nouveau, nécessaire, afin d'ancrer dans la réalité, dans la durée, car comme l'a formulé Lénine, « sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire ».

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20 Jan 2015

Editorial du 20 janvier 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les choses sont entendues : il y a désormais quatre tendances dans la société française. Il y a l'extrême-droite populiste et romantique, et l'ultra-gauche anarcho-trotskyste, totalement anti-démocratique, méprisant le peuple au nom des thèses post-modernes (« islamophobie », « queer », etc.). Les deux ont été mises dans les cordes en raison de l'esprit « je suis Charlie », qui conjugue refus démocratique des affrontements communautaires et républicanisme bourgeois.

Il y a ensuite les forces crédibles socialement : le courant conservateur, qui s'appuie sur son enracinement idéologique historique, et la social-démocratie renaissant de ses cendres, car profitant de structures solides (partis, élus, associations, etc.). Tel est le constat.

C'est une preuve que le cosmopolitisme est une plaie, et l'anarcho-trotskysme une catastrophe petite-bourgeoise qui ne sert qu'à ridiculiser les progressistes en général, servant de repoussoir anti-prolétaire. Cela montre que la grande question est celle de l'opinion publique, de l'idéologie, de la culture.

C'est pour cela que nous avons récupéré le matérialisme dialectique, multiplié les dossiers afin d'enseigner, d'éduquer, de transmettre, de développer, de synthétiser, de propager les valeurs dont notre époque a besoin, et qui, portées par les luttes de classe, transformeront notre pays en démocratie populaire.

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12 Jan 2015

Editorial du 12 janvier 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Pour comprendre les mobilisations de masse du 11 janvier 2015 dans toute la France, il faut saisir la portée dialectique de ce que nous disons dans le dossier sur le Front Uni Antifasciste, à savoir que :

« Il existe deux moments essentiels dans l'antifascisme :
* la période où la société bascule dans la fascisation, avec la social-démocratie appuyant cette tendance et devant ainsi être combattue ;
* la période où il existe une tendance ouverte à l'antifascisme dans la société, la social-démocratie devant suivre cette tendance et avec qui il faut par conséquent composer. »

La social-démocratie a géré, dans le sens du régime, le rejet par les masses de la nausée provoquée par l'anticapitalisme romantique islamiste. C'est regrettable, et critiquable, mais il n'en reste pas moins que les motivations des masses sont démocratiques. C'est ce que les anarcho-trotskystes tentent de nier, parce qu'ils sont d'ultra-gauche et rejettent par définition le principe de Front Populaire. Ils ont même été obligés de nier l'antisémitisme afin de justifier leur position de rejet ouvert des mobilisations de masse.

Mais celles-ci ouvrent un nouvel espace, une nouvelle dynamique dans toute la France… Elles possèdent des aspects critiquables, mais forcément de manière démocratique, de manière constructive, avec des propositions, avec la culture progressiste authentique.

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10 Jan 2015

Editorial du 10 janvier 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Suite aux massacres à Charlie Hebdo et au magasin Hyper Cacher, les forces favorables au capitalisme ont réussi à prendre le dessus et à organiser une marche à caractère international. C'est dans l'ordre des choses : le capitalisme vaut mieux que le féodalisme et il n'est guère difficile de convaincre les masses là-dessus, à part les secteurs emprisonnés dans des romantismes liés aux pays semi-féodaux. Il également logique que les capitalistes prétendent qu'on ne peut pas faire mieux qu'eux et que l'Histoire s'est définitivement arrêtée ; ils en ont l'occasion, ils en profitent.

Ce qui est incohérent, par contre, c'est la passivité de la classe ouvrière et des masses, qui se laissent gangrenées par des forces extérieures à elles, par des valeurs anti-démocratiques, opposées aux principes d'une vie rationnelle alliant épanouissement personnel et collectivisme. Le triomphe populaire de la quenelle de Dieudonné est une démonstration de cette puérilité qui prédomine, de cette naïveté imbécile dans laquelle tant de personnes se complaisent, alors que le capitalisme est en crise et que la destruction de l'environnement se généralise. Il y a ici un problème de culture, de vision du monde.

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7 Jan 2015

Editorial du 7 janvier

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le pseudo-criticisme ténébreux à la Louis-Ferdinand Céline est une constante de la bourgeoisie décadente, et s'oppose point par point au réalisme socialiste. Les auteurs bourgeois se complaisent dans les aspects inhumains et dressent un constat cynique du caractère insipide de la société capitaliste. Ils ne raisonnent qu'en termes d'individualisme forcément égocentrique se considérant comme bafoué par une reconnaissance sociale insuffisante, d'esprit calomniateur et dénonciateur, avec une complaisance certaine pour la pornographie et le crime.

Chez eux, il n'y a plus de grandes idées, de grandes figures historiques, ni même d'ailleurs de personnage authentique ou encore de société concrète. Existentialisme, post-modernisme, romantisme anticapitaliste, irrationnalisme, idéalisme et mysticisme, culte de la décadence… Tels sont les fondements d'un art qui n'est plus art, d'une culture qui n'est plus culture.

lesmaterialistes.com propose ici les valeurs saines, enthousiasmantes, chantant la classe ouvrière, les vastes masses, le socialisme, l'harmonie avec la nature, le monde en transformation, célébrant la vie en elle-même, dans ce qu'elle a de perpétuellement nouveau, de jeune, de vrai.

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1 Jan 2015

Editorial du 1er janvier 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

2014 a été une claque réactionnaire pour la société française, 2015 le sera encore davantage : cela, les progressistes l'ont bien compris. Aussi faut-il profiter de bonnes bases. La bataille est culturelle : voilà la vraie politique, le vrai sens de la politique. Tout se joue dans les masses.

Dans le domaine des arts et des lettres, il y a lieu de se tourner vers le réalisme et ses portraitistes, dont les frères Le Nain, Honoré de Balzac, Molière, Jean Racine, Abraham Bosse… sont des illustres figures. En histoire, il faut plonger dans la véritable épopée qu'a été le protestantisme, surtout avec les guerres hussites. En philosophie, il faut étuder Avicenne et Averroès, la falsafa arabo-persane. Voilà les clefs !

Voilà ce qu'il faut pour réfuter et refuser tout cet aspect négatif de la France qui consiste en le relativisme, le post-modernisme, le pessimisme, la critique ténébreuse, la philosophie de René Descartes, l'existentialisme, le planisme trotskyste, le proudhonisme et le jauressisme, etc.

A la décadence, nous opposons l'esprit systématique, l'esprit de système, propre à la classe ouvrière et son idéologie : le matérialisme dialectique.

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25 déc 2014

Éditorial du 25 décembre 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Rien ne tourne plus rond, toutes les valeurs deviennent fictives, la tromperie est généralisée, et alors que le bateau prend l'eau, le chacun pour soi prédomine, dans un esprit de pillage. Tel est le triste paysage que présente la France, à tous les niveaux, alors que comment à pulluler les cyniques, le pseudo-criticisme ténébreux à la Céline, l'anticapitalisme romantique dans l'esprit de Piere-Joseph Proudhon ou du national-socialisme.
C'est une atmosphère digne des années 1930, sans encore les terribles déchirements d'alors, en raison du poids de la tradition petite-bourgeoise issue des « trente glorieuses », d'une accumulation capitaliste qui tourne encore relativement correctement, de la décadence culturelle généralisée.
Mais le processus va s'accélérer. Les dix prochaines années vont être particulièrement tourmentées. La possibilité d'un État policier est aussi concrète que l'exode des personnes juives de France ou encore le fascisme lui-même, porté par exemple au pouvoir par une armée intervenant pour rétablir l'ordre et proposer une nouvelle constitution.
Il faut ici se rappeler de comment est né la Ve République, ce régime ultra-autoritaire hautement populiste, avec son roi élu et ses préfets jouant le rôle de gouverneurs. Et comprendre, par conséquent, l'importance du principe de la Démocratie Populaire.

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25 nov 2014

Éditorial du 25 novembre 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'anarchisme dit qu'il faut tout casser, le réformisme dit qu'il ne faut rien changer. Les deux aboutissent au nihilisme, car la France est en crise et la société est dans un tourbillon décadent où la culture est agressée, les principes mêmes de civilisation foulés aux pieds.

Voilà pourquoi le matérialisme dialectique enseigne qu'il faut préserver l'héritage, dans ce qu'il a de véritablement démocratique comme culture, et rejeter le reste qui correspond à la bourgeoisie décadente, cosmopolite, superficielle, irrationnelle.

La défense de l'héritage, voilà ce qui distingue les communistes authentiques des courants « révoltés » produit par le capitalisme au sein de la petite-bourgeoisie et levant la bannière du subjectivisme, du spontanéisme, de l'existentialisme. La petite-bourgeoisie ne veut pas la révolution, elle cherche à faire pression sur la bourgeoisie, afin de se maintenir. Elle réfute l'idéologie, l'idée même de programme, de Parti – elle n'a pas besoin de cela.

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16 nov 2014

Editorial du 17 novembre 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Que voit-on aujourd'hui ? Qu'à côté de l'extrême-droite qui progresse de manière ininterrompue, on a toute une scène spontanéiste, semi-anarchiste, chaotique, sans programme… qui se nourrit de l'existence du gouvernement Hollande-Valls, et inversement. C'est un phénomène de grande importance, à saisir dans toute sa dimension, souligné de manière parfaite par Lénine.
Car les progressistes doivent faire attention à ne pas céder à deux mauvaises tendances : déjà, la Ligne Opportuniste de Droite (LOD), qui les ramène dans les institutions, dans la passivité consistant à attendre des réformes, dans le social-chauvinisme voire le patriotisme « de gauche ». Mais aussi, et c'est loin d'être négligeable, à la Ligne Opportuniste de Gauche (LOG) qui consiste en de l'anarchisme, du « gauchisme », en une surenchère provocatrice sans aucun contenu ni perspective.
A cela, il faut opposer bien sûr la culture de la démocratie populaire, l'esprit de Parti.

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29 oct 2014

Editorial du 28 septembre 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Connaître l'école d'Uriage est une nécessité absolue pour quiconque est progressiste en France. Les mystiques communautaires sans cesse réinventées sous des formes multiples, l’État technocratique, le spiritualisme républicain (ou pas), tout cela fait partie de l'idéologie dominante.
La mort de Rémi Fraisse a ainsi été « administrative » : la gendarmerie n'a fait qu'agir en militaire et il n'y a par conséquent aucun esprit de remise en cause. On est dans une logique d'administration par en haut, par ailleurs acceptée de manière populaire : les revendications sociales et grévistes « demandent » à l’État (et jamais à la bourgeoisie). Et avec le principe même de la Ve république issue du coup d’État gaulliste de 1958, on est dans le principe d'une monarchie élue, d'un bonapartisme sans cesse renouvelé.
Marine Le Pen veut renforcer cette démarche, Jean-Luc Mélenchon la renouveler. Quant à nous, nous disons qu'il faut l'abolir par la démocratie populaire.

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22 sep 2014

Editorial du 22 septembre 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)


Comment se fait-il que nous soyons en 2014 et qu'absolument personne en France n'ait jamais parlé de Rudolf Jung, pourtant à la base de l'idéologie national-socialiste ? Et cela, malgré de très nombreuses recherches de la part des « historiens » ? La raison en est simple et elle est idéologique. En l'absence de matérialisme dialectique, on ne peut pas comprendre la réalité du monde, on ne peut pas comprendre comment la matière se transforme, comment les idées reflètent de manière plus ou moins correcte cette transformation.
Seul le matérialisme dialectique permet de comprendre les modes de production, leur infrastructure et leur superstructure, l'évolution de celles-ci, leurs tendances inévitables et les transformations historiques nécessaires. C'est pourquoi Lénine avait synthétisé le point de vue historique de la social-démocratie en disant, de manière absolument juste, que : « Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire ».

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12 sep 2014

Editorial du 12 septembre 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)


Quelle infâmie que les peintres Le Nain ne soient pas connus des larges masses ! Leurs œuvres parlent de la vie du peuple, dans son quotidien ; leurs portraits devraient être associés à ceux réalisés par Molière dans ses pièces. Dans une France socialiste, il sera installé dans leur ville d'origine, Laon, un grand musée dédié aux frères Le Nain, à l'artiste et intellectuel Jules Champfleury venant également de cette ville ; ce sera un musée dont la visite sera obligatoire pour chaque jeune de France, car l'histoire du peuple est son histoire.
Bien entendu, une telle préoccupation artistique, relevant des exigences du réalisme socialiste, est incompréhensible pour les post-modernes décadents, pour les existentialistes et pessimistes, les néo-barbares à la Dieudonné. C'est une question de valeurs, de culture, de civilisation, mais comme ces gens vivent de l'effondrement du mode de production capitaliste...

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26 aoû 2014

Editorial du 26 août 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

«Il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti (…) et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c'est le monde de la finance» déclarait en janvier 2012 François Hollande, alors candidat socialiste à l'élection présidentielle. De telles paroles relèvent de l'anticapitalisme romantique, dans une tendance nette et générale depuis quelques années de piques ultra-populistes, anti-américaines et anti-allemandes primaires, voire directement antisémites. La ligne populiste générale, c'est : «la nation subit les assauts des puissances étrangères». Une ligne dont participe le populiste Arnaud Montebourg anciennement ministre du «redressement productif».
Et maintenant, en cette fin août 2014 c'est un bureaucrate passé par l'ENA et qui a fait banquier d'affaires qui devient ministre de l'économie. Les masses, en plus d'être poussées vers l'idéalisme romantique, se voient donc encore davantage déboussolées et poussées vers le Front National !

Les grandes questions: 
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1 aoû 2014

Editorial du 1er aout 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Sur quoi s'appuie cette vague anticapitaliste romantique faisant du « juif » la figure du capitaliste par excellence, du capitalisme le plus extrême, de l'oppression la plus grande, de la tyrannie la plus totale?

Elle s'appuie sur un épisode historique capital: à la fin du XIXe siècle, la France n'a pas connu de social-démocratie, c'est-à-dire de mouvement ouvrier assumant le marxisme. Le réformisme (avec Jean Jaurès notamment) et l'anarchisme syndicaliste régnaient en maîtres. La « charte d'Amiens » fut la conséquence la plus connue.

De là viennent tous les problèmes du mouvement ouvrier de notre pays : le refus du rôle dirigeant de l'idéologie, la négation de la bataille culturelle, l'économisme syndicaliste restreint, le légalisme et le parlementarisme le plus complet... Et c'est sur ces faiblesses que s'appuient les variantes fascistes d'anticapitalisme romantique, de l'extrême-droite et de l'ultra-gauche.

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15 juil 2014

Editorial du 15 juillet 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les islamistes sont-ils des alliés possibles de la cause du progrès, en 2014 ? Absolument pas. Ils représentent un aspect féodal qui est à rejeter tout autant que l'aspect colonial – cela pour les pays du « tiers-monde », opprimés par l'impérialisme. Dans les pays impérialistes eux-mêmes, les islamistes forment un mélange de féodalisme importé et de post-modernisme local. On oscille ici entre un existentialisme pessimiste et anti-matérialiste d'un côté, et un romantisme fasciste de l'autre.

Une large partie de l'extrême-gauche française, qui rejette par principe les traditions de la classe ouvrière, son histoire, ses valeurs, affirme pourtant qu'il faut soutenir les islamistes, comme le Hamas par exemple, par esprit « anti-colonial ». En réalité, une telle position totalement décadente converge simplement avec la décomposition de la société bourgeoise, à la négation du matérialisme, de la notion même de progrès historique, aux principes mêmes de raison, de Parti Communiste armé du matérialisme dialectique.

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16 juin 2014

Editorial du 16 juin 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les lithographies rouges et blanches de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne constituent un héritage important de l'histoire des communistes. Imprégnées de l'idéologie du matérialisme dialectique, ces lithographies brandissent la pensée Mao Zedong comme arme pour combattre le révisionnisme et la réaction. En opposition complète à l'art sans contenu du post-modernisme, célébrant l'individu et l'abstraction, ces images de la Révolution Culturelle célèbrent les masses et, en leur sein, les Gardes Rouges pour le travail d'élévation culturelle qu'ils réalisaient. Ces lithographies reflètent également l'énergie révolutionnaire incessante, l'enthousiasme au quotidien dont doit déborder tout communiste devant la tâche à accomplir, comme le soulignera plus tard Gonzalo.

C'est pourquoi lesmaterialistes.com a choisi de mettre en avant ces images et de fournir, pour la première fois en France, une traduction intégrale des différents slogans qu'elles contiennent pour montrer l'ardeur et la détermination des communistes dans la lutte vers le progrès !

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26 mai 2014

Editorial du 26 mai 2014

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Le triomphe du Front National aux élections européennes est l'ultime aboutissement d'un processus que seul le PCMLM avait vu. Lors du « non » au projet de constitution européenne en 2005, toute l'extrême-gauche avait célébré une victoire sociale annonçant de futurs succès. Seul le PCMLM a affirmé que le Front National, alors moribond, renaîtrait de ses cendres, car le « non » était en réalité porté par toute une fraction de la bourgeoisie. Depuis, cette dernière a tout fait pour travailler au corps l’opinion publique et elle a réussi. D'Eric Zemmour à Dieudonné, de la « manif pour tous » à Marine Le Pen, il y a tout un dispositif qui a été mis en place.

Face à cela, il n'y a qu'une alternative : l'affirmation des valeurs de la démocratie populaire, l'union des progressistes et, de notre point de vue, la bataille pour la constitution d'une avant-garde solide, fondée sur le matérialisme dialectique, comme forteresse de la défense du progrès.

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Le triomphe du Front National aux élections européennes est l'ultime aboutissement d'un processus que seul le PCMLM avait vu...
22 avr 2014

Editorial du 22 avril 2014

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Un dogme est une vérité considérée comme indiscutable, car formulée par une autorité considérée comme compétente. Sommes-nous dogmatiques ? Absolument : nous considérons comme des vérités indiscutables les enseignements de Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao Zedong. Il n'y aucune remise en cause à faire, aucune modification à effectuer ; seule la plus grande discipline par rapport à leur enseignement permet d'être à la hauteur de la science qu'ils ont forgé : le marxisme-léninisme-maoïsme, concept qui à notre époque est strictement équivalent de celui de matérialisme dialectique.

Ainsi, nous nous situons dans le prolongement d'une histoire qui commence avec la social-démocratie, qui passe par la révolution d'Octobre de 1917, l'Internationale Communiste et l'URSS, puis la Chine populaire et la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne. C'est notre identité, c'est notre discipline, c'est le fondement de notre démarche et de notre activité révolutionnaire. Face au chaos de la France capitaliste en décadence, nous affirmons la science, dans toute son histoire et toute son actualité.

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31 mar 2014

Editorial du 31 mars 2014

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Les élections municipales 2014 marquent la fin de toute une époque. Désormais, l'illusion trotskyste des « mouvements sociaux » cesse d'exister. Les luttes de classe apparaissent dans leur nudité, et notre camp, celui du progrès, est anéanti. Les trahisons, le révisionnisme, la corruption, le réformisme, nombreuses sont les raisons de cela. On le savait déjà : l'émergence dans les années 1990-2000 d'un vaste mouvement anarchiste a été l'inévitable facture. Et c'est pourquoi nous oeuvrons à la reconstitution des bases idéologiques et culturelles nécessaires, à l'émergence d'une pensée constituant en l'analyse correcte de l'histoire de notre pays et de ses contradictions. Des dossiers comme ceux sur Molière ou Racine sont des armes d'une grande puissance dans la lutte de classes. Qui ne le voit pas ne comprend pas le sens de l'époque où nous vivons, époque qui est celle de la bataille pour l'héritage culturel et le choix de la société nouvelle.

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23 mar 2014

Editorial du 23 Mars 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les élections municipales reflètent que la société française implose sous la pression de la crise générale du capitalisme. D'un côté, il y a la forme populiste voire fasciste du plébiscite, comme le montre le Front National dans certaines villes comme Hénin-Beaumont, Béziers, Perpignan, Avignon, et bien sûr les notables dans d'autres (Meaux, Provins, Epinal, etc.).
De l'autre côté, il y a l'abstention, qui ne reflète pas tant la rébellion que la dépolitisation, car le système capitaliste en crise propose une multitude d'irrationnalismes, depuis le pêcheur à la ligne abstentionniste jusqu'au petit-bourgeois « queer » en passant par les religions.
Dans cette situation, dans le contexte de crise générale du capitalisme, l'union des progressistes pour empêcher toute avancée du FN est un devoir politique inévitable, aussi douloureux qu'il soit. L'étude des expériences du Front populaire, de l'action antifasciste, des démocraties populaires, est une tâche obligée de toute personne progressiste conséquente.

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14 mar 2014

Editorial du 14 mars 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

« L'insurrection qui vient » ou plus récemment le « dude manifesto », voire Fauve ou Stromae, témoignent de l'intensité toujours plus grande de la crise culturelle que traverse notre pays. 

Paradoxalement, cela n'empêche pas la France d'avoir la particularité unique au monde d'avoir un taux de fécondité constant depuis 40 ans. La France, pays de contradictions, pays de révolutions !

Raison de plus de voir les choses en face. Être progressiste, ce n'est pas opposer l'ultra-libéralisme au conservatisme, mais approfondir la culture et la civilisation, dans un esprit démocratique, en défendant l'héritage. Rappelons que Venise en train d'être assassinée par le capitalisme ; ces derniers jours c'est le site de Pompéi qui a subi les assauts des intempéries et le mépris du capitalisme pour sa protection. C'est dire la validité de notre mot d'ordre : socialisme ou retombée dans la barbarie !

28 fév 2014

Editorial du 28 février 2014

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Qu'est-ce que la France ? C'est une réalité sociale temporaire, qu'on appelle nation et qui est le fruit de l'unification d'humains, sur un certain territoire, par le marché, dans un processus alliant langue et psychologie. Parmi les grandes figures de ce processus, on a Molière, qui a exprimé des exigences démocratiques comme le droit des femmes, mais a également été un vecteur de l'idéologie anti-féodale commune alors à la bourgeoisie et à la monarchie absolue.
Molière est donc une figure incontournable de l'histoire de notre pays, et connaître son parcours est une connaissance matérialiste essentielle. Il en va de la culture démocratique, de la démarche de civilisation en général et en particulier face à la barbarie, que celle-ci prenne le visage du nationalisme rétrograde ou du nihilisme post-moderne. Défendre Molière est, ainsi, en définitive, une position de classe, propre à la classe ouvrière portant le progrès, l'avenir.

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20 fév 2014

Editorial du 20 février 2014

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Nous publions le dossier sur les démocraties populaires à la suite du dernier article sur Maurice Thorez, ce qui signifie que la longue série consacrée à cette figure historique du PCF est directement publiée. Nous ne voulons ici nullement en sous-estimer l'importance, particulièrement néfaste dans ce qu'elle reflète.
Toutefois, nous préférons mettre l'accent sur des points directement utiles positivement, en l'occurrence d'abord une juste compréhension du front et de la démocratie populaires comme défensive stratégique, puis ensuite, pour les prochains dossiers, le très important accent sur l'histoire et la culture françaises.
Face à l'irrationalisme, avec ses variantes nationalistes ou cosmopolites, il faut un pôle matérialiste, saisissant la réalité française dans ses aspects fondamentaux, donnant les armes idéologiques pour comprendre notre pays et le transformer.

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6 fév 2014

Editorial du 6 février 2014

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Il y a 80 ans, le 6 février 1934, se déroulait donc en France une tentative de coup d’État. Le fascisme était à l'offensive, mais il se brisa sur l'unité à la base impulsée par le Parti Communiste – SFIC. Cela déboucha directement sur le Front populaire.

C'est une leçon historique incontournable, un patrimoine inestimable que nous défendons de manière orthodoxe, alors que le fascisme progresse de nouveau après que le capitalisme ait connu un nouveau cycle depuis 1945 et qu'il connaît précisément le même processus que dans les années 1930.

C'est d'autant plus important comme tâche d'avant-garde, de type partidaire, que dans cette période les masses sont engourdies, contaminées par la paresse petite-bourgeoise, le nihilisme individualiste bourgeois, les anticapitalismes romantiques, qu'elles sont écrasées par la pression économique organisée par la bourgeoisie. Les responsabilités sont immenses.

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21 Jan 2014

Editorial du 21 janvier 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'offensive antisémite en France passe à une nouvelle étape, suite à l'échec de la contre-offensive contre Dieudonné. Celle-ci a échoué, en raison du choix par l'extrême-gauche d'une ligne d'ultra-gauche du type « ni ni », du même type que lors de l'affaire Dreyfus.

Dieudonné peut ainsi prolonger son action, continuer son harcèlement antisémite, modernisant ses sous-entendus et auto-références. Dans sa dernière vidéo, il appelle ainsi l'humoriste Nicolas Bedos « Jérémie » ou « Michaël », prénoms souvent juifs.

Il annonce également le tournage d'un film de son spectacle interdit, en Algérie – pays semi-colonial charriant depuis 1962 toute une pseudo idéologie « anti-impérialiste ». Rappelons à ce titre que c'est Jacques Vergès, lié à ce milieu, qui le premier, lors du procès Barbie, a utilisé toute l'argumentation de Dieudonné sur « l'esclavage ».

Le Front populaire face à cette vague pogromiste est un devoir progressiste !

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7 Jan 2014

Editorial du 7 janvier 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Chaque situation a son aspect principal ; en ce moment, c'est Dieudonné et l'antisémitisme, comme anti-capitalisme romantique véhément, pogromiste, rendant de nouveau vivant le hideux masque du fascisme et de l'extermination.

Tout l'odieux esprit relativiste français dégouline évidemment ici d'horreur, mettant dos à dos Dieudonné et ses critiques, ou bien le soutenant au nom de la « liberté d'opinion ».

Il y a donc le feu à la maison des valeurs de civilisation ; un cap est passé dans l'intolérable. Tel le juste sentiment d'une large partie des masses, à la fois horrifiées et paralysées par la situation. Il est difficile de retranscrire la véritable épouvante ressentie par les progressistes. Mais de là ressort un antifascisme sincère, populaire et cultivé, qui oblige l’État bourgeois français à réfuter en catastrophe Dieudonné et la peste antisémite qui se diffuse à grande vitesse. C'est un premier pas, c'est notre camp.

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26 déc 2013

Editorial du 26 décembre 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a 120 ans naissait Mao Zedong, grande figure du matérialisme dialectique, au point que ses apports (on peut en consulter de nombreux sur maozedong.fr) forment le maoïsme, troisième étape du marxisme, la seconde étant le léninisme.

Célébrer Mao Zedong, c'est célébrer la révolution socialiste, avec en mémoire ce qu'explique Mao Zedong dans le grand classique De la contradiction : « la création et la propagation de la théorie révolutionnaire jouent le rôle principal, décisif. » Nous sommes fidèles de manière orthodoxe aux conceptions de Mao Zedong du maoïsme.

On ne peut pas mener la révolution sans connaître la réalité historique du pays, sans avoir des cadres comprenant les nécessités sociales et culturelles, dans un Parti capable de diriger le processus révolutionnaire et le nouvel Etat qui naît. lesmaterialistes.com est l'arme pour fournir aux masses populaires les outils historiques dont elles ont besoin !

3 déc 2013

Editorial du 2 décembre 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

02/12/2013 La transformation de l'URSS socialiste en un social-impérialisme allié à l'impérialisme et diffusant le révisionnisme moderne a été une épreuve idéologique difficile, dont les effets se font encore sentir aujourd'hui, et cela a été l'occasion d'une bataille d'une très grande importance menée par les communistes de Chine populaire.
lesmaterialistes.com étant en première ligne dans la défense du matérialisme dialectique, de la doctrine communiste, dans un esprit orthodoxe, nous fournissons les documents de ce moment historique. Seul le PCMLM assume l'intégralité des positions chinoises, dans la défense de Staline et le rejet des multiples thèses du révisionnisme !

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28 nov 2013

Editorial du 28 novembre 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

28/11/2013 Dans la société capitaliste française qui implose, se décompose et libère les forces de dissolution de la civilisation qui célèbrent le tribalisme, une vision identitaire du monde, le nationalisme sous toutes ses formes... il y a le phare du rationalisme prolétarien : lesmaterialistes.com
Nous défendons le matérialisme dialectique de manière orthodoxe ; nous oeuvrons à la construction nécessaire des cadres de la révolution, du futur État socialiste. La révolution mondiale est l'actualité du 21e siècle ; l'unification de l'humanité à l'échelle planétaire est l'exigence de notre temps, avec la nécessaire compréhension de la biosphère qu'est la planète bleue.

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19 nov 2013

Editorial du 19 novembre 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

19/11/2013 « L'acte surréaliste le plus simple consiste à descendre dans la rue revolver au point et à tirer au hasard dans la foule » expliquait le déjà éminemment post-moderne André Breton. Au fond, c'est l'esprit de celui qui a tiré sur quelqu'un à Libération, puis sur le siège de la Société Générale à la Défense, après avoir menacé quelqu'un fusil à la main à la chaîne de télévision et radio BFM. On devine que les médias et les banques apparaissent pour lui comme des ennemis oligarchiques, au lieu que soit visé la bourgeoisie en tant que classe.
On a ici sans nul doute un « fan » de Dieudonné et des bonnets rouges, un anti-radar forcené, un individualiste basculant dans le subjectivisme produit par le capitalisme pourrissant.

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4 nov 2013

Editorial du 4 novembre 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

4/11/2013 Irresponsable, parce que ne prenant pas le fascisme au sérieux : voilà ce qui caractérise l'antifascisme dans sa variante faussement autonome et vraiment satellite du Parti Socialiste.

Le fascisme tue, comme en Grèce, poussant les antifascistes à la juste autodéfense, et qu'a-t-on ? Cette affaire de l'étudiante syndicaliste à l'UNEF à Nanterre qui avoue imaginaire son agression (« On va te violer, sale Arabe. On sait où t'habites, sale gauchiste »).

Cette personne voulait donner de l'ampleur à l'affaire de la première agression, et sert en fait de cinquième colonne au fascisme, en détruisant la crédibilité des inévitables rapports futurs sur les attaques fascistes... Telle est la nature des sociaux-démocrates!

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13 oct 2013

Editorial du 13 octobre 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

13/10/2013 Il y aura en France une pensée-guide de la révolution socialiste, lorsqu'aura été analysé de fond en comble le blocage historique : ce matérialisme vulgaire, économiste et anti-idéologique, représenté historiquement par la Charte d'Amiens et la figure de Thorez.

Et si nous sommes en bonne voie pour arriver à formuler ce qui est nécessaire de manière la plus complète, dans le passé par contre la bataille anti-révisionniste des années 1960 et 1970 a échoué en butant sur cet obstacle. Tant le PCMLF que la Gauche Prolétarienne, comme d'autres tels les NAPAP ou Action Directe, ont fait un retour au « thorézisme », au « basisme » syndical dur, au populisme anti-idéologique, bref à Bergson et Sorel.

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28 sep 2013

Editorial du 28 septembre 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

28/9/2013 Chaque jour qui passe marque l'approfondissement de la contradiction entre les villes et les campagnes. Le capitalisme décadent façonne le monde à son image, mutilant la biosphère. Malgré la réalité du réchauffement climatique et les catastrophes, la bourgeoisie ne peut que constater, accepter et tenter de « gérer », comme en témoignent Fukushima, ou encore les conférences de Durban et Rio+20. Le dernier rapport du GIEC ne déroge pas à la règle, se préoccupant simplement de tenter de proposer des constats et des solutions pour arrondir les angles du dérèglement général du climat de la biosphère.

L'appel fait avec nos camarades du Bangladesh - Faisons face au changement climatique! - est ainsi toujours plus d'actualité.

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14 sep 2013

Editorial du 14 septembre 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

14/9/2013   Le « Soutien au bijoutier de Nice » sur Facebook a eu un million de « like » en deux jours : c'est une opération brillante de la réaction. Son succès repose sur l'association erronée entre refus de « l'insécurité » - réelle dans le capitalisme pourrissant et la destruction de toute morale par le triomphe complet du capital sur les personnalités – et protection de la propriété privée.
Et sa force repose dans l'apologie du propriétaire qui s'arroge le droit de tirer dans le dos du prolétaire qui le vole.
Cette ligne de classe est la même dans les trois manifestations (en soutien à Esteban Morillo, de Sos tout-petits et de Riposte laïque) interdites aujourd'hui, avec une même rhétorique de défense d'une communauté idéalisée.  

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3 sep 2013

Editorial du 03 septembre 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les débats sans fin dans de nombreux pays impérialistes quant à l'intervention en Syrie témoignent de la complexité des contradictions inter-impérialistes et inter-bourgeoises. Quelle stratégie, quels alliés pour l'impérialisme français? C'est le sens d'un débat qui va de Le Pen à Mélenchon. Et regardons les choses de manière matérialiste. La France agit en sous-main en Syrie au moyen des services secrets et de l'armée bourgeoise depuis bien longtemps déjà, profitant dans l'opinion publique des campagnes anarcho-trotskystes en faveur de la pseudo « révolution syrienne. »
Du côté progressiste, on ne doit donc pas critiquer seulement l'intervention militaire française directe en Syrie, mais également ce qui se joue depuis des mois!

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19 aoû 2013

Editorial du 19 août 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

A la différence des spontanéistes et des réformistes, qui au fond ne veulent rien changer et n'ont ni programme ni idéologie ni méthode, nous affirmons le caractère prolongé et parfois ardu de l'étude scientifique. Par exemple, être capable de réfuter la création du monde est à la fois facile et difficile, cela demande une connaissance certaine du matérialisme dialectique. C'est cela qu'on peut apprendre dans le document Maïmonide et la Kabbale - 2e partie : la conception de base.

Il y a dedans les éléments permettant de sécher, lors d'une discussion, tous les religieux, et même la variété qui assume le « big bang », cette conception idéaliste d'un « début » et d'une « fin », alors que l'univers est éternel et infini.

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9 aoû 2013

Editorial du 9 août 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Gonzalo est sévèrement malade et il va de soi que la menace sur sa vie est énorme, de par sa fonction historique. C'est lui qui a annoncé le maoïsme comme troisième étape du marxisme.

En ce sens, défendre Gonzalo c'est défendre le matérialisme dialectique, le communisme. Gonzalo est une ligne de démarcation avec la contre-révolution, mais également avec le nouveau révisionnisme qui se prétend « maoïste » mais utilise ce terme sans aucune définition, sans aucun caractère scientifique.

A l'opposé, nous mettons à disposition les documents fondamentaux de et sur Gonzalo, afin que sa nature historique soit reconnue à sa juste valeur. Telle est notre identité maoïste!

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1 juil 2013

Editorial du 1er Juillet 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Aujourd'hui est lancée la seconde version de notre média, un mois à peine après son lancement.

Quelle avancée que cette nouvelle version, produit de notre travail acharné !

La structure est maintenant aboutie et cette nouvelle forme en est le reflet. L'armature de notre média a été élaborée à la lumière du matérialisme dialectique et de son enseignement fondamental : la loi de l'unité des contraires est la loi fondamentale de l'Univers et la pensée en est son reflet.

Les matérialistes : une démarche sérieuse guidée par l'esprit de synthèse ; voilà ce qu'il faut pour le triomphe de la révolution socialiste dans la France d'aujourd'hui !

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7 juin 2013

Editorial du 7 juin 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La société française ne veut ni idéologie, ni violence, elle espère que tous ses problèmes se résoudront par en haut. La mort d'un étudiant de « Sciences Po » provoquée par des « skinheads » est donc pour elle un grand traumatisme.

L'autre aspect de cela est qu'en même temps, elle accepte « l'intégration » de Marine Le Pen dans le jeu politique. C'est une contradiction, propre à la nature de la société française, pétrifiée dans son esprit petit-bourgeois, tétanisée face à la crise générale du capitalisme.

La mort de Clément Méric n'est donc pas comprise : il est vu comme victime de la « violence », voire d'individus d'extrême-droite – alors que c'est une question de phase historique. Voilà ce que dit le matérialisme historique.

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19 mai 2013

Ce 18 mai 2013, avec la célébration de la pensée Kaypakkaya, est un excellent tremplin pour annoncer la naissance de notre nouveau média, qui ouvrira le 23 mai 2013, à l'occasion d'un autre anniversaire.

Voie Lactée a admirablement bien joué son rôle, de manière très différente de ce que nous pensions, ce qui est conforme à la richesse de la vie, à sa multiplicité, à sa plasticité. Nous avons grandement avancé dans la compréhension de la nécessité de l'étude approfondie de la société française, de son histoire, de sa culture, des idéologies.

Moins de deux ans nous sépare du lancement de Voie Lactée en septembre 2011, mais ce temps a suffit pour que nous changions d'époque.

La crise du capitalisme s'intensifie de jour en jour accélerant par là même l'Histoire. L'extrême-gauche s'est totalement effondrée, la social-démocratie ayant tout absorbée en prenant les rennes de l'Etat bourgeois. Le fascisme est en marche vers le pouvoir et se diffuse depuis le coeur de la société française. Ces derniers mois, à la faveur des manifestations contre le droit au mariage et à l'adoption pour les personnes homosexuelles, la France a vécu la mobilisation réactionnaire la plus massive de son histoire depuis la Deuxième Guerre Mondiale.

Nous allons donner naissance à l'outil dont il y a besoin, pour l'application créative du matérialisme dialectique dans les conditions concrètes de la France. Nous vous donnons par conséquent rendez-vous le 23 mai 2013 !

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Les grandes questions: 
14 mai 2013

Les différentes réactions politiques de la matinée prouvent bien la validité de ce qui est expliqué dans notre article publié aujourd'hui au sujet du Paris Saint-Germain. La thèse du PCMLM est juste : il y a une contradiction au sein de la bourgeoisie.

Prétendre que la bourgeoisie serait « unifiée » depuis 150 ans et que les partis politiques défendent unilatéralement la même classe sociale est une absurdité idéaliste. Une analyse matérialiste dialectique montre aisément la réalité des dissensions, qui jouent un rôle si grand dans l'effondrement des institutions.

Il est facile de voir que lorsqu'un policier explique que « On était sur le même dispositif que pour le retour des médaillés olympiques l’été dernier. Mais ce ne sont pas les mêmes supporteurs… », cela sous-tend qu'il y a eu un certain laisser-aller afin de nuire au PSG possédé par l'oligarchie qatari.

Il est facile de voir que quand Jean-François Copé, le président de l'UMP, demande le départ du préfet de police de Paris, il répond aux propos de celui-ci comme quoi « Il n’y aura plus aucune manifestation festive dans Paris pour le PSG. »

Il est facile de voir que quand Manuel Valls dit : « A l'évidence, le football est encore malade. C'est le cas pour le PSG », il abîme sciemment le projet de l'oligarchie qatari d'utiliser le PSG et l'image de Paris pour son projet expansionniste.

Comme dit dans l'article, si on voit que derrière l'oligarchie qatari soutient les islamistes au Mali, en Syrie avec la pseudo « révolution » dans une concurrence effrénée avec l'oligarchie saoudienne, alors on comprend aisément le « grand jeu » qui existe.

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9 mai 2013

Editorial du 23 mai 2013

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Lesmaterialistes.com ouvre le 23 mai, alors qu'il y a précisément 150 ans naissait la social-démocratie allemande, qui assumera le marxisme comme science et affirmera la centralité de la théorie, ce que Lénine synthétisera par la formule « Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire ».

C'est là une identité nécessaire face à l'obstacle historique à la révolution socialiste en France : le charte d'Amiens et ce qu'elle charrie comme économisme, réformisme, révisionnisme, anarcho-syndicalisme.

Bien évidemment, le site est encore en partie en chantier. Soyons sûrs cependant qu'il est déjà clair et utile !

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1 mai 2013

éditorial du 1er mai 2013: vive le maoïsme !

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A l'occasion de ce premier mai, nous mettons à la disposition un document en PDF intitulé : « La pensée-guide de la révolution : le cœur du maoïsme. »

C'est le fruit d'une collaboration entre le PCMLM de France, le PCMLM du Bangladesh et l'Organisation des Ouvriers d'Afghanistan (MLM, pM), avec le soutien du Centre MLM de Belgique.

Il s'agit d'une contribution scientifique à la connaissance et la compréhension du matérialisme dialectique, en cette journée internationale de la classe ouvrière. Afin de pouvoir mener la révolution - et face au révisionnisme pseudo-maoïste qui réduit notre science à une « technique » -, il faut comprendre les apports de Gonzalo au sujet de la question de la pensée-guide et de son rôle dans la Guerre Populaire.

Est ainsi d'une grande aide la mise en valeur des pensées, outre de Gonzalo, d'Akram Yari, de Siraj Sikder, d'Ibrahim Kaypakkaya et d'Alfred Klahr. Et nous savons que c'est une contribution de dimension historique.

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Les grandes questions: 
20 avr 2013

« Nous sommes à l'aube des années 1930 » : c'est un de nos slogans depuis plusieurs années. Bon, maintenant, nous y sommes, les faits parlent d'eux-mêmes. Le capitalisme est en crise, la morale et la culture sombrent dans la décadence, les fascistes s'agitent, la bourgeoisie se lance dans des grandes opérations culturelles et idéologiques...

Alors, que fait-on ? Il y a pour faire un résumé très simple et très bref, deux choses qui étaient envisageables : accumuler des forces sur une base minimale, en sachant qu'avec les crises idéologiques inévitables, tout serait vite perdu...

Ou bien faire ce que nous avons fait : rendre disponibles les documents fondamentaux du marxisme, souligner l'importance du Parti Communiste du Pérou, établir une base documentaire sur le matérialisme historique, rappeler les fondamentaux de l'histoire du socialisme, analyser la société française...

Pour les bourgeois, c'est incompréhensible, pour les petit-bourgeois, c'est inutile et vain, ou bien prétentieux. Mais pour ceux et celles qui connaissent l'histoire du socialisme, les choses sont claires : c'est sur la matrice nécessaire que le travail a porté, selon le principe, « sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire » !

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3 avr 2013

éditorial du 2 avril 2013 - l'affaire Cahuzac

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'affaire Jérôme Cahuzac est un scandale de très grande ampleur. On peut s'imaginer facilement cela : un ministre du budget qui traque la fraude fiscale et qui ment « les yeux dans les yeux » pendant des mois, avant de finir par avouer qu'il a un compte caché en Suisse, avec 600 000 euros dessus...

Ce qui meurt avec sa carrière politique, c'est la fausse candeur de la social-démocratie version années 1990-2000. Il faut à tout prix voir la réaction très émotive de Gérard Filoche (la vidéo est ici: http://2doc.net/d395h).

Filoche réagit en véritable social-démocrate ; inspecteur du travail activiste, il est d'ailleurs passé par pratiquement toutes les formes de social-démocratie : l'UNEF, la CGT, l'UEC, le PCF, la LCR, et enfin le Parti Socialiste.

Son émotion est authentique, il est touchant... Mais à la fin, il dit que le Parti Socialiste est « sain. » Là, il ment et il le sait. Car, tout de même, il sait bien que le Parti Socialiste est un parti de bourgeois qui croquent, c'est un parti de notables, pour ne même pas parler de Strauss-Kahn.

Mais il fait partie de toute une fraction de personnes engagées « à gauche » qui ont accepté de se forcer à croire, et dont les activistes de l'UNEF du début des années 1990 sont l'un des fleurons. Vouloir changer le monde mais... être pragmatique, accepter les couleuvres, quitte à en souffrir, quitte à être meurtri intérieurement.

Quelle tragédie ! C'est digne des dilemmes cornéliens, et d'ailleurs avec le fascisme, cela va mal se terminer.

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19 mar 2013

éditorial du 19 mars 2013

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Au moment de l'affaire Merah - qui se déroulait l'année dernière précisément-, et suivant les exigences du matérialisme historique, nous avons largement analysé la situation prévalente alors (voir notre dossier ici). Nous avions étudié une situation qui, en soi, n'a pas changé : l'antisémitisme est une idéologie désormais largement installée en France.

Les couches des masses les plus arriérées politiquement se sont engouffrées dans une brèche largement creusée par une partie de la bourgeoisie ; la conception fasciste d'une « race juive » qui « comploterait » pour « dominer » le monde en « sous-main » s'est largement diffusée.

Ce qui est marquant, tant depuis une année passée depuis les meurtres antisémites perpétrés par Merah, qu'auparavant, car la tendance se dessinait déjà, c'est le silence total des forces se voulant progressistes. A part le syndicalisme et le populisme s'imaginant « révolutionnaire », il n'y a rien; rien n'a été dit au sujet de l'antisémitisme, rien n'a été analysé.

Et pour cause : les antisémites sont aussi dans les masses populaires. Or, pour les populistes, c'est impossible : les masses ne sauraient être happées par le racisme, l'antisémitisme, le patriarcat, l'égoïsme, l’individualisme. Alors que c'est la réalité et que c'est pour cela qu'il y a besoin d'un Parti Communiste, avant-garde scientifique assumant la théorie révolutionnaire.

Voilà pourquoi le mot d'ordre du PCMLM est: Socialisme ou retour à la barbarie! Que vive le matérialisme dialectique et qu'il écrase les directions réactionnaires!

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1 mar 2013

éditorial du 1er mars 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

« Le président Mao nous a souvent rappelé, par le dicton: « L'arbre préfère le calme, mais le vent continue de souffler », que la lutte des classes est un fait objectif, indépendant de la volonté de l'Homme. » (éditorial du Quotidien du peuple du 2 juin 1966 : Une grande révolution qui touche l'Homme dans ce qu'il a de plus profond)

Comment se fait-il qu'avec la crise actuelle en France, les masses soient autant paralysées ? C'est en fait très simple à comprendre : la spontanéité n'existe pas, et la conscience sociale des masses est clairement en retard sur le mouvement historique.

C'est un grand « trou » également entretenu, autant que possible, par les anarcho-trotskystes désormais extrêmement proches culturellement du Front de Gauche, grande machine à illusion.

Seulement, à force de reporter les échéances, la facture sera d'autant plus salée. La bourgeoisie peut bien mettre en avant les Stéphane Hessel qu'elle veut, les Jean-Luc Mélenchon qu'elle veut, rien de tout cela ne tiendra.

Avec la gigantesque dimension de la crise générale du capitalisme, la France va connaître un grand bouleversement, la guerre civile entre les classes sociales, avec la tentative pour la bourgeoisie d'instaurer le fascisme pour aller à la guerre impérialiste, et de notre côté la bataille pour l'inéluctable triomphe de la guerre populaire, de la révolution socialiste.

Avec Voie Lactée, c'est l'esprit encyclopédiste qui s'affirme, pour la grande synthèse, pour rendre explicite tous les aspects du matérialisme dialectique, pour que ses armes idéologiques indestructibles puissent être saisies. Tel est le travail d'avant-garde, la grande préparation !

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25 Jan 2013

éditorial du 25 janvier 2013

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La crise générale du capitalisme touche le capitalisme en général, mais elle s'exprime dans un cadre national, et c'est sur son propre pays qu'il faut porter l'attention en particulier. Car une crise s'exprime avec des traits particuliers, selon la culture, l'économie, l'histoire. Le fascisme italien n'a pas été le national-socialisme allemand, et inversement Lénine ne voyait pas la Russie comme Mao Zedong voyait la Chine.

Face à cette crise, il y a la revendication réformiste, petite-bourgeoise et cosmopolite : soutenir les « pussy riot », proposer des réformes « sociétales » en élargissant les « droits », revendiquer la liberté de « choix » et la valeur du subjectivisme dans les arts et la littérature, se profilant comme alternative de gauche au Parti Socialiste, etc.

Il y a également la solution réactionnaire : rétablir les valeurs traditionnelles, valoriser l'unité nationale, exiger un pouvoir fort, sacraliser l'idéologie de « l'homme providentiel », etc.

Et il doit exister la proposition révolutionnaire : assumer l'héritage culturel national, revendiquer la civilisation, réfuter le subjectivisme, affirmer l'esprit de synthèse, de symbiose, d'universalisme.

Aujourd'hui en France, la solution réactionnaire est en train de balayer la revendication réformiste, celle-ci se voilant la face sans commune mesure, fantasmant sur un « peuple de gauche », imaginant une rébellion spontanée, célébrant le subjectivisme et le spontanéisme. C'est dans la conscience de cette réalité que se fonde la conscience révolutionnaire atteignant le matérialisme dialectique.

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14 Jan 2013

éditorial du 14 janvier 2013

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Mauvaise foi, arrogance, haut niveau idéologique, puissantes traditions culturelles : la bourgeoisie est à l'assaut, prenant appui sur la question du mariage gay et lesbien. Elle tape, et elle tape fort ! Elle est efficace, solide, organisée, disposant de puissants réseaux d'information, de coordination, d'organisation.On sent toute sa force historique, son expérience largement éprouvée.

Et il ne faut pas sous-estimer la dimension anti-capitaliste romantique sous-jacente à la démagogie bourgeoise s'appuyant sur les religions, puisque les « vraies valeurs » et la « dignité humaine » sont opposées à « l'individualisme ». On a là quelque chose de grandement efficace, et d'ailleurs les masses populaires sont très largement contaminées idéologiquement et culturellement. 

C'est pour cette raison qu'il y a impérativement besoin du matérialisme dialectique pour saisir la réalité, et nous proposons un dossier sur La question homosexuelle et le mariage gay et lesbien, rassemblant les documents nécessaires pour une juste compréhension des questions posées.

Oui au mariage gay et lesbien, oui à l'adoption, oui à la Procréation Médicalement Assistée, non à la Gestation Pour Autrui !

 

 

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29 nov 2012

éditorial du 29 novembre 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Comme nous l'avons alors noté lorsqu'il était dans le processus le menant à la présidence, Sarkozy était le représentant de la bourgeoisie traditionnelle, industrielle, d'où ses multiples diatribes contre le monde de la finance. Notre point de vue apparaissait à ce moment-là comme totalement décalé dans l'ambiance hystérique anti-Sarkozy qui a régné à gauche et à l'extrême-gauche.

Mais nous partions du matérialisme dialectique, seule véritable science. Partant de là, nous avions raison. Car que s'est-il passé ? Sarkozy, héraut de la bourgeoisie traditionnelle, a réussi à faire que celle-ci domine entièrement la droite. Après sa défaite électorale face à Hollande, il avait fièrement déclaré : « Je vous lègue une famille politique en état de marche et un patrimoine d'idées. »

Or, l'erreur fondamentale de ceux qui ne suivent pas le matérialisme dialectique est de penser que Sarkozy représente la « droite dure ». En réalité, Sarkozy représente l'aile ultra-libérale, l'aile traditionnelle, l'aile pro-américaine de la bourgeoisie française.

L'extrême-gauche française étant pétrie de nationalisme « de gauche », elle en a fait le grand représentant du capitalisme, alors qu'en réalité le capitalisme passe de plus en plus sous la domination des monopoles, que Sarkozy ne représente pas.

En faisant de Sarkozy « le » capitaliste par excellence, l'extrême-gauche montrait sa nature petite-bourgeoise, niant le fascisme, niant la tendance aux monopoles.

Elle n'a pas compris – elle ne pouvait pas comprendre – que Copé durcissait le discours de Sarkozy, mais pour le faire sortir du libéralisme ultra, pour le faire rejoindre celui du fascisme.

Et là elle ne comprend pas – mais beaucoup de gens le voient – que Copé est un agent historique du fascisme, un « passeur » voué à disparaître. Son rôle est simplement de faire imploser la pseudo droite unie, pour refaire vivre l'UDF et le RPR.

A ses côtés, il y a Guillaume Peltier, militant d'extrême-droite devenu chouchou des médias en tant que représentant de la « Droite forte » au sein de l'UMP (représentant 27,8% de ce parti). On a également un autre trentenaire du même genre: Geoffroy Didier.

On a Patrick Buisson, ancien de Minute, le journal d'extrême-droite historique, qui est évidemment resté dans la mouvance UMP et est proche de Copé. A cela s'ajoute Michèle Tabarot, qui n'hésite pas à déclarer qu'elle assume l'héritage spirituel de son père, un ancien OAS. Ou encore Nadine Morano, qui a défrayé la chronique avec ses propos sur le racisme.

On assiste, c'est facile à voir, à un retour du RPR, mais en mode transitoire, comme organisation transitoire pour permettre au Front National de s’institutionnaliser.

Une fois que cela sera fait, alors réellement l'élan fasciste pourra être lancé en grande ampleur. C'est un processus qui va prendre du temps, le temps de la crise générale du capitalisme dans la ou les deux prochaines décennies.

 

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5 nov 2012

éditorial du 5 novembre 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Dans son fameux album « What's going on », Marvin Gaye décrit magnifiquement une société où prime l'individualisme, avec la misère sociale et la guerre en arrière-plan, la crise écologique (l'incroyable « Mercy mercy me (the ecology) ») également, et il demande : « What's going on ? » - Que se passe-t-il ?

Quand on voit la société française en ce début novembre 2012, on ne peut qu'être frappé de comment cela correspond à ce que nous vivons. La société française est empêtré dans un conservatisme pétri d'individualisme frileux, de médiocrité culturelle toujours plus grande, d'ouverture idéologique toujours plus forte aux thèses fascistes.

Cela suinte l'instauration de l’État policier, dans la passivité générale et avec l'assentiment populiste, l'atmosphère s'emplit d'une dimension pleine de brutalité, pratiquement pogromiste.

La bourgeoisie sait d'ailleurs bien que le prolétariat va chercher la casse, alors il propose plein de fausses alternatives. Et force est de dire que cela marche. Tel est le prix de décennies d'anticommunisme : la moindre idée progressiste se voit enlevé son sol.

Tout cela était prévisible. Et c'est cela le sens de notre double démarche : rétablir la base idéologique scientifique d'un côté, produire une démarche culturelle progressiste de l'autre. Connaître l'histoire culturelle du monde, l'histoire des idées, pour saisir le sens des luttes de classe, ce qu'elles transportent comme dimension historique. Reconnaître la biosphère, refuser la vivisection tout comme les démarches divisant l'humanité en ethnies, en nations. Penser l'unification mondiale, vive sa culture. Envisager le monde unifié, métissé, scientifique et culturel, en harmonie totale avec la biosphère.

C'est cela qui va permettre de surmonter la catastrophe à venir, qui est le prix à payer du renoncement des progressistes.

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21 oct 2012

éditorial du 21 octobre 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'opération des identitaires dans une mosquée en construction à Poitiers rappelle une chose importante. L'identité est-elle régionale ? Française monarchique ? Française républicaine ? Européenne ? L'extrême-droite française n'y arrive vraiment pas ; elle n'arrive pas à savoir quel est son drapeau, et pour cause.

Il faut, en effet, toute la sagacité matérialiste dialectique pour comprendre le processus en cours : la fusion de l'humanité, à travers une foule de contradictions.

Car le problème est finalement très simple. L'humanité s'est développée en tirant ses ressources de sa propre planète, mais désormais il faut arrêter pour ne pas que le processus se retourne en son contraire. Il faut donc aller à l'étape où l'on tire l'énergie d'une étoile : notre soleil.

C’est l’échelle de Kardashev, produite par l’astronome soviétique Nikolai Kardashev, dont nous avons déjà parlé. Voici la définition standard :

Civilisation de type I : utilise l’énergie de sa planète d’origine.

Civilisation de type II : utilise l’énergie de son étoile centrale (pour nous, le soleil).

Civilisation de type III : utilise l’énergie de la galaxie locale.

Et voici la brillante évaluation faite par la suite par Carl Sagan :

a) Premier stade, au moment de l’Empire romain (niveau : 0,25/1) ; b) Révolution industrielle, de 1891 à 1938 (niveau 0,6 sur 1) ; c) XXème siècle : Armement nucléaire et Fission nucléaire (0.8 sur 1) ; d) XXIème siècle : Fusion nucléaire (0.9 sur 1) ; e) XXIIe siècle : Ascenseur spatial, création d’une Cité universelle sur toute la planète ; la civilisation s’auto-détruit ou passe à un type supérieur.

Remplaçons « cité universelle » par la commune populaire mondiale, ayant dépassée la contradiction entre les villes et les campagnes, et nous avons notre programme. C'est pour cela bien sûr que les blasons des républiques soviétiques consistaient en un soleil irradiant une planète frappée du marteau et de la faucille.

Et c'est pour cela que les réactionnaires inventent des « identités » : afin d'empêcher que l'humanité saisisse que les nations n'ont été qu'une étape dans la culture et la civilisation, que l'époque est celle du matérialisme dialectique et de l'universalisme. Voilà, le vrai sens de toutes les initiatives contre-révolutionnaires: empêcher le saut qualitatif, empêcher l'émergence du Parti, empêcher la symbiose idéologie-masses, empêcher la dialectique théorie-pratique qu'est la Guerre Populaire.

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10 oct 2012

éditorial du 10 octobre 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Qu'est-ce que le maoïsme ? Une démarche s'inspirant des œuvres de Mao Zedong et de sa pratique ? Ou bien une science, le matérialisme dialectique, à son niveau d'aujourd'hui : le marxisme-léninisme-maoïsme ?

Il y a là une question de fond, essentielle, qui est entre autres à la source de la grande division qui se produit dans le mouvement maoïste à l'échelle internationale.

Il y a d'un côté ceux qui considèrent que le maoïsme consiste seulement en le matérialisme historique, dont le bilan doit être encore fait, que le maoïsme ce sont des méthodes décisives, une approche la plus efficace, que le maoïsme ce ne sont pas des principes mais une source d'inspiration, la plus créative qui soit.

C'est le nouveau révisionnisme, après le révisionnisme anti-marxiste de l'époque de Lénine et le révisionnisme moderne anti-léniniste de l'époque de Mao Zedong.

Et il y a les organisations qui maintiennent le cap comme quoi le marxisme-léninisme-maoïsme est une science, toute puissante, produite par l'époque de la Nouvelle Grande Vague de la Révolution Mondiale.

Elles saluent Gonzalo et le Parti Communiste du Pérou comme un patrimoine essentiel au communisme, elles considérent que l'époque produit des pensées dans des situations concrètes, la synthèse du MLM dans un pays donné.

C'est la ligne rouge.

D'un côté, il y a le nouveau révisionnisme qui ne prend donc position sur rien et attaque comme « dogmatique » toute prétention scientifique. De l'autre, il y a l'esprit de système, l'esprit qui caractérise la classe ouvrière, qui exige une démarche totale.

C'est là la source de la hantise bourgeoise du « totalitarisme. » Et le nouveau révisionnisme participe à cette hantise en prônant l'absence de ligne définie, le refus des positions bien nettes.

Le nouveau révisionnisme, en Amérique latine, n'hésite pas à trouver quelque chose de positif dans les contradictions propres aux régimes fascistes, niant que seule la Guerre Populaire est le chemin valable. En Asie, cela s'exprime par la tendance au réformisme armé, qui date des années 1960 déjà.

En Europe et en Amérique du Nord, le nouveau révisionnisme rejette Staline et nie complètement l'expérience de la lutte armée des années 1960-1990 à laquelle il ne connaît strictement rien, pratiquant un syndicalisme révolutionnaire avec les appels à la guerre populaire comme « mythe mobilisateur. »

Le nouveau révisionnisme n'a de fait rien à dire, il peut suivre les « mouvements sociaux », mais il n'a pas de ressorts propres, il n'a pas de base idéologique ferme, il ne connaît pas le matérialisme dialectique et n'en maîtrise pas les concepts.

C'est là qu'est le fond de la question, et c'est là que le dernier document du MPP rappelle des choses justes. Les partisans du nouveau révisionnisme "nient les principes fondamentaux du maoïsme, la question du Pouvoir et la direction prolétarienne de la révolution." Le nouveau révisionnisme rejette la base scientifique au profit de l'éclectisme, il ne place pas au centre la construction du Parti en tant que noyau idéologique (préférant une vision militante syndicaliste révolutionnaire), il nie la bataille nécessaire pour la formation de cadres.

Ce qui l'amène à être incapable de réaliser des positions idéologiques conséquentes et à vouloir toujours plus s'accrocher aux mouvements sociaux, s'imaginant, tels les trotskystes, briller de par sa meilleure démarche, sa plus grande radicalité. C'est là du pragmatisme qui n'a rien à voir avec la bataille culturelle-idéologique pour l'opinion publique et la construction du Parti sur une base scientifique se forgeant dans la lutte de classes.

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24 sep 2012

éditorial du 24 septembre 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a 20 ans, le vieil Etat péruvien présentait le dirigeant du Parti Communiste dans une cage, en tenue de bagnard. L'idée était, bien sûr, de se moquer et de présenter comme défaite la guerre populaire au Pérou.

C'était bien mal comprendre – chose logique de la part des réactionnaires – la dialectique et le mouvement de la vie. Gonzalo a en effet commencé à tenir un discours enflammé, saluant la lutte armée et sa continuité, jusqu'à la victoire, encourageant à la lutte et à la révolution.

« Nous sommes ici dans ces circonstances, certains pensent qu'il s'agit d'une défaite. Ils se leurrent! Qu'ils continuent de rêver. C'est tout simplement un détour, rien de plus, un détour sur notre route! La route est longue, nous la parcourrons et puis nous triompherons! Vous le verrez, vous le verrez! »

Depuis, Gonzalo n'a plus été vu publiquement, il est enfermé dans les geôles du régime. Un régime qui n'a pas hésité à produire de fausses lettres demandant un « accord de paix » ou bien à publier une fausse biographie. Tout cela, afin de ruiner le prestige de Gonzalo et les acquis de la guerre populaire au Pérou.

Les flammes révolutionnaires ont cependant continuer de brûler, comme l'a montré la guerre populaire au Népal, qui a directement profité des enseignements de Gonzalo. Mais le révisionnisme et l'opportunisme ont planté un poignard dans le dos de la révolution là-bas, et tentent de faire de même en Inde.

C'est pourquoi il faut d'autant plus saluer le discours de Gonzalo de 1992, véritable leçon pour les révolutionnaires quant à la nécessité d'arborer, de défendre et d'appliquer le maoïsme, et ce avec l'enthousiasme le plus débordant.

Défendre Gonzalo, c'est défendre le maoïsme, le véritable maoïsme, pas ses contrefaçons qui pullulent et qui réduisent le maoïsme à un populisme radical célébrant le spontanéisme et vivant d'incantations. Défendre Gonzalo, c'est comprendre le maoïsme et ses enjeux, sa dimension : la nouvelle vague de la révolution mondiale.

Rappelons ainsi que les documents du PCP sont archivés ici, et également l'importance d'étudier leur signification et leur dimension, comme par exemple avec les articles Gonzalo, fidèle défenseur de la thèse comme quoi rien n'est indivisible, La vie, la matière, l'univers: qu'est-ce qu'une pensée? ou encore Le sens de la prose poétique de Gonzalo.

Rien n'est indivisible! L'univers est éternel et infini! 

La pensée est le reflet de la matière éternelle en mouvement dialectique, en marche inébranlable vers le communisme!

Guerre Populaire jusqu'au communisme!

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14 sep 2012

éditorial du 14 septembre 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a exactement maintenant une année, Contre-Informations se transformait en Voie Lactée. C'était un saut qualitatif, visant à produire un site aux perspectives concrètes multiples : de la vie quotidienne avec l’Épicurisme, de la cosmologie avec Big Bang (devenu Cosmos), de l'économie politique avec Socialisme, de la technologie avec Mécatronique, et bien sûr l'écologie avec Biosphère.

Voie Lactée connaît désormais sa nouvelle version, avec une page davantage aménagée selon une perspective bien connue en France : la dimension encyclopédique. Nous avions, en effet, sous-estimé une réalité pourtant logique pour nous qui connaissons le matérialisme dialectique : la loi du développement inégal.

Nos différents ministères n'ont pas avancé de la même manière ; la question internationale s'est vue reconnaître, de manière imprévue, une importance grande. Des versions anglaises de nos articles sont désormais régulièrement publiées. Et surtout, subitement, des relations de camaraderies ont éclos, au Belgique et au Bangladesh, ou encore en Équateur, dans les pays arabes ou dans l'Etat espagnol.

Dans ce dernier cas, un média comme Odio del Clase a joué un rôle important en submergeant de documents maoïstes notamment d'Amérique latine, montrant le caractère vivifiant du maoïsme authentique. Quel bonheur que de voir en Equateur des organisations aussi sérieuses et scientifiques que le PCE – Sol Rojo et le PCE – Comité de Reconstruction !

Cependant, tout cela ne nous pas fait perdre notre perspective nationale : c'est dans la société française que nous vivons, c'est cette société que nous voulons transformer. Et une transformation ne saurait se fonder sur une « volonté » de lutter ou des revendications économistes, en des appels syndicaux ou en des dénonciations, aussi radicales qu'elles puissent apparaître.

Et cela est d'autant plus vrai que ces dernières années, voire ces derniers mois, on a pu assister à une déferlante de fabuleuses « idées » prétendument nouvelles et radicales, qui sont autant d'obstacles à l'émergence du marxisme authentique : le racisme, le nationalisme, l'ethno-différentialisme, le régionalisme, le queer, un « anti-colonialisme » intérieure à la France, les religions (catholique, évangéliste, juive et musulmane), les mystiques sectaires, le féminisme bourgeois, etc.

Innombrables sont les idéologies niant la démarche nécessaire unifiant les masses populaires dans un vaste processus vraiment démocratique, sur la base des Conseils et Comités Populaires. Au lieu d'avoir un processus où, par exemple, la question démocratique basque ou homosexuelle participe à un mouvement global unitaire, on a des divisions, des célébrations fractionnelles, des replis culturels.

Et derrière, c'est Marine Le Pen qui en profite, déboulant avec une « unité » illusoire censée amenée l'égalité et la reconnaissance individuelle de tout un chacun.

Nous pensons, par conséquent, que le seul moyen d'avancer est de forger la culture universaliste authentique, celle du communisme qui entend établir la République Socialiste Mondiale.

Tel est l'objectif principal et assumé des communistes, qui entendent unifier l'humanité dans une seule civilisation ; le processus de rencontre, de symbiose, de fusion des cultures est un processus historique inévitable et permettant 1.l'établissement d'une vie harmonieuse dans la Biosphère 2.la conquête de l'espace et la colonisation spatiale pour élargir le champ du vivant.

Telle est l'utopie qu'exige notre époque.

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22 aoû 2012

éditorial du 22 août 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Cette rentrée 2012 marque la fin d'une époque. Jusqu'à présent, on pouvait éventuellement entretenir l'espoir d'arriver à enrayer, relativement au moins, la poussée de l'extrême-droite. Désormais, c'en est bien fini. La société française est un bateau qui prend l'eau brune de partout. Les restes de l'extrême-gauche se sont liquéfiés à un point tel qu'il ne reste désormais plus que l'évaporation.

Il ne reste désormais plus rien, à part des bonnes volontés, pour contrer la progression des fascistes. L'enfer étant pavé de bonnes intentions, l'antifascisme souffre d'ailleurs encore de faiblesses terribles sur le plan culturel, sans parler de l'absence de programme. Chaque initiative manque de sombrer dans le contre-productif, tellement le niveau est faible, alors que chaque jour les fascistes font des efforts pour étudier, se moderniser, se structurer, former des cadres...

Le choc va être rude pour la société française. Et ceux qui ont fait les fanfarons à l'extrême-gauche, ceux qui considèrent que le fascisme on peut s'en « moquer » et que les fascistes ne sont qu'une poignée « d'attardés », vont payer cher le prix de leur posture petite-bourgeoise. La situation est mauvaise, elle va l'être encore plus. La situation est violente par endroits, tout cela va se généraliser. L'ambiance est pourrie, elle va l'être encore plus.

Heureusement, nous avons réussi notre projet : construire un pôle culturel et idéologique productif et d'un niveau élevé. Nous produisons des armes capitales, au moyen du matérialisme dialectique : ce sont les armes de l'idéologie, qui permettent de saisir la nature des contradictions travail intellectuel / travail manuel et villes-campagnes.

Sans ces armes, on ne peut pas faire face au fascisme et tous ses multiples aspects, avec ses moyens fournis par la bourgeoisie impérialiste et sa démagogie ultra-moderne. Ce qui va se passer les prochaines années est très simple. La société bourgeoise en crise s'effondre et avec elle, son formalisme.

Un nouveau romantisme va se lever. Reste à savoir si cela sera le fascisme ou le communisme. Et même si dans une première étape, inévitablement vue la situation le fascisme va gagner sur plein de tableaux... Dans un second moment, nous saurons faire la proposition stratégique adéquate, conforme aux attentes des masses populaires. L'histoire s'accélère... C'est l'heure du Parti !

« Dans « La maladie infantile du communisme (le gauchisme) », Lénine nous enseigne que « Nier la nécessité du parti et de la discipline du parti, voilà où en est arrivée l’opposition. Or, cela équivaut à désarmer le prolétariat au profit de la bourgeoisie. Cela équivaut, précisément, à faire siens ces défauts de la petite bourgeoisie que sont la dispersion, l’instabilité, l’inaptitude à la fermeté, à l’union, à l’action conjuguée, défauts qui causeront inévitablement la perte de tout mouvement révolutionnaire du prolétariat, pour peu qu’on les encourage. »

Désarmer idéologiquement, tactiquement et en pratique les communistes : voilà la démarche de la ligne opportuniste de droite qui masque son activité derrière des grandes phrases sur l’importance de tel ou tel mouvement, de telle ou telle initiative populaire, etc. Contre cette ligne opportuniste de droite, le Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste réaffirme la nécessité de la construction du Parti, la nécessité d’élever sans relâche le niveau idéologique des communistes et des masses. Le spontanéisme promet de grandes choses, mais il n’est que le masque de la bourgeoisie afin de liquider le Parti, sans qui les masses n’ont rien. »

PCMLM – Document n°7 Les masses font l’histoire, le Parti les dirige, août 2011

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1 aoû 2012

éditorial du 1er Aout 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La décadence du capitalisme amène avec elle une situation où un nombre important de gens parlent à tort et à travers, se revendiquant n'importe comment de n'importe quoi. C'est à l'encontre de cette tendance décadente (parfois masqué qui plus est d'un masque « moderniste ») que se présente la document commun des Partis Communistes Marxistes Léninistes Maoïstes du Bangladesh et de France.

Ce document traite du « rapport entre semi-colonialisme et semi-féodalisme »; il présente la question épineuse du capitalisme bureaucratique et de l'importance des restes féodaux. Et cette question n'a rien de lointaine ou « d'exotique », non seulement en raison de l'internationalisme prolétarien, mais par l'importance de la question démocratique immigrée en France. Les communistes ont le devoir de faire passer les masses à travers Charybde et Scylla, à travers d'un côté la décadence impérialiste modernisée et de l'autre les valeurs féodales (d'origine étrangère, ou  non: le catholicisme est éminemment un reste féodal de très grande importance).

A cela s'ajoute la question écologiste, si importante, et à laquelle seul le PCMLM accorde sa juste valeur: celle de l'identité épicurienne, celle de l'urgence révolutionnaire. Car l'impérialisme pourrissant entend bien emporter avec lui les dernières forêts vierges du monde et généraliser mondialement le système des abattoirs ultra-modernes.

En ce sens, il est parfaitement juste que le document soit signé de deux organisations vivant dans des conditions si différentes, dans deux pays qui historiquement ont apporter beaucoup à la culture humaine mondiale. C'est une rencontre d'identité et de bataille sur notre planète; c'est l'affirmation du communisme qui s'auto-produit comme conséquence des contradictions caractérisant la réalité sociale planétaire.

Soyons prêts et prêtes pour la grande épopée qui s'annonce, pour la grande tempête qui s'annonce: la seconde grande vague de la révolution mondiale, portée par des Guerres Populaires forgées dans leur réalité nationale et adaptées à leur réalité concrète, et culminant dans la Guerre Populaire mondiale, guidée par la science toute-puissante: le matérialisme dialectique, à notre époque: le Marxisme-Léninisme-Maoïsme!

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28 juil 2012

éditorial du 28 juillet 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Ceux et celles qui ont vu, ou enduré, la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Londres ont pu constater l'énorme capacité culturelle de l'impérialisme britannique. Il faut toute l'assurance impérialiste pour oser le kitsch de l'acteur Daniel Craig venant à Buckingham Palace en jouant James Bond pour chercher la reine pour aller à la cérémonie d'ouverture des jeux.

Il faut tout le cynisme impérialiste pour voir l'hymne national joué de manière humaniste par des enfants sourds en tenue d'hôpital, alors que le drapeau est soulevé par des soldats.

Il faut toute la capacité de récupération impérialiste pour passer comme comme musique contestataire une chanson des Jam critiquant la manipulation des masses par les médias. Il y aq même eu de l'Underworld... et on notera particulièrement le ska, The Who, the Stranglers ou même les Sex Pistols... gage que toute les cultures punk, skinhead (reggae), techno version drogues synthétiques... n'ont rien de révolutionnaires!

C'est même Danny Boyle – le décadent à l'origine des très « rebelles » Trainspotting, 28 jours après et autres oeuvres racoleuses et social-darwinistes pour la jeunesse, qui est le régisseur de tout ce spectacle de l'ouverture.

Il y a là des moyens au service d'une idéologie, avec une force de mobilisation remarquable. Avec un tel spectacle, les révolutionnaires britanniques sont littéralement anéantiEs sans culture et idéologie du plus haut niveau.

Tout cela n'est pas sans rappeler les incroyables discours de Churchill au début de la seconde guerre mondiale, discours d'une force mobilisatrice rare.

Le 13 mai 1940, il expliquait au Parlement: 

« Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. Nous avons devant nous une tâche de l'ordre le plus ardu. Nous avond devant nous beaucoup, beaucoup de mois de lutte et de souffrance. Vous demandez quel est notre but? Je peux répondre en un mot: la Victoire. La Victoire à tout prix – la Victoire malgré la terreur – la Victoire, aussi long et dur soit la route, parce que sans la victoire il n'y a pas de survie.»

Le 4 juin 1940, Churchill ré-expliquera cette ligne:

« Nous irons jusqu'au bout. Nous nous battrons en France, nous nous battrons sur les mers et les océans, nous nous battrons avec une confiance croissante et une force croissante dans les airs, nous défendrons notre île, quel qu'en soit le coût. Nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains d'atterrissage, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines; nous ne nous rendrons jamais. »

Voilá les hauteurs qu'il faut atteindre et dépasser, si on veut être autre chose que le résidu sociologique d'une société capitaliste d'une incroyable force!

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11 juil 2012

éditorial du 11 juillet 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a 80 ans très exactement naissait en Allemagne l'Action antifasciste. Il s'agit de la troisième grande expérience antifasciste, avec les fronts populaires en France et en Espagne.

En France, le Front Populaire est né au lendemain de la tentative de putsch par l'extrême-droite en 1934. Il s'est constitué de l'unité et de la fusion de toutes les associations populaires et organisations de masses communistes et socialistes, puis par un programme gouvernemental avec également les centristes républicains (les « radicaux »). Il a été une tentative, réussie, de bloquer la montée du fascisme, sans chercher à aller plus loin.

En Espagne, le Front Populaire est né de la volonté de refuser la réaction et son coup d’État militaire contre la jeune République. Il s'agissait de construire un État avec une base populaire, devant se transformer au fur et à mesure en République populaire. Il a échoué militairement, pour des raisons idéologiques et politiques bien sûr.

Enfin, il y a eu l'action antifasciste, qui naît en juillet 1932, avec son congrès de fondation les 10-11-12 juillet. Nous allons présenter ce qu'était l'action antifasciste, car c'est une expérience très importante : il 'agissait d'une organisation de masse en lutte alors que les fascistes étaient déjà un mouvement extrêmement puissant.

Le Front Populaire français se développe avant que le fascisme ne soit trop fort ; le Front Populaire en Espagne se construit comme bloc contre un autre bloc, dans le cadre d'une guerre civile ouverte.

L'action antifasciste existait alors que les fascistes étaient largement présent dans les rues, de manière armée notamment. C'est une tentative de se confronter à un fascisme déjà lancé, déjà soutenu par l’État. Il va sans dire qu'en France, on tend plus vers cette tendance défensive.

En Allemagne, il y a depuis les années 1980 de nombreuses tentatives de développer de nouveau une action antifasciste, nous en reparlerons également. En France, il existe également une telle tendance se revendiquant de l'action antifasciste comme principe d'unité à la base, soit de manière organisée (actionantifasciste.fr), soit de manière autonome ou indépendante (les redskins de RS2F par exemple), soit n'ayant strictement rien à voir avec un tel projet en fait (différents collectifs « antifascistes radicaux » recyclant leur anarchisme maximaliste). En Belgique à Bruxelles, il existe également une Action Antifasciste locale.

Tout cela est d'une extrême importance, car il existe en France un très fort courant anti-antifasciste. L'ultra-gauche et le trotskysme ont mené une très importante propagande contre l'antifascisme, accusé de servir le capitalisme. Les spontanéistes rejettent la ligne antifasciste, au profit d'un antifascisme comme prétexte à une sorte de folklore d'extrême-gauche. Une partie significative des anarchistes s'est laissé contaminer par cette conception totalement erronée et dont la fausseté saute facilement aux yeux rien qu'avec les événements de ces dernières semaines, depuis Marine Le Pen jusqu'à la multiplication des groupes d'extrême-droite, en passant par les meurtres de Toulouse ou la médiatisation de Dieudonné.

L'antifascisme n'est ni plus ni moins qu'une urgence culturelle, politique et idéologique ! Et il ne pourra exister que comme processus d'unité à la base de groupes démocratiques menant un travail local. Seule l'énergie authentique des masses peut produire le véritable antifascisme dont notre époque a besoin.

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28 juin 2012

éditorial du 28 juin 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a 300 ans naissait Jean-Jacques Rousseau, le 28 juin 1712 à Genève. La rédaction de Voie Lactée est fière d'avoir pu produire une série de documents à son sujet, lui qui a joué un rôle tellement important dans l'histoire de notre pays.

Si la bourgeoisie française célèbre Voltaire, l'insupportable râleur anti-philosophe, nous communistes nous savons bien que c'est son ennemi mortel, Jean-Jacques Rousseau, qui joue un rôle progressiste capital et historique.

Rousseau a, en effet, rattrapé l'incapacité de la bourgeoisie française à assumer le calvinisme ou une forme de protestantisme en général, comme arme pour renverser l'obscurantisme religieux catholique.

Il a ainsi théorisé le déisme, avec sa Profession de foi du Vicaire savoyard (qui fait partie de l'ouvrage Émile ou De l'éducation), qui aura un impact énorme.

Il a également théorisé la république à la française, avec son Contrat social.

Rousseau est ainsi le véritable théoricien de la bourgeoisie en marche vers la révolution, le plus grand héraut de la vision du monde bourgeoise à son époque.

Si on ne comprend pas Rousseau, on ne comprend tout simplement pas la France bourgeoise et ses contradictions, comme son culte religieux de la laïcité, ses « cathos de gauche » alliés des républicains franc-maçons, son culte de la Nation comme « absolu » allant de pair avec la célébration d'un individualisme râleur et intempestif.

Quand on comprend Rousseau, on comprend tout cela, et on voit mieux comment on peut avancer vers la révolution socialiste. Tel est notre travail, qui se fonde sur un refus absolu du cosmopolitisme.

Nous étudions tant l'histoire de la lutte des classes que l'histoire de la lutte des idées qui va avec ; avec Mao Zedong, nous connaissons l'importance de la culture, de l'idéologie.

C'est pourquoi, suite à la section « Avicenne et Averroès » avec les nombreux documents sur l'averroïsme, nous ouvrons en cet anniversaire des 300 ans de la naissance de Rousseau une section « Des libertins aux Lumières. »

Car il y a une ligne nette, tortueuse et en spirale, qui va des philosophes de la Grèce à la Falsafa arabo-persane, de cette dernière à l'averroïsme latin et l'humanisme lors de la Renaissance en Europe...

Puis de la Renaissance aux libertins... et des libertins aux Lumières !

Puis, naturellement, des Lumières et de leurs matérialismes français et anglais au socialisme utopique, du socialisme utopique au socialisme scientifique !

Notre travail, de nature encyclopédique que toute personne un tant soit peu marxiste comprend également, consiste ni plus ni moins à fournir les clefs intellectuelles et culturelles pour saisir la genèse du matérialisme dialectique en général, et dans les conditions concrètes françaises en particulier !

Telle est notre ambition. Et même si jamais nous avons une position erronée, une analyse erronée, nous savons que dans tous les cas, nous avons eu au moins un embryon de rôle d'avant-garde, car ces questions, elles doivent être inévitablement posées. Aucune révolution socialiste n'aura lieu en France sans passer par ce chemin.

Peut-être déblayons-nous mal, mais nous savons qu'au moins nous travaillons sur la route qui est correcte. Rien que cela est juste ! Et nous pensons évidemment, qui plus est, que nous déblayons correctement ! Ce que nous forgeons, ce sont les armes les plus importantes pour la révolution socialiste : la compréhension du matérialisme dialectique dans les conditions historiques de la France !

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18 juin 2012

éditorial du 18 juin 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Beaucoup de choses se sont jouées à Hénin-Beaumont ces deux dernières semaines. Il y a eu, avant le premier tour, les fascistes de 3ème voie venant distribuer des tracts pour leur candidate Sylvie Langlois (qui fera par la suite 0,75% mais dans une autre circonscription, à Roubaix).

Il y a eu l'échec de Mélenchon dès le premier tour. Et il y a eu hier l'échec, à 118 voix près, de Marine Le Pen au second. A ceci près que 55,14% de suffrages exprimés vont en sa faveur à Hénin-Beaumont même, et que les municipales s'annoncent déjà très positivement pour le FN.

A cela s'ajoute la répression des antifascistes, lors d'une très brutale agression fasciste cette dernière semaine, puis par une série d'arrestations par la police hier soir.

Tout cela, bien entendu, avec également la victoire électorale d'un social-démocrate, qui sera incapable d'apporter autre chose que la désillusion.

Tout cela a de quoi déprimer. La classe ouvrière et les masses populaires ne sont-elles pas censées soutenir la révolution, les idées progressistes ? En fait, c'est bien là qu'on voit que sans la compréhension du matérialisme dialectique, on ne peut que se laisser happer par l'atmosphère morose ou même ouvertement dépressive. Les choses semblent aller de mal en pis, aucune tendance positive se dégage ; les masses semblent se replier sur elles-mêmes, refuser d'assumer toute dimension révolutionnaire et préférer les solutions rapides et apparemment « efficaces ».

Cela ne doit pas étonner. Le prolétariat a été façonné par la bourgeoisie, il a adopté souvent des logiques simplistes et unilatérales, poussée par la bourgeoisie à être pragmatique pour pouvoir gérer et s'en sortir. C'est le culte de l'immédiat, exprimée aussi par les tendances électorales, syndicales (même voire surtout « révolutionnaires »).

Voilà ce que voulait dire Lénine quand il expliquait, dans Que faire ?, que :

– « Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire On ne saurait trop insister sur cette idée à une époque où l'engouement pour les formes les plus étroites de l'action pratique va de pair avec la propagande à la mode de l'opportunisme. »

– « La conscience politique de classe ne peut être apportée à l'ouvrier que de l'extérieur, c'est-à-dire de l'extérieur de la lutte économique, de l'extérieur de la sphère des rapports entre ouvriers et patrons. Le seul domaine où l'on pourrait puiser cette connaissance est celui des rapports de toutes les classes et couches de la population avec l’État et le gouvernement, le domaine des rapports de toutes les classes entre elles. C'est pourquoi, à la question : que faire pour apporter aux ouvriers les connaissances politiques ? - on ne saurait donner simplement la réponse dont se contentent, la plupart du temps, les praticiens, sans parler de ceux qui penchent vers l'économisme, à savoir “aller aux ouvriers”. Pour apporter aux ouvriers les connaissances politiques, les social-démocrates doivent aller dans toutes les classes de la population, ils doivent envoyer dans toutes les directions des détachements de leur armée. »

Si l'on comprend cela, si l'on comprend les enseignements de Mao Zedong sur l'importance de la culture, alors on sait ce qu'il faut faire : assumer le matérialisme dialectique, construire le PCMLM !

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9 juin 2012

éditorial du 9 juin 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Avant l'agression impérialiste contre la Libye, il y avait eu d'intenses préparatifs idéologiques consistant en une vaste propagande médiatique, ainsi que des campagnes anarcho-trotskystes, campagnes allant très loin et jusqu'à l'appel à la fourniture d'armes par l'impérialisme à la « révolution libyenne. »

En agissant ainsi, les anarcho-trotskystes ont participé de plain-pied à la campagne dans l'opinion publique pour légitimer l'intervention impérialiste.

Aujourd'hui, ces mêmes anarchistes et trotskystes recommencent leur travail de soutien à l'impérialisme français, soit en soutenant ouvertement la « révolution syrienne », soit en mettant dos à dos l'impérialisme français – notre impérialisme, notre ennemi numéro 1 – et la dictature syrienne.

C'est un véritable travail de « cinquième colonne » pour empêcher la seule position révolutionnaire conséquente : « non à l'intervention impérialiste française », selon la logique du mot d'ordre : « pour la défaite de son propre impérialisme ! »

Un travail de sape, de « cinquième colonne », qui se masque derrière des appels à la révolte, à la révolution, suivant le principe « tout ce qui bouge est rouge », dans un spontanéisme outrancier et délirant... Et d'ailleurs, au niveau international, les pseudos maoïstes (les « centristes ») font de même, dans le prolongement de leur délire populiste et fantasmatique sur les « révolutions » égyptienne, tunisienne, libyenne...

Le document des maoïstes arabes - Non à l’agression réactionnaire, sioniste et impérialiste contre la Syrie et tous nos pays arabes! - vient donc à point pour rappeler toute une série de vérités, de réalités clairement visibles à la lumière du matérialisme dialectique.

Tout d'abord que le peuple arabe a été morcelé en différents États par les puissances impérialistes, que l'unité arabe est une étape nécessaire et va dans le sens de l'unité des peuples assumé par le socialisme.

Ne pas prendre cela en considération, c'est légitimer le morcellement impérialiste, c'est ne pas voir la réelle dynamique révolutionnaire qui existe en arrière-plan.

Ensuite, pour rappeler que la révolution c'est la destruction de l'appareil d’État, chose qui n'a pas eu lieu lors des pseudos « révolutions », comme en témoignent la vague romantique-islamiste dans ces pays, nouvel opium pour les anciens dominants.

Inévitablement demain, par conséquent, les communistes authentiques s'opposeront totalement à l'intervention impérialiste en Syrie, intervention ouverte, car de fait l'impérialisme français agit déjà en sous-main en Syrie, cherchant à faire tomber le régime ; cela afin de remplacer une bourgeoisie bureaucratique par une autre, de remplacer la clique liée à la Russie et à la Chine par une clique inféodée aux autres puissances impérialistes (France, Allemagne, USA...).

La ligne communiste est simple : pour la défaite de son propre impérialisme ; la révolution (démocratique ou socialiste) est à l'ordre du jour partout dans le monde, et le drapeau ne peut être que rouge, la direction seulement marxiste-léniniste-maoïste, la forme et le contenu seulement la guerre populaire !

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30 mai 2012

éditorial du 30 mai 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Nous voici au 21ème siècle, et le massacre prévu à Freirina au Chili rappelle les enjeux. Pour nous qui sommes matérialistes dialectiques, la dignité du réel est ce qu'il y a de plus important ; la détresse et la souffrance ne produisent pas en nous l'indifférence, mais bien la rage et la colère, une folle énergie pour en arriver à la communauté universelle.

Bien entendu et par contre, pour des gens qui s'imaginent « révolutionnaires » mais qui ne le sont pas, le sort de cochons – des « porcs » - ne présente strictement aucun intérêt. Pour un peu, ces mêmes pseudos révolutionnaires revendiqueraient la « nationalisation » ou la « socialisation » de la méga-usine de 500 000 cochons.

Mais nous, nous ne voulons pas de cette méga-usine. Nous ne voulons pas nous approprier cette usine, nous ne voulons pas « mieux » la gérer, nous voulons l'abolir. Il n'y a pas de place sur la planète pour de telles méga-usines qui sont des insultes à la matière en mouvement et en développement.

D'ailleurs, la biosphère nous le rappelle régulièrement : tout développement en contradiction avec la réalité est vouée à l'échec. Et de telles méga-usines sont en contradiction complète et formelle avec les exigences de notre planète. La pollution environnementale générée par de tels lieux est cauchemardesque ; la réalité sanglante de tels endroits est dantesque. On doit imaginer l'aliénation d'humains vivant dans de telles conditions, côtoyant la mort, étant eux-mêmes la mort, dans une orgie de sang à 1000 lieux de l'épanouissement épicurien qui doit être celui des êtres vivants.

C'est toute la question du style de vie qui se pose : d'un côté, le style de vie décidé par les monopoles impérialistes, de l'autre, celui posé sur des fondements raisonnables établis par le matérialisme dialectique.

Certains diront : oui, mais les auteurs du marxisme n'ont jamais parlé de cela. A quoi nous répondrons justement : voilà pourquoi c'est à nous d'en parler. De telles méga-usines sont récentes en Amérique latine, et même à la mort de Mao Zedong au milieu des années 1970, la consommation de viande n'avait pas atteint les proportions atteintes depuis.

Le capitalisme en quête de profits a décidé d'engloutir la biosphère ; cela ne renforce que d'autant plus la bataille pour le socialisme. Une bataille qui ne pourra être porté que par des humains aux valeurs en rupture complète avec le style de vie façonné par l'impérialisme. Les réactionnaires religieux, islamistes notamment, ont d'ailleurs bien compris comment ce rupture s'exprimait et toute leur démagogie s'appuie sur une fausse rupture (refus de la décadence et du style de vie dominant, de l'alimentation dominante, etc.).

Cela rappelle à quel point la bataille révolutionnaire touche tous les domaines de la vie. Rien n'est plus ridicule qu'une personne se prétendant révolutionnaire mais qui prétend que le repas est une réalité sociale « neutre. » Il n'y a pas de neutralité possible – c'est une grande leçon de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne chinoise.

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19 mai 2012

éditorial du 19 mai 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Ainsi donc, les fascistes ont réussi leur coup : imposer une manifestation annuelle à la mi-mai à Paris (voir notre article ici, et deux autres compte-rendus existant ici ainsi que là). Et non seulement ils ont réussi d'organiser un rassemblement en « bloc » structuré, mais qui plus il n'y a pas eu d'opposition, la scène anarchiste parisienne ayant abandonné le terrain, jetant à la poubelle leur propre tradition, et cela au moment où il ne fallait vraiment, mais alors vraiment pas du tout.

Tout cela est un très mauvais signal, tout comme l'est la nouvelle présence (importante) de néo-nazis au parlement grec.

Cependant, il faut savoir être dialectique et refuser toute lecture unilatérale et pessimiste. De la même manière qu'imaginer que la révolution est pour demain est une illusion, il serait erroné de ne pas comprendre qu'après-demain elle va être une actualité faisant vaciller le capitalisme.

Car, ce que nous connaissons, c'est tout simplement la crise générale du capitalisme. Nous pourrions dire ici simplement également que ce moment, nous l'avons prévu ; nous paraissions décalé hier, sauf qu'hier nous savions que rien ne resterait pareil.

Faut-il rappeler les illusions massives qui existaient dans la société française il y a 6 mois, il y a 5 ans, il y a 15 ans ? Il y a 15 ans, Jospin était premier ministre ; faut-il rappeler comment la société française s'imaginer maîtriser le « cours de son destin » ?

Les nationalistes qui pullulent sont justement le fruit de ce désenchantement. Un désenchantement qui existe largement dans certains secteurs des masses, et qui ne pourra disparaître qu'en se transformant en une juste compréhension de la réalité matérielle et de son inévitable transformation.

Ce qui signifie, une fois de plus nous le disons et c'est le coeur de notre identité, le matérialisme dialectique est ce qu'il faut comprendre. C'est en comprenant le matérialisme dialectique qu'on peut comprendre les phénomènes, les processus, qu'on peut faire les bons choix, qui ne sont d'ailleurs pas des « choix » mais l'acceptation de l'inévitable mouvement de la matière éternelle.

Face au fascisme, il y a le matérialisme dialectique, il y a le PCMLM à construire ! Alors rapperlons donc l'utilité de quelques documents récents, qui fournissent le noyau de notre idéologie, de notre méthode de pensée et d'action:

La vie, la matière, l’univers (6ème partie: la cosmologie de Mao Zedong dans la GRCP - l'univers comme oignon)

La vie, la matière, l’univers (7ème partie: Qu'est-ce qu'une pensée?)

Construire le Parti en deux temps ou adopter la voie syndicaliste-révolutionnaire ?

La ligne de démarcation face au révisionnisme est la reconnaissance de la dialectique de la nature à l'échelle de l'univers lui-même

Chaque jour qui passe, la crise s'approfondit, l'ancien perd ses forces, le nouveau se renforce, se structure, se synthétise, jusqu'à la matérialisation du PCMLM comme avant-garde du processus de dépassement du mode de production capitaliste : la révolution socialiste!

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6 mai 2012

éditorial du 6 mai 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Ainsi donc, un véritable boulevard est donné au Front National pour les 5 prochaines années.

Tout comme Giscard en 1981, Sarkozy se sera donc fait lâcher en rase campagne par une partie de la bourgeoisie, tout cela parce qu'il était un moderniste représentant la bourgeoisie traditionnelle.

 

Tout comme Chirac avait été le chef de file d'une offensive de la frange gaulliste après la défaite électorale de la droite, on va avoir une offensive nouvelle, cette fois néo-gaulliste et dont la représentante va être Marine Le Pen.

 

Une France de droite qui vote Hollande pour se précipiter dans les bras du néo-gaullisme : voilà un panorama terrible, qui montre une chose claire : ce qu'il y a à construire pour les 5 prochaines années, le travail qu'il va falloir accomplir.

 

Et quand nous voyons cela, nous pensons : heureusement ! Heureusement que nous n'avons pas écouté les anarcho-trotskystes, qui avec leur CNT et leur NPA et leurs associations et leurs syndicats, ne menaient qu'à des voies sans issue, des voies de garage !

 

Heureusement que nous avons maintenu bien haut le drapeau rouge du maoïsme et mené un travail idéologique et culturel absolument sans faille, faisant progresser notre compréhension tant du matérialisme dialectique que de la société française !

 

Car le cœur de la question, c'est la bataille pour la société française, et le cosmopolitisme de l'extrême-gauche témoigne de sa dimension réformiste et petite-bourgeoise.

 

La bataille des 5 prochaines années, la bataille dans les entreprises, dans les têtes, dans les cœurs, elle passe aussi et notamment par Montaigne, Diderot, La Mettrie, Rousseau, Cyrano de Bergerac, D'Alembert, Rabelais...

 

Elle passe par le cinéma, la musique, la littérature, tant « classique » que moderne.

 

Elle passe par la morale par rapport aux animaux, la reconnaissance de la Biosphère, la fin du formalisme français et de sa mise en avant de l'ingénieur vivisecteur en costume-cravate !

 

Elle par la combinaison absolue de sa vie privée et de sa vie sociale, de sa vie intérieure et de sa démarche pratique, de la quête de son épanouissement et de l'abnégation complète pour la culture et la civilisation portées par la classe ouvrière et son drapeau rouge !

 

L'élection de François Hollande, c'est une boîte de Pandore ouverte... La boîte de l'Histoire, la boîte des bouleversement à venir en France !

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1 mai 2012

éditorial du 1er mai

Submitted by Anonyme (non vérifié)

De nouveau en ce premier mai 2012, il y a une déclaration internationale rassemblant quelques Partis et organisations avec qui nous partageons des liens étroits d'amitiés, l'Histoire nous rassemblant pour nous exprimer et souligner l'inéluctable victoire du socialisme à l'échelle mondiale.

L'Histoire qui s'accélère chaque jour enseigne toujours davantage aux masses la nécessité du changement, du bouleversement ; construire le Parti de la Science est la nécessité culturelle et idéologique, politique et militaire des communistes authentiques, qui s'appuient sur le matérialisme dialectique.

 

La bataille pour le socialisme et le communisme, contre le capitalisme, est la grande actualité de notre époque, époque qui est mondiale, tout comme sont mondiales les questions du réchauffement climatique, de la destruction de la Biosphère.

 

C'est toute la question du mode de vie à l'échelle mondiale qui se pose. Et être progressiste à notre époque nécessite une bataille d'avant-garde : tel est le sens du PCMLM.

 

Car on ne saurait se prétendre révolutionnaire en ayant un mode de vie corrompu, dissolu, conforme aux valeurs dominantes du capitalisme. La vie quotidienne mérite d'être critiquée de fond en comble, tant de par les destructions qu'elle implique que par l'aliénation qu'elle suppose.

 

C'est cela le communisme : l'abolition de la réalité existante ; ce n'est pas qu'une simple question « économique », mais bien une vision du monde touchant à tous les aspects de la réalité.

 

Rien n'est plus contre-productif que les appels au « syndicalisme », à la « révolte » ou même à la « révolution » déconnectés de la réalité sociale et culturelle de la France, coupés de la culture historique nationale qui a façonné les mentalités et qui se posent comme simples « utopies » cosmopolites sans liaison aucune avec le réel.

 

Seule l'analyse critique – révolutionnaire, car également pratique – de la France selon les critères du matérialisme dialectique permettra d'arriver au réel bouleversement exigé par les masses populaires.

 

Tout le reste est illusion, tout le reste est tromperie.

 

Alors, faisons vivre le matérialisme dialectique, renforçons la forteresse idéologique et culturelle imprenable, pour donner naissance à l'état-major de la Révolution Socialiste en France !

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25 avr 2012

édito du 25 avril 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La boîte de Pandore a donc été ouverte. La crise générale du capitalisme a ramené de manière ouverte le fascisme, dans un processus que nous avons prévu et décrit ces dernières années.

Et si le statut de Cassandre – qui explique l'avenir, mais que personne ne croit – a pu être le nôtre, désormais c'est une nouvelle phase historique qui s'ouvre, à laquelle nous appartenons de plein droit.

 

Car il faut du contenu pour affronter et la vague social-démocrate d'en ce moment, et la vague réactionnaire qui va se développer sur les désillusions dans les masses en raison des politiques social-démocrates.

 

Toute personne antifasciste, progressiste, ou même démocratique, ne peut pas être dupe de ce qui est en train de se passer, de ce à quoi on est en train d'aller.

 

La solution donc, c'est le contenu, une démarche. Qui va de Montaigne à Diderot, de Cyrano de Bergerac (le libertin, pas le personnage de la lamentable pièce de théâtre!) à La Mettrie. D'Averroès à Thomas More, de Spinoza à Marx.

 

Qui soit véritablement écologiste, en assumant le dépassement de la contradiction villes-campagnes, parce qu'il y en a assez de la France de Descartes, des jardins à la française, de la géométrie et du formalisme où l'habit fait le moine.

 

Place à la sensibilité, mais une sensibilité qui soit civilisée, raffinée, le plus haut degré culturel. Car là est la grande question. La bourgeoisie française sera-t-elle dépassée par le socialisme sur la base du matérialisme dialectique, comme antidote pleine de sensibilité et sans idéalisme ?

 

Ou bien l'anti-capitalisme romantique, antisémite et appelant à l'union des classes sociales au nom de la nation, triomphera-t-il ?

 

Le communisme, ou bien le fascisme ?

 

Là est la grande question, et rappelons que le fascisme est un mouvement est un mouvement, pas un parti. A notre époque, le parti politique authentique ne peut être que le PCMLM qu'il s'agit de construire.

 

Le fascisme n'est ainsi pas unifié, il est même parfois contradictoire. Ainsi, à côté du fascisme en mode « républicain » de Marine Le Pen, le « national-socialisme » (non « républicain » donc) se développe immanquablement (ici d'ailleurs, comme prévu encore une fois).

 

Voici quelques extraits éloquents de la dernière présentation du « socialisme » par les « nationalistes autonomes », un « commentaire » en bas de l'article mentionnant même le « juif DSK » :

 

« Et être Nationaliste-autonome, c’est sentir passer en soi le courant galvanisateur qui traverse le Corps national et Social. »

« Dans notre mystique politique, physique, biologique, physiologique, psychologique, philosophique, voire théologique se mêlent tout un ensemble de valeurs qui s’opposeront au chaos confus de la mondialisation. »

« Organisés de manière semblable, ouvriers et salariés, paysans et artisans, fonctionnaires et militaires seront dirigés par une Elite de soldats politiques compétents. »

 

Tout cela ressemble et consiste même en du nazisme allemand très mal digéré et remodelé dans un scénario féodal digne de romans d'heroic fantasy ou de science-fiction idéalistes, comme « Dune » par exemple.

 

Et cela n'a, contrairement aux allégations fascistes, strictement rien de français. Point de Montaigne, point de Rousseau... Et pour cause ! On est ici dans le fantasme. Mais le fascisme ne s'embête pas avec des contradictions internes. Il est une machine à idéalisme ; il utilise le principe des mythes.

 

Alors, face à cela, rappelons quelle est notre logique à nous.

 

D'un côté, le rationalisme le plus authentique, comme prolongement naturel de l'humanisme, des libertins et des Lumières : le matérialisme dialectique.

 

De l'autre, la remise en cause fondamentale de ce qui plombe les masses en France : le formalisme féodal de l'époque « classique » qui a été intégré dans la société moderne par la bourgeoisie malgré la révolution de 1789.

 

Le romantisme, idéaliste et passant dans le camp réactionnaire, n'a pas réussi à déboulonner la Tour Eiffel, à casser la géométrie anti-naturelle à la française, à rétablir la romance, à faire triompher Rousseau sur Voltaire.

 

Nous, nous réussirons !

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22 avr 2012

édito du 22 avril 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Notre dernier éditorial expliquait qu'il fallait étudier avec attention le fait que Marine Le Pen puisse parvenir à une mobilisation conséquente... Voilà donc que cette sinistre réalité s'est réalisée grâce aux élections bourgeoises.

C'est un phénomène qui donne froid dans le dos à toute personne progressiste. Et pourtant, les signes annonciateurs étaient clairs, on ne peut plus parlant. La montée du fascisme est un phénomène que nous avons analysé dès le départ, nous attirant par là les foudres des anarcho-trotskystes qui ont passé leur temps à nier cela.

 

Et par conséquent, nous ne pouvons qu'appeler à plonger dans les études que nous avons faites et dans les démarches que nous avons impulsé. La construction de l'antifascisme, à la base, sur une base culturelle, est quelque chose de vital afin de rassembler et d'affronter la réaction.

 

Ceux qui ont nié le fascisme, ceux qui ont utilisé l'antifascisme à des fins égoïstes, ceux qui ont placé l'anticommunisme au cœur de leur identité... Tous ces gens voient leur visage se révéler, et l'échec de leurs propres tentatives est patent. Seule l'unité à la base, au-delà des différences, peut donner naissance à l'antifascisme comme ligne de masses.

 

Et quand on parle d'unité, au-delà des divergences politiques ou bien idéologiques, c'est de culture progressiste dont nous voulons parler. On ne combat pas le fascisme avec une démarche de beauf, on ne combat pas le fascisme avec l'esprit associatif ou syndicaliste.

 

Le fascisme pose un problème d'envergure, non seulement de par sa nature réactionnaire, mais également par sa mise en avant d'une mystique anticapitaliste romantique. Voilà pourquoi nous avons analysé et continuerons d'analyser en détail les positions de Marine Le Pen.

 

Voilà pourquoi nous continuerons l'étude et la mise en avant du matérialisme dialectique, avec un très haut niveau culturel et idéologique, absolument inabordable par l'opportunisme et brisant en profondeur les prétentions du fascisme.

 

C'est cela, l'esprit du mot d'ordre SOCIALISME OU BARBARIE, utilisé par le PCMLM et dont le sens est rappelé dans le communiqué concernant le premier tour des élections présidentielles.

 

La société bourgeoise française en décomposition commence à basculer – face à cette tendance historique inévitable, il faut être à la hauteur des enjeux, de la dimension des contradictions !

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27 mar 2012

éditorial du 27 mars 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Une semaine après le meurtre des enfants et d'un enseignant juif, il est évident qu'il y a deux camps : celui de ceux et celles qui reconnaissent qu'il s'agissait d'une initiative pogromiste. Et celui de ceux qui nient l'antisémitisme et tentent de dévier la question sur autre chose (Sarkozy, les « Juifs », Israël, etc.). Ce dernier camp a laissé passer l'orage populaire anti-antisémite, mais est en train de se relancer.

La dimension pogromiste saute aux yeux pourtant. Est révélateur le fait sordide que Mohamed Merah se soit filmé avec une caméro GoPro (pour sportifs dits « de l'extrême ») et ait envoyé la vidéo à Al Jazirah. Sans parler des motivations idéologiques islamistes de son frère, qui s'est dit « fier » des meurtres.

Que faut-il de plus ? En tout cas, la situation actuelle en France à ce sujet permet de comprendre un aspect souvent non réellement compris par les personnes non juives.

Il y a de très nombreuses blagues sur les personnes juives en France, tant issues personnes juives elle-mêmes d'ailleurs que, également, celles produites par l'antisémitisme. Et il est connu que l'auto-dérision juive rend, parfois, la délimitation difficile à saisir vue de l'extérieur.

C'est, qu'au fond, chaque personne juive sait que les nazis vont revenir. C'est intéressant : c'est une intuition très juste sur le capitalisme et sa crise. Voici d'ailleurs une blague très connue à ce sujet, et très révélatrice de comment l'extermination de la population juive est « acceptable » dans un certain arrière-plan culturel du capitalisme :

« C'est le jeune Isaac qui va trouver son patron et qui lui dit :
- Je ne peux plus travailler chez vous. Tous vos employés sont antisémites!
- Quoi ?! Qu'est ce que vous racontez-la?! Qu'il y en ait un ou deux, je veux bien, mais pas tous!
- Si je vous dit qu'ils sont tous antisémites!!! 
D'ailleurs j'ai fait un test : je leur ai tous posé la même question, et ils ont tous fait la même réponse ! Ils sont tous antisémites, je vous dis!!!
- Mais c'est quoi cette question????
- Je leur ai demandé ce qu'ils penseraient si on exterminait tous les juifs et tous les coiffeurs ...
- Les coiffeurs!?! Pourquoi les coiffeurs???
- Ben, vous voyez, vous aussi! »

Cette blague est terrifiante, car elle souligne avec justesse que la destruction de la population juive « existe » en France comme proposition stratégique (pseudo-révolutionnaire, anti-capitaliste romantique, nazie). Cela est propre au mode de production capitaliste.

Cela, le PCMLM l'a maintes fois souligné, avec notamment son mot d'ordre : il n'y aura pas de nouvel holocauste ! Ce mot d'ordre est juste et il faut en comprendre la dimension. Des temps sombres et lumineux s'annoncent. Le 19 mars 2012 ouvre une nouvelle époque historique : celle qui va au combat à mort avec le fascisme!

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25 mar 2012

édito du 25 mars 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le massacre antisémite de Toulouse marque véritablement le passage d'une époque à une autre. Nous sommes ici les seulEs à le voir pour l'instant, mais d'ici quelques mois, et a fortiori dans quelques années, cela semblera comme une évidence.

On constatera alors avec étonnement comment en 24 heures, l'extrême-gauche a été engloutie en raison de son refus d'assumer la lutte contre l'antisémitisme et a tenté coûte que coûte de s'accrocher uniquement à la thèse comme quoi seul une personne blanche d'extrême-droite aurait pu agir ainsi, tel un « loup solitaire » terroriste nazi.

Le Front National semblait dans les cordes, ainsi que Sarkozy le « facho. » Puis, une fois l'identité du tueur connue, tout s'est retourné en son contraire.

Et là, dans les années futures, on constatera malheureusement surtout comment l’État bourgeois a admirablement bien joué sur le plan tactique, apparaissant comme ordonné, stable, « démocratique », ayant le sens des responsabilités et garantissant si ce n'est une sécurité complète, au moins des valeurs de « civilisation. »

On constatera également comment l'extrême-droite a pu apparaître finalement posée et sérieuse dans la mise en avant des « vrais problèmes. »

Si jamais donc des personnes se demandaient pourquoi nous avions ouvert un ministère « épicurisme », maintenant c'est une évidence qui parle d'elle-même. Nous portons la civilisation et la culture, nous le prouvons. Nous avons des valeurs, nous les exprimons, à la suite de l'humanisme et des Lumières, dans le sens du matérialisme dialectique.

Notons cependant un point bien important concernant aujourd'hui et non pas demain, même si cela est important. L'émotion intense vécue chez les personnes juives est d'une très grande profondeur, et totalement à l'inverse de l'extrême-gauche. Nous ne pouvons assez le souligner, nous ne pouvons assez dire combien il y a ici une fracture.

Les anarchistes ne disent rien, la mouvance du Front de Gauche fantasme sur un complot de Sarkozy. Europalestine, qui n'a cessé de mettre de l'huile sur le feu de l'antisémitisme, relativise les meurtres d'enfants en les opposant aux morts d'enfants sous les bombes de l'impérialisme, comme en Afghanistan.

D'une certaine manière, le point commun de toute cette petite-bourgeoisie qui est antisémite sans l'assumer, c'est que tout cela n'est pas bien grave, que d'une certaine manière ce n'est qu'un retour de bâton pour ce que fait l'Etat sioniste, etc.

Des justifications sordides et antisémites. Car nous sommes en France, en 2012, que quelqu'un vient tuer des enfants à bout portant parce qu'ils sont juifs et tous ces gens sont mêmes incapables de dire : voilà un acte nazi. La seule raison possible, c'est qu'ils participent de cette dégénérescence des valeurs civilisées de la société française.

Ces gens font partie de l'effondrement. Ils sont sur la mauvaise pente ; il n'est pas difficile de savoir où ils seront demain. Cela, c'est simple à comprendre, et d'ailleurs les masses l'ont très bien compris. D'où le problème du soutien massif aux institutions qui s'en suit, et qui est une illusion. Mais qui inversement montrent que les masses populaires en France ne sont pas prêts à relativiser la barbarie.

C'est là une contradiction explosive pour le fascisme, qui est une barbarie anti-barbare. C'est là que va se jouer la possibilité de la révolution socialiste : qui se montrera le plus apte à guider la société ?

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20 mar 2012

édito du 20 mars 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les meurtres de sang-froid à Toulouse visant à des enfants juifs nécessitent une réaction réfléchie, et certainement pas un emportement qui a l'air digne, mais ne l'est nullement. L'antisémitisme explose ces dernières années, et on a pas vu de véritable emportement, même pas face à Dieudonné, ce qui est dire.

Alors la vague médiatique de soutien moral est hypocrite, et il y a lieu de l'analyser, pour en voir les faiblesses et les démasquer. Cela ne sera pas difficile, car l'antisémitisme a été analysé de manière approfondie de notre côté, et on ne peut pas en dire autant de l'extrême-gauche qui ne parle jamais de l'antisémitisme et n'en propose absolument aucune explication.

Il va sans dire que cela joue beaucoup dans la genèse d'un anti-capitalisme romantique qui nécessite absolument l'antisémitisme comme moteur, afin de prétendre lutter contre la « finance. » Et cet anti-capitalisme romantique, on le retrouve aisément dans toutes les couches et strates de la vie politique française. Sans que cela ne choque.

L'antisémitisme est un bien commun de l'idéologie française ; dénoncer des personnes juives est quelque chose de « normal » et considéré comme une attitude saine et cartésienne face à « l'abstraction » juive.

Il ne faut évidemment pas être dupe pour voir que nombre de critiques du PCMLM sont des critiques antisémites à peine voilées. Quand il est reproché au PCMLM de n'exister que sur internet, c'est une manière de reprocher de « l'abstraction », et quand il est expliqué qu'on ne voit nulle part les gens du PCMLM, c'est tout autant une critique du « juif fantomatique » (et c'est d'autant plus révélateur quand les gens utilisant ces arguments savent pertinemment ce que nous faisons).

On pourrait dire la même chose – mais est-ce la peine – de gens qui prétendent même nier l'existence du site Voie Lactée, tentant absolument et à tout prix repousser notre existence au statut de fantôme. Voilà bien un anti-capitalisme romantique en lutte contre l'abstraction.

Cet antisémitisme, donc, suinte de partout, alors les réactions de Sarkozy, Hollande ou bien d'autres encore sont totalement hypocrites. Elles sont dénuées de fondement sur le plan de l'économie politique, elles sont, si l'on veut dire les choses bien, à vomir.

Tous ces gens sont à vomir, l'extrême-gauche est à vomir, leur récupération de l'émotion face aux crimes antisémites est grossière, pleine de mauvais esprit et d'hypocrisie idéologique et culturelle. La population juive de France n'est nullement dupe d'ailleurs et a déserté tout cela, il est vrai malheureusement pour basculer dans le ghetto culturel du sionisme ou de la religion.

Et nous ne devons pas être dupes non plus, et analyser de manière froide, juste, correcte – abstraite aux yeux de nos détracteurs – les réactions, les positions, afin véritablement de combattre l'antisémitisme et la genèse de « pèlerins du néant » anti-capitalistes romantiques.

Notons également et pour finir que depuis quelques mois, le terme de « race » est systématiquement remis en avant par une partie de l'extrême-gauche. Un mot odieux, un concept barbare, mis en avant par une petite-bourgeoisie d'origine immigrée. Elle-aussi devra être comprise pour ce qu'elle est, car les soldats tués, d'origine nord-africaine, étaient des soldats impérialistes, et raisonner en termes de « race » amènera ces gens à considérer leur statut de soldat impérialiste comme justement purement secondaire.

Or, ce serait effacer le sens du délire communautaire « social » des pèlerins du néant, ce serait rater la compréhension de ce qu'est le fascisme, l'anti-capitalisme romantique...

Ce serait nier que, dans une France bloquée et tourmentée et en voie d'implosion, il faut justement le matérialisme dialectique pour saisir la complexité du réel...

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19 mar 2012

édito du 19 mars 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

C'est un très beau succès pour Mélenchon que le rassemblement parisien de ce 18 mars 2012. Un rassemblement patriotique, folklorique autour des « sans culottes » prenant la Bastille, qui est une immense agression contre une extrême-gauche déjà agonisante.

Car le Front de Gauche se présente comme « crédible » et siphonne par conséquent tout ce qui n'est pas sur une base très solide. Que répondre au Front de Gauche qui met en avant du « concret », comment ne pas apparaître comme diviseur par rapport aux masses ?

A moins d'avoir une idéologie solide et des exigences strictes – ce qui est notre cas – impossible de résister. On voit mal le Nouveau Parti Anticapitaliste, Lutte Ouvrière ou les anarchistes résister à une telle vague social-démocrate.

Authentiquement « social-démocrate », car avec le thème mis en avant (la « 6ème république »), on voit très bien comment la social-démocratie est le frère jumeau du fascisme. Restructurer le système, mobiliser les masses en faveur des institutions, redonner de la valeur à l’État... Voilà un trait commun fondamental à la social-démocratie et au fascisme.

Mélenchon est ainsi bien un contre-révolutionnaire, qui tente de dévier la colère montante des masses populaires, pour les empêcher de basculer dans l'autonomie prolétarienne et la Guerre Populaire. C'est le conflit que Mélenchon veut éviter.

D'où la mise en scène de « l'insurrection civique », qui d'ailleurs « choque » Hollande, tout au moins en apparence, car il est évident que Mélenchon et Hollande fonctionnent en tandem, avec une répartition des rôles ayant comme fonction de brasser le plus large possible.

Sauf qu'on ne peut aller à la fois vers le centre et vers la gauche, et donc inévitablement le processus lancé par Mélenchon s'effondrera. Tout comme la fausse écologie d'Europe écologie et d'Eva Joly s'effondrera comme un château de cartes.

Car pour exister, il faut du contenu. Il est possible de faire semblant un temps, voire même quelques temps, mais sans contenu tout s'effondre inévitablement. La CNT hier, le NPA aujourd'hui sont des exemples parlants de gens s'investissant énormément, avec des victoires, pour une défaite complète au final.

Voilà un enseignement léniniste, un principe essentiel : sans idéologie, sans base théorique, sans programme, sans Base d'Unité Partidaire (BUP) comme disent les camarades du Parti Communiste du Pérou, il ne saurait rien y avoir.

L'idée de foncer à l'aveuglette, de participer aux « mouvements sociaux » et de tenter de radicaliser en espérant que quelque chose en ressorte – voilà quelque chose d'étranger au maoïsme, qui considère inversement que le socialisme scientifique fusionne dialectiquement avec les masses populaires, dans le processus révolutionnaire.

L'idéologie maoïste est une lumière pour les masses et les masses produisent cette lumière ; qui n'a pas confiance dans ce rapport dialectique et entend forcer les choses n'a pas compris le principe d'insurrection de la matière, n'a pas compris le matérialisme dialectique qui explique que la matière éternelle va au communisme.

Souligner cela est important alors que Mélenchon peut faire illusion, et il fait illusion. Mais les contradictions de classe grandissent ; la crise générale du capitalisme n'a pas d'issue ; le fascisme ne peut que grandir encore, tout comme la tendance à la guerre impérialiste.

Et inévitablement, la Guerre Populaire fraie son chemin dans ce processus, selon les exigences du mouvement de la matière, qui va jeter le capitalisme dans les poubelles de l'histoire, car c'est le sens de notre époque.

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6 mar 2012

édito du 6 mars

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Afin de continuer à avancer dans la construction du Parti, en rapport dialectique avec la réalité nationale française et les exigences de l'internationalisme prolétarien, voici désormais rassemblée une sélection de textes, dans une version en français et une version en anglais. « Fondation » est disponible sur la page Fondation et est disponible à la fois au format PDF et ebook.

Il s'agit d'un coup de plus contre le révisionnisme et son allié le spontanéisme, qui tous deux nient le caractère scientifique du matérialisme dialectique et la nécessité de la construction du Parti sur cette base, au nom des « activités du jour » et autres prétextes en contradiction fondamentale avec le grand principe marxiste-léniniste-maoïste : à part le pouvoir, tout est illusion !

Révisionnistes et spontanéistes, c'est-à-dire historiquement Thorez d'un côté, les anarchistes de l'autre, voilà les colossaux tas d'ordures que rejettent les maoïstes authentiques, au nom des exigences culturelles et intellectuelles propres au maoïsme.

Le maoïsme ne se dilue pas, le maoïsme n'est pas une (simple) ligne de masses, le maoïsme n'a pas besoin de l'anarchisme ou des croyances en « la révolte. » Le maoïsme est le drapeau de la classe ouvrière qui se saisit elle-même dans un processus compliqué, tortueux, mais culminant inévitablement dans la guerre populaire jusqu'au communisme.

Voie Lactée fait vivre intellectuellement et culturellement le maoïsme, en tant que reflet de la dignité du réel des maoïstes qui vivent et luttent dans la réalité française. Bien loin par conséquent, fort heureusement, d'une extrême-gauche agonisante vivant dans un imaginaire cosmopolite et individualiste.

Il n'y a pas de chemin facile au maoïsme, prétendre que cela serait le cas est un mensonge ; le maoïsme exige des connaissances approfondies, des études sérieuses et volontaires. Comme l'a affirmé Staline, les communistes sont taillés dans une roche à part : les communistes puisent dans l'idéologie, dans l'étude semblant abstraite aux yeux des bourgeois et petit-bourgeois, le noyau dur de leur raisonnement, de leur méthode, de leur idéologie. Sans juste compréhension de ce qu'est la contradiction, on ne peut pas comprendre le maoïsme de manière véritable, tout comme sans Parti le maoïsme n'existe pas.

Voilà pourquoi le PCMLM a rétabli le maoïsme, en rejetant le prachandisme et en maudissant le révisionnisme de Prachanda et de ses avatars. Cela a été juste et correcte, cela a été une position correcte, et c'est une question brûlante d'aujourd'hui pour la constitution et reconstitution internationale des organisations maoïste de par le monde, comme en témoigne la déclaration du 26 décembre 2011.

Voilà pourquoi le PCMLM critique radicalement la société française, en en étudiant tous les aspects et en proposant la démarche révolutionnaire adéquate pour entrer en confrontation avec sa dimension réactionnaire, pour donner du champ à ce qui sera au cœur de la nouvelle vague de la révolution mondiale en France.

Les temps sont mornes dans une France paralysée... Mais, lorsque la nuit est au plus noir, c'est que le jour n'est plus loin. C'est la nouvelle aube que nous préparons, avec comme mot d'ordre : guerre populaire jusqu'au communisme !

6 mar 2012

éditorial de fondation numéro 1

Submitted by Anonyme (non vérifié)

« Les masses sont la lumière même du monde... elles sont la fibre, la palpitation inépuisable de l'histoire... Quand elles parlent tout tremble, l'ordre chancelle, les cimes les plus hautes s'abaissent, les étoiles prennent une autre direction, parce que les masses font et peuvent tout. » (Gonzalo)

« Fondation » est l'expression de notre compréhension en France du matérialisme dialectique, et existe en deux versions: une française, une anglaise. Les articles sont une sélection issue du site Voie Lactée (voie-lactee.fr) et défend le point de vue du Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste, qui peut être résumé en « rien n'est indivisible. »
 
« Rien n'est indivisible» est le fondement de notre idéologie, le matérialisme dialectique. Une idéologie qui a fait les révolutions russe et chinoise, qui promeut partout dans le monde l'émancipation des masses opprimées. Mais aussi une idéologie qui est purement scientifique, fondée non pas sur les désirs ou les volontés, mais sur le mouvement dialectique de la matière elle-même.
 
« Fondation » est une contribution nationale et internationale à la compréhension du matérialisme dialectique, au marxisme-léninisme maoïsme. Nous pouvons déjà être très fiers d'articles sur la cosmologie de Mao, sur le principe de pensée, sur le concept de Biosphère. Ici, nous montrons que nous avons appris les leçons de l'avant-garde de l'URSS et de la Chine.
 
Nous pouvons être très fiers de tenir la bannière, et d'être les premier à cela, de scientifiques comme Vernadksy, Tsiolkovsky, Oparine ... Et ce n'est que le début de ce travail, que nous
faisons en France dans la tradition matérialiste de Diderot, La Mettrie, Politzer ... Avec, c'est à noter, une bien meilleure compréhension de la dialectique, avec laquelle les révolutionnaires
français ont toujours eu un problème.
 
Il est vrai, en effet, que la dialectique semble être aussi un énorme problème pour les révolutionnaires du monde entier; la dialectique de la nature, fondement de l'idéologie communiste, n'est malheureusement pas vraiment comprise, étudiée, propagée. Nous considérons cela comme une terrible erreur, et « Fondation » est une contribution à aller dans cette direction: avoir un compréhension dialectique matérialiste globale de l'univers.
 
Une telle compréhension est, bien sûr, difficile: il est difficile de penser sans la notion de « cause », « commencement », « fin. » On pourrait avoir peur de la dimension fantastique de cela, par exemple lorsque les scientifiques chinois expliquent dans les années 1970:
 
« La fin de toute chose concrète, le soleil, la Terre et l'humanité n'est pas la fin de l'univers. La fin de la Terre apportera un corps cosmique nouveau et plus sophistiqué.
 
À ce moment-là, les gens tiendront des réunions et de célébreront la victoire de la dialectique et souhaiteront la bienvenue à la naissance de nouvelles planètes.
 
La fin de l'humanité se traduira également par de nouvelles espèces qui hériteront de toutes nos réalisations. En ce sens... la mort de l'ancien est la condition de la naissance du nouveau. »
 
Mais cela est vrai. Lorsque Gonzalo explique que les masses peuvent faire changer de direction les étoiles, ce n'est pas une métaphore, c'est possible à l'avenir, parce que les masses sont « la lumière du monde », elles sont la matière vivante avec la matière grise, elles peuvent comprendre le mouvement universel de la matière. Ce sens, ce mouvement, c'est le communisme! 

 

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27 fév 2012

édito du 27 février 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Après le document sur l'univers comme oignon, qui met les points sur les i concernant la vision du monde authentiquement maoïste, le document sur le principe de la « pensée » remet de l'ordre dans ce qui est un fondement de la pensée communiste.

Pour qu'une révolution ait lieu, il faut en effet qu'une vision du monde se propage. Une vision du monde qui englobe chaque aspect de la vie quotidienne, qui touche tous les aspects de la vie sociale. Sans l'existence d'une telle vision du monde hautement développée, il n'y a pas de révolution.

 

On a en France un exemple parlant avec la révolution française, qui est le produit des Lumières. Sans les Lumières, pas de révolution bourgeoise en 1789 : c'est une évidence.

 

Mais il est une différence entre le capitalisme et le socialisme : le capitalisme avait déjà commencé à naître dans la féodalité, alors que le socialisme ne peut se développer qu'en ayant brisé le capitalisme. Comment alors doit s'exprimer la vision du monde pour la nouvelle révolution ?

 

La réponse est : par ce qu'en Chine, puis au Pérou, on a appelé la « pensée. » L'article La vie, la matière, l'univers : qu'est-ce que la pensée explique cela. Il montre comment la pensée humaine est le reflet du mouvement global de la matière, et l'avant-garde synthétise la pensée conforme à ce mouvement.

 

Pas de pensée, pas de révolution. L'idéologie dynamite tout, et seule l'idéologie dynamite tout : voilà le principe maoïste. Voilà qui est d'une importance capitale, et dont la compréhension est la grande clef pour comprendre le PCMLM. Le PCMLM n'a pas vocation à l'économisme, au spontanéisme, au syndicalisme ; son objectif c'est le triomphe général d'une idéologie. Une idéologie qui est par conséquent étudiée, approfondie, mise en rapport avec la situation française. Une idéologie qui est considérée comme le moteur de la révolution, comme la clef culturelle et politique.

 

Synthétiser dans un pays la pensée conforme à l'idéologie, voilà le long chemin de la révolution. Voilà le long chemin qu'a pris le PCMLM, refusant le spontanéisme, faisant le travail de synthèse, afin que naisse la pensée guidant les révolutionnaires en France. La pensée, reflet de la matière en quête d'insurrection, fera émerger la guerre populaire, conformément à la thèse du Parti Communiste du Pérou :

 

« Les révolutions engendrent une pensée qui les guide et qui est le résultat de l'application de la vérité universelle de l'idéologie du prolétariat international aux conditions concrètes de chaque révolution.

 

Cette pensée-guide est indispensable pour obtenir la victoire et conquérir le Pouvoir et, plus encore, pour poursuivre la révolution et maintenir toujours le cap sur l'unique et grandiose but: le Communisme. »

 

Rien ne doit faire dévier de ce travail de synthèse, décrié comme une abstraction par les révisionnistes et opportunistes, qui eux préfèrent l'immédiat, le spontanéisme, le syndicalisme. Car c'est le cœur du processus révolutionnaire qui naît de ce travail partidaire : le poteau indicateur pour la révolution socialiste en France, dans absolument tous les domaines de la vie !

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23 fév 2012

édito du 23 février 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'univers n'a ni début, ni fin ; il est éternel, éternelle transformation. Que l'on cherche dans ce qui est grand, infiniment grand, petit, infiniment petit, jamais on ne cessera de constater que la dialectique est la loi fondamentale de l'univers.

 

Jamais on ne pourra s'arrêter et dire : voilà, on a l'élément premier. Car il n'y a pas d'élément premier, tout comme il n'y a pas de fin. Rien n'est indivisible ; toute chose est le fruit de l'unité des contraires.

 

Telle est la conception matérialiste dialectique ; telle est l'idéologie du Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste en France. L'univers marche, tout entier, au communisme ; il se transforme, procédant par sauts qualitatifs, et comme les camarades de Chine le constataient au début des années 1970 :

 

« La fin de toute chose concrète, le soleil, la Terre et l'humanité n'est pas la fin de l'univers. La fin de la Terre apportera un corps cosmique nouveau et plus sophistiqué.


À ce moment-là, les gens tiendront des réunions et de célébreront la victoire de la dialectique et souhaiteront la bienvenue à la naissance de nouvelles planètes.

La fin de l'humanité se traduira également par de nouvelles espèces qui hériteront de toutes nos réalisations. En ce sens... la mort de l'ancien est la condition de la naissance du nouveau. »

 

Le nouveau chasse l'ancien, et ce au niveau cosmique ; telle est la loi fondamentale de l'univers éternel en marche vers le communisme.

 

Dans ce cadre, La vie, la matière, l’univers (6ème partie: la cosmologie de Mao Zedong dans la GRCP - l'univers comme oignon) est une importante contribution de plus à notre connaissance de l'idéologie communiste ; c'est même une bombe idéologique de la plus haute importance concernant la dimension cosmologique de Mao Zedong.

 

De la plus haute importance, car elle écrase les positions révisionnistes, en rappelant la nature fondamentale du maoïsme. Le maoïsme n'est pas une « politique » ou une philosophie, c'est la conception scientifique du monde, qui constate que un devient deux, et que lorsqu'on étudie le mouvement de la matière, on constate nécessairement que rien n'est indivisible.

 

« Rien n'est indivisible ! », telle est la conception fondamentale de Mao Zedong, son enseignement primordial, et le PCMLM assume cette thèse, la propage, en développe les conséquences, et les assumera jusqu'au bout : jusqu'à la révolution socialiste en France, jusqu'au communisme à l'échelle mondiale, avec comme conséquences la reconnaissance de la Biosphère et les débuts de la colonisation spatiale à l'échelle de la galaxie, prétexte à la transformation communiste de la matière au niveau de la Voie Lactée.

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12 fév 2012

édito du 12 février 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois."
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

 

Les camarades de Colombie ont-ils lu Jean de La Fontaine ? On peut se le demander, en tout cas ils ne se laissent pas avoir par le PCM d'Italie.

 

Ce dernier parti est dans une situation difficile. Son « soutien » à la guerre populaire en Inde aujourd'hui sert à cacher son soutien au prachandisme hier. Et la formation d'une nouvelle « Internationale » est le seul moyen pour ce parti d'effacer les ardoises du passé.

 

Il est donc d'une agressivité stupide, notamment par rapport au PCMLM, à qui il en veut pour trois raisons : rejeter son délire sur une « fraction rouge » au Népal aujourd'hui, avoir critiqué le prachandisme hier, ne pas avoir été particulièrement convaincu par lui avant-hier.

 

Nous l'avions alors simplement trouvé syndicaliste-révolutionnaire. Rien à voir avec le meilleur de l'Italie à nos yeux : les formidables études d'Antonio Gramsci sur la culture, la résistance partisane, les pavés d'économie politique des brigadistes, la culture de révolte populaire...

 

Inversement nous n'avons donc, fort logiquement, pas convaincu ces Italiens de leur côté. Pas étonnant qu'ils puissent parler de cyber-maoïsme à notre encontre: la modernité, l'écologie, l'antifascisme en tant que culture, tout cela par exemple leur était et leur est totalement étranger, absolument inconnu, résolument abstrait.

 

Et ce qui allait devenir le PCM d'Italie est allé voir ailleurs, si d'autres ne pouvaient pas se reconnaître en lui. La suite, on la connaît: le PCM d'Italie est passé du soutien identitaire à Gonzalo au prachandisme le plus éhonté, pour se retrouver en « totale galère » aujourd'hui.

 

Et plutôt que de reconnaître avoir « voulu bien faire » mais que l'enfer est pavé de bonnes intentions, le PCM d'Italie s'enferme, il en rajoute une couche, il tente de louvoyer, de tronquer ses propres positions prises dans le passé, il invente une actualité révolutionnaire un peu partout pour prétendre à l'urgence et faire disparaître en douce ses erreurs passés, etc.

 

Quelle triste et vaine agitation, bien loin de la sérénité matérialiste !

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9 fév 2012

édito du 9 février 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La pire erreur qu'on puisse commettre en période de crise, c'est de penser qu'on peut se dispenser de la théorie. Si Lénine et Mao ont réussi à diriger la révolution – en clair, à la faire ! - c'est bien parce qu'ils n'ont pas cédé au spontanéisme.

 

Si l'on ne comprend pas cela, on s'imagine qu'il suffit de « cogner fort », et justement cela ne suffit pas, et cela ne veut même pas dire quelque chose en soi. On peut très bien être pour la lutte armée et être un réformiste complet ; on peut très bien assumer l'illégalité et en fait être coupé culturellement de toute valeur communiste.

 

C'est tout un paradoxe, qui exige justement une considération prolétarienne de ce qu'est la réalité : une réalité en mouvement, qui demande à être comprise intégralement, qui demande à être synthétisé, et cela il n'y a que le Parti Communiste pour pouvoir le faire.

 

Pour pouvoir le faire, et à vouloir le faire. Ici, il faut noter la vague idéologique, dans le mouvement communiste international assumant le maoïsme, du « retour à Gonzalo. »

 

Ce n'est pas un retour, car il n'est jamais parti ; tant chez nous que chez les autres organisations, on peut voir tout au long de ces dernières années que Gonzalo a toujours été une référence.

 

Mais, cette fois il est remis sur la table de manière exigeante, un peu pour un « cette fois il y en a marre ! » jeté à la tête des centristes et des révisionnistes et de leur faux maoïsme.

 

Le dernier document du MPP (Mouvement Populaire Pérou) est ici particulièrement frappant, dans ce cadre, et on ne peut pas se dire maoïste et ne pas en voir l'énorme justesse.

 

Et un tel document n'est qu'un début. L'avalanche de textes internationaux publiée sur Voie Lactée va continuer, parallèlement à nos analyses de la société française. Le mouvement est lancé; rien ne l'arrêtera plus ; telle est la réalité, l'expression d'une lutte de deux lignes entre ceux et celles pour qui le maoïsme est une science, et ceux pour qui elle est une « méthode. »

 

Ces derniers iront plus vite au départ : n'ayant pas de principes, ils diront beaucoup de choses censées être pratiques, mais sans fondement aucun, et ils se révéleront bien vite former le parti de la bêtise.

 

De notre côté, en vraiEs marxistes, nous nous poserons comme Parti de l'intelligence. Et nous notre modèle en France c'est le Parti Communiste des années 1930-1950 : se posant toutes les questions, connaissant toute l'histoire du pays, analysant chaque moment culturel de notre pays.

 

Le parti de la bêtise ne montrera quant à lui que son cosmopolitisme, sa rhétorique spontanéiste (« tout ce qui bouge est rouge »!), son dédain fondamental pour l'économie politique.

 

Voilà comment les choses se dessinent.

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1 fév 2012

édito du 1er février 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'impérialisme français va fournir 126 avions de chasse à l'armée de l'air du vieil État indien : voilà ce qu'on a appris hier. C'est une excellente occasion de présenter le dernier document du Parti Communiste d'Inde (maoïste). Il y est parlé de nouveau du dirigeant assassiné (voir : PC d'Inde (Maoïste): déclaration quant au meurtre de Mallojula Koteswara Rao) et remercie pour les preuves de sympathie.

 

Nous nous voulons la victoire de la révolution démocratique en Inde ; le camp de l'impérialisme français n'est pas le nôtre, et c'est dans la guerre populaire que nous nous reconnaissons quand nous regardons l'Inde.

 

L'Inde qui est un pays opprimé avec une certaine envergure lui permettant d'être expansionniste (voir à ce sujet le récent document Pour caractériser les pays comme impérialiste, opprimé, expansionniste, superpuissance). C'est une terrible contradiction qui saute aux yeux : un pays avec une base en majorité paysanne a quelques secteurs qui sont développés et possède l'arme atomique, en ayant une dynamique expansionniste.

 

Cela ne veut pas dire que la situation de la guerre populaire soit unilatéralement favorable ; rien ne serait plus faux que d'imaginer cela, comme nous l'avons déjà souligné (voir par exemple l'article de fin 2009, A propos de l’Inde: ne pas fantasmer, mais bien saisir la réalité pour bien servir la révolution indienne, ou bien un article récent : ODC: Réflexions sur les dangers et les défis auxquels font face la Révolution en Inde et le MCI).

 

Au contraire même, nombreuses sont les complications, comme le souligne par ailleurs le document du PCI(M). Et là les ventes d’armement ajoutent aux complications.

 

Car si le vieil État indien achète pour entre 9 et 11 milliards d'euros d'avions de chasse à la France et pas aux États-Unis, par exemple, c'est en raison de la concurrence inter-impérialiste qui s'accentue ; une guerre indo-sino-pakistanaise fait partie des scénarios auxquels pousse l'impérialisme.

 

La semaine dernière, une haute délégation indienne était en Iran pour gérer les achats de pétrole (qui se feront en or, afin de contourner le plus possible les dollars).

 

Et, caricature sinistre, il y a en Inde un mini championnat de football qui va se tenir, avec six franchises pour sept semaines. Le footballeur français Robert Pires va jouer pour 87000 euros par semaine dans la banlieue de Calcutta, alors que dans la même ville des milliers de personnes mourront en l'absence de soins appropriés, en raison de la malnutrition...

 

Nous parlons de l'Inde depuis plusieurs années déjà, avant même que la guerre populaire ne soit désormais relativement connue, en tout cas à l'extrême-gauche. Nous continuerons à le faire, de manière réaliste et en toute connaissance de cause (voir par exemple le communiqué commun Parti Prolétarien du Bengale Oriental (Groupe d'Unité Maoïste)/Bangladesh & Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste : « Un jour une Inde libre apparaîtra dans le monde ! »).

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22 Jan 2012

édito du 22 janvier 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La fermeture de Megaupload est un témoignage très parlant des contradictions au sein du capitalisme, des contradictions au sein de la bourgeoisie. Des contradictions que nous analysons, et que personnes d'autres n'analysent, car il faut pour cela maîtriser les principes de la contradiction, de la dialectique.

Et qu'on ne vienne pas dire qu'il s'agit de « théorie » : Megaupload concerne la vie des masses ; aucune ligne de masses ne peut contourner cette question, et voilà aussi pourquoi l'extrême-gauche ne peut même pas comprendre cette question !

 

De notre côté par contre, à la dimension économique du capitalisme, il faut ajouter la dimension culturelle, idéologique, selon ce qu'a expliqué Mao Zedong. Car la jeunesse va être rudement désenchantée, elle qui se noyait dans les séries, pour se « débrancher. »

 

La disparition d'un tel sas va avoir des conséquences énormes. Sur le plan culturel, la contradiction entre ce que l'on vit quotidiennement et ce que l'on pourrait vivre dans le socialisme va devenir explosive aux yeux mêmes de la jeunesse.

 

Cette dernière choisira-t-elle un retour en arrière, en mode pinard-saucisson ? Ou bien ira-t-elle de l'avant, sortant d'une France moisie culturellement et prenant le parti pris de l'avant-garde ?

 

Telle est bien la question posée par la fermeture de Megaupload... Et une preuve du caractère correct de la naissance de notre « ministère » mécatronique et épicurisme !

 

Les communistes se doivent d'être une force de propositions et de culture ; ils ne sauraient être de simples « militants » courant derrière le mouvement de masses, et ce a fortiori à une époque où l'impérialisme pousse au fascisme, au mouvement réactionnaire « de masse. »

 

C'est cela être léniniste, le léninisme réfutant par essence le spontanéisme comme une idéologie au service de la bourgeoisie, comme une idéologie sabotant les exigences de la classe : se concentrer sur l'économie politique, pour saisir le matérialisme dialectique, idéologie toute puissante.

 

Tout appel au spontanéisme est, par définition, la négation de l'affirmation de la toute puissance de l'idéologie MLM...

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20 Jan 2012

édito du 20 janvier 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a 70 ans, la conférence de Wannsee en Allemagne nazie scellait la stratégie d'extermination des personnes juives en Europe. Un événement d'une dimension extrême et unique, alors que la planète a connu et connaît nombre de massacres et de génocide.

 

Cependant, jamais le niveau d'industrialisation d'un génocide n'a été aussi poussée, sauf peut-être pour massacrer la biosphère. Encore est-il que la production d'huile de palme, par exemple, vise avant tout le profit, alors que les nazis ont organisé le génocide « gratuitement », sans intérêt autre que la satisfaction de leur idéologie.

 

Quant on voit l'importance de cela – tant au niveau théorique avec l'importance de la science pour comprendre cela, qu'au niveau moral pour récuser l'antisémitisme – comment s'étonner que nous n'aimons pas l'extrême-gauche française et inversement ?

 

L'extrême-gauche française est à vomir, elle suinte la petite-bourgeoisie et son antisémitisme. Ou bien elle nie l'antisémitisme, ou bien elle l'excuse ; ou bien elle se prétend au-dessus, ou bien elle assume et tombe dans une sorte de nationalisme larvé.

 

L'extrême-gauche française ne vaut pas mieux aujourd'hui que l'extrême-gauche français de la fin du 19ème siècle ; elle suinte l'apolitisme, le complotisme, la petite-bourgeoisie, l'antisémitisme, le fascisme, l'économisme syndicaliste, l'anti-communisme.

 

Plutôt périr qu'avoir quelque chose à faire avec ces gens-là, qui n'ont rien à voir avec l'universalité de la classe ouvrière. Il suffit de voir : en 2012, prenons chaque organisation de l'extrême-gauche française, et regardons qui a parlé de l'antisémitisme et de sa montée ces dernières années.

 

Personne, à part le PCMLM. Cela veut tout dire. Seul le matérialisme dialectique permet de saisir la nature de l'antisémitisme, et affirme ce qu'il faut pour le vaincre : le socialisme.

 

« Le chauvinisme national et racial est une survivance des mœurs misanthropiques propres à la période du cannibalisme. L’antisémitisme, comme forme extrême du chauvinisme racial, est la survivance la plus dangereuse du cannibalisme.
L’antisémitisme profite aux exploiteurs, comme paratonnerre afin que le capitalisme échappe aux coups des travailleurs. L’antisémitisme est un danger pour les travailleurs, car c’est une fausse route qui les égare hors du droit chemin et les conduit dans la jungle. Aussi les communistes, en tant qu’internationalistes conséquents, ne peuvent être que les ennemis jurés et intransigeants de l’antisémitisme.
En URSS, la loi punit avec la plus grande sévérité l’antisémitisme comme phénomène opposé au régime soviétique. Selon les lois de l’URSS, les antisémites actifs sont condamnés à la peine de mort. »

 

Staline, Réponse à une question télégraphique de l’Agence juive d’Amérique, 31 janvier 1931.

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13 Jan 2012

édito du 13 janvier 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Un média se doit d'être utile, de fournir les informations permettant de comprendre les informations, dans un système dialectique où quand on veut savoir, on peut. D'ici une année, Voie Lactée sera à la fois média et encyclopédie !

 

On a un exemple très parlant ici. Les camarades du Bangladesh publient un document, et ce document fait référence à deux autres documents, que nous avions déjà dans nos archives : d'un côté, un des textes « classiques » du dirigeant indien Charu Mazumdar, de l'autre le document « classique » chinois sur la révolution indienne: « Un tonnerre printanier en Inde. »

 

Nous les proposons donc ces deux anciens textes en même temps que le nouveau document du Bangladesh : voilà qui est utile.

 

Et nous ajoutons un élément à la culture, en parlant du film « Calcutta '71 », qui montre l'arrière-plan justement de la période où justement Charu Mazumdar appelait à la guerre populaire, appel repris en masse par la jeunesse urbaine de Calcutta.

 

Cela est notre culture, notre tradition, les révisionnistes et les centristes ne connaissent rien à tout cela, ils ne portent pas cela en eux, ils ne le transmettent pas, ils ne le vivent pas.

 

C'est cela qui est également l'arrière-plan de la déclaration conjointe du 26 décembre 2011. Comment cette déclaration a-t-elle vu le jour ? Tout simplement parce que les organisations ont découvert qu'elles parlaient le même langage, qu'elles se connaissaient déjà sans se connaître en raison d'événement passés les ayant marqué de manière similaire, qu'elles possédaient une vision du monde commune.

 

Cela, cela ne s'invente pas ; avec le révisionnisme népalais certains ont pu donner l'illusion et faire « comme si », mais cela ne pouvait pas tenir, cela n'était pas conforme à l'esprit, à la lettre, à la culture MLM, qui tel un phénix renaît de ses cendres, porté par quelques avant-gardes dans quelques pays, dont nous avons l'insigne honneur d'avoir fait partie... En attendant la prochaine étape !

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10 Jan 2012

Editorial du 10 janvier 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Eh oui, mettre en avant la Voie lactée fait partie des principes du matérialisme dialectique. C'est un savant soviétique, Konstantin Tsiolkovsky, qui a théorisé le principe de la fusée spatiale, et ce bien avant leur application pratique.

Cela rentrait dans une démarche matérialiste, considérant l'univers comme étant uni, comme étant composé des mêmes principes et de mêmes éléments chimiques, ce qui aboutit à toute une série de considérations – considérations qui font que notre site s'appelle Voie Lactée.

Que nous parlions donc de Konstantin Tsiolkovsky est à la fois logique et véritablement terrible pour la bourgeoisie française, à qui nous portons un coup de plus après la mise en avant de Vernadsky et d'Oparine.

Nous faisons de très grandes avancées dans le matérialisme dialectique – bien loin du populisme anarcho-trotskyste et de la sinistre farce électorale qui se profile avec les présidentielles.

Et ces avancées doivent continuer ! Notons d'ailleurs au passage un simple détail très parlant : la mise en avant de la conquête spatiale par le social-impérialisme russe n'était pas qu'une avancée technologique ; elle s'explique en fait très bien par le fait que la conquête spatiale appartenait aux principes du matérialisme dialectique.

Le révisionnisme a dénaturé le matérialisme dialectique, et a prétendu donc « continuer » la conquête, mais en pratique de manière évidemment dénaturée, et surtout pour continuer à tromper sur sa propre nature contre-révolutionnaire. Mettre en avant la conquête spatiale, cela faisait socialiste, cela donnait le change...

Voilà ce que comprendre la conquête spatiale permet de comprendre sur le révisionnisme, par exemple. Néanmoins, le principal est bien entendu le matérialisme dialectique : avoir la tête dans les étoiles est un principe obligé des communistes aujourd'hui !

 

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8 Jan 2012

édito du 8 janvier 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le communisme suinte de toute la France, mais pour l'instant, il n'y a que la bourgeoisie qui le sait... Une étrange situation ! Car à l'opposé des autres pays d'Europe, la France a une particularité : la bourgeoisie a une obsession, le communisme, qu'elle voit à tout bout de champ, jusqu'aux PV destinés aux automobilistes.

 

On a un exemple il y a deux jours avec Fabrice Luchini. Des enfants de douze ans se sont placés sur le toit du théâtre où il se produisait, à Villejuif, en banlieue parisienne, et ont commencé à lui cracher dessus.

 

Et là on apprend :

 

« Je suis atterré, lâche le responsable du théâtre, et je déplore ce qui s’est passé. Ce sont des petits c... qui pensaient faire une bonne blague. Fabrice a cru que c’était politique parce qu’il avait lancé des petites piques sur les communistes et qu’on est dans une ville «rouge», mais ça n’était pas le cas. »

 

C'est très révélateur du climat de tension, et dans ce climat de tension, les anarcho-trotskystes ne pourront bientôt plus barrer la route aux luttes de classes, et ce à quoi on va assister, c'est naturellement une élévation du niveau de conscience, de théorie, et un élargissement de la pratique communiste.

 

Cela se révèle pareillement sur le plan international, où désormais les choses sont claires, les faits établis et plus rien ne peut empêcher l'affirmation d'une nouvelle structure internationale marxiste léniniste maoïste.

 

Au Népal, c'est la trahison qui a prévalu, et qui a plombé le maoïsme. Certains veulent l'enterrer, en se disant maoïstes et en racontant que là-bas la révolution continue, qu'il y a une « ligne rouge », etc. En faisant cela ils nient la nécessité du Parti, ils nient donc l'essence de la Guerre Populaire ; ils se donnent une image révolutionnaire, mais celle-ci est fausse et rejetée sur le plan international.

 

Ainsi, avec la nouvelle structure internationale qui se construit, les pseudos maoïstes qui ont profité de la capitulation népalaise pour se faufiler sous le drapeau maoïste en seront définitivement pour leurs frais, et notamment évidemment leurs avatars français puisque dès qu'il y a une copie formelle de quelque chose à faire, les Français sont aux premières loges.

 

C'est cette tradition d'application « méthodique » et sans âme, qui va de Louis XIV à Maurice Thorez, qu'il faut mettre à bas, et cela se prouve par la théorie et la pratique, dont le critère aisé de compréhension est la culture.

 

Quand on ne sait pas ce que vaut un courant de pensée, il suffit de regarder sa culture ! Voir si le nouveau s'y exprime, ou bien si l'ancien y prime. Il y a là un critère décisif !

 

Et Voie Lactée, c'est la culture MLM !

 

"C'est notre engagement irréconciliable de lutter pour l'unité internationale des Marxistes Léninistes Maoïstes, qui exige la démolition des fausses théories révisionnistes et des positions éclectiques du centrisme, traçant une profonde ligne de démarcation entre le marxisme et l'opportunisme sur toute la ligne générale du Mouvement Communiste International, comme base ferme de l'unité pour construire la nouvelle Internationale qui doit diriger les grandioses batailles de la Révolution Prolétarienne Mondiale contre l'impérialisme et tous ses laquais.

CONTRE LE REVISIONNISME ET LE CENTRISME :
VIVE LE MARXISME LENINISME MAOÏSME !

POUR UNE NOUVELLE INTERNATIONALE COMMUNISTE
FONDEE SUR LE MARXISME LENINISME MAOÏSME : EN AVANT !" (Déclaration commune MLM du 26 décembre 2011)

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1 Jan 2012

édito du 1er janvier 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les élections présidentielles du vieil État bourgeois d'ici quelques mois vont révéler les grandes modifications au sein de la bourgeoisie elle-même ; la bourgeoisie impérialiste, la plus agressive, va conformément aux lois historiques mettre sur le devant de la scène le fascisme, et ce non pas seulement sous la forme d'un parti, mais bien d'un mouvement.

Cette tempête, dont on a connu les premières salves, va balayer comme des fétus de paille les misérables tentatives de « sauver » ce qui peut l'être de l'anarchisme et du trotskysme. Nous, nous tiendrons bon, et nous servirons la classe ouvrière et le peuple, car nous avons l'arme absolu : le matérialisme dialectique, présentement le marxisme-léninisme-maoïsme. Voie Lactée a connu des aléas techniques ces dernières heures justement car nous voulons un média de haut niveau et efficace ; il y aura d'autres aléas, car l'histoire avance en spirales.

Mais déjà l'horizon s'éclaircit grâce aux flammes du prolétariat international : lire les documents d’Équateur et d'Argentine rafraîchit le cœur tout en incendiant l'esprit ; le faux maoïsme s'excite, mais il est déjà clairement condamné historiquement, il n'a plus de place.

Les pitoyables tentatives qu'il y a eu en France de tenter – ne serait-ce que tenter – d'impulser un pseudo maoïsme contre le PCMLM, n'auront fait que retarder sa construction, cela aura été un simple aléas. Toute force voulant aller de l'avant dans l'histoire voit bien le rôle néfaste de Prachanda au Népal, et la contribution positive qu'il y a eu de le critiquer.

Toute force voulant aller de l'avant dans l'histoire voit également bien comment la ligne révisionniste au Népal a finalement été mis en avant contre l'expérience historique menée jusqu'à présent par le Parti Communiste du Pérou.

Ce qui caractérise le faux maoïsme, c'est sa négation des définitions idéologiques, du caractère invincible car scientifique et historique et universel du marxisme-léninisme-maoïsme. Les faits ont parlé : les masses populaires mondiales n'ont que faire de cette négation – elles exigent l'affirmation !

« L'heure est venue de leur régler leur compte.

Les superpuissances impérialistes, les USA, l'URSS, et les autres puissances envahissent, pénètrent, sapent, détruisent, cherchent à tout faire sombrer dans l'effroi.

Mais, comme dit le président Mao, en attaquant, en agressant, en lançant des offensives, il s'éparpillent et entrent dans les entrailles puissantes du peuple ; et le peuple se cabre, s'arme et se soulèvant en rébellion, il passe la corde autour du cou de l'impérialisme et des réactionnaires, il les prend à la gorge, les tient sous son étreinte ; et nécessairement il les étranglera, nécessairement.

Les chairs réactionnaires il les effrangera, il en fera du fil, et ces noirs rebuts il les jettera dans la fange, et le restant il l'incinèrera, et ses cendres il les dispersera aux quatre vents de la terre pour que ne reste pas même le souvenir sinistre de ce qui ne doit jamais revenir parce qu'il ne peut ni ne doit revenir.

Camarades, tel est le monde d'aujourd'hui. 
Il nous a été donné de vivre une époque extraordinaire. Jamais auparavant les hommes n'ont eu destin si héroïque, ainsi cela est écrit.

Aux hommes d'aujourd'hui, à ces hommes qui respirent, qui luttent, qui combattent, il leur a été donné de rayer la réaction de la face de la Terre, c'est la mission la plus lumineuse et la plus grandiose qui puisse être accordée à une génération. Nous nous trouvons dans cette situation.

La révolution mondiale entre dans l'offensive stratégique, rien ne peut l'emporter face à elle ; des légions de fer innombrables se lèvent et se lèveront de plus en plus, et en se multipliant inépuisablement elles encercleront et anéantiront la réaction.

La réaction en déchirant les chairs du peuple, en étendant ses griffes sanglantes ne fait que s'emmêler et s'embrouiller ; elle cherche à étancher sa soif dans le sang du peuple, mais ce sang se lève comme des ailes furieuses et ces chairs frappées se transforment en de puissants fouets vengeurs et ses muscles et son action se transforment en un bélier d'acier pour briser les oppresseurs, qu'il écrasera irrémédiablement.

La réaction camarades ne pourra l'emporter de quelque façon que ce soit. 
La révolution triomphera, l'heure a sonné. La lutte sera dure, ardue, cruelle ; longue et difficile. Le triomphe nous appartient, la masse s'imposera, la paysannerie se soulèvera, la classe la dirigera ; les Partis Communistes commanderont et les drapeaux rouges seront hissés pour toujours. La réaction a ouvert son dernier chapitre, c'est dans ce monde que nous nous déployons. »
(PCP, Nous sommes les déclencheurs, 1980, document connu sous le nom de « ILA 80 »)

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26 déc 2011

édito du 26 décembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Ce 26 décembre, nous célébrons l'anniversaire de Mao Zedong. Né en 1893, il a repris le flambeau de Staline, qui lui-même assumait le léninisme, alors que Lénine assumait lui les enseignements de Marx et Engels.

L’opiniâtreté, aller à contre-courant, persister dans la démarche révolutionnaire et scientifique... Voilà ce qui caractérise les communistes, voilà ce que nous a enseigné notamment Mao Zedong, depuis la retraite stratégique, la longue marche, à l'offensive générale, la grande révolution culturelle prolétarienne.

 

Jamais le drapeau ne doit tomber, toujours il faut assumer la démarche complète, les enseignements généraux du communisme. C'est ce que nous faisons en France, c'est l'idéologie qui est au poste de commandement, et peu importe pour cela d'être peu encore ou beaucoup déjà : la ligne décide tout, comme l'ont magistralement rappelé les camarades du Pérou :

 

« Quelques dirigeants, des cadres, des militants peuvent même manquer disparaître, mais avec l’immense douleur et consternation qu’implique, le devoir et l’obligation du Parti est de continuer sa lutte irrépressible, même s’il en reste seulement une fraction ou même s’il reste un seul communiste au dernier moment, il devra accomplir son rôle en luttant afin de tout relever de nouveau, plus encore en ayant l’idéologie invincible et toute puissante, le prolétariat et masses génératrices de tout, la révolution nécessairement avancera et triomphera. » (PCP: Contre la dictature génocide et bradeuse de la patrie, persister dans la guerre populaire!, 1995)

 

Tout relever de nouveau, c'est aussi le sens du communiqué commun publié aujourd'hui. Les opportunistes tentent de torpiller l'idéologie marxiste-léniniste-maoïste, en disant qu'elle n'est pas encore bien définie, qu'on peut l'adapter comme on l'entend ; ils se contorsionnent de manière inimaginable pour changer de position régulièrement afin de justifier leurs errements les plus complets.

 

La position des opportunistes sur le Népal est un pur scandale ; après avoir soutenu Prachanda et les accords de paix, ils prétendent maintenant s'opposer au révisionnisme, alors que la Guerre Populaire s'est faite liquider ; là encore ils montrent leur visage : ils veulent empêcher que reprenne la Guerre Populaire au Népal.

 

La révolution, c'est la clarté, pas les sombres manœuvres politiques ; la révolution, c'est la luminosité qui vient du peuple et qui va au peuple. La Guerre Populaire était le flambeau des masses du Népal, et ce flambeau s'est éteint (provisoirement) en raison des manœuvres, des escrocs qui ont prétexté des ajustements tactiques, des réorientations idéologiques, etc. !

 

Le communiqué commun international publié ce jour balaie ces mensonges, ces escroqueries, ce révisionnisme, cet opportunisme; il rappelle sur une base saine ce qui doit être. Et peu importe les calomnies des opportunistes, qui prétendent de manière mensongère que n'existent pas ceux qui les critiquent.

 

Même s'il n'y avait qu'une seule personne quelque part dans le monde qui serait un cybermaoïste critiquant sur une base juste leur opportunisme, alors forcément sa matière grise se transformerait en une démarche qui serait reprise, qui se développerait.

 

Car toute la matière exige l'insurrection ; la matière éternelle en transformation demande le communisme ! Et par conséquent la bataille de positions est extrêmement importante.

 

Et heureusement, nous ne sommes pas, de notre côté, des « cyber-maoïstes », mais des êtres de chair qui vivons dans un pays que nous connaissons et que nous comprenons, où nous posons des bases idéologiques, culturelles et pratiques afin que les germes de la révolution socialiste se développent.

 

Nous travaillons... à être prêt à accueillir l'Histoire !

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23 déc 2011

édito du 23 décembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La France est un pays étrange, où les gens pensent manger un fromage rustique alors qu'il provient des usines de l'agro-business, où l'on pense que la planète entière envie le style de vie français, où l'on râle pour le plaisir de râler, sans qu'aucun contenu ne soit mis en avant.

 

La crise générale du capitalisme va provoquer une série de désillusions extrêmement brutales. Et on a un exemple de ce qui risque de se passer, avec cette histoire du Paris Saint-Germain.

 

Car l'anglais David Beckham jouera désormais au club de football du Paris Saint-Germain, pour 4,30 M€ par an, et si l'on compte le droit à l'image cela devrait faire du 17M€ pour 18 mois.

 

Et dans la foulée, l'entraîneur – un ancien joueur du PSG – a été éjecté, pour céder la place à un entraîneur « réputé à l'international. »

 

On a ici un scénario catastrophe. Le noyau dur des fans historiques protestent contre la destruction de l'âme de leur club, et basculent dans le romantisme : « c'était mieux avant », la finance ruine tout, etc. Et à côté cela, le PSG va attirer de plus en plus en masse, diffusant cette idéologie à la fois tribale et totalement moderne, c'est-à-dire donc impérialiste.

 

On serait ici coincé entre le marteau et l'enclume, et c'est bien déplaisant. C'est pourtant ce qui risque de se passer si la culture française n'est pas analysée et comprise, si les communistes ne se donnent pas les moyens de mener la bataille culturelle.

 

Que faire sinon avec une France s'imaginant comme étant comme dans les années 1950 ou 1980 et se confrontant à une réalité qui lui paraît « importée » par la « finance » ?

 

Et que faire face à une usine du divertissement qui existe à fonds perdus : les clubs de football de l’État espagnol ont 4 milliards d'euros de dettes, les clubs d'Angleterre en ont 3,5 milliards d'euros....

 

Pas difficile de voir qu'ici il faut comprendre en détail la crise générale du capitalisme. Le PCMLM c'est : compréhension de la culture française + analyse suivie de l'effondrement de la bourgeoisie française = révolution socialiste.

 

Pour un petit-bourgeois, cela apparaîtra contemplatif ; en pratique, ce n'est en fait ni plus ni moins que l'application des principes bolcheviks. Sur wikipedia, on peut lire que le PCMLM n'existe que sur internet (comme wikipedia, alors!), mais ce n'est pas étonnant : peut-on attendre de petits-bourgeois de comprendre la position léniniste de la construction du Parti en deux temps ?

 

Construire le Parti, cela n'a rien à voir avec l'actionnisme (sans résultats d'ailleurs!) de type syndicaliste révolutionnaire.

 

Si l'on ne comprend pas cela, alors on est condamné à échouer, à cause de phénomènes comme celui de David Beckham... Cela serait un comble !

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19 déc 2011

édito du 19 décembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La France va perdre son « AAA »et la guerre psychologique fait rage à ce sujet : il faut préparer l'opinion publique. Mais dans cette opinion publique, il y a également la bourgeoisie : celle-ci se parle en effet à elle-même. Elle tente de rester unie, unifiée, alors que les contradictions s'aiguisent avec la crise générale du capitalisme.

 

L'implosion de l'UMP et le succès du Front National sont, ainsi, absolument inévitables. Les contradictions sont trop fortes au sein de la bourgeoisie.

 

Mais, jusqu'à présent, nous avons beaucoup parlé des représentants de la bourgeoisie industrielle, traditionnelle (Sarkozy...) et de la bourgeoisie financière, impérialiste (Villepin, Marine Le Pen...).

 

Il est temps d'affiner nos connaissances et d'établir un panorama général de la bourgeoisie en France. Dans chaque région, comment les notables ont-ils été mis en place ? Quels sont les grands groupes ? Quels sont leurs leviers ?

 

Cette compréhension va être d'autant plus facile que la crise générale du capitalisme ébranle la France bourgeoise. D'ici six mois, on aura donc logiquement, si l'on fait bien notre travail, un panorama du capitalisme français...

 

Ce qui sera très utile tant pour mener la révolution socialiste que pour soutenir les activités antifascistes, qui ne sauraient être cohérentes sans une vision de nette de comment le fascisme est poussé en avant.

 

Et cela n'a rien d'original, puisqu'il s'agit là d'un travail normal pour les communistes, comme l'a effectué le Parti Communiste en France dans les années 1930.

 

Cela est cohérent avec notre esprit de reconstruction du Parti Communiste en France ! Un objectif réfuté par toute l'extrême-gauche française, qui chaque jour est moins nombreuse, ses membres basculant dans le spontanéisme et la social-démocratie (comme la « Gauche unitaire » de Christian Picquet).

 

Un objectif pourtant le seul valable. A moins d'être un social-démocrate complet ou dans le déni absolu, impossible de ne pas voir que les prochaines élections présidentielles vont bouleverser le paysage politique, tout comme la perte du « AAA » par la France va être le début d'une dépression économique plus que sévère en France.

 

Dans un décor pareil qui se plante, il faut être à la hauteur des enjeux. Et quelle dimension avoir, si ce n'est de celle de la révolution socialiste, du Parti ? A l'époque de la crise générale du capitalisme, et du réchauffement climatique, ne faut-il pas être à la hauteur sur le plan de l'économie politique ?

 

D'aucuns diront : d'autres aussi revendiquent de construire le Parti. Alors, nous répondons : font-ils vivre le marxisme ? Où sont alors leurs analyses de la société ou de la nature ? Où sont leurs articles, leurs documents ?

 

Est-il possible de mener la révolution en France sans savoir quelle valeur a Baudelaire, a Rousseau, a la révolution française, a le Front Populaire ? Où sont les analyses, les études ? Où est l'étude marxiste des phénomènes ?

 

Il n'y a rien, alors que Voie Lactée est l'outil parfait pour cela. Voie Lactée fait vivre le marxisme...Faites vivre le marxisme, faites vivre Voie Lactée !

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15 déc 2011

édito du 15 décembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Après la Syrie et l'Iran, voilà que l'extrême-gauche française soutient désormais ouvertement la déstabilisation de la Russie.

 

Dans les années 1970, c'était au moins des organisations révolutionnaires qui étaient soutenues dans leur processus insurrectionnel. Savoir si ces organisations étaient authentiquement révolutionnaires se discutait, mais au moins elles se revendiquaient de la révolution, du progrès, du socialisme.

 

Là, l'extrême-gauche française appelle à des changements de régime, qui ne sont rien d'autre que des soutiens à l'impérialisme français, qui avec l'impérialisme américain veut faire tomber les régimes syrien, iranien et désormais russe.

Que dans ces pays la révolution soit nécessaire, comme partout, on en conviendra, mais n'est-ce pas à leurs propres peuples de la mener, cette révolution ? N'est-ce pas les révolutionnaires qui faut soutenir ?

L'exemple de la Russie est patent : dans l'opposition, on trouve notamment les... « nationaux-bolcheviks » !

On notera d'ailleurs que l'écrivain Emmanuel Carrère a écrit en France une biographie d'Edouard Limonov, fondateur du « Parti national bolchevik » en Russie.

Cette biographie a gagné le « prix Renaudot », et vient de gagner mercredi 14 décembre le « prix des prix » (sélectionné parmi le vainqueur de l'un des huit grands prix littéraires de fin d'année : Académie Française, Décembre, Femina, Flore, Goncourt, Interallié, Medicis, Renaudot).

Pour rester dans l'horreur, on apprend également que Kadhafi aurait été empalé avec une barre de fer ; une mort sordide, longue et douloureuse.

C'est ce qu'affirme, en affirmant avoir des sources françaises, le journaliste franco-allemand Peter Scholl-Latour, qui a mené une carrière institutionnelle dans le journalisme allemand dans les années 1960-1970.

Une information à prendre avec des pincettes niveau information : Scholl-Latour est en effet un gaulliste de l'impérialisme allemand, une aberration nationaliste-républicaine pour ce pays. Mais à ce titre, il est plutôt bien informé de ce qui se passe.

C'est sans doute le privilège de fréquenter les cercles du pouvoir : Scholl-Latour a été fait Chevalier de la Légion d'honneur en 2005 en France et Croix d'Officier de l'Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne en 2006. Et surtout de chercher à torpiller les pro-américains.

Mais au-delà de l'origine de cette information – les cercles pro-bourgeoisie impérialiste dans les pays impérialistes, surtout d'Allemagne qui a été opposé à l'invasion en Libye – on voit bien que hors la révolution socialiste, point de salut, sans Parti Communiste, point de salut.

Le seul moyen d'échapper à l'immonde, c'est bien d'être ferme idéologiquement, campé fermement sur les bases du marxisme-léninisme-maoïsme.

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11 déc 2011

édito du 11 décembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

En posant la contradiction villes/campagnes comme sujet de préoccupation majeure pour les communistes, le PCMLM a théorisé la rupture complète avec le réformisme et le révisionnisme, avec les conceptions non communistes du monde.

A partir du moment où l'on place le niveau de l'enjeu sur le plan de la Biosphère elle-même, on atteint une telle dimension qui largue toute ce qui appartient au passé, au dépassé.

Si la conférence de Durban (Afrique du Sud / Azanie) sur le réchauffement climatique ne pouvait pas aboutir, c'est justement pour une question de classe : la bourgeoisie ne peut pas comprendre la contradiction villes/campagnes ; au grand maximum peut-elle la constater.

Pour cette raison même, le PCMLM va se développer, car il est l'expression du besoin historique et mondial de planification, de conscience socialiste de la Biosphère, de compréhension matérialiste dialectique de la transformation de la matière éternelle, en marche ver les lumineux communisme.

Un nouveau chapitre historique est en train de s'ouvrir, celui de la maturité complète de la révolution prolétarienne mondiale, celui de la maturité des consciences prolétariennes par rapport à l'enjeu historique et mondial, de dimension universelle.

S'ouvre une époque de la bataille totale, complète, sur tous les plans de l'existence. Le mode de production capitaliste est dépassé à tous les niveaux ; il est destructeur, il est assassin. Cependant, il va faire face à une insurrection générale de la matière dans sa marche vers le communisme.

Ayons confiance en la nouvelle vague de la révolution mondiale, en la capacité de réorganisation des marxistes-léninistes-maoïstes partout dans le monde.

"Les masses mondiales veulent vivre d'une manière pacifique, progressiste, où elles peuvent améliorer la culture et la science, et elles exigent une civilisation humaine mondiale.

Et elles savent que pour cela, elles ont besoin de la lutte, la guerre populaire contre l'oppression et l'exploitation. Les masses mondiales ne laisseront pas la planète être totalement modelée par l'exploitation capitaliste et sa pollution.

Elles veulent qu'existent les magnifiques mangroves des Sundarbans, elles veulent être en mesure de voir les étoiles dans le ciel de Paris, la « ville lumière » celle-ci est artificielle et ne sert que la vie bourgeoise, pleine d'illusion et d'avidité.

Faisons face au changement climatique par la révolution mondiale !" (Faisons face au changement climatique! Déclaration commune du PCMLM et du Parti Prolétarien du Bengale Oriental Groupe d'Unité Maoïste)

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8 déc 2011

édito du 8 décembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'intervention de Marine Le Pen lors de son « think tank » sur l'armée était déjà inquiétante de par son orientation gaulliste « réaliste », comme si elle espérait désormais avec la crise gagner bien plus qu'une position symbolique en 2012.

Mais là on a un vrai saut, avec des membres de la Droite populaire – la frange la plus à droite de l'UMP – qui soutiennent les catholiques intégristes de « Civitas » dans leur combat contre la « christianophobie » de deux pièces de théâtre ("Sur le concept du visage du fils de Dieu" et "Golgota Picnic").

C'est un premier pas en avant dans l'implosion de l'UMP et le passage ouvert au futur bloc organisé autour du Front National, pour servir la bourgeoisie impérialiste. Nous ne sommes qu'en décembre, et déjà cette tendance s'affirme... alors qu'elle était censée vraiment commencer une fois les élections passées.

Il n'est pas difficile de comprendre que la crise générale du capitalisme accélère cette tendance. On a le même phénomène du côté social-démocrate.

On sait bien justement que la social-démocratie ne tourne pas rond, mais qualifier par exemple de triomphe la transformation de la peine de mort Mumia Abu-Jamal en... la prison à vie, c'est tout de même fort étrange. Mumia enfermé pour encore 10, 20, 30 ans, cela serait positif ?

Il ne faut vraiment rien à dire pour en arriver là. La social-démocratie s'amollit de plus en plus, au point de devenir dur dans une version « humaniste » de droite. Il n'y a même plus un semblant de fausse utopie. Ce titre, c'est bien la culture de Ségolène Royal qui a ici triomphé : le Parti Socialiste ressemble de plus en plus au parti démocrate des Etats-Unis ; il n'a plus rien à avoir avec le socialisme, ne serait-ce que historiquement.

D'ailleurs, dans un même ordre d'idée, hier c'est dans dans deux usines du Creusot que c'est « baladé » François Hollande, tout cela pour vanter le « patriotisme industriel. » Cela a été fait, fort logiquement, en compagnie d'Arnaud Montebourg, qui ces derniers mois, comme nous l'avions expliqué, s'est posé en figure anti-mondialiste réactionnaire « de gauche. »

La social-démocratie propose dans une version « de gauche » ce que veulent les nationalistes, finalement. Et les nationalistes ? Une version « de droite » du social. Un sacré étau... qui ne pourra être brisé que par une politique partidaire, sur la base du matérialisme dialectique, pour le communisme. Tout le reste ne tiendra tout simplement pas la route.

 

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2 déc 2011

édito du 2 décembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Hier c'était Sarkozy à Toulon, aujourd'hui ce fut Merkel au parlement allemand. Le mot d'ordre : sauver le système tel qu'il existe, à coup de nouvelles juridictions, de dépendance des gouvernements par rapport à l'Europe, etc.

L'idée est de contourner la pression de la bourgeoisie impérialiste française en passant par l'Europe. Sauf que cela ne passe pas. Les socialistes sont mécontents : ils prônent le partenariat avec l'impérialisme allemand, pas pour une soumission à celui-ci.

Quant à la bourgeoisie impérialiste, elle pousse et pousse Marine Le Pen, dont la présence se banalise. Elle fait partie du paysage désormais. Et à côté, on trouve une flopée de modernistes néo-gaullistes intermédiaires : les Guaino, Bayrou, Villepin, idiots utiles s'imaginant avoir un destin.

Tout cela montre en tout cas un sacré renouvellement de la vie politique française, un renouvellement se débarrassant par ailleurs du NPA et de Lutte Ouvrière, idiots utiles de la France version Mitterrand-Chirac.

Et cela montre aussi que cela va barder. Qu'on se souvienne des cris sociaux-démocrates et anarchistes lorsque Sarkozy est devenu président. On va voir ce que ceux-ci vont dire alors que les temps à venir seront bien plus durs, bien plus violents.

Ce qui se passe en Égypte est également une leçon pour les spontanéistes. Vive la révolution égyptienne, scandaient-ils, dans le délire de la « révolution permanente. » Les élections égyptiennes donnent des scores terribles : 40% pour les frères musulmans, 20% pour les salafistes. La première claque était prévue, mais la seconde !

Et le futur s'annonce sanglant : il est évident que la Syrie et l'Iran sont des pays qui sont les prochaines cibles de l'impérialisme. Ces pays, dominés par une bourgeoisie bureaucratique participant au système impérialiste mondial, sont dirigés par une oligarchie trop « rebelle » pour les temps qui courent. L'impérialisme entend donc les déloger.

On voit déjà l'extrême-gauche française faire comme pour la Libye hier, comme pour l'Irak de Saddam Hussein avant hier : l'intervention militaire impérialiste aurait une dimension positive, le peuple serait libre au lendemain de la chute du régime et pourrait choisir de rejeter l'impérialisme par la suite, etc.

On ne peut pas faire plus anti-léniniste comme position concernant l'impérialisme. Avec une extrême-gauche française, la bourgeoisie peut dormir tranquille, elle doit certainement même considérer ces gens comme des alliés quand on voit le discours anti-syrien et anti-iranien savamment distillés ces derniers mois.

Demain, donc, il faudra avoir une position sans équivoque : non à l'intervention impérialiste en Syrie, non à l'intervention impérialiste en Iran. Non aux manoeuvres impérialistes pour provoquer des troubles (par l'intermédiaire de milices locales, de la Turquie ou de l'Etat israélien). Guerre à la guerre impérialiste.

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29 nov 2011

édito du 29 novembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le viol et le meurtre d'Agnès âgé de treize ans par un autre jeune, le meurtre d'un enfant par son père qui l'avait mis dans une machine à laver pour le punir... ne sont pas des faits divers, mais bien l'expression de la putréfaction de la société bourgeoise.

Et les restes de l'extrême-gauche peuvent bien tenter de se voiler face : il n'y a plus d'extrême-gauche en France, elle est morte ; il ne reste que des structures décomposées, avec des idéologies vagues, floues, diffuses, incohérentes, de simples constructions individuelles pour tenter de justifier une démarche dont le sens a été perdu.

Le seul dénominateur commun des restes de l'extrême-gauche, c'est d'ailleurs un anti-communisme toujours plus virulent, et à ce jeu là, c'est l'extrême-droite qui l'emportera. Cela tient ici à une nature de classe : la petite-bourgeoisie « radicale » a été de gauche dans son imaginaire, elle le reste, mais dans une version de plus en plus antisémite, complotiste et, finalement, nationaliste.

Face à cela et cet « anti-mondialisme » de pacotille nous disons : « non. » Non aux raccourcis, non aux simplifications. Oui à l'économie politique, oui à la discipline scientifique. C'est ce qui fait d'ailleurs que nous avons des choses à dire, toujours plus, et les « décomposés », toujours moins.

Et il ne leur suffira pas de prendre un train en marche. On l'a vu au moment des « révolutions arabes », de la « révolution libyenne » ou plus récemment avec l'anti-nucléaire.

Des gens se sont précipités là-dedans, pour masquer leur absence de fond. Les « révolutions arabes » ont été stylisés en une nouvelle forme de révolution – résultat, les forces islamistes l'emportent dans le prolongement de ces « révolutions. »

Quant à la « révolution libyenne », elle a été une manoeuvre impérialiste, et les « décomposés » ont été l'avant-garde de Sarkozy (ils font encore le coup, avec la Syrie désormais!).

Enfin, sur le nucléaire, on voit aisément l'absence de fondement dans la critique du nucléaire, l'absence de perspective positive.

Alors, évidemment, les élections présidentielles vont être un jeu de massacre. Cela va être un profond traumatisme. D'ici là, nous engageons nos lecteurs et lectrices à faire un travail antifasciste de fond, sur une ligne de masse bien développée, dans une démarche prolongée. Et en plus de ce minimum, nous engageons à étudier le marxisme-léninisme-maoïsme, à se lancer dans l'action pour édifier le Parti Communiste dont nous avons besoin.

La crise est là et s'amplifie, nous sommes au seuil des années 1930. Il y a de moins en moins de place pour la demi-mesure ; cela sera socialisme... ou retombée dans la barbarie !

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26 nov 2011

éditorial du 26 novembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le dernier document de l'UOC (MLM) de Colombie est, comme toujours, particulièrement éclairant sur la situation au Népal. L'Armée Populaire de Libération est démantelée, dans des conditions sordides, indignes, en sachant bien qu'il n'est pas suffisant de les trouver indignes. C'est là la différence entre les communistes et les révisionnistes tels que ceux de la prétendue "Fraction rouge" au Népal.

En mettant en avant cette "Fraction rouge", les centristes qui pourrissent le maoïsme montrent qu'ils ne maîtrisent pas le B-A-ba des enseignements du marxisme-léninisme-maoïsme. 

Et l'UOC (MLM) a raison de souligner l'importance internationale de cette position, avec la guerre populaire indienne qui est influencée positivement ou négativement par les positions des unEs et des autres. Kishenji, importante figure du Parti Communiste d'Inde (Maoïste), vient d'ailleurs de se faire assassiner par le vieil Etat, ajoutant encore aux difficultés de la révolution indienne.

Il faut voir les choses en face: si le faux maoïsme triomphe sur le plan international, cela va renforcer les tendances liquidatrices à la népalaise au sein du Parti Communiste d'Inde (Maoïste), alors qu'inversement, une position ferme aidera la ligne rouge. C'est bien cela qui est en train de se jouer. On a déjà perdu le Népal... perdra-t-on l'Inde?

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23 nov 2011

éditorial du 23 novembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Bellaciao ne nous aime pas ? La belle affaire! Nous n'aimons pas Bellaciao non plus, qui a été longtemps l'organe d'une prétendue « gauche » au sein du Parti « Communiste » français. Nous, nous voulons le communisme, le bolchevisme, la dictature du prolétariat.

Bella Ciao ? Du Che Guevara, et encore sans les armes. Inintéressant, et trompeur. Et appartenant au passé pré-Mélenchon.

Pourquoi en parler alors ? Car, bloqués dans les portes du temps, de l'époque d'avant Mélenchon, les gens de Bella Ciao publient un de nos articles d'il y a... presque six mois, pour en commentaires expliquer que nous serions des agents secrets sionistes.

Il faut croire que dans leur mouvance, personne ne leur a dit que notre rejet complet du complot impérialiste qu'a été la « révolution libyenne » a profondément troublé cette vision paranoïaque et antisémite (et pour la petite histoire puisque certains feignent de ne pas les trouver, les documents du FPLP, du FDLP, de Septembre Noir que Bellaciao n'osera jamais publier, sont ici à la catégorie Palestine).

Mais comme dit plus haut, Bella Ciao c'est du pré-Mélenchon ; jamais le Parti « Communiste » français ne se relèvera, c'est fini, et reste d'ailleurs à Bellaciao peu de choses à part publier des choses comme « Fascisme brun, fascisme rouge » - qui appelle à lutter d'abord contre le bolchevisme, puis contre le fascisme...

Ou bien à délirer sur Indymédia Paris et la scène anarchiste qui rejette les « anti-impérialistes. »

Mais qu'avons-nous à faire avec cette histoire?

Il y a ici un poison dialectique : les libertaires refusent de combattre leur propre impérialisme et tombent dans des manœuvres impérialistes (les campagnes depuis quelques semaines contre la Syrie suivent l'exemple libyen).

Et de l'autre côté les anti-impérialistes n'ont pas d'économie politique et n'hésitent pas à tomber dans les manœuvres de bourgeoisies bureaucratiques en mal d'alliés (l'Iran, la Syrie, Libye hier, etc.).

Un vrai piège, un vrai poison, alors que l'ordre du jour est simple : l'heure est à la guerre populaire, dans chaque pays ! Chaque jour, les masses comprennent davantage cette nécessité ! Il faut organiser le Parti sur la base du matérialisme dialectique! Il faut résoudre les contradictions travail manuel / travail intellectuel, villes/campagnes!

Finalement, Bellaciao c'est comme le NPA, qui lui aussi a été « tué » par Mélenchon (entre autres). Les plus âgéEs d'entre nous qui ont connu la « Ligue » du temps de son énorme puissance au début des années 1990 hallucineront de voir le NPA saluer la mémoire de Danielle Mitterrand, qui aurait été « militante toute sa vie » !

Il y a 25 ans, la LCR aurait dénoncé Danielle Mitterrand comme social-démocrate, avec son mari président d'un pays impérialiste, l'un de ses fils accusé de faire partie de la « Françafrique », et surtout sa fondation « humanitaire » France-Libertés typiquement social-démocrate...

L'heure passe, l'histoire avance, ceux qui sont décalés par rapport aux exigences de notre époque sombrent, dans la social-démocratie ou le fascisme.

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17 nov 2011

éditorial du 17 novembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

C'est un juste retour des choses : la capitulation népalaise fait ressortir d'autant plus la qualité de la Guerre Populaire au Pérou. Et de la même manière que dans le monde entier les lignes opportunistes de droite (LOD) ont tenté hier d'effacer de la mémoire la guerre populaire au Pérou, et le Parti Communiste du Pérou en général, aujourd'hui les véritables révolutionnaires saluent la Guerre Populaire, la soutiennent, l'encouragent.

Les camarades de l'Equateur ont d'ailleurs graffité un stade, à l'occasion du match de football Equateur-Pérou (voir ici et là). « Vive la Guerre Populaire au Pérou ! » : voilà un slogan juste.

Un slogan bien entendu inconnu des LOD qui, dans le monde entier, ont tout fait pour saper le maoïsme de l'intérieur, cherchant à liquider les organisations existantes à tout prix : parfois en feignant de soutenir la guerre populaire, parfois en la rejetant ouvertement.

En France, on a eu droit aux deux variantes, au point d'avoir eu même quelques temps des gens se revendiquant du maoïsme mais rejetant le PCP aux oubliettes ! Une aberration qui, bien entendu, ne pouvait pas durer. Le maoïsme, c'est le PCP qui l'a affirmé dans les années 1980, et le maoïsme, ce n'est pas un éclectisme, un syncrétisme anarcho-guévariste, un opportunisme, un centrisme. Le maoïsme, c'est l'affirmation de l'idéologie MLM, du Parti MLM. Gonzalo n'est pas une « anecdote », c'est une figure historique du maoïsme en tant qu'idéologie.

Pas difficile de voir que la LOD prône l'éclectisme au lieu du maoïsme, met le maoïsme de côté, nie l'édification du Parti, n'assume jamais Gonzalo, l'implacable Parti Communiste du Pérou.

Ce n'est pas étonnant : le PCP est la terreur de tout bourgeois ! Comme l'a dit Gonzalo : « La réaction fait des rêves de sang, des rêves agités troublent leurs sombres nuits, leur coeur machine de sinistres hécatombes ; ils s'arment jusqu'au dents mais ils ne pourront l'emporter, leur destin est pesé et mesuré.
L'heure est venue de leur régler leur compte. »

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12 nov 2011

éditorial du 12 novembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Grèce et Italie : voilà donc un « gouvernement d'union nationale » qui se forme à chaque fois.

En l'espace de quelques heures lors de la matinée du 10 novembre 2011, deux responsables d'État ont été nommé, avec un même profil. Cela ne relève bien entendu pas du hasard. En Grèce, Lucas Papademos a été nommé premier ministre. Il a été le vice-président de la Banque Centrale de l'Union Européenne...

En Italie, Mario Monti a été choisi devenir premier ministre (la nouvelle n'étant officialisée que le 11 novembre), lui-même est un ancien commissaire européen...

Mais ce n'est pas tout. Dans les deux cas, il s'agit d'un « gouvernement d'union nationale » !

Ainsi, l'ancien président du conseil italien Romano Prodi explique au sujet de Mario Monti que « C’est le seul qui puisse nous sauver à la tête d’un cabinet d’experts. »

Cadres grands bourgeois, gouvernement d'union nationale, cabinet d'experts... voilà une mise en place absolument non démocratique, mais logique : la bourgeoisie a toujours plus de mal à gérer un capitalisme qui s'effondre.

La bourgeoisie industrielle maîtrisant d'ailleurs de moins en moins, elle fait appel à ses cadres, avant que ceux-ci ne soient eux-même en conflit avec d'autres cadres : ceux de la bourgeoisie impérialiste, la plus agressive.

En Grèce, le gouvernement intègre même l'extrême-droite, avec un ministère (celui des transports) et un secrétariat d’État (au développement et à la Marine marchande, celle-ci ne payant pratiquement pas d'impôts et formant un élément clef du capitalisme grec).

Que les populistes anti-parti nous expliquent cela, eux qui voyaient une « révolution » en Grèce : voilà l'extrême-droite, xénophobe et antisémite, au gouvernement, dans un gouvernement d'union nationale qui plus est !

C'est une preuve que sans Parti Communiste, il n'y a rien.

Et que ce que fait donc la bourgeoisie industrielle, c'est sauver les meubles autant que possible. On avait déjà vu le « bouillonnant » Sarkozy tomber du ciel pour jouer l'homme de main en France, et là de plus en plus l'appareil d’État, en pleine décadence, utilise ce qu'il peut. Le schéma se reproduit, s'aggrave, s'ouvrira à l'extrême-droite, inévitablement, par souci « démocratique. »

C'est un boulevard pour les fascistes ! Et par conséquent, face à cette tendance historique, il faut édifier le Parti!

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7 nov 2011

éditorial du 7 novembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Nous sommes une force de propositions, et ces propositions ne sont pas simplement théoriques, abstraites, comme nous dénigrent les anarcho-trotskystes et les révisionnistes.

Non, ces propositions sont très concrètes, et c'est cela qui les dérange. Voilà pourquoi ces gens disent : le PCMLM ? Cela n'existe pas, ces gens n'existent pas, ces gens ne font rien, ce ne sont pas de vrais maoïstes, etc.

Des propos incohérents, malsains, sordides mêmes, qui reflètent un esprit de concurrence et surtout d'improductivité totale, un esprit servile par rapport à la vie quotidienne dans le capitalisme.

Car ces gens ne veulent pas abandonner l'huile de palme, ne sont prêts à aucun effort pour ne pas consommer des cosmétiques testés sur les animaux, ils tiennent à leur windows ou leur mac, s'accrochent comme des forcenés à leur bouteille de bière ou de pinard ! Leur critique de la société s'arrête dès qu'une dimension personnelle est mise en jeu!

Ils critiquent la bourgeoisie, et encore sans une économie politique valable, mais vivent par derrière comme des petit-bourgeois et des bourgeois. A regarder leur culture, il n'y a pas de différence, à part des revendications social-democrates vaguement radicales et déconnectées de la réalité.

Les grandes questions de notre époque ? Peu leur importe, ils vivent dans le passé !

L'écologie ? Ces gens n'en ont rien à faire ! Le fascisme ? Un phénomène qui les déborde totalement, après s'en être moqué allégrement ! Mais à quoi servent-ils ?

Leur seule actualité, en effet, ce sont les initiatives syndicales, et comme ils ne nous voient pas dans de telles manifestations, ils disent : voilà, le PCMLM n'existe pas, ils n'ont personne qui distribue des tracts dans les cortèges syndicaux !

Leur ligne de masse, c'est traîner derrière les syndicats. Car ils n'ont pas de culture, pas de propositions.

Alors que nous oui ! Nos propositions visent à changer le monde, pas moins, et la dimension est internationale !

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6 nov 2011

éditorial du 6 novembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Pas moins de 5 articles aujourd'hui sur Voie-Lactee ! Des articles qui reflètent bien le style que nous essayons de mettre en place, d'ailleurs : de la critique de l'actualité capitaliste, du compte-rendu de lutte de classe, de la vie quotidienne, et enfin de l'économie politique.

Notons ici justement que les critiques contre les opportunistes pro- « maoïstes » du Népal fusent de plus en plus, et que l'histoire est en passe d'être réglée. Le PCMLM a l'honneur de faire partie de ceux et celles qui ne sont pas tombéEs dans le piège révisionniste, c'est un fait historique, constaté un peu partout dans le monde dans le mouvement maoïste international.

IsoléEs pour notre position hier, l'histoire a depuis fait son chemin, et montré ce qu'il en était vraiment ! Une belle démonstration de comment une chose se retourne en son contraire, et dans le bon sens quand on a la ligne juste. C'est un grand pas pour le MLM en France !

C'est une preuve qu'en persistant, on peut construire un noyau dur MLM, sans tomber dans l'horreur anarcho-trotskyste, une horreur en pleine putréfaction par ailleurs. L'histoire avance !

Et elle avance à grande vitesse. La crise s'accentue, les luttes de classe sont plus dures. Ce n'est pas encore la révolution – cette locomotive de l'histoire, comme l'a formulé Lénine. Mais on sent que cela monte, que cela presse, que cela se tend. La révolution, on l'aura à la fin du processus, si l'on travaille bien, si l'on édifie le Parti, si on le fait vivre : alors la victoire est inéluctable, car une fois que les masses se sont saisies du Parti, le processus va forcément jusqu'au bout, pas en ligne droite, mais tout de même.

C'est le sens de ce qu'a formulé Mao Zedong : le sentier est sinueux, l'avenir est lumineux !

 

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3 nov 2011

éditorial du 3 novembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

De qui est-ce que Charlie Hebdo fait le jeu ? De la « laïcité » ? Allons donc, il saute aux yeux que Charlie hebdo sert le fascisme, ce qui confirme encore une fois que le fascisme naît à gauche. Nous ne soulignerons jamais assez à quel point la lecture des œuvres de Zeev Sternhell sur le fascisme est édifiante et absolument nécessaire.

Le fascisme est une idéologie née en France, dans des formes très variées inspirant les « ultras » des autres pays d'Europe ; pour combattre cet irrationalisme, ce romantisme, il faut une économie politique « blindée. »

On nous reproche parfois notre « sectarisme » avec l'extrême-gauche, mais pourquoi irions-nous fréquenter un zombie, dont le cadavre purulent suinte le fascisme ? Regardez ses positions : jamais l'extrême-gauche n'analyse l'antisémitisme, jamais le romantisme n'est critiqué. De la même manière, jamais il n'est parlé de la France, le « patron » est critiqué de manière romantique, et on a toujours des « mythes mobilisateurs » pour faire « rêver » (la grève générale, le gouvernement d'urgence, etc.).

Et quand on dit « mobilisateur », mettons des guillemets, car l'extrême-gauche ne mobilise plus grand monde. De véritables personnes « militantes », il y en a bien peu. L'extrême-gauche française est passéiste, ringarde, et surtout réactionnaire culturellement.

Et comme justement nous refusons le nivellement par le bas, nous mettons la liste des produits cosmétiques non testés sur les animaux, un « détail » insignifiant pour l'extrême-gauche, mais pour nous une valeur morale et populaire authentique, demandant une discipline exigeante, de classe, totalement inaccessible au bourgeois insensible et au petit-bourgeois dilettante.

Il ne faut rien laisser passer ! La transformation du monde l'exige !

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2 nov 2011

éditorial du 2 novembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Hier en début d'après-midi, à Paris, une femme SDF, vivant dans une tente, a accouché et a perdu son enfant. Un drame qui, il y a encore 30 ans, si ce n'est 20, voire 10, aurait révolté la France.

Aujourd'hui, les masses sont anesthésiées par la culture sordide de la décadence impérialiste ; elles ont perdu pratiquement tout repère de culture et de civilisation, fut-il bourgeois dans sa version des 30 glorieuses.

Il y a là une contradiction évidente entre les possibilités de civilisation et la barbarie qui s'étend chaque jour davantage ; gageons que la catastrophe grecque va accélérer le processus.

Il a suffi que le premier ministre grec annonce un référendum dans son pays pour que les pays dominants de l'Europe et de l'euro voient leurs bourses chuter : -5,38% pour la France, -5% pour l'Allemagne, -6,80% pour l'Italie (et évidemment -6,92% pour la Grèce).

La crise générale du capitalisme va prédominer, la France va connaître de violents bouleversements, des convulsions terribles, convulsions qui déboucheront... sur la révolution socialiste.

Ce processus sera douloureux, tel un accouchement ; rien qu'hier soir en Grèce, c'est tout l'état-major militaire qui a été changé... Le chef d'état-major des armées, les chefs d'état-major de l'armée de Terre, de la Marine et de l'Armée de l'air ont été éjecté, tout comme une douzaine d'officiers de l'Armée et de la Marine...

Ah, dans notre nouvelle époque, il auront l'air fin le NPA, les anarcho-syndicalistes et autres syndicalistes révolutionnaires, les altermondialistes... Leur déconnexion du réel saute toujours plus aux yeux !

A ce titre, notons au passage l'article sur le symbole des « trois flèches. » Il peut sembler anecdotique, et il l'est à bien des égards. Mais l'enfer social-démocrate commence dans les détails, et le trotskysme s'y connaît pour mettre des bâtons contre-révolutionnaires dans les roues de la révolution socialiste.

La phase de transition se termine, de nouveaux rapports culturels et idéologiques se mettent en place ; les luttes de classe vont exploser dans toute la France. Les murs du capitalisme vont trembler... et s'effondrer.

Nous allons vivre un tournant, et dans ce tournant resplendira la seul objectif concret, adapté à notre époque : l'édification du Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste.

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27 oct 2011

éditorial du 27 octobre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le triomphe électoral des islamistes en Tunisie est triste, mais c'était inévitable : il n'y a pas eu de « révolution arabe » mais simplement des fusibles qui ont sauté. Rien n'a changé, au fond, et avec les islamistes la domination impérialiste de la Tunisie continuera « tranquillement. »

Sans Parti armé du matérialisme dialectique, il ne peut pas y avoir d'avancées réelles, d'ailleurs une situation terrible comme celle que vit la Grèce le confirme. Malgré la catastrophe économique, le discrédit de l’État, la misère qui s'ancre, il n'y a pas de dynamique révolutionnaire générale.

Et quand nous parlons d'un « Parti armé du matérialisme dialectique », nous voulons bien entendu dire que ce Parti doit être ancré dans la réalité française. Voilà pourquoi Voie Lactée, refusant le cosmopolitisme, se consacre donc logiquement dans sa quasi totalité à la France, ses classes sociales, son histoire, son économie...

...ses luttes de classe, qui en ce moment reprennent une vigueur telle qu'on est en doit d'espérer un printemps significatif.

...sa culture, avec le début d'une série sur le romantisme en France, dans la continuité des autres documents (les Lumières, la Falsafa arabo-persane, le matérialisme anglais, etc.).

Voilà ce que c'est d'être authentiquement marxiste ; le marxisme ce n'est pas une simple une prise de position, mais une analyse de fond de la société. Peut-on raisonnablement envisager de mener la révolution socialiste en France, sans comprendre les dynamiques de fond de la société française, tant culturelles qu'idéologiques ?

Sans établir un programme concret qui permet l'ancrage du socialisme dans les masses, programme brisant idéologiquement et culturellement les conceptions réactionnaires ?

C'est cela qui rend Voie Lactée incontournable, c'est cette démarche pour le Parti de la science, dans le même esprit qui a fait du Parti Communiste des années 1930-1950 le véritable parti de l'intelligence, pour le socialisme, contre le capitalisme et face au fascisme !

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23 oct 2011

éditorial du 23 octobre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Comme il était prévisible, à part sur Voie Lactée, on n'a vu nulle part en France de dénonciation ouverte de la capitulation d'ETA. Les réactions ont consisté à passer cela sous silence, ou à dépolitiser cette question en en faisant une simple anecdote, un prétexe à la philosophie, etc.

Or, cette question est d'importance car elle est politique, elle est idéologique. La faillite d'ETA ne peut avoir qu'un fondement : une erreur de ligne. Cela, c'est Mao Zedong qui l'a rappelé et rappelé sans cesse : ce qui est déterminant, c'est l'idéologie.

L'idéologie au poste de commandement, si elle est juste, permet la victoire. Si ETA a échoué, c'est que son orientation était erronée. Comprendre son histoire fait partie des tâches révolutionnaires, sans cela on ne peut avoir d'esprit de synthèse, et cela est absolument nécessaire étant donné qu'en France il existe une minorité nationale basque, dont les droits doivent être reconnus.

Il y a donc désormais une page spéciale ETA – alternative KAS. On y trouvera d'importants documents d'ETA – là aussi pas de hasard à ce que nous soyons tout seul à « oser » les proposer comme patrimoine historique prolétarien – et une chronologie pas du tout terminée, mais qui le sera très vite (et nous comptons le cas échéant sur nos lecteurs et lectrices pour y contribuer, en fonction de leurs connaissances).

Soulignons en tout cas que tout cela marque la fin du romantisme « identitaire de gauche » ; l'idée de « patriotes socialistes » était erronée, et ne pouvait tourner qu'en social-démocratie (ou en fascisme mais pour des raisons historiques au pays basque une telle option n'était pas possible).

Toute remise en cause du caractère universel du matérialisme dialectique est du révisionnisme. Les idéologies « nationales » prétendant assumer un caractère « socialiste » ou « révolutionnaire » n'ont pas de sens, et sont des idéologies « national-révolutionnaires » aux antipodes du marxisme !

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21 oct 2011

éditorial du 21 octobre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La capitulation d'ETA marque la fin de toute une époque. L'IRA, la RAF, ETA... ont cessé leurs activités, leur projet s'enlisant et ces organisations étant incapables d'un saut qualitatif.

C'est la fin d'une époque, celle d'un subjectivisme forcené, où il était pensé que tout ce qui bougeait était rouge et que le système allait s'effondrer d'un coup et à court terme.

ETA (m) a subsisté, porté par les masses populaires basques, mais son projet était du même type, et la répression tout comme l'absence d'orientation communiste faisaient que l'échec était inévitable.

Cela faisait longtemps que l'on s'y attendait, et c'était clair au moins depuis la très nette rupture entre la culture communiste et celle, devenue « identitaire de gauche », d'ETA, dès les années 1980.

Que vont faire d'ailleurs les « identitaires » de gauche français, qui fantasment d'un mouvement de libération occitan, breton, etc. ? Critiquer la capitulation d'ETA ne leur sera pas possible, il faudrait une radicalité politique bien trop grande, et ce qui les intéresse n'est pas la destruction de l’État bourgeois, mais une sorte de romantisme anti-français.

Forcément donc, ils soutiendront le mouvement de capitulation, comme étant « contradictoire » mais prétendument « productif », ce qui est de la poudre aux yeux pour masquer le refus de la lutte des classes et de ses exigences.

Car seule la lutte des classes en France peut briser le mépris et l'oppression des minorités nationales, des nations opprimées comme la nation corse, des cultures nationales opprimées comme celles en Bretagne ou en Alsace...

Toute option « nationale » est par contre totalement idéaliste, et relève de la pure invention, du subterfuge anti-prolétarien qui vise à nier la lutte des classes en France en niant la France (ce qui rejoint le projet des « identitaires » à l'extrême-droite).

Il n'y a qu'un seul drapeau – le drapeau rouge !

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20 oct 2011

éditorial du 20 octobre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a un texte sur le cinéma, et il y en aura de plus en plus : la culture est au cœur du projet révolutionnaire, et VL n'est pas un simple blog pratiquant le copié collé, c'est un vrai média qui va être l'expression d'un véritable travail de production.

Or, le cinéma et la musique font partie de la vie quotidienne des masses ; le téléchargement illégal a même permis de remettre en cause en partie le statut de marchandise de ces produits culturels.

Voie Lactée attaque donc la seconde phase de sa mise en page, afin d'être un média vivant et utile, un site multi-propositions, pour une nouvelle culture allant du système d'exploitation de l'ordinateur jusqu'à la cuisine, depuis les rapports entre les humains jusqu'aux mélodies égayant la vie, depuis l'affrontement avec la bourgeoisie jusqu'aux productions culturelles...

Voilà le sens total, synthétique, du projet Voie Lactée !

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19 oct 2011

éditorial du 19 octobre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'actualité, c'est la réalité, car celle-ci se transforme. C'est cela qui compte : la dignité du réel. Quand on voit comment l'extrême-gauche parle avec violence – une violence moralement juste – de la répression sanglante de la manifestation parisienne du 17 octobre 1961, on ne peut que se dire : incapables d'être violents aujourd'hui, ils sont violents en parlant du passé. On a même « Voie Prolétarienne » qui publie son tract appelant à un meeting à ce sujet, en... 1981.

Tout cela est juste moralement, mais la politique ce n'est pas la « morale », c'est la lutte de classes dans son actualité. Et quand on voit que l'Algérie connaît un moment de troubles en raison des révoltes dans les pays arabes et de l'intervention de l'OTAN en Libye, il y a de quoi réfléchir. Car les articles violents contre l'Etat français... d'il y a 50 ans sont d'autant plus simpliste, que la question algérienne aujourd'hui, c'est la question du FLN, FLN qui a organisé la manifestation à l'époque pour résister à la France et aujourd'hui est l'organisation de ceux qui dominent sur l'Algérie de manière despotique.

Alors se souvenir, oui, mais nullement afin de nier la réalité d'aujourd'hui !

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