Editorial du 26 août 2014
Submitted by Anonyme (non vérifié)«Il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti (…) et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c'est le monde de la finance» déclarait en janvier 2012 François Hollande, alors candidat socialiste à l'élection présidentielle. De telles paroles relèvent de l'anticapitalisme romantique, dans une tendance nette et générale depuis quelques années de piques ultra-populistes, anti-américaines et anti-allemandes primaires, voire directement antisémites. La ligne populiste générale, c'est : «la nation subit les assauts des puissances étrangères». Une ligne dont participe le populiste Arnaud Montebourg anciennement ministre du «redressement productif».
Et maintenant, en cette fin août 2014 c'est un bureaucrate passé par l'ENA et qui a fait banquier d'affaires qui devient ministre de l'économie. Les masses, en plus d'être poussées vers l'idéalisme romantique, se voient donc encore davantage déboussolées et poussées vers le Front National !