Grèce

10 mar 2017

Lorsque le KKE décide de cesser la lutte armée, la DSE dut organiser son repli. 55 381 personnes, dont 17 352 enfants, quittèrent la Grèce.

Environ 70 % des réfugiés venaient de la paysannerie ; environ un tiers était membre du KKE. En URSS, c'est l'Ouzbékistan qui accueillit les réfugiés, dans le quartier Politeies de la capitale Tachkent.

Le KKE tint rapidement son troisième congrès, du 10 au 14 octobre 1950, réaffirmant ses positions. Le prestige historique du KKE est alors très grand et lors du XIXe congrès du PCUS en octobre 1952, Níkos Zachariádis est mis en avant comme l'une des principales figures du mouvement communiste international...

9 mar 2017

De manière officielle, l’État grec réactionnaire avait perdu 55 528 soldats, alors que 38 839 soldats de la DSE avaient été tués ou blessés.

Mais la cessation de la lutte armée ne signifiait nullement la fin de la lutte des classes ; il restait d'ailleurs différentes unités et les deux derniers partisans de la DSE, Giorgos Tzompanakis et Spiros Blazakis en Crète, descendirent par exemple de la montagne en 1975 seulement, après l'effondrement de la dictature des colonels le 24 février.

C'est le général Aléxandros Papágos, le dirigeant des armées réactionnaires soutenues par les États-Unis d'Amérique, qui reçut la charge de réorganiser le pays...

7 mar 2017

Les événements de l'année 1949 sont à la fois rapides, nombreux et extrêmement complexes, tout en étant relativement trompeurs. En effet, si d'un côté la DSE est défaite, le KKE considère que ce n'est un épisode particulièrement douloureux d'une vaste séquence dont il va sortir victorieux.

La situation est à considérer comme suit : les forces du progrès doivent chercher à éviter les campagnes d'encerclement et d'anéantissement des forces de la réaction. Jusque-là, la DSE avait montré ses capacités tout à fait excellentes à ce niveau...

5 mar 2017

La venue de Paul Eluard coïncide avec un moment où le KKE est le fer de lance pour la bataille de la démocratie populaire, au point qu'il est considéré dans l'est européen que la Grèce allait bientôt rejoindre le camp démocratique. Voici comment le KKE voit les choses, au début de l'année 1949, dans une résolution.

Celle-ci est issue de la tenue du cinquième Plénum commun du Comité Central du KKE, qui s'est tenu les 30 et 31 janvier 1949 ; elle a comme titre La Grèce sur la voie de la victoire devant le tournant décisif. On remarquera que le rôle essentiel de la révolution chinoise est soulignée dès le début du document...

28 fév 2017

L'ensemble du mouvement communiste international apporta son soutien à la DSE. Le quotidien du Parti Communiste français, L'Humanité, envoya Simone Téry comme reporter dans la Grèce libre, dans le nord du pays, en octobtre1947, ses reportages étant publiées dans une série intitulée Les hommes de cœur sont plus forts que les dollars, publiée dans le quotidien du 19 décembre 1947 au 14 janvier 1948. Par la suite, un événement marquant fut la venue en Grèce, en 1949, du poète et résistant français Paul Eluard.

Il fut accompagné notamment de gens issus de la gauche socialiste se rapprochant du PCF par leur parcours dans la Résistance : le journaliste et homme politique Yves Farge, à l'origine de la dénonciation d'un grand scandale de corruption en 1946, l'ancien journaliste du journaliste socialiste Le Populaire Jean Maurice Herman, fondateur du Syndicat National des Journalistes CGT, ainsi que l'instituteur Henri Bassis...

26 fév 2017

La clique de Tito poignarde dans le dos la Grèce démocratique populaire

par NICOS ZACHARIADIS

Cet article a été publié pour la première fois dans l'organe du Bureau d'Informations des Partis Communistes et Ouvriers « Pour une Paix durable pour la Démocratie Populaire » N°15 du 1er aout 1949

26 fév 2017

L'exploitation infâme de la question Macédonienne par la clique traîtresse de Tito

par PANAYOTIS MAVROMATIS

La question nationale fut toujours une des questions les plus délicates et les plus difficiles qu'avaient eu et ont à envisager les Partis de la classe ouvrière.

26 fév 2017

Les impérialistes anglais et la résistance nationale de Grèce et de Yougoslavie

par COSTAS CARAGHIORMS

Rien ne pourrait, peut-être illustrer plus nettement et d'une manière plus caractéristique la dégénérescence trotskiste et chauviniste des dirigeants du PCY que leur conduite envers la lutte antiimperialiste de libération nationale du peuple grec. A l'heure actuelle leur position est devenue plus franchement et plus ouvertement hostile.

26 fév 2017

La clique de Tito au fond de la trahison

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La clique de Tito au fond de la trahison

par MILTIADE PORFYROGENIS

Quand, vers la fin de juin 1948 fut communiquée la résolution du Bureau d'Informations des Partis Communistes et Ouvriers, sur la situation dans le Parti Communiste de Yougoslavie, et avant même que le Parti Communiste de la Grèce eût annoncé sa thèse sur la résolution, des simples membres du Parti, ici dans la Grèce Libre, exprimaient leur indignation pour l'attitude des dirigeants du P.C. de Yougoslavie.

26 fév 2017

La trahison de Tito et le PCG

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La trahison de Tito et le PCG

par PETROS ROUSSOS

Cet article a été transmis pour la première fois par la Radio de la Grèce Libre le 6.8.49.

L'agence télégraphique « Grèce Libre » a révélé que le 5 juillet 1949 des officiers de Tito ont collaboré à la frontière avec des collègues monarcho-fascistes.

26 fév 2017

L'échec de l'opération Couronne fut un revers de taille pour l'impérialisme américain et les forces réactionnaires grecques.

Van Fleet décida alors de fasciser complètement l'armée grecque, dont le commandement revint en janvier 1949 à Aléxandros Papágos, dont l'une des premières mesures fut d'autoriser l'utilisation du napalm par les forces américaines.

Les officiers reçurent l'autorisation d'abattre ceux qui ne combattraient pas de manière assez décidée, les commandants eux-mêmes risquant la court martiale, les retraites n'étant autorisées que sur ordre exprès du quartier-général...

25 fév 2017

Níkos Zachariádis avait tout à fait compris que la question de la guerre civile était celui de l'affrontement entre la démocratie populaire et le fascisme. La DSE n'était pas une fin en soi, pas plus que l'EAM ; il ne s'agissait que d'éléments dans une séquence plus générale.

La force du mouvement de libération national avait ainsi résidé, selon Níkos Zachariádis, dans le fait que l'indépendance nationale avait été affirmée en rapport avec la bataille pour la démocratie, ce qui allait avec la question agraire ; la question nationale de l'indépendance était inséparable du rapport à la démocratie...

24 fév 2017

Si la DSE représentait la tendance démocratique, progressiste, se renforçant par rapport à une réaction déchaînée, mais s'épuisant, un nouveau facteur vint entièrement modifier la donne.

Les États-Unis considérèrent en effet qu'il était nécessaire qu'elles interviennent, afin d'empêcher la Grèce de devenir une démocratie populaire, étant donné que la Grande-Bretagne n'était plus en mesure de porter le régime grec...

21 fév 2017

La non-participation aux élections fut une erreur tactique, donnant le champ libre aux réactionnaires : le référendum sur le retour du Roi obtint 69 % de voix favorables à celui-ci, qui revint alors le 27 septembre 1946 à Athènes, accueilli triomphalement par ses partisans.

Le régime avait également auparavant annulé en mai 1946 la victoire (88%) aux élections syndicales de l'ERGAS (Ergatikos Antiphasistikos Synaspismos – Bloc ouvrier antifasciste), tout comme il avait en juin 1946 modifié la direction du syndicat GSEE, jusque-là communiste.

Jusqu'en 1947, le bilan de la répression s'élevait à 24 000 personnes assassinées, 105 exécutés par les cours martiales, 6 671 personnes grièvement blessées, 31 682 torturés, 84 931 détenus, 18 867 foyers saccagés, 577 bureaux et imprimeries mis à sac, 165 viols, 5 817 exils, 12 000 personnes envoyés en camp de concentration...

18 fév 2017

Le paradoxe du gigantesque succès du KKE avec l'EAM et l'ELAS, c'est que le théoricien de la ligne de libération nationale qui amena cela n'était plus présent depuis plusieurs années.

Arrêté en 1936 par la dictature de Ioánnis Metaxás, Níkos Zachariádis fut envoyé au camp de concentration de Dachau en 1941. Le KKE n'avait plus aucune nouvelle de lui depuis.

Grande figure historique cependant du KKE - à ce titre, Níkos Zachariádis était très connu des masses - la nouvelle de son retour annoncé le premier mai 1945 dans l'organe du Parti Rizospastis provoqua une onde de choc...

17 fév 2017

Winston Churchill, le Premier ministre anglais, avait exigé lors de la conférence de Moscou en octobre 1944 un découpage en zones d'influence, suivant les modalités suivantes : Hongrie et Yougoslavie : 50%- 50%, Roumanie : 10% - 90%, Bulgarie: 25% - 75% et Grèce : 90 % - 10%.

Ces pourcentages n'ont aucune signification en soi, à part qu'ils signifiaient que l'impérialisme britannique ne tolérerait pas d'intervention ouverte de l'Armée rouge en Grèce.

Impossible pour l'URSS de ne pas accepter cela, de par la nécessité de l'alliance générale contre l'Allemagne nazie – le risque n'étant pas de ne pas battre celle-ci, mais que celle-ci réussisse un retournement d'alliance avec les États-Unis et la Grande-Bretagne dans une optique anti-soviétique...

15 fév 2017

Si le KKE avait l'initiative jusque-là, la présence britannique allait se révéler être un énorme un obstacle. Cette question allait être au cœur du positionnement du KKE et la source de la guerre civile.

Quelles sont les raisons à cela ? Déjà, parce que cela signifiait à court terme une reformation de l'EDES, qui put mener une dernière contre-offensive en janvier 1944, ce qui provoqua immédiatement une réponse acharnée de l'ELAS. Ensuite, parce que l'impérialisme britannique s'était placé au centre des négociations entre l'ELAS, l'EKKA et l'EDES. Enfin, parce qu'avec ce positionnement, l'impérialisme britannique appuyait tout azimut les initiatives anti-communistes, récupérant toutes les forces possibles, même celles ayant été auparavant des fervents soutiens de l'Allemagne nazie...

14 fév 2017

L'opposition à l'occupation prit en Grèce rapidement un large aspect populaire, comme en témoigne la vague de grèves et de rassemblements à Athènes à la fin d'octobre 1941. L'EAM, bien que très faible dans certaines zones, organisait notamment des cuisines populaires pour faire face à la famine ; cela restait embryonnaire, mais une dynamique s'affirmait.

Cela aboutit notamment à la vaste grève à Athènes à l'été 1942, à laquelle participèrent les ouvriers d'une usine de caoutchouc pour l'Armée allemande, ceux du port, ceux des tramways et de la production d'électricité, des assurances, de quelques banques, des postes et télécommunications, etc...

13 fév 2017

Le coup d’État d'août 1936 porta un coup terrible au KKE : 1 000 membres furent arrêtés, les archives du bureau politique furent découvertes par les services secrets et l'organisation clandestine démantelée, alors que 150 membres furent encore arrêtés en 1938.

A la fin novembre 1939, l'ensemble du Comité Central de 1935 était en prison. Le régime pratiqua l'isolement et la torture, encourageant à des formes ouvertes de repentir, avec publications dans la presse, etc. Il mit même en place une fausse organisation du KKE se posant comme « direction provisoire » afin de saboter la reconstitution organisationnelle illégale du KKE...

11 fév 2017

L'histoire politique de la Grèce est marquée par la tentative de réaliser la « Grande Idée » et son échec avec la « grande catastrophe », c'est-à-dire que l'opposition à la domination ottomane réalisée par l'instauration d'une monarchie en 1832 s'est prolongée en un nationalisme ouvertement expansionniste, qui se brisa toutefois face à la Turquie. Au cours de ce processus, la Grèce put s'agrandir initialement, à la suite de la guerre balkanique de 1912-1913, sa population passant de 2,8 à 5 millions de personnes.

Mais la Première Guerre mondiale et ses conséquences, avec l'apparition de la Turquie, eut comme résultat une défaite militaire complète en 1922, l'échange de population, avec un million et demi de chrétiens quittant l'Anatolie et la Thrace orientale (et 388 000 Turcs la Macédoine), provoquant un procès en Grèce contre les prétendus responsables de la défaite (le « procès des six », avec la condamnation à mort de cinq ministres et du chef de l'armée en Asie mineure), puis même l'effondrement de la monarchie en mars 1924...

11 fév 2017

Éditorial du 11 février 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le dossier sur le Parti Communiste de Grèce, le KKE, que nous publions, est d'une importance capitale.

Déjà, parce qu'il s'agit d'un épisode héroïque de l'Hhistoire, avec une lutte acharnée contre l'occupation de la Grèce pendant la Seconde Guerre mondiale, puis contre l'hégémonie anglo-américaine instaurant une monarchie littéralement terroriste.

Les souffrances endurées par le peuple grec ont été immenses, ses sacrifices admirables, son abnégation grandiose. Il appartient aux progressistes, aux démocrates, aux communistes de connaître et de faire connaître cet épisode...

21 sep 2015

Sur les élections de septembre 2015 en Grèce

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Lors de la première victoire de SYRIZA aux élections en Grèce en janvier 2015, l'extrême-gauche et la gauche des « frondeurs » a salué cela comme un grand pas en avant. Soit les espoirs étaient placés en SYRIZA, soit dans le mouvement populaire qu'il y aurait derrière. Les choses allaient bouger, profondément !

Le PCF(mlm) a pensé une chose tout à fait différente, comme formulée dans la Déclaration 67 : Sur le victoire de SYRIZA aux élections parlementaires grecques. En synthèse, il était dit que SYRIZA n'a pas de contenu démocratique, seulement la forme de celui-ci...

14 juil 2015

Au lendemain de l'accord Grèce - Union Européenne

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'une des plus grandes erreurs qu'on puisse faire lorsqu'on étudie le mode de production capitaliste, c'est de s'intéresser à la production en oubliant les moyens de production. Car pour que les entreprises produisent, il faut qu'elles disposent non seulement de travailleurs, mais également de moyens de production eux-mêmes fournis par d'autres entreprises.

C'est en cela que le capitalisme fait boule de neige. C'est en cela que les anarchistes et les trotskystes ont tort : même si on pratiquait « l'autogestion » locale de chaque entreprise, on n'aurait aucune perspective d'ensemble, aucune planification centrale permettant d'attribuer les forces productives à tel ou tel secteur...

7 juil 2015

Le trotskysme a une approche toujours similaire face à un phénomène social ou politique : il prétend que celui-ci est forcément bien, mais n'irait pas assez loin. Le trotskysme se pose alors comme fraction de gauche du phénomène en question.

Il n'y a jamais aucune lecture culturelle et idéologique : c'est cela qui différencie le trotskysme du maoïsme...

6 juil 2015

Référendum grec : triomphe du non social-fasciste

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Moscou et Pékin peuvent être satisfaits ! Car la victoire du « non » au référendum grec du dimanche 5 juillet - avec un peu plus de 60 % des voix pour 60 % de participation - a la même signification que le « non » à la constitution européenne qui a triomphé il y a dix ans en France.

C'est la même vague de social-nationalisme, de réformisme radical qui ne compte pas porter atteinte à la bourgeoisie, de conspirationnisme « anti-oligarchie », avec des relents d'antisémitisme...

6 juil 2015

Referendum grec : les réactions des PG, PS et PCF

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les partis de gauche institutionnels et électoralistes ont immédiatement réagi aux résultats du referendum grec, de manière très laconique, en quelques lignes.

En apparence, on trouvera toujours le rejet de l'austérité. Cependant, comme les classes sociales sont toujours niées – à part du côté de Jean-Luc Mélenchon qui raisonne en termes d'oligarchie, ce qui ne change rien en pratique – il n'y a jamais de critique de la bourgeoisie et d'affirmation comme quoi celle-ci doit être expropriée...

1 juil 2015

Ce qui se passe aujourd'hui en Grèce est le produit des contradictions inter-impérialistes et des contradictions au sein du capitalisme lui-même. Les capitalistes se dévorent les uns les autres et les plus faibles tombent en premier.

Par conséquent, la Grèce, qui est un pays capitaliste faible, devient de plus en plus dépendante des pays impérialistes plus forts, en étant guidée par une bourgeoisie tendant à devenir une faction capitaliste bureaucratique vendue à l'impérialisme russe et en l'aidant dans son objectif de détruire l'Union européenne...

1 fév 2015

Hier, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, était à Paris pour des rencontres à haut niveau, alors qu'il ne devait arriver que lundi et que ces derniers jours le gouvernement grec bataillait pour que l'Union Européenne arrête ses sanctions contre la Russie. En arrière-plan, il y a un moment important de la lutte des classes et des contradictions inter-impérialistes.

Car c'était la grande question après la victoire électorale de SYRIZA en Grèce et la formation de son gouvernement : qui allait avoir raison ?...

26 Jan 2015

« L'investissement dans la croissance » ne peut pas être la solution du capitalisme, étant donné qu'il s'agit d'un mode de production moribond. C'est une loi de l'histoire, et le triomphe électoral de SYRIZA en Grèce ne peut pas changer cela.

SYRIZA a gagné avec 35,73% des voix, juste en deçà de la majorité absolue, avec une ligne « anti-austérité » qui n'est que le masque de la modernisation réformiste. Cette situation montre une chose qu'il est très important de comprendre : le réformisme est encore un outil très puissant de la bourgeoisie afin de moderniser le capitalisme à travers la mobilisation des masses et le « keynésianisme »...

19 juin 2012

Nouveau succès d'Aube Dorée en Grèce

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les élections françaises ne doivent pas faire oublier celles de Grèce. Elles n'ont pas été marqué par la victoire du NPA local, SYRIZA, qui « refuse » l'austérité. C'est une grande déception pour nos sociaux-démocrates locaux et leurs alliés.

Les succès de SYRIZA les faisaient rêver, Mélenchon en tête, mais pas seulement, il y a aussi les différents débris de l'extrême-gauche et de multiples « décompos », terme désignant les individus sans discipline se baladant comme des électrons libres, voguant au gré de leurs humeurs.

7 mai 2012

Des néo-nazis au Parlement grec

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Ce 6 Mai, avaient lieu les élections législatives en Grèce. Le résultat en est terrible, pour tout dire historique. Il annonce clairement la tempête qui se déchaînera aussi en France dans les années à venir.
L'organisation néo-nazie Chryssi Avghi (Aube Dorée) entre pour la première fois au parlement en faisant autour de 7 % des voix. Les grands partis traditionnels de la démocratie bourgeoise (le PASOK, la ND et quelques autres) ne sont pas sûr de recueillir les voix pour remettre en place un gouvernement d'union nationale.

14 fév 2012

Les très violentes émeutes en Grèce du 12 février sont passées. Qu'ont-elles été ? Une insurrection ? Non, évidemment. Elles n'ont d'ailleurs pas été une expression de force, mais bien une terrible expression de faiblesse.

12 nov 2011

éditorial du 12 novembre 2011

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Grèce et Italie : voilà donc un « gouvernement d'union nationale » qui se forme à chaque fois.

En l'espace de quelques heures lors de la matinée du 10 novembre 2011, deux responsables d'État ont été nommé, avec un même profil. Cela ne relève bien entendu pas du hasard. En Grèce, Lucas Papademos a été nommé premier ministre. Il a été le vice-président de la Banque Centrale de l'Union Européenne...

2 nov 2011

Le référendum grec et la crise de l'euro

Submitted by Anonyme (non vérifié)

« Le premier ministre grec a ouvert une boîte de Pandore qui est dangereuse pour son peuple, dangereuse pour la Grèce et dangereuse pour l'ensemble de la zone euro » explique le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire... Le capitalisme subit une crise encore plus grande, et son modèle libéral s'effritant, le nationalisme apparaît comme le recours "révolutionnaire" en apparence, réactionnaire en réalité...

30 juin 2011

Par 155 voix pour, 138 voix contre, et cinq abstentions, le parlement grec a avalisé les mesures d'austérité décidées pour sauver l’État grec de la faillite.

Corrompu et bureaucratique, portée par une bourgeoisie faible, l’État grec a dilapidé une masse d'argent dont il ne disposait pas, trafiquant les comptes.

L'Union européenne prête donc de l'argent pour rembourser les créanciers privés, les banques, mais à un prix... Celui d'exiger des masses le remboursement.

30 déc 2010

Grèce : appel à la solidarité internationale

Submitted by Anonyme (non vérifié)

[Voici un appel provenant de Grèce, écrit par trois prisonniers révolutionnaires. En annexe, nous ajoutons leur communiqué suite à l'envoi de colis piégés à Rome.]

APPEL À LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

Camarades,

Nous sommes trois prisonniers politiques, membres du groupe armé Lutte Révolutionnaire [Epanastatikos Agonas], et nous vous envoyons de notre prison nos salutations militantes.

16 déc 2010

L'Angleterre la semaine dernière, l'Italie il y a quelques jours, la Grèce hier. A chaque fois il y a eu un mouvement de grève de masse, et des initiatives de la part des éléments avancés de la révolution, amenant des affrontements avec les « forces de l'ordre. »

A voir les photos (dans l'ordre: de Grèce, d'Italie, d'Angleterre), on devine quelle culture revient : celle de l'activiste « casqué - barré », celle qui a été écrasée en France ces trente dernières années par les trotskystes et l'anarcho-syndicalisme !

6 mai 2010

La grande mobilisation populaire en Grèce a été marquée par de nombreux affrontements avec la police, notamment aux abords du parlement,et des incendies d'institution bourgeoise, comme une agence du FISC et un bâtiment de la préfecture.

A Athènes, une banque a été incendiée, entraînant la mort de trois personnes, ce qui constitue la principale information des médias bourgeois.

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