Il faut, autant qu'on peut, empêcher Marine Le Pen d'accéder à la présidence de la France, un statut qui, rappelons-le, va de pair avec celui de chef des armées.
Une victoire de Marine Le Pen donnerait des ailes à l'extrême-droite, s'accompagnerait d'une reconnaissance sociale des racistes et des pogromistes. La loi Gayssot tomberait, les services secrets basculeraient dans le camp de l'extrême-droite, les éléments les plus réactionnaires de la police s'imposeraient.
Les activistes fascistes multiplieraient impunément les attaques contre la Gauche, le nationalisme deviendrait une valeur incontournable et intouchable. L'apolitisme régnerait en maître, au nom de la gestion «nationale», par en haut, de la société.
Comme le contraire du fascisme, ce n'est pas la «révolution», mais la démocratie, il faut donc temporairement soutenir Emmanuel Macron face à Marine Le Pen, afin d'être en première ligne dans la bataille prolongée pour la démocratie. C'est cela, l'antifascisme...