éditorial du 21 octobre 2011
Submitted by Anonyme (non vérifié)La capitulation d'ETA marque la fin de toute une époque. L'IRA, la RAF, ETA... ont cessé leurs activités, leur projet s'enlisant et ces organisations étant incapables d'un saut qualitatif.
C'est la fin d'une époque, celle d'un subjectivisme forcené, où il était pensé que tout ce qui bougeait était rouge et que le système allait s'effondrer d'un coup et à court terme.
ETA (m) a subsisté, porté par les masses populaires basques, mais son projet était du même type, et la répression tout comme l'absence d'orientation communiste faisaient que l'échec était inévitable.
Cela faisait longtemps que l'on s'y attendait, et c'était clair au moins depuis la très nette rupture entre la culture communiste et celle, devenue « identitaire de gauche », d'ETA, dès les années 1980.
Que vont faire d'ailleurs les « identitaires » de gauche français, qui fantasment d'un mouvement de libération occitan, breton, etc. ? Critiquer la capitulation d'ETA ne leur sera pas possible, il faudrait une radicalité politique bien trop grande, et ce qui les intéresse n'est pas la destruction de l’État bourgeois, mais une sorte de romantisme anti-français.
Forcément donc, ils soutiendront le mouvement de capitulation, comme étant « contradictoire » mais prétendument « productif », ce qui est de la poudre aux yeux pour masquer le refus de la lutte des classes et de ses exigences.
Car seule la lutte des classes en France peut briser le mépris et l'oppression des minorités nationales, des nations opprimées comme la nation corse, des cultures nationales opprimées comme celles en Bretagne ou en Alsace...
Toute option « nationale » est par contre totalement idéaliste, et relève de la pure invention, du subterfuge anti-prolétarien qui vise à nier la lutte des classes en France en niant la France (ce qui rejoint le projet des « identitaires » à l'extrême-droite).
Il n'y a qu'un seul drapeau – le drapeau rouge !