Tout acte sexuel sur un enfant doit être reconnu comme un viol !
Submitted by Anonyme (non vérifié)C’est un excellent exemple de pourquoi le matérialisme dialectique explique que certaines personnes doivent être réhabilitées par le travail encadré, afin de disposer d’un accès au réel à la fois entier et corrigé.
Somme toute, cela signifie mettre en camp de travail des éléments totalement délirants, niant la réalité de manière farouche et revendiquée. Le travail remet les choses en place. Ceux qui nient la réalité voient leurs illusions brisées.
Car ce sont bien des illusions dans lesquelles vit la bourgeoisie, contaminant les masses, le tout jusqu’à l’ignominie. Comment évaluer autrement les acquittements d’adultes ayant violé des enfants et qui se retrouvent acquittés par des tribunaux qui n'y voient pas de viol ?
Enfermée dans son libéralisme, la bourgeoisie ne voit plus la réalité, elle nie la réalité naturelle – donc le fait qu’une personne soit un homme ou une femme, tout comme le fait qu’il y ait des adultes et des enfants.
La cour d'assises de Seine-et-Marne a ainsi refusé de condamner un homme qui était accusé du viol, à l’âge de 22 ans, d’une enfant de 11 ans au motif que « la contrainte, la menace, la violence et la surprise, n'étaient pas établis ».
Pour ajouter à l’horreur de la situation, l’enfant a alors eu un enfant, placé immédiatement en famille d’accueil à sa naissance. Et l'avocat général lui-même n’avait requis que huit ans d'emprisonnement assortis d'un suivi socio-judiciaire.
Il est évident que si c’était une Justice populaire qui s’était occupée de cela, le tout aurait été bien plus expéditif.
Cela est également vrai pour une histoire similaire il y a quelques mois, le tribunal reconsidérant les rapports sexuels entre un homme de 28 ans et une enfant de 11 ans, refusant de considérer cela comme un viol et parlant uniquement d’« atteinte sexuelle ». L’adulte l’avait cherché dans un square, pour abuser d’elle d’abord dans une cage d’escalier, puis dans un appartement.
Le tribunal a cependant considéré que l’enfant aurait été consentante.
Il va de soi que cela en dit long sur les mentalités, la morale, la liaison au réel de ces gens qui s’imaginent qu’un enfant pourrait, en toute connaissance de cause, apporter un consentement pour un acte sexuel.
C’est un exemple de la décadence, qui combine d’un côté l’indifférence, le relativisme, de l’autre l’esprit de domination, de manipulation, de cruauté.
Ces deux affaires ont bien entendu frappé toute une partie de l’opinion publique et le gouvernement a réagi en expliquant qu’il va modifier la loi sur le consentement, comme l’a annoncé la secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa. Elle a par ailleurs annoncer que le Président Emmanuel Macron allait s'exprimer sur la question du harcélement sexuel ce 25 novembre à l'occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes.
Mais il faut bien saisir ici deux choses. Déjà que cela ne change rien au fait que la magistrature ait totalement failli à comprendre la réalité. Son interprétation des faits est totalement erronée et ce n’est pas la modification des règles de droit qui va modifier une approche décadente.
Considérer qu’un enfant puisse, à onze ans, être « d’accord » pour un acte sexuel, ne pas être sous une forme de contrainte d’une manière ou d’une autre, n’est pas que révoltant : c’est criminel. Cet État doit être renversé et remplacé par un autre, par un État socialiste, qui s’appuie sur le peuple, sa démocratie, et non pas sur une bourgeoisie de plus en plus relativiste et nihiliste.
Ensuite, en raison du libéralisme qui prédomine et du refus de toute morale, la seule chose que l’État va être en mesure de faire, c’est de maintenir un âge de consentement qui sera tout de même très bas, c’est-à-dire 13 ans. Ce qui fera qu’un adulte qui – à notre sens – viole une enfant de 13 ans qui prétendrait ou qu’on imaginerait être consentante, ne serait toujours pas considéré comme un violeur.
L’État ne peut pas faire autrement, car il est obligé de valoriser les « choix » individuels, conformément à l’idéologie dominante ; le capitalisme transforme de plus en plus tous les rapports en contrats temporaires d’échange.
Il rejette la dignité du réel, ne cherchant qu’à valoriser un style de vie qui soit le plus propice à l’atomisation, au repli individuel où tout n’est vu que par le prisme d’un choix individuel que le capitalisme présente comme personnel, mais qui est en réalité décadent et obéissant à la généralisation de la domination de l’échange des marchandises.
Jamais l’État bourgeois ne pourra remettre en cause l’aliénation de la société capitaliste. Il ne peut qu’obéir au relativisme. L’État ne peut, pour cette raison, même pas arriver à faire de réels pare-feux.
Un groupe de réflexion sur l’âge du consentement sexuel a été monté pour éventuellement modifier la loi, et voici ce que sa responsable, Fiona Lazaar, députée LREM, explique au Parisien :
Est-ce qu’il se dégage de vos discussions un âge en dessous duquel le consentement sexuel ne peut exister ?
FIONA LAZAAR. Non, c’est assez compliqué à déterminer. On ne peut pas arbitrairement dire : c’est 13 ans, 14 ans, 15 ans ; c’est plus complexe que cela, en fonction de la situation de chacun. On n’est pas dans la même situation de maturité entre différentes jeunes filles. Pour cela, on essaie de comparer avec ce qui se fait ailleurs en Europe pour avoir des référentiels. Le Haut Conseil à l’égalité proposait l’âge de 13 ans, mais ils ne sont pas fermés à ce que ce soit un autre âge. La majorité sexuelle est à 15 ans, d’autres pays européens ont fixé cet âge à 15 ans. En tout cas, on est certain que 11 ans, c’est trop jeune pour donner un consentement.
Déterminer une norme serait trop compliqué, les situations seraient différentes, la maturité est différente selon les personnes, etc. etc. : voilà comment le relativisme de l’idéologie post-moderne accompagne la décadence imposée par le capitalisme.