29 mar 2017

Éditorial du 29 mars 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Après le dossier sur la résistance antifasciste grecque, qui est d'une importance capitale de par la richesse de cette expérience, voici inévitablement celui sur Georgi Dimitrov, celui qui est à l'origine des principes de Front populaire et de démocratie populaire.

Car l'antifascisme, c'est la bataille pour la démocratie, étant donné que le fascisme est l'expression de la tendance justement toujours plus anti-démocratique du capitalisme passant sous la direction des monopoles.

Il ne s'agit donc pas d'être « anti-fachos » en définissant ceux-ci comme des réactionnaires au sens large, mais de faire front unique face au corporatisme, au militarisme, à la tendance à la guerre.

C'est pour cette raison, justement, que l'ultra-gauche est anti-antifasciste, au nom de la «révolution» permanente. Ce qui ne l'empêche pas d'utiliser le mot « antifa » pour sa position délirante assimilant Manuel Valls à Marine Le Pen, le Parti Socialiste au Front National, etc.

Lors des élections présidentielles qui auront lieu dans moins d'un mois, il y aura ceux et celles qui feront front pour s'opposer coûte que coûte à Marine Le Pen, au fascisme… et les autres qui, au nom d'une position «ultra», refuseront le combat antifasciste.

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