Le capitalisme pourrissant mène, en cette année 2014, une offensive tous azimuts contre la notion même de vie. C'est tout à fait conforme à sa démarche de rejet du matérialisme. Là où le matérialisme célèbre la vie et affirme que la joie existe dans un rapport positif à celle-ci, le capitalisme pourrissant oppose le culte de l'individu, la « magie » de l'ego qui surpasse la matière.
La vie est une valeur en soi pour le matérialisme, depuis Épicure jusqu'à Mao Zedong. C'est la position de notre organisation.
Pour le capitalisme pourrissant, la vie n'est pas suffisante, il y a besoin de plus, de quelque chose d'idéal, de transcendant.
Et dans le cadre de la société française, cette quête d'idéal, de « dépassement » de soi-même, s'exprime de deux manières en apparence opposée. Il existe des courants conservateurs, du type religieux, et des courants post-modernes, anti-religieux mais « préservant » cette idéologie du rejet du corps, de la matière, au profit de « l'esprit »...