14 nov 2015

Editorial du 14 Novembre 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le massacre commis à Paris par des islamistes ne répond qu'à une logique : celle de la terreur. Le principe est celui de frapper les esprits par l'horreur et la cruauté, de traumatiser de manière profonde. Le fond de la démarche, c'est la négation du matérialisme.

Car on a affaire ici à un fanatisme, qui correspond à une base féodale existant encore dans la majeure partie des pays du monde. Les pays capitalistes ont, en effet, une fois devenus impérialistes, réalisé des interventions tellement profondes dans les autres pays qu'ils ont mis en place là-bas une base féodale dans les campagnes.

L'objectif était d'empêcher l'émergence d'une vraie bourgeoisie et de permettre par contre qu'existe une bourgeoisie bureaucratique, servant de relais. Cependant, avec la crise du capitalisme, les contradictions au sein du capitalisme s'aiguisent : la bourgeoisie bureaucratique se divise en fractions concurrentes allant jusqu'aux coups d’État, alors que les féodaux se révoltent parfois, profitant parfois de la manne pétrolière.

Les islamistes sont le fruit de cela, diffusant un anticapitalisme romantique prônant le retour à un moyen-âge entièrement idéalisé. Défendant des intérêts féodaux, c'est la féodalité elle-même qui devient leur programme : interdiction des valeurs démocratiques, de la musique polyphonique, de la peinture, des droits humains fondamentaux…

Cela souligne l'importance de la défense des valeurs démocratiques, de l'héritage national démocratique, des valeurs progressistes portées historiquement par chaque peuple, dont le noyau est la classe ouvrière.

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