Arnaud Montebourg

9 Jan 2017

La primaire citoyenne et «Je suis Charlie»

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Le mouvement « Je suis Charlie » a été historiquement une vague progressiste de nature petit-bourgeoise, permettant de vrais débats, sans pouvoir aller jusqu'au fond des choses, mais tout de même. C'est pour cette raison que la fraction la plus conservatrice de la société a été totalement opposé à ce phénomène, tout comme par ailleurs l'extrême-gauche devenue ultra-gauche. En fait, le mouvement « Je suis Charlie » correspond à tout un pan de la société qui est l'allié objectif de toute bataille pour une démocratie populaire.

Pourtant, on peut voir que les candidats à la primaire citoyenne n'abordent pas la question du mouvement « Je suis Charlie ». Pire encore, leur approche s'y oppose même pratiquement entièrement pour la plupart d'entre eux...

5 oct 2016

Alstom, «made in France» et social-chauvinisme

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Les révolutionnaires doivent vraiment attirer l'attention sur l'intense propagande pour le « made in France » qui existe depuis un certain temps déjà bien sûr, mais qui prend des proportions toujours plus significatives.

La cause de la révolution est d'un côté mondiale, mais de l'autre côté elle se développe dans les conditions concrètes d'un pays. De par la nature de l'économie mondiale, les aspects dominants sont la crise générale du capitalisme et l'existence d'une concurrence mondiale entre capitalistes...

22 aoû 2016

C'est tout un symbole de l'effacement intellectuel et culturel des valeurs de gauche, contre quoi il faut se dresser. Il y a quarante ans, Pierre Joxe avait donné naissance à une « fête de la rose » à Frangy-en-Bresse ; quoi qu'on en pense, il y avait un contenu, une vraie démarche cherchant à aller à gauche.

Cette année, cela s'est vu transformer en « fête populaire » organisée par Arnaud Montebourg (qui a récupéré à son compte la fête depuis les années 2000) se pavanant devant les journalistes. Si auparavant il évitait à tout prix les grosses voitures – pour « faire peuple » – cette fois c'est une berline qu'il a utilisée...

27 aoû 2015

Quand on nie l'existence de la bourgeoisie et du mode de production capitaliste, ainsi que le rôle des monopoles, quand on nie par conséquent les enseignements du PCF (mlm), alors on bascule dans la dénonciation du « système », de « l'oligarchie », on veut une « union nationale » face à qui parasiterait l'économie.

Les tendances nationalistes se renforcent de manière ininterrompue depuis 2005, depuis le triomphe du « non » social-chauvin au référendum sur la constitution européenne. C'est vrai à l'extrême-droite, bien entendu, mais également à l'extrême-gauche, par exemple avec l'apologie de la « libération nationale » bretonne ou occitane...

9 juin 2015

Ce week-end, le Parti Socialiste a tenu son congrès, le 77e, ce qui est un événement pour notre pays : c'est un parti issu historiquement du mouvement ouvrier, portant des valeurs encore considérés comme un espoir par bon nombre de personnes progressistes en France.

Pourtant, le Parti Socialiste n'est pas un parti réformiste assumant des transformations profondes réalisées par les institutions, comme avait pu le prétendre Jean Jaurès.

Pour preuve, on a ce qu'a osé faire le premier ministre Manuel Valls. Il a quitté le congrès du Parti Socialiste pour rejoindre, tous frais payés par l’État, un match de football à Berlin : la finale de la Ligue des Champions entre le FC Barcelone et la Juventus de Turin...

26 aoû 2014

Editorial du 26 août 2014

Submitted by Anonyme (non vérifié)

«Il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti (…) et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c'est le monde de la finance» déclarait en janvier 2012 François Hollande, alors candidat socialiste à l'élection présidentielle. De telles paroles relèvent de l'anticapitalisme romantique, dans une tendance nette et générale depuis quelques années de piques ultra-populistes, anti-américaines et anti-allemandes primaires, voire directement antisémites. La ligne populiste générale, c'est : «la nation subit les assauts des puissances étrangères». Une ligne dont participe le populiste Arnaud Montebourg anciennement ministre du «redressement productif»...

5 déc 2012

Dans plusieurs communiqués très brefs, l'Union Communiste Internationaliste / Lutte Ouvrière (LO) s'est prononcée pour la nationalisation de l’aciérie ArcelorMittal de Florange. En raison de son opportunisme politique, l'organisation trotskiste abandonne tout sans-blanc d'économie politique marxiste pour sombrer dans le populisme anti- « patron » et participer objectivement au renforcement du nationalisme.

Au début lorsque Montebourg avait annoncé sa volonté de nationalisation, LO ne critiquait pas l'idée en soi mais, parlant des indemnités, expliquait que « si l’opération se réalisait, ce serait tout bénéf pour Mittal, qui, parions-le, ne dirait même pas merci. »...

28 nov 2012

Arnaud Montebourg a officiellement annoncé ce qu'il laissait sous-entendre depuis un certain temps : il propose une « nationalisation » de l'aciérie de Florange. Ce qui est en jeu à Florange est, comme nous l'évoquons régulièrement, au cœur de l'actualité ouvrière en France et est d'une importance particulière.

La proposition « radicale » du ministre du redressement productif est censée apparaître comme un coup de force social, dans l’intérêt des masses. Pourtant, c'est plus que tout au  service des monopoles et de l'impérialisme français que se ferait cette « nationalisation » choc vantée par le proto-fasciste Arnaud Montebourg...

20 oct 2012

Disciples de Staline, nous le savons et l'affirmons : la social-démocratie et le fascisme sont deux faces d'une même pièce. Social-démocratie et fascisme sont des frères jumeaux.

A Marseille, c'est une responsable du Parti Socialiste qui veut qu'il y ait un ordre militaire. Et là, c'est un ministre socialiste, Arnaud Montebourg, qui est en couverture du « Parisien magazine », dans une campagne « made in France » véritablement innommable...

15 juil 2012

L'annonce de 8000 suppressions de postes en France dont 3000 à l'usine d'Aulay-sous-Bois par le groupe PSA (Peugeot SA) a suscité de nombreuses réactions politiques. Tout le monde tient à montrer qu'il critique ce qui est assurément une terrible nouvelle pour les prolétaires risquant de se voir jeter à la rue. Mais dans le fond, personne ne remet en cause le mode de production capitaliste en crise qui produit inévitablement cette brutale réalité.

En première ligne, il y a le Parti Socialiste au pouvoir qui tente de se la jouer « constructif » mais tout en étant « responsable »...

9 fév 2012

Arnaud Montebourg a lancé son « mouvement » appelé rose-réséda. Il est la caution « de gauche » du Parti Socialiste, son rôle est d'être efficace face à la concurrence sociale-chauvine de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. C'est pour cela que Arnaud Montebourg s'agite avec un discours néo-socialiste semi-radical et fascisant contre « la finance » et la « mondialisation »

8 déc 2011

édito du 8 décembre 2011

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L'intervention de Marine Le Pen lors de son « think tank » sur l'armée était déjà inquiétante de par son orientation gaulliste « réaliste », comme si elle espérait désormais avec la crise gagner bien plus qu'une position symbolique en 2012.

Mais là on a un vrai saut, avec des membres de la Droite populaire – la frange la plus à droite de l'UMP – qui soutiennent les catholiques intégristes de « Civitas » dans leur combat contre la « christianophobie » de deux pièces de théâtre ("Sur le concept du visage du fils de Dieu" et "Golgota Picnic")...

14 oct 2011

A défaut d'avoir un véritable programme, le Parti Socialiste accapare l'attention afin de se rendre incontournable pour les masses, comme avec Montebourg: déclaration ambiguë de porte-parole, annonce bidon parue sur le site de Libération, démentie dans la foulée sur Twiter, etc. A chacune de leurs interventions, le PS prouve qu'il est un des rouages du système capitaliste, qu'il ne veut rien changer.

11 oct 2011

La solution de Montebourg face à la « mondialisation » n'a rien d'original, c'est le repli sur soi, le protectionnisme économique. Seulement, contrairement à Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon qui prônent essentiellement un repli nationaliste, lui entend « donner à l’Europe toute sa place dans l’économie mondiale. »

Montebourg, c'est du Marine Le Pen pan-européen...

10 oct 2011

Plus de 2 millions de personnes se sont déplacés pour voter au premier tour de la primaire socialiste. Disons-le tout net, c'est une victoire pour la démagogie social-démocrate et cela signe l'échec cuisant de 15 ans d'opportunisme et de pragmatisme de l'extrême-gauche organisée de France.

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