15 sep 2011

Mission de la NASA pour vérifier la relativité générale d’Einstein

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Nous les communistes sommes partisans d’Einstein (et de la relativité générale), et non de la mécanique quantique, vision scientifique qui reflète la conception intellectuelle bourgeoise.

S’il est difficile le plus souvent de comprendre tous les détails de ce conflit idéologique, il est pour autant très simple d’en comprendre les enjeux : d’un côté, il y a la vision synthétique, qui considère que le mouvement de la matière est organisé (et compréhensible), et de l’autre, il y a la lecture statistique du monde, qui se fonde sur une vision séparée des « individus. »

Il est donc très intéressant de voir les résultats rendus publics par la NASA, courant mai 2011, au sujet d’une expérience ayant eu lieu en 2004 et 2005, et dont l’évaluation technique a été difficile.

Voici le principe : la NASA a envoyé un satellite dans l’espace, satellite appelé « Gravity Probe B » (le A ayant déjà été envoyé en 1976), à 642 km d’altitude.

A son bord, on a placé quatre gyroscopes, de la taille d’une balle de ping pong et qui étaient alors les objets les plus parfaitement ronds faits par l’humanité (avec une différence maximale de 40 atomes!).

Le schéma montre ici le principe du gyroscope. Le principe des gyroscopes embarqués sur le satellite est d’avoir une forme ronde tournant autour d’un axe et conservant son orientation.

Ces gyroscopes ont été placés dans de l’hélium superfluide, à une température de -271 °C, car le but de l’opération était le suivant : dans quelle mesure la rotation des gyroscopes serait-elle modifiée par la planète Terre ?

Car la planète Terre fait deux choses. D’abord, elle exerce une force gravitationnelle, qui déforme le temps et l’espace autour d’un objet, et cela en raison de sa masse. L’espace-temps est un peu comme un drap tendu perturbé par une grosse boule de pétanque qu’on poserait dessus. Si une bille lancée passe dans le « creux » causé par la boule de pétanque, elle tournerait en rond autour de la boule.

Mais ce n’est pas tout. La Terre tourne. Elle entraîne donc l’espace-temps dans son mouvement.

Pour résumer : si Einstein a raison, alors l’espace-temps se courbe en raison de la masse de la Terre, et qui plus est, un axe se voit décalé. Cela devrait se vérifier avec les gyroscopes.

 

On a donc choisi, sur Terre, une direction, et on a fait pointer les quatre gyroscopes vers celle-ci, une étoile du nom d’IM Pegasi (ce qui a exigé une seule seconde de fenêtre de lancement à cause de l’orbite précise exigée !).

Il fallait donc que dans les gyroscopes, qui tournaient à 5.000 tours par minute, il y ait le moins de friction possible, pour calculer au plus juste l’influence de la gravité. D’où l’hélium superfluide : les gyroscopes devaient chacun former un référentiel spatio-temporel le plus parfait possible.

 

Toute influence sur un gyroscope ne pourrait avoir pour cause que la planète Terre, de par sa masse et son mouvement. Ce qui a été constaté: on a 0,0018 degré par an pour la déformation de l’espace-temps et 0,000011 degré par an pour la torsion (on peut voir une présentation des résultats ici, et une présentation vidéo de l’expérience là).

Les commentateurs bourgeois ont beaucoup glosé sur cette mission qui a coûté plusieurs centaines de millions de dollars, pour vérifier quelque chose que l’on sait déjà. Mais justement la position du PCMLM permet elle de saisir l’arrière-plan de la mission.

Cet arrière-plan se révèle dans ce que dit un responsable de la NASA, l’astrophysicien Bill Danchi:

« Tout défi à la théorie générale de la relativité d’Einstein devra obtenir des mesures encore plus précises que celles remarquables de précision produites par le GP-B. »

Car là est l’arrière-plan: la bataille titanesque entre la relativité générale et la mécanique quantique. Une bataille que la révolution socialiste en France tranchera définitivement, dans le sens progressiste, par les multiples études et réalisations permises par le mode de production socialiste et l’adoption par les larges masses du matérialisme dialectique.

L’expérience de la mission du satellite GP-B est une contribution au renforcement de notre camp. Il n’y a aucune raison de céder au délire statistique de la bourgeoisie. L’univers répond à une loi, celle de la contradiction de l’incessante transformation de la matière éternelle. Tout est explicable grâce à cette loi; comme l’a souligné Lénine, « la théorie de Marx est toute puissante, car elle est juste. » Telle est la position inébranlable du PCMLM.

Défendre Einstein, c’est ainsi contribuer à la défense de la science, face aux irrationnels assauts de la mécanique quantique.

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