éditorial du 17 novembre 2011
Submitted by Anonyme (non vérifié)C'est un juste retour des choses : la capitulation népalaise fait ressortir d'autant plus la qualité de la Guerre Populaire au Pérou. Et de la même manière que dans le monde entier les lignes opportunistes de droite (LOD) ont tenté hier d'effacer de la mémoire la guerre populaire au Pérou, et le Parti Communiste du Pérou en général, aujourd'hui les véritables révolutionnaires saluent la Guerre Populaire, la soutiennent, l'encouragent.
Les camarades de l'Equateur ont d'ailleurs graffité un stade, à l'occasion du match de football Equateur-Pérou (voir ici et là). « Vive la Guerre Populaire au Pérou ! » : voilà un slogan juste.
Un slogan bien entendu inconnu des LOD qui, dans le monde entier, ont tout fait pour saper le maoïsme de l'intérieur, cherchant à liquider les organisations existantes à tout prix : parfois en feignant de soutenir la guerre populaire, parfois en la rejetant ouvertement.
En France, on a eu droit aux deux variantes, au point d'avoir eu même quelques temps des gens se revendiquant du maoïsme mais rejetant le PCP aux oubliettes ! Une aberration qui, bien entendu, ne pouvait pas durer. Le maoïsme, c'est le PCP qui l'a affirmé dans les années 1980, et le maoïsme, ce n'est pas un éclectisme, un syncrétisme anarcho-guévariste, un opportunisme, un centrisme. Le maoïsme, c'est l'affirmation de l'idéologie MLM, du Parti MLM. Gonzalo n'est pas une « anecdote », c'est une figure historique du maoïsme en tant qu'idéologie.
Pas difficile de voir que la LOD prône l'éclectisme au lieu du maoïsme, met le maoïsme de côté, nie l'édification du Parti, n'assume jamais Gonzalo, l'implacable Parti Communiste du Pérou.
Ce n'est pas étonnant : le PCP est la terreur de tout bourgeois ! Comme l'a dit Gonzalo : « La réaction fait des rêves de sang, des rêves agités troublent leurs sombres nuits, leur coeur machine de sinistres hécatombes ; ils s'arment jusqu'au dents mais ils ne pourront l'emporter, leur destin est pesé et mesuré.
L'heure est venue de leur régler leur compte. »