De l'héritage culturel national

31 oct 2017

Editorial du 31 octobre 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a 500 ans précisément, Martin Luther placardait ses fameuses thèses. Ce fut un événement d'une portée progressiste mondiale. Car l'une de nos affirmations matérialistes historiques tout à fait spécifiques tient justement à l'affirmation de la valeur historique du protestantisme.

Cette religion a été résolument progressiste, de par sa charge anti-féodale ; son échec a conditionné les mentalités françaises qui restent imprégnées, voire saturées de valeurs catholiques...

3 oct 2017

L'université François-Rabelais de Tours a-t-elle été prise d'assaut par l'ultra-gauche ? Ou bien ne serait-ce pas plutôt l'ultra-gauche qui dit la même chose que les institutions ?

Car en cette rentrée 2017, cette université a réalisé un étonnant triptyque : la carte d'étudiant ne contient plus nom ni prénom, mais simplement un « nom d'usage » afin de satisfaire les « choix identitaires » ;  l’université prépare l’installation de toilettes « non genrées » ; utilisation de l'« écriture inclusive » par l'administration, ce qui donne des messages commençant par : « chèr.e.s étudiant.e.s »...

18 juil 2017

Le Tour de France, un voyage à travers le pays

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le Tour de France est indéniablement une grande fête populaire, le public est présent massivement sur le bord des routes chaque année, particulièrement dès qu'il y a une pente suffisamment élevée pour ralentir les coureurs et permettre d’apprécier leur passage plus longtemps.

De manière générale pour les familles populaires, il est quasiment incontournable de venir voir le Tour lorsque qu'il passe à proximité de chez soi. La caravane publicitaire, aussi commerciale et critiquable qu'elle puisse être, participe largement à cet engouement festif, cette « kermesse », qui attire les familles.

Outre le plaisir de voir gratuitement des champions sportifs de prêt, le passage des coureurs est tout simplement le prétexte à un rassemblement populaire...

12 mar 2017

Editorial du 12 mars 2017

Submitted by minus

Emmanuel Macron a expliqué qu'il n'y avait pas de culture française, Marine Le Pen a dit quant à elle que «La France c'est Brigitte Bardot». Tels sont les points de vue du cosmopolitisme d'un côté, du nationalisme de l'autre, qui tous deux ont tort.

Pourquoi ? En raison de leur négation de l'évolution démocratique à travers les modes de production, les progrès de la civilisation, portés notamment par des figures comme Jean Calvin, Michel de Montaigne, Molière, et bien sûr Jean de La Fontaine...

12 mar 2017

Le XVIIe siècle est le « grand siècle » de l'histoire de France ; il est le moment-clef où la nation se forme après qu'ait été établi ses fondements au XVIe siècle, avec François Ier. Ce dernier a en effet constitué une entité étatique solide, fixant les frontières de manière strictement organisée et posant une langue comme dénominateur national.

La vie économique se développe de manière générale en s'appuyant sur la capitale maintenant une centralisation de l'ensemble de la culture, aboutissant à formation psychique française se développant par la culture...

7 fév 2017

Le mode de production capitaliste a un mouvement contradictoire : d'un côté, il tend à dissoudre les règles et les frontières pour disposer de davantage d'espace pour se développer, de l'autre il procède à une sorte de rétractation, de repli sur soi, afin de se préserver et d'empêcher l'avènement de la socialisation générale, le communisme.

Cette tendance contradictoire produit à la fois un fétichisme du passé, de la Nation, qui s'exprime dans le romantisme, le national-socialisme étant un exemple connu de cela, à la fois par le culte de la dissolution de toutes les normes et du cadre national...

24 déc 2016

Le mercantilisme se fonde sur le cadre national, théorisé en France par Jean Bodin ; dans la logique du mercantilisme, un pays ne peut s'enrichir qu'aux dépens d'un autre, le niveau des richesses ne se modifiant pas.

C'est là une vision bien entendu réductrice, dont la faiblesse réside dans la focalisation unilatérale sur l'argent, dans le cadre d'une évaluation de la balance commerciale. Il faut vendre plus que les autres, vendre plus cher, et ce moment-là le pays s'enrichit...

30 aoû 2016

Les masses n'aiment pas la religion, cette abstraction flottant au-dessus de la réalité. Ils apprécient, au mieux, un sens de l'universel et de compassion qu'elle peut prétendre porter.

Mais le clergé, ses interdits, ses explications irrationnelles… seuls les secteurs les plus arriérés peuvent les apprécier. Et les apprécient, car il y a un grave retour en arrière depuis 20-30 ans, sous l'effet des coups de boutoirs religieux...

24 aoû 2016

Jean-Claude Juncker, qui est président de la Commission européenne depuis 2014, a tenu des propos tout à fait représentatifs d'une partie de la bourgeoisie : à ses yeux, les frontières nationales sont « la pire invention des politiciens ».

Voilà qui reflète parfaitement la logique de l'Union Européenne, portée par une bourgeoisie tournée vers le marché, l'industrie et le commerce...

3 Jan 2016

Aujourd'hui, la vie quotidienne en France est marquée de manière régulière par le chaos. Chaos des migrants se déplaçant dans des conditions indignes, chaos de la construction urbaine qui s'étale toujours davantage, chaos du marché de l'emploi frappé toujours plus par la précarité, chaos des biens alimentaires de qualité toujours plus mauvaise et d'ailleurs sur le dos des animaux, chaos des services médicaux toujours plus chers et difficile d'accès, chaos du travail où les chefs se révèlent tyranniques et fainéants, vaniteux et arbitraires.

L'insécurité sociale, matérielle et culturelle de la vie traumatise les prolétaires et bouleverse d'inquiétudes les différentes couches de la petite-bourgeoisie ; le sentiment d'attente que quelque chose se passe est omniprésent...

19 déc 2015

A la suite des ambulants développant leur réalisme, il exista un autre courant rejetant l'académisme, qu'on peut qualifier de « moderniste ». Porté par Serge de Diaghilev (1872-1929), célèbre pour ses « ballets russes » parisiens, et Alexandre Benois (1870-1960), le modernisme avait comme organe de presse Mir iskousstva (Le monde de l'art) et défendait l'ouverture culturelle aux pays où le capitalisme s'était élancé et l'acceptation des nouvelles formes.

La menace que cela faisait peser sur les ambulants fut parfaitement compris par Vladimir Stassov (1824-1906). Critique d'art ayant joué un rôle très important pour les ambulants, devenant en quelque sorte leur porte-parole en théorisant leur démarche, il mena une fervente bataille contre les modernistes, contre leur démarche consistant, pour reprendre ses formules, en du « trash décadent » et « une orgie de débauche »...

1 déc 2015

En France, on apprécie historiquement beaucoup la littérature russe de la seconde moitié du XIXe siècle, les fameux Fiodor Dostoïevski, Anton Tchekhov, Nicolas Gogol, Ivan Tourgueniev, Léon Tolstoï.

Il est fort étrange, à ce titre, que n'aient pas été connus les peintres dits ambulants ou itinérants, parce qu'ils organisaient des expositions à travers la Russie. Leurs tableaux (cliquer pour agrandir ceux sur cette page) sont un équivalent direct de cette littérature si appréciée ; leur niveau culturel est extrêmement élevé, leur intensité interpelle nécessairement quiconque s'intéresse à l'art et à la peinture en particulier...

29 nov 2015

Avec le décès hier du metteur en scène suisse Luc Bondy, la culture française perd une de ses personnalités les plus connues et les plus attachantes. Au point d'ailleurs que c'est véritablement la fin d'une époque.

Luc Bondy représentait, en effet, toute une tradition théâtrale des années 1970, d'orientation progressiste et démocratique. Cela n'allait pas sans contradictions, dans la mesure où c'était au sens des institutions. Luc Bondy touchait avant sa mort 200 000 euros par mois et avait été imposé par l'Elysée au théâtre parisien de l'Odéon en 2011, alors qu'il allait avoir 65 ans en cours de mandat et que c'est l'âge maximum s'appliquant aux directeurs de théâtres nationaux...

4 oct 2015

La France naît avec François Ier, se développe avec Henri IV, existe en tant que tel avec Louis XIV. Tel est le point de vue matérialiste dialectique sur la nation française, que les gens « de droite » s'imaginent née avec Clovis, que les gens « de gauche » croient fondée avec la révolution française.

La nation apparaît avec les tout début du capitalisme, lorsque se forme la base du marché national, les premières villes qui développent la culture. La langue se généralise sur un certain territoire ; une formation psychique commune se forme...

19 aoû 2015

A notre époque, la bourgeoisie est en décadence ; elle détruit la culture, elle produit le pessimisme et l’irrationalisme. Dans ce processus, l'héritage national est considéré comme une marchandise, à utiliser suivant le style de vie décadent de la haute bourgeoisie.

C'est pourquoi nous appelons à protester contre la vente de certaines parties du château de Versailles ! C'est une nouvelle honte. C'est une autre preuve que les bourgeois, toujours plus riches, ne se préoccupent pas des masses, de la culture, de l'histoire, de l'héritage national et de ses valeurs démocratiques...

25 juil 2015

Paul Verlaine est celui qui a joué le rôle le plus important sur le plan technique de la langue française au XIXe siècle. En ce sens, il a un rôle historique, dépassant son propre décadentisme en tant qu'aventure individuelle. Le principe de Verlaine était le suivant : il fallait insuffler à la langue française de la fluidité - tout au moins, en apparence.

La difficulté qu'il y a en effet à saisir la démarche de Paul Verlaine est propre au décadentisme : si les décadentistes apportent quelque chose de nouveau, ils prétendent en même temps rejeter la modernité...

26 juin 2015

L’Académie française a joué un très grand rôle dans l'histoire de notre pays : fondée sur l'initiative du cardinal de Richelieu, en 1634-1635, sa mission était d'encadrer les normes de la langue française.

Ce fut un moment clef de la nation française née en tant que telle avec François Ier ; le droit et l'administration pouvaient désormais s'appuyer sur une base cohérente, avec une langue aux termes bien déterminés, sur une base grammaticale unifiée...

20 mai 2015

Depuis quelques semaines se tient une polémique importante autour de la question de l'éducation. Cette polémique agite non seulement les médias et les politiques français, mais aussi la plupart des intellectuels et des enseignants ainsi qu'une part importante des masses.

L'ampleur de cette polémique tient d'un côté à la structure de la société bourgeoise française dans laquelle l'école a une place importante comme moyen d'unification des masses, et d'un autre côté à l'importance qu'accorde les masses à la connaissance et aux progrès intellectuels de leurs enfants.

Au point qu'hier, le 19 mai, entre 30 et 50 % des enseignants étaient en grève contre le projet de réforme du Collège, à l'appel de la plupart des syndicats qu'ils soient « de gauche » ou « de droite » et soutenus par les forces politiques de la gauche de la gauche et d'une partie du Parti Socialiste comme de la droite.

Encore une fois, les progressistes se retrouvent coincés entre Charybde et Scylla...

24 mar 2015

Aux yeux du post-modernisme, l'histoire n'est pas marquée par le progrès de la civilisation, mais par les revendications des « marges », qui apporteraient des changements « existentiels ».

Voilà pourquoi on assiste à la diffusion totalement délirante d'articles dans une partie de la presse bourgeoise, affirmant que Molière aurait été, en quelque sorte, un « queer » avant l'heure. C'est ainsi que le montre la pièce de théâtre intitulée Le banquet d'Auteuil, et forcément cela fait écho chez les décadents.

Car pour les décadents, les seules modifications qui peuvent exister dans la société proviennent de la « marge ». Si Molière a eu un rôle historique, c'est uniquement (et forcément selon eux) parce qu'il aurait relevé de cette « marge ». D'où la réécriture de son histoire...

20 mar 2015

C'est typiquement post-moderne. Afin de « démocratiser » l'enseignement, le latin est supprimé au collège, avec comme arrière-pensée le constat tout à fait juste que, ces 40 dernières années, le latin n'était qu'une option pour que les enfants de la bourgeoisie (et de son alliée la petite-bourgeoisie intellectuelle) aillent dans les classes « élites ».

Or, ce n'est nullement là démocratiser. C'est pratiquer le nihilisme, ni plus ni moins. Au lieu de dire que le latin ne doit pas être réservé à la bourgeoisie, que les masses doivent y avoir accès, on le supprime. Au lieu de réviser de fond en comble son enseignement terriblement laborieux et fondé sur le par-coeur, au lieu de mettre en avant la culture et la civilisation, la bourgeoisie décadente pratique la mutilation...

9 mar 2015

Le capitalisme en crise tente deux réponses pour se maintenir : celle qui prône la fuite en avant, dans l'exaltation du nationalisme et de la guerre, et celle qui prône le prolongement de la vie par la dissolution la plus complète par l'ultra-libéralisme total.

Le premier cas est celui bien connu du fascisme et de la guerre, mais la seconde facette, que l'on doit appeler post-moderne, ne doit absolument pas être oublié. On voit d'ailleurs son importance précisément en ce moment, entre le développement des thèmes du « queer », du « genre », des identités « post-coloniales », et Daesh...

31 déc 2014

On entend souvent dire que Noël est devenue une « fête commerciale », qu’elle est une fête de la consommation, une fête capitaliste et qu’elle doit à ce titre être rejetée.

Or, nous avons vu que Noël était à l'origine une fête féodale tirant ses origines des célébrations antiques du solstice et de la nature d’hiver. Ces aspects se sont maintenus en s'adaptant à la manière dont les percevaient les humains dans les étapes sociales supérieures.

La fête de Noël s’enrichit de nouveaux contenus avec le développement du capitalisme. Le capitalisme portant en lui l’émergence de la famille et de la notion d’individu, la fête de Noël est devenue aussi une fête de la famille...

30 déc 2014

Noël, une fête de la famille et de la générosité

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Comme nous l'avons vu, Noël est donc une fête de la nature liée au solstice d'hiver. Mais cela n'est pas son seul aspect.

Le fait que Noël soit la fête la plus importante dans la culture des masses de France provient aussi de son autre aspect : Noël est une fête de la générosité et de la famille. Cela est d'ailleurs visible dans toutes les cultures fêtant Noël avec chacune ses propres rites et coutumes.

Cette centralité de la générosité comme cœur de « l'esprit de Noël » renvoie d'ailleurs là aussi à la Nature qui est perçue par les êtres humains comme étant généreuse puisque prodiguant nos moyens de survie...

29 déc 2014

Noël, une fête de la Nature d'hiver

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Nous avons vu que Noël est une fête liée au solstice d'hiver. Elle tombe donc au moment le plus sombre de l'année. Mais pas seulement.

Lorsque Noël arrive, fin décembre donc, l'hiver s'installe dans l'hémisphère nord de notre planète (de manière plus ou moins avancée selon les latitudes). La France se situant relativement au nord de l'hémisphère nord, les saisons y sont bien marquées ; en hiver, il fait donc froid.

Noël est donc une fête de l'hiver, de la nature d'hiver pour être exact. C'est la fête de la Nature se mettant au ralenti pour mieux relancer le cycle de la vie le printemps venu.

25 déc 2014

Noël, une fête liée au solstice d’hiver

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La fête de Noël est intimement liée au solstice d’hiver qui est une date remarquable dans la rotation de notre planète la Terre autour de notre étoile le Soleil.

L’axe de rotation la Terre étant incliné par rapport au plan de l’ellipse que constitue sa course autour du  Soleil, c’est au moment de ce solstice que l’hémisphère nord de notre planète est le moins incliné vers le Soleil (et l’hémisphère sud le plus incliné). La situation inverse se passe au moment du solstice d’été. Ainsi, au moment du solstice d’hiver, le jour est le plus court de l’année et les rayons du soleil frappent l’hémisphère Nord avec l’angle le plus grand. Il fait donc plus froid et moins longtemps jour...

21 déc 2014

Y a-t-il un « art prolétarien » ?

Submitted by Anonyme (non vérifié)

C'est une question qui a été un thème d'une très grande importance durant les années 1920 et 1930 : la révolution socialiste abolit-elle les superstructures du capitalisme, ou bien les dépasse-t-elle ?

Dans le premier cas, on doit abolir la famille, « révolutionner » les formes artistiques, changer totalement les goûts, les mœurs, le style de vie, etc. Dans le second cas, on prolonge ce qu'il y a de meilleur dans le passé, c'est-à-dire prendre en héritage tout le meilleur de la culture démocratique...

10 déc 2014

Chaque pays a ses particularités culturelles, qui ne relèvent pas que du détail, par exemple le fait d'utiliser des baguettes ou des fourchettes et des couteaux, encore est-il par ailleurs discutable que cela soit en tant que tel un détail.

Un Français a du mal à saisir la mélancolie russe, il se sent éloigné de la minutie allemande, il a du mal à concevoir l'opiniâtreté finlandaise, il appréhende mal le flegme britannique. Toutes ces qualités, bien sûr, il les comprendra, mais le jour où les cultures se rencontreront de manière démocratique, échangeront, fusionneront.

On n'en est pas là. L'histoire d'un peuple ayant abouti au stade national est passé par le marché dans un cadre géographique précis. Le capitalisme est précisément établi sur ce marché. On ne peut pas abolir ce marché ; il faut le dépasser, en former un plus grand, et organisé harmonieusement...

26 nov 2014

Comment comprendre notre héritage français ?

Submitted by Anonyme (non vérifié)

C'est une question culturelle d'une très grande importance. La révolution n'a jamais lieu de manière cosmopolite, elle se tient toujours dans un cadre précis, et la révolution socialiste vise le capitalisme, qui existe dans un cadre précis, celui de la nation.

Le capitalisme a, à ses débuts, donné naissance à la nation, et son propre développement a établi celle-ci. La révolution mondiale concerne donc tous les pays, mais pas considérés de manière uniforme : elle concerne chaque pays, pris un par un...

14 juin 2014

La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne a commencé en Chine populaire au sujet d'une pièce de théâtre. Cela ne doit pas nous étonner : de tels moments ont bien entendu existé dans d'autres pays.

La Belgique est ainsi née de la révolte nationale contre la Hollande, à la suite d'un opéra, La Muette de Portici de Daniel-François-Esprit Auber. Le public bourgeois est galvanisé par le duo intitulé « Amour sacré de la patrie, rends-nous l'audace et la fierté », alors que l'opéra lui-même raconte comment Naples (Portici étant un port voisin) se révolte contre la domination espagnole.

Les bourgeois se réunissent dans la foulée à l’hôtel de ville, reprenant les couleurs hissées là-bas et qui donneront le drapeau belge, alors que l'insurrection nationale se profile...

3 juil 2012

C'est un scandale sans nom que le « Grand Bal Masqué de Versailles» qui s'est déroulé le 30 juin 2012 de minuit à l'aube, mieux encore, c'est une expression de la décadence complète de la bourgeoisie.

Nous avons déjà parlé des aberrations baroques de ces dernières années au château de Versailles, avec des œuvres d'art « contemporain » qui y sont disséminées parfois (notamment: Murakami au château de Versailles: une démonstration du caractère baroque de la décadence bourgeoise;  Hôtels de luxe dans les châteaux de Chambord, Versailles, Fontainebleau…).

12 déc 2011

Étudier la réalité nationale est un principe de base du marxisme. Quand on regarde une organisation se revendiquant du marxisme, la première chose que l'on doit faire est la suivante : regarder si l'histoire du pays est étudié, si sa culture est étudiée. 

Cela n'est pas un critère suffisant, mais cela est déjà énorme ; sans étude concrète d'une réalité concrète, il n'y a rien de possible.
22 juin 2010

La bourgeoisie a permis l'avènement de l'individu et c'est là son mérite, mais elle donne naissance également par la suite à l'individualisme, dans toute sa confusion mentale, et cela est critiquable.

La bourgeoisie française a lutté de manière exemplaire contre les forces féodales ; sa révolution a été exemplaire et considérée comme un modèle pour toutes les bourgeoisies du monde. Et il faut bien souligner que sa décadence est tout aussi exemplaire...

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