éditorial du 19 mars 2013
Submitted by Anonyme (non vérifié)Au moment de l'affaire Merah - qui se déroulait l'année dernière précisément-, et suivant les exigences du matérialisme historique, nous avons largement analysé la situation prévalente alors (voir notre dossier ici). Nous avions étudié une situation qui, en soi, n'a pas changé : l'antisémitisme est une idéologie désormais largement installée en France.
Les couches des masses les plus arriérées politiquement se sont engouffrées dans une brèche largement creusée par une partie de la bourgeoisie ; la conception fasciste d'une « race juive » qui « comploterait » pour « dominer » le monde en « sous-main » s'est largement diffusée.
Ce qui est marquant, tant depuis une année passée depuis les meurtres antisémites perpétrés par Merah, qu'auparavant, car la tendance se dessinait déjà, c'est le silence total des forces se voulant progressistes. A part le syndicalisme et le populisme s'imaginant « révolutionnaire », il n'y a rien; rien n'a été dit au sujet de l'antisémitisme, rien n'a été analysé.
Et pour cause : les antisémites sont aussi dans les masses populaires. Or, pour les populistes, c'est impossible : les masses ne sauraient être happées par le racisme, l'antisémitisme, le patriarcat, l'égoïsme, l’individualisme. Alors que c'est la réalité et que c'est pour cela qu'il y a besoin d'un Parti Communiste, avant-garde scientifique assumant la théorie révolutionnaire.
Voilà pourquoi le mot d'ordre du PCMLM est: Socialisme ou retour à la barbarie! Que vive le matérialisme dialectique et qu'il écrase les directions réactionnaires!