18 mar 2012

Les résultats de l'expérience OPERA remis en cause

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Fin septembre une équipe du CERN annonçait avoir mesuré la vitesse de neutrinos entre deux points éloignés de 730 km et qui seraient plus rapide que la lumière. Nous en avions parlé à ce moment comme une opération contre Einstein. Mercredi 22 février, l'équipe de OPERA a avoué à demi-mots s'être trompée. 

Rappelons rapidement le contexte et l'enjeu de cette expérience, dont le but était clairement de torpiller la théorie matérialiste d'Einstein (la relativité, générale et restreinte). Elle fait suite à de nombreuses autres expériences dont le but était de montrer « qu'Einstein avait tort », et il n'y a d'ailleurs pas de raison pour qu'il n'y en ait pas d'autres par la suite.  

Le principe était le suivant : une laboratoire du CERN situé à Genève a « produit » des neutrinos dont une partie a été captée à 730 km de là, en Italie. Seulement, il est impossible de suivre chaque particule entre deux points, entre le laboratoire à Genève et celui en Italie.

Dans ce cas, comment est-ce que le CERN a pu déclarer qu'il avait mesuré la vitesse de neutrinos et qu'elle était plus rapide que celle de la lumière ? 

Les chercheurs ont déduit statistiquement que les neutrinos sont allés plus vite que la lumière, ils auraient effectué les 730 km en 60 nanosecondes (60 milliardièmes de seconde) de moins que la lumière. Partant de là, ils en ont conclu que les neutrinos allaient plus vite que la lumière. Bien sûr, ces conclusions sont le résultat de plusieurs années de recherches, et de nombreuses expériences. 

Depuis la première moitié du 20e siècle, la bourgeoisie tente de briser la théorie d'Einstein.  

De la même manière que la philosophie bourgeoise des Lumières a été un pas en avant dans la civilisation, l'expression du dépassement du féodalisme vers le capitalisme, la théorie de la relativité générale d'Einstein marque une avancée notoire dans le domaine de la physique. Tout phénomène se développe de façon inégale : les apports de la bourgeoisie à la civilisation ne se sont pas faits d'un bloc, au même moment. La physique faisait partie des domaines dans lesquels il lui restait à accomplir son rôle historique. Avec Einstein, elle l'a rempli dans la physique. 

Seulement, la bourgeoisie n'est pas un bloc monolithique : rien n'est indivisible, les contradictions sont partout. Au pouvoir depuis près d'un siècle, voire plus, dans de nombreux pays impérialistes, elle n'aura pas attendu la publication de la théorie de la relativité restreinte en 1905, puis celle de la relativité générale en 1915 pour basculer dans l'idéalisme dans le domaine scientifique. A côté de théories matérialistes et progressistes nées à l'initial (et disparaissant) se retrouvent des théories complètement idéalistes qui sont le reflet de la bourgeoisie en décadence : il y a là une contradiction explosive qui sera résolue dans le socialisme, puis le communisme. 

La plus connue de ces théories idéalistes actuelles est également née dans la première moitié du 20e siècle, il s'agit de la mécanique quantique.

C'est Einstein qui a formalisé la base de la physique quantique. Il a d'ailleurs obtenu un prix Nobel pour ces travaux. Cependant, il émet de nombreuses critiques sur la mécanique quantique par rapport aux interprétations non-déterministes, probabilistes qui sont faites. 

Quelques années plus tard, il développe la théorie de la relativité générale, qui décrit le mouvement général de l'Univers où "tout attire tout". 

La science bourgeoise met en avant l'individu, toute sa vision du monde est le reflet de cette façon de concevoir le monde (et donc l'Univers). Si cela a pu être un progrès dans l'histoire de l'humanité et des sciences à une époque, aujourd'hui une telle vision est une entrave. Elle est incapable de saisir les choses dans leur ensemble, et donc dans l'ensemble des liens qu'elles ont chacune entre elles. 

Les sciences apparues avec le développement de la bourgeoisie correspondent aux besoins et aux exigences de cette époque. Les contradictions qu'elles portent en elles-mêmes ne cessent de s'accentuer, et seront soit balayées par l'histoire, soit dépassées dialectiquement par le socialisme. 

Ainsi, la mécanique quantique explique que la relativité générale ne permet plus de décrire les phénomènes qui ont lieu au niveau atomique. Ce qui, en soi, est juste : comme toute chose, la relativité est elle-même...relative, chose que ne peut pas concevoir la bourgeoisie.

Au lieu de voir qu'il est tout à fait cohérent et logique qu'on ne puisse appliquer mécaniquement la relativité générale au monde atomique, elle a décrété que la théorie est fausse : soit en cherchant à démontrer ouvertement qu'Einstein « avait tort », soit en essayant de combiner physique quantique et relativité. 

Au lieu d'avoir une démarche véritablement scientifique et d'essayer de comprendre les phénomènes au niveau atomique, elle a théorisé son ignorance : comme dans tous les autres domaines, elle s'est vautrée dans les probabilités. 

L'expérience OPERA n'est pas la seule à s'intéresser aux neutrinos, dans le cadre d'expériences plus larges en astronomie : des neutrinos ont également été captés et leur vitesse mesurée et comparée à celle de la lumière dans d'autres conditions. En particulier lors de supernovae, qui sont bien plus éloignées que les deux laboratoires de OPERA (plusieurs centaines de milliers voire plusieurs millions (et plus) d'années lumières), où les neutrinos arrivent systématiquement...après les photons, et où la distance permet de les distinguer clairement, sans avoir recours à des supercheries statistiques. 

Il est d'ailleurs intéressant de noter que ces expériences font partie de la physique des particules qui est depuis presque un siècle complètement liée à la physique quantique en général, et plus particulièrement à la mécanique quantique. C'est-à-dire un domaine de la physique qui baigne dans l'idéalisme, les statistiques, les probabilités. 

Il n'est donc pas étonnant que dans ce cadre des scientifiques puissent affirmer qu'il serait possible d'aller plus vite que la lumière dans l'univers d'aujourd'hui. (re)Précisons à ce sujet que lorsque nous disons dans l'univers d'aujourd'hui, nous voulons dire que rien n'est éternel pas même la vitesse de la lumière et les lois qui vont avec, à vrai dire, aucune des lois qui régit l'univers d'aujourd'hui n'est éternelle. En effet, comme l'a parfaitement compris Mao Zedong : seul la matière et le mouvement sont éternels - en comptant que la matière est mouvement, et inversement!). Toute chose, tout phénomène, et ainsi toute loi, connaît une naissance relative, un développement relatif, et une fin relative : tout n'est que mouvement de la matière en perpétuelle transformation. 

Cela ne signifie pas pour autant qu'on puisse dépasser la vitesse de la lumière aujourd'hui. L'univers d'aujourd'hui est un tout cohérent, régit par des lois particulières. Peut-être que dans 100 milliards d'années, il aura évolué dans son ensemble, et que les lois qui régissent actuellement l'univers se seront transformées en un autre ensemble cohérent de lois. 

La bourgeoisie ne peut assumer un tel point de vue. C'est pourquoi, globalement, elle déraille complètement et sombre de plus en plus dans l'irrationalisme et les probabilités. Sa seule solution pour tenter de trouver une justification à sa position est de torpiller Einstein. Mais elle ne le peut pas, alors elle va toujours plus loin, sans jamais y arriver. 

Vu l'enthousiasme bourgeois irrationnel qu'avait suscité l'annonce de septembre, l'équipe du CERN ne pouvait admettre son erreur. Elle a alors admis qu'il y a de fortes chances qu'une défaillance au niveau de la fibre optique qui relie le GPS et un ordinateur. Mais ne pouvant reconnaître son erreur, elle s'enfonce dans son irrationalisme et affirme qu'il existe une autre source d'erreur possible, qui, cette fois, aurait sous-estimé la vitesse des neutrinos ! Des recherches sur ces deux causes vont être reconduites en mai, de nouvelles informations devraient donc être disponibles d'ici 3 à 4 mois.

L'expérience OPERA a marqué une tentative désespérée de la bourgeoisie en pleine décadence pour se débarrasser de la théorie matérialiste d'Einstein. Elle s'imagine pouvoir passer outre les lois de l'univers, pouvoir plier la réalité à son volonté, mais il est impossible d'aller contre le mouvement de la matière. 

Comme nous le disions il y a 6 mois : 

La supercherie annoncée vendredi sera inévitablement balayée par l'histoire comme une des tentatives les plus osées de la bourgeoisie dans sa lutte contre le matérialisme. Il ne saurait en être autrement.

La grande bataille pour la science a débuté et s'achèvera inévitablement par le triomphe d'une étape supérieure de civilisation : le communisme.

Dans l'extrême gauche française, seul le PCMLM en a parlé, en défendant un point de vue juste dès le départ, conforme à la science marxiste-léniniste-maoiste. 

Le communisme est une phase supérieure dans l'histoire de l'humanité, la révolution socialiste fera sauter en mille morceaux l'irrationalisme et l'esprit mathématique, cartésien, propre à la France. Cette étape commence maintenant, avec un noyau dur armé de l'idéologie la plus révolutionnaire que l'histoire ait connu : le marxisme-léninisme-maoïsme !

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