La révolte ne cesse de gronder au coeur des métropoles!
Submitted by Anonyme (non vérifié)Le mouvement populaire de la jeunesse grecque de décembre 2008 fait écho à la révolte des banlieues françaises de l'automne 2005!
Dans l'Europe entière, dans le monde entier, les jeunes prolétaires, habités par la haine de classe, se reconnaissent dans ce qui doit être considéré comme une juste rage contre l'ordre pourri du capitalisme.
En France, les opportunistes de tous poils n'ont pas manqué de se manifester pour faire sentir une nouvelle fois le souffle fétide de la contre-révolution. Ces « savants » bourgeois ressortent leur habituel vocabulaire soporifique : ils « comprennent » les « revendications », ils « analysent » les « raisons profondes » de « la colère », ils « se penchent » avec condescendance sur « le malaise des jeunes »...
Il faut dire que la Grèce, c'est suffisamment loin pour diluer la rage du prolétariat dans la soupe imbuvable du parlementarisme bourgeois. « Le gouvernement grec doit démissionner » ; « la Grèce est gangrenée par la corruption » ; « les réformes s'imposent pour lutter contre le chômage des jeunes » récitent en choeur tous les légalistes et avatars de la social-démocratie.
Mais quand la tempête de la révolte prolétaire souffle en bas de chez eux, les tenants de l'ordre établi se réfugient illico sous les tables. Ainsi quand les banlieues s'embrasaient dans toute la France à l'automne 2005, tous ces défenseurs du capitalisme se planquaient derrière les flics !
Leurs masques de « démocrates » tranquilles tombaient tout à coup et, gagnés par la peur ancestrale du peuple en mouvement, ils réclamaient à l'unisson l'intervention d'urgence de l'Etat !
Les trotskistes rejoignaient les vendeurs de soupe cachés sous la table, gémissaient avec eux des appels au calme et aux élections, révélant ainsi leur véritable visage d'opportunistes contre-révolutionnaires.
A côté de cela, on a droit au cortège des rebelles « anti-système », tout aussi opportunistes... et pour cause, en retard sur l'idéologie, sur les questions d'organisation, sur leur époque, ils n'ont qu'une seule possibilité pour exister: récupérer avec avidité tous les mouvements populaires où ils croient voir la manifestation de leurs fantasmes petit-bourgeois d'insurrection.
« Insurrection », voilà le mot fétiche de leur obsession. L'insurrection est le feu de paille de ceux qui prient pour un prétendu « grand soir », se pâment d'une fausse joie avant de repartir hiberner jusqu'au prochain coup de semonce des masses qui leur rappelle qu'ils sont irrémédiablement condamnés à être en retard sur l'histoire.
Au contraire, les communistes marxistes-léninistes-maoïstes, n'allument pas des feux de paille sans lendemain, ils entretiennent la flamme révolutionnaire pour qu'elle ne s'éteigne jamais car il suffit d'une étincelle pour mettre le feu à toute la plaine !
Les marxistes-léninistes-maoïstes savent bien que les révoltes de 2008 en Grèce ou celles de l'automne 2005 en France sont des étapes de la guerre populaire prolongée qui mènent inéluctablement au communisme..
Les prolétaires veulent la révolution, car c'est le seul moyen de se libérer de leurs chaînes. Mais pour y parvenir, il faut un Parti solide, aux principes inflexibles comme l'acier. Un Parti sûr de sa force.
Un Parti qui ose affronter la bourgeoisie et ses flics, parce qu'il est porté par le sens de l'histoire, porté par une idéologie d'avant-garde, porté par les masses, un Parti qui soit l'expression assumée du besoin de communisme de notre époque!.
« Seul un parti guidé par une théorie d'avant-garde peut remplir le rôle de combattant d'avant-garde » (Lénine, Que faire ?).