physique

15 sep 2016

Ébullition et loi de la contradiction

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le principe fondamental du matérialisme dialectique est la loi de la contradiction. Si le texte de Mao Zedong posant les bases sur cette question, De la contradiction, est plutôt limpide, il n'est pas toujours évident de réussir à mettre en pratique ce qui y est écrit, notamment du fait de certains automatismes de pensée avec lesquels nous avons grandi.

Un des thèmes centraux de la loi de la contradiction est l'importance des causes internes dans l'analyse d'un objet ou d'un phénomène...

26 aoû 2016

Enfin, il faut noter un point capital. Il va de soi que Lénine a parfaitement compris qu'il existe une fuite dans les mathématiques. C'est le paradoxe qu'il note, de manière parfaitement dialectique : il y a deux aspects dans le développement.

Lénine note ainsi : « Telle est la cause première de l'idéalisme « physique ». Les velléités réactionnaires naissent du progrès même de la science. Les grands progrès des sciences de la nature, la découverte d'éléments homogènes et simples de la matière dont les lois du mouvement sont susceptibles d'une expression mathématique, font oublier la matière aux mathématiciens »...

25 aoû 2016

Ce que remarque Lénine, c'est que les auteurs attaquant le matérialisme dialectique utilisent les découvertes en physique de telle manière à appuyer leur offensive. A chaque fois est trouvé par ces gens un nouveau prétexte pour affirmer que le matérialisme est dépassé, que ce qui a été découvert change tout, qu'il faut modifier, changer, réviser les conceptions anciennes, etc.

Lénine note ainsi ce qu'il y a de révisionniste dans cette entreprise : « Il nous est, d'autre part, impossible de toucher à la littérature de l'école de Mach ou à la littérature traitant de cette doctrine sans y rencontrer des références prétentieuses à la nouvelle physique, qui a, paraît‑il, réfuté le matérialisme, etc., etc. »...

18 mai 2016

Le matérialisme dialectique et le «big bang»

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Selon le matérialisme dialectique, l'Univers est infini, composé uniquement de matière inépuisable. Il s'oppose ainsi à l'idéalisme qui considère qu'il a existé une « création » à partir de rien.

Cette question essentielle de la nature de l'Univers a toujours été une ligne de démarcation entre matérialisme et idéalisme. Dans le tableau L'école d'Athènes, de Raphaël, Platon qui se trouve au milieu pointe vers le ciel, source de la réalité matérielle...

17 juil 2015

Récapitulons ce point essentiel de la philosophie d'Emmanuel Kant, qui est au coeur de l'approche bourgeoise où la science fragmente la réalité selon ses besoins pratiques.

Pour Emmanuel Kant, on ne peut connaître les choses qui existent que dans la mesure où l'on a un rapport avec elles. Ce n'est que dans cette mesure qu'on les découvre ; on ne connaît donc pas ces objets entièrement, il y a d'inconnu ce que Emmanuel Kant appelle la « chose en soi » et qu'il abandonne à la métaphysique, à la religion...

27 juin 2015

Que dit Isaac Newton ? Comment a-t-il réussi à laïciser l'espace, ou tout au moins à aller en ce sens, se posant comme maillon entre Galilée et Emmanuel Kant ?

Isaac Newton a compris que le problème de Galilée était dans la question du référentiel. Un référentiel dans l'espace-temps aboutissait nécessairement à isoler les phénomènes et surtout à engloutir l'espace et le temps dans le phénomène lui-même...

25 juin 2015

Comprendre le sens de l'encyclique Laudato Si' par rapport à la question de la nature nécessite, par conséquent, de saisir la signification concrète du dualisme et de son opposé, le monisme. En apparence, en effet, on peut considérer que le discours du pape dans l'encyclique est un appel matérialiste, par exemple à la lecture de cela :

« Si l’être humain se déclare autonome par rapport à la réalité et qu’il se pose en dominateur absolu, la base même de son existence s’écroule, parce qu’« au lieu de remplir son rôle de collaborateur de Dieu dans l’œuvre de la création, l’homme se substitue à Dieu et ainsi finit par provoquer la révolte de la nature » (Jean-Paul II)... »

24 juin 2015

Il faut bien faire attention à ne pas inverser les faits. Ce n'est pas parce qu'ils pensaient que Dieu avait fondé le monde mathématiquement que les scientifiques ont avancé aux XVIe-XVIIe siècles. S'ils ont pensé cela, c'est justement parce qu'ils ont fait des progrès techniques et pratiques.

Leur vision du monde est le reflet de leur activité pratique au service d'une classe poussant à la transformation de la production : la bourgeoisie...

21 juin 2015

Un exemple concret de tentative d'utilisation du référentiel galiléen est le « Pendule de Foucault ». Léon Foucault était un physicien français du XIXe siècle qui a eu pour ambition de prouver la rotation de la Terre.

Tout comme il est difficile de déterminer si un bateau est en mouvement ou non uniquement grâce à l'observation du mouvement des objets à son bord, il est difficile de prouver le mouvement de la Terre en étant à sa surface...

20 juin 2015

C'est l'une des choses les plus logiques et les moins logiques, et forcément Aristote le savait. Pourquoi il n'en a pas parlé, c'est un autre problème ; ce qui compte c'est que Galilée en a fait un système.

Voici comment il présente cela, dans Dialogue concernant les deux plus grands systèmes du monde. Le principe est simple : quand on est dans un bateau, et qu'on lance un objet à quelqu'un, on le fait de la même manière que le bateau soit à quai ou en mouvement...

18 juin 2015

Aristote considérait que le monde était de la matière « formée » répartie en différents endroits, et mis en branle par la super-entité, le « moteur premier ».

Cependant, ce mouvement toujours provoqué depuis l'extérieur, ce déplacement forcé, était difficile à prouver : Aristote avait buté sur un point fondamental, et évident. Lorsqu'on prend une pierre et qu'on la jette, la pierre continue sa projection, sans être en liaison avec la main qui l'a projeté...

16 juin 2015

La féodalité possédait une conception précise de ce qu'elle appelait la « création » : le monde était statique, fourni tel quel par Dieu, et la société devait se reproduire fidèlement, tout comme la nature se reproduisait à chaque cycle.

Au départ, cette conception n'était pas élaborée véritablement ; ce n'est qu'avec l'irruption du matérialisme en Europe, sous la forme de l'averroïsme, au XIIIe siècle, que la panique devint générale dans la féodalité et qu'une véritable théorie fut construite à ce sujet, notamment par Thomas d'Aquin...

7 juil 2012

En affirmant que le monde est éternel et infini, que la matière est en trasnformation incessante, le PCMLM a rétabli la base essentielle du matérialisme dialectique. La tentative de la bourgeoisie d'attribuer au boson de Higgs une signification prétendument historique vise au contraire à combattre le matérialisme dialectique (voir Le boson de Higgs comme particule de Dieu, bloc constituant de l'univers: une conception mystique de la bourgeoisie)

5 juil 2012

L'univers est infini et éternel, il doit être compris comme un oignon, avec des couches infinies. Cette conception de la nature infinie de l'univers a été bien comprise par les premiers matérialistes, en particulier celles de la falsafa arabo-persane.

Mais ce qui était logique pour quelqu'un comme le grand Averroès, n'est pas logique pour la bourgeoisie. Ce que la bourgeoisie pensait à son début n'est plus ce qu'elle pense aujourd'hui; le matérialisme du début a disparu depuis longtemps, l'existence d'Averroès n'est plus connue que par quelques-uns...

27 sep 2011

L'expérience Opéra, une opération contre Einstein

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'expérience rendue publique le 23 septembre 2011,appelée Opéra, vise à démonter l'affirmation matérialiste selon laquelle E=MC².
Lle laboratoire du CERN à Genève produit des neutrinos, et à 730 km de là, un laboratoire italien appelé Laboratori Nazionali del Gran Sasso les capte... Et là, il est prétendu que la vitesse de la lumière est dépassée...
 

15 nov 2010

Inévitabilité du communisme et thermodynamique

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La révolution socialiste vaincra : c’est un fait qui suit le point de vue de Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao Zedong. Pour eux, ce n’est pas une question de possibilité, ou de devoir moral : la révolution socialiste est « nécessaire » et ne dépend pas d’un « choix ».

Suivons les mots de Mao Zedong lui-même :

« En fin de compte, le régime socialiste se substituera au régime capitaliste; c’est une loi objective, indépendante de la volonté humaine. »

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