URSS

8 oct 2017

C'est après 1945 que va exister, dans le mouvement communiste internationale, une affirmation de la paupérisation générale, au mépris de la réalité du cycle d'accumulation capitaliste se relançant.

L'erreur initiale ne vient pas de la question de la paupérisation, mais d'une interprétation erronée de la situation d'après-guerre, erreur effectuée par Staline dans Les Problèmes économiques du socialisme en URSS, publié en 1952. On y lit l'évaluation erronée :

« Le résultat économique le plus important de la deuxième guerre mondiale et de ses conséquences pour l'économie a été la désagrégation du marché mondial unique, universel. Ce qui a déterminé l'aggravation ultérieure de la crise générale du système capitaliste mondial. »...

2 sep 2017

Octobre 1917 et le crayon vert de Staline

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Nous allons bientôt célébrer les cent ans de la révolution russe, la fameuse insurrection d'Octobre 1917 menée par les bolcheviks, ouvrant la voie à une guerre civile de plusieurs années entre l'Armée rouge et l'Armée blanche.

La révolution russe sera un thème qui sera abordé par de nombreux médias et également par les regroupements révolutionnaires en France, par la gauche en général. Elle sera présentée comme une tentative utopique ayant échoué, d'une manière ou d'une autre...

15 déc 2016

Lorsque Nikita Khrouchtchev annonce en 1961 que l'URSS entrera dans la première phase du communisme dans les années 1980, c'est la cybernétique qu'il a en tête comme méthode décisive. La période où Nikita Khrouchtchev est à la tête de l’État est, de fait, l'apogée de la cybernétique soviétique, avant que celle-ci soit relativement mise de côté une fois son rôle historique joué.

Pendant toute une période, la cybernétique fut donc considérée en URSS comme l'une des quatre grandes disciplines scientifiques et technologiques. Les trois autres étaient les sciences physico-techniques et mathématiques, les sciences chimico-techniques et biologiques, les sciences sociales...

14 déc 2016

Parmi les faits marquant accompagnant l'instauration de l'idéologie de la cybernétique à la place du matérialisme dialectique, il y a l'utilisation en 1962 d'un supercalculateur basé à Kiev pour gérer la fabrication de l'acier dans une usine à plusieurs centaines de kilomètres de là, dans la région de Dnipropetrovsk.

Voici comment le journal Radianska Ukraina salua cela, avec un lyrisme propre à l'idéologie du révisionnisme soviétique :

« En Grèce antique, l'homme qui dirigeant les bateaux était appelé Kybernetes. Ce timonier, dont le nom a été donné à l'une des plus audacieuses sciences de notre temps – la cybernétique -, vit à notre époque.»...

26 aoû 2016

Enfin, il faut noter un point capital. Il va de soi que Lénine a parfaitement compris qu'il existe une fuite dans les mathématiques. C'est le paradoxe qu'il note, de manière parfaitement dialectique : il y a deux aspects dans le développement.

Lénine note ainsi : « Telle est la cause première de l'idéalisme « physique ». Les velléités réactionnaires naissent du progrès même de la science. Les grands progrès des sciences de la nature, la découverte d'éléments homogènes et simples de la matière dont les lois du mouvement sont susceptibles d'une expression mathématique, font oublier la matière aux mathématiciens »...

16 avr 2016

Ce qui est frappant c'est que si les zapovedniks n'avaient pas été compris par les communistes d'Union Soviétique, une fois le révisionnisme ayant triomphé après 1953, les révisionnistes avaient tout à fait compris que les zapovedniks formaient pour eux une menace terrible.

Le principe des zapovedniks tient à celui de Biosphère, de superorganisme ; il s'oppose à la conception bourgeoise d'écosystème où tout est relatif et individualisé, défendue par exemple en URSS par Leontii Ramensky (1884-1953), qui rejoignit le PCUS(b) en 1946...

14 avr 2016

Il existe une contradiction dans la société soviétique, qui n'a pas été vue par le PCUS(b). Celle-ci ne tient pas seulement aux restes idéologiques de la bourgeoisie, mais à l'arriération de l'agriculture. C'est d'ailleurs cette arriération qui empêche la liquidation complète des restes idéologiques du passé.

Ainsi, en 1931, une loi organisa l'établissement de « zones de culture de forêts » et appela le Commissariat au peuple à l'agriculture à empêcher les sécheresses par une ceinture de forêts, en formulant bien que cela devait être réalisé sur le terrain de l’État et celui des fermes collectives...

13 avr 2016

Le plan le plus connu qui fut développé parallèlement aux plans quinquennaux est ce qui fut connu sous le nom de « plan de transformation de la nature » ; le document promulgué le 24 octobre 1948 avait comme nom complet « Plan des plantations forestières protectrices, de l'introduction d'ensemencement en herbes variables, sur la construction des digues et d'étangs artificiels en vue d'obtenir des rendements élevés et stables dans les régions de la steppe et de la steppe boisée de la partie européenne de l'URSS ».

C'était une décision du Conseil des ministres de l'URSS et du Comité Central du Parti Communiste d'Union Soviétique (bolchévik) ; administrativement, un poste de vice-premier ministre à l'irrigation fut constitué et l'Administration centrale de l'économie des eaux, dépendant du ministère de l'agriculture, fut renforcée...

12 avr 2016

La planification de la totalité de l'économie permet, plan quinquennal après plan quinquennal, d'agrandir la production et par conséquent de renforcer la consommation qui n'a, dans le socialisme, pas le même sens que dans le capitalisme. Ce dernier, en effet, nivelle culturellement vers le bas, tend à des produits de masse de mauvaise qualité et à des marchandises élitistes sans intérêt réel bien souvent.

En URSS, la planification visait donc à renforcer le développement matériel et spirituel, en attribuant une part toujours plus grande à la culture, aux sciences, à la vie sociale, aux soins médicaux, etc. Une partie des ressources servait à l'accumulation pour lancer et renforcer le prochain cycle quinquennal, une autre partie à la consommation afin de satisfaire de mieux en mieux les masses...

10 avr 2016

La planification soviétique consistait, à l'époque de Staline, en une comptabilité administrée par un organisme d’État, donnant aux entreprises d’État une liste de tâches productives.

C'est là le grand apport de Staline au marxisme-léninisme, puisque la planification n'est pas mise en place en URSS, en tant que telle et véritablement, avant 1932, cet apport étant dans la continuité directe du léninisme...

5 avr 2016

Comment l'URSS de Staline concevait-elle sa planification ? Quelle était sa « loi économique », c'est-à-dire sa manière d'appréhender la production et la consommation ?

Cette question est d'une importance capitale, car il serait faux de penser que la planification suffirait « en soi » à caractériser le socialisme. Le socialisme a un contenu et la planification ne peut pas exister s'il n'y a pas ce contenu...

4 avr 2016

Organisant l'économie à l'échelle d'un pays, le GOSPLAN était dans la nécessité de procéder à des équilibres, des opérations de balances, afin qu'il y ait un équilibre général.

Le plan consiste en la gestion de la matière relevant des forces productives, avec un plan comptable consistant en des entrées et des sorties, un équilibre devant être réalisé, chaque entreprise devant être capable d'une « assimilation » complète de ses possibilités afin de les réaliser...

2 avr 2016

Si le GOSPLAN a besoin de statistiques, ce n'est pas pour gérer une économie qui se reproduit, c'est pour saisir la situation afin de la transformer en transmettant des ordres et des moyens aux entreprises collectivisées.

Cela passait également par une gestion par branches économiques, ainsi que par territoires (l'URSS étant une fédération de républiques, comprenant chacune une division territoriale plus ou moins hiérarchisée)...

30 mar 2016

La planification soviétique se fonde sur le matérialisme dialectique. Elle se fonde par conséquent sur la réalité matérielle et le travail comme transformation de la réalité, en ayant les moyens d'agir tant sur l'une que sur l'autre.

En effet, la réalité matérielle a été progressivement socialisée ; l'ensemble des moyens de production appartient à la société, au lieu d'appartenir à des individus en concurrence. Le travail est désormais extrêmement organisé, étant donné que c'est la classe ouvrière elle-même qui dirige l’État...

27 mar 2016

Le premier plan réalisé après la révolution d'Octobre 1917 fut adopté par le 8e congrès des soviets, en décembre 1920 ; entre-temps, la guerre civile et l'intervention étrangère avaient empêché une réorganisation générale d'un pays qui, rappelons le, était extrêmement arriéré dans son développement.

Pour toutes ces raisons – chaos, guerre civile, arriération culturelle – la direction centrale des statistiques mise en place par le nouveau régime dirigé par le Parti Communiste ne possédait pas de vue d'ensemble avant la fin de l'année 1919...

26 mar 2016

La grande caractéristique de l'URSS de l'époque de Staline a été la planification de l'économie : un organisme central établissait un plan qui était suivi par toutes les entités productives, elles-mêmes collectivisées.

Contrairement au capitalisme où c'est le marché, par la concurrence, qui décide de ce qui est produit, le matérialisme dialectique considère qu'il est possible de prévoir ce qu'il faut produire, le plan étant établi de manière quinquennale, avec des adaptations trimestrielles et annuelles...

20 fév 2016

Le matérialisme dialectique et la matière vivante

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La matière va au communisme : c'est le noyau idéologique véritable du matérialisme dialectique. Étant donné que la matière – qui est infinie et éternelle – se meut sans arrêt et dans la forme d'une spirale, à travers des sauts qualitatifs, elle avance de plus en plus en termes de complexité et d'organisation. Le communisme est le mouvement vers toujours plus de coordination, d'interrelation, d'interpénétration, de processus profonds de combinaisons. C'est le principe de la synthèse.

L'Humanité a joué un rôle important ici dans la transformation de la biosphère, c'est-à-dire de la Terre comme système vivant, en ce qu'elle a modifié les conditions de manière importante. Le problème est ici d'avoir une compréhension correcte du développement inégal...

14 juin 2015

Leonid Brejnev dirigea l'URSS de 1964 à 1982. A sa mort, c'est Iouri Andropov qui prit sa place, à 70 ans, après avoir été dirigeant du KGB de 1967 à 1982. A sa mort en 1984, il fut suivi de Konstantin Tchernenko, âgé de 73 ans, pourtant gravement malade. A sa mort en 1985, ce fut inversement une figure plus jeune qui prit la succession : Mikhaïl Gorbatchev, âgé de 54 ans.

Néanmoins, Mikhaïl Gorbatchev n'apporta rien de nouveau et ne fit qu'appliquer la ligne d'Andropov. Celui-ci avait compris que l'Union Soviétique allait s'effondrer. L'URSS donnait l'image d'une superpuissance, qu'elle était militairement, mais à moins d'une offensive militaire tout azimut à la fois contre l'Europe de l'Ouest et contre la Chine populaire, il était pratiquement impossible de s'en sortir...

13 juin 2015

La situation compliquée au début des années 1960 obligeait la nouvelle bourgeoisie « soviétique » à effectuer un choix. En 1957, le maréchal Joukov avait été démis de ses fonctions de ministre de la défense ; il avait sauvé l'installation de Nikita Khrouchtchev au pouvoir, mais il représentait l'armée qui était mise de côté par rapport aux bureaucrates ayant gravi les échelons en tant que techniciens, cadres, etc.

Nikita Khrouchtchev avait alors porté tous ses efforts sur le nucléaire, les missiles intercontinentaux et la course à l'espace, avec les succès du Spoutnik et du voyage spatial de Youri Gagarine. Il pensait parvenir à développer rapidement l'URSS de cette manière, d'où ses célèbres phrases grandiloquentes comme quoi l'URSS dépasserait très vite les Etats-Unis et entrerait même dans le communisme à court terme...

12 juin 2015

Dès l'accession de Nikita Khrouchtchev au pouvoir, celui-ci s'attacha à développer des liens commerciaux nouveaux dans les pays du « tiers-monde », pratiquant l'ouverture diplomatique générale, envoyant conseillers, professeurs, techniciens, dans de multiples pays, notamment africains.
Il fit notamment une tournée en 1955 en Afghanistan, en Birmanie, en Inde, en Indonésie. Voici comment, en décembre 1958, le rapport de la délégation soviétique à la conférence du Caire (menée par Arzumanân) « résume » les propositions soviétiques aux pays du « tiers-monde »...

11 juin 2015

Editorial du 11 juin 2015

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'URSS est, à un moment de son histoire, devenue social-impérialiste. C'est la conception de Mao Zedong, s'opposant aux deux positions traditionnelles à gauche en France : celle des anarchistes et des réformistes socialistes voyant en l'URSS une « dictature » depuis le début, celle des trotskystes et des révisionnistes du P«C»F y voyant un « Etat ouvrier » plus ou moins dégénéré ou bureaucratisé.

Notre dossier présente, pour la première fois en France de manière scientifique, les faits dont l'évidence est frappante : l'économie a été socialisée à l'époque de Staline, la société a été guidée par le matérialisme dialectique, mais l'agriculture n'a pas su être vraiment développée de manière approfondie et le capitalisme y a été restauré dès les années 1950, parallèlement à la mise en concurrence des entreprises devenus rapidement monopolistiques...

8 juin 2015

Le rétablissement du capitalisme dans les campagnes ne cessa de se renforcer. Ainsi, en 1964, les kolkhoziens pouvaient posséder une vache, un veau plus les veaux nés dans l'année, une truie avec ses petits ou un porc « gras », trois moutons ou chèvres avec leurs petits (cinq au cas où il n'y aurait pas de vache ou de porc), des poulets et des ruches en nombre illimité.

L'acquisition d'une vache était aidée par un crédit d’État, les particuliers pouvaient directement acheter du fourrage d’État, ainsi que faire paître les vaches sur les terres publiques. Les impôts sur le bétail possédé par les citadins disparurent ; les prix de vente sur le marché privé étaient libérés.

La possession de lopins de terre à cultiver était de plus en plus autorisé pour tous, et devenait même une obligation pour les instituteurs, les médecins et les techniciens vivant et travaillant dans les campagnes...

6 juin 2015

Après le triomphe du 20e congrès, Nikita Khrouchtchev formula ouvertement son plan de transformation de l'économie soviétique, tout d'abord dans un rapport au Comité Central du Parti Communiste d'Union Soviétique le 14 février 1957, puis le 30 mars 1957 dans quatre pages, résumant ce rapport, publiées dans la presse.

5 juin 2015

Après 1945, les thèses soviétiques étaient que les contradictions inter-capitalistes s'exacerberaient, que la tendance à la guerre deviendrait de plus en plus forte, que l'impérialisme américain était à la tête d'opérations de sabotages, d'infiltrations et d'agression contre l'Union Soviétique.

Par conséquent, il fallait mobiliser les masses sur des thèmes anti-guerre, ainsi que prôner l'interdiction de l'arme atomique. Ces considérations s'appuient sur la thèse du matérialisme dialectique comme quoi l'impérialisme est le stade suprême du capitalisme, produisant la guerre et le fascisme.

Cependant, Nikita Khrouchtchev représentait une clique de bureaucrates et de carriéristes au sein du Parti, de l'industrie et de l'armée, qui n'avaient par conséquent aucunement envie d'assumer un conflit idéologique ouvert, avec les pays capitalistes, ni de s'engager de manière militante dans le soutien à des processus révolutionnaires où les Partis Communistes s'engagent les armes à la main...

4 juin 2015

L'espagnol Pablo Picasso (1881-1973) est un peintre membre de « l'avant-garde » décadente du début du XXe siècle, principalement du courant cubiste qu'il a contribué à fonder, avant de participer de manière décisive à ce qui deviendra l'art abstrait.

Menant une vie de bohème à la manière d'un millionnaire, Pablo Picasso était très proche du Parti Communiste français, qui combinait thorézisme et une ligne culturelle justement tournée vers les courants cubistes – futuristes – surréalistes qui avaient été catégoriquement rejetés par le réalisme socialiste en URSS...

3 juin 2015

Le XXe congrès du Parti Communiste d'Union Soviétique (PCUS) fut un moment clef de l'histoire de l'URSS.

Normalement, les congrès possédaient une large publicité, témoignant de la vie du Parti dirigeant la société. Les délégués débattent suite au rapport fait par la direction, une ligne est votée pour le futur et des dirigeants élus pour l'appliquer.

Le XXe congrès dérogea totalement à la règle, puisque le secrétaire du PCUS prononça un « discours secret ». Ce discours ne fut pas sténographié, et il fut même demandé aux 1400 délégués de ne pas en dévoiler le contenu...

2 juin 2015

La mort de Staline s'est déroulée dans des conditions obscures ; il aurait connu une attaque cérébrale dans la nuit menant au premier mars, mais n'a pas été soigné, pour être déclaré mort le 5 mars.

Auparavant, il avait été isolé sur le plan de l'organisation. Alexandr Proskrebychev, son principal collaborateur depuis 1924, avait été mis à pied en 1952 sur la base d'une fausse accusation de vol de documents. Le responsable de sa sécurité depuis 1931, Nikolai Vlasik, fut pareillement écarté en 1952 sur la base d'une fausse accusation, cette fois de complot...

1 juin 2015

Le sujet de notre travail n'est pas l'analyse-critique de l'U.R.S.S. « en tant que Pays socialiste » comme si l'Union Soviétique était une formation socio-économique inconnue et inexplorée encore à l'heure actuelle: en réalité une étude avec des prémisses pareilles rentre dans des domaines différents de ceux que nous posons à la base de notre enquête politique.

De ce point de vue, la critique pratique des camarades chinois, indépendamment des aboutissements contre-révolutionnaires de la Révolution chinoise, représente aujourd’hui encore un patrimoine, non seulement pas encore atteint ailleurs, mais définitivement acquis.

Et ce n'est pas non plus l'analyse du « social-mpérialisme », parce que même en y recourant, nous ne considérons pas la catégorie du « social-impérialisme » comme une catégorie valable, capable de rendre compte, de façon exhaustive, de la complexité de la formation soviétique...

9 mai 2015

Les 70 ans du 9 mai 1945

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a 70 ans l'Allemagne nazie signait sa reddition, à une heure tardive permettant une modification de date pour l'URSS en raison du décalage horaire. Les représentants allemands signent la reddition sans conditions à 23h16, au soir du 8 mai, ce qui fait que pour l'URSS la date est celle du 9 mai à minuit et seize minutes.

Ce décalage doit être compris dans le cadre de la magouille précédente des forces américaines, qui avaient accepté que la reddition de l'armée allemande soit signée dès le 7 mai à Reims en France, alors que l'URSS exigeait, avec raison, qu'elle soit signée à Berlin même, ce qui fut le cas lors du 8-9 mai.

Que l'armée allemande signe la capitulation dans sa capitale était pourtant un signe fort. Cela fermait toute une période, cela indiquait un chemin nouveau...

27 Jan 2015

Le 17 janvier 1945, l'armée rouge libérait Varsovie, capitale de la Pologne ; le 27 janvier 1945, elle libérait le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau installé par les occupants nazis près de la petite ville d'Oświęcim en Pologne.

C'est une date historique ; 70 ans après, il est nécessaire d'affirmer en toute clarté : Gloire à l'Armée Rouge qui a défait la barbarie nazie, gloire à son dirigeant Staline !

21 mai 2014

Dans le combat contre les tendances erronées après 1945, les communistes d'URSS ont eu comme base non pas le matérialisme dialectique, mais la défense de la constitution de 1936, ainsi que le matérialisme historique concernant le développement économique.

Cela a eu des conséquences fatales. Comme l'avait souligné Staline, les meilleures forteresses se prennent de l'intérieur, et une clique de révisionnistes a pu réussir à placer ses membres dans l'appareil d'Etat, pour renverser l'idéologie à la direction du Parti à la mort de Staline, finalisant la démarche lors du XXe congrès du Parti Communiste d'Union Soviétique, en 1956.

20 mai 2014

La victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie doit avant tout à l'Armée Rouge, qui a battu l'écrasante majorité de l'armée allemande, libérant toute une série de pays, pavant la voie aux démocraties populaires.

Cependant, après 1945, une intense lutte de classes se déroula en URSS. Celle-ci ne sera cependant pas réellement apparente, mais c'est elle qui va aboutir à un coup d’État suite à la mort de Staline, en 1953.

Cette lutte de classes n'est pas liée tant à la période d'avant 1941 qu'aux conditions provoquées par la seconde guerre mondiale impérialiste. Celle-ci a posé un problème terrible, en plus des innombrables destructions : 34,4 millions de personnes y ont participé, dans l'Armée Rouge ; 9,1 millions de personnes y ont laissé la vie, alors que dans la population civile, 15 millions de personnes ont également été tuées.

10 mai 2014

Il existe une contradiction entre l'affirmation de la Constitution et la nécessité de la répression à l'égard de la contre-révolution.

Le régime soviétique a toujours dû faire face à d'intenses activités contre-révolutionnaires, allant de la propagande au terrorisme. Pour cela, il a organisé une structure, qui a changé de nom historiquement.

Il y a ainsi au départ la Tchéka (Commission extraordinaire), de 1917 à 1922, puis le GPU (Direction Politique d’État) jusqu'en 1934, date à laquelle il cède la place au NKVD (Commissariat du peuple aux Affaires intérieures)...

9 mai 2014

L'industrialisation et le développement d'une armée de cadres permit au Parti bolchevik de former une société socialiste, au grand dam des bourgeoisies des pays impérialistes, qui n'auront de cesse de critiquer la « dictature » et par la suite le « totalitarisme ».

L'URSS signifiait en effet alors une nouvelle citoyenneté, avec des individus s'assumant comme membres de la société. Dans le domaine des arts et des lettres, le réalisme socialiste s'imposait comme la forme la plus élevée de civilisation, l'URSS produisant toute une série d'artistes assumant l'héritage, suivant le réalisme et ancrés dans le peuple.

Sur tous les plans, la société de l'URSS progressait à pas de géant ; les masses se mobilisaient pour le socialisme, les plans étaient régulièrement finis en avance, comme par exemple le deuxième plan quinquennal de l’industrie réalisé en avril 1937, avec neuf mois d'avance...

25 avr 2014

Lénine fut grièvement blessé lors d'un attentat mené contre lui par les Socialistes Révolutionnaires de gauche, et sa santé déclinant, c'est en novembre 1922 qu'il fit son dernier discours, au Soviet de Moscou. Il rappelait que « la NEP [la nouvelle politique économique] continue d'être le mot d'ordre principal, immédiat, universel d'aujourd'hui », et conclut « en disant de la Russie de la NEP sortira la Russie socialiste ».

C'était bien entendu une affirmation en faveur de la construction du socialisme en Russie même. Mais à la suite de la vague gauchiste se produisit une vague droitière, niant cette possibilité même. C'était l'expression de la capitulation...

25 avr 2013

Les Peredvizhniki – les ambulants – forment un mouvement de peinture russe qui ont joué un rôle capital pour l'avènement du réalisme socialiste.Les ambulants, des années 1860 à 1890, montraient leurs tableaux aux masses lors d'expositions itinérantes, avec une peinture orientée vers une représentation de la vie quotidienne du peuple...

16 avr 2013

« Notre Parti s'est toujours intéressé aux questions de l'art, dans la mesure où les circonstances le lui ont permis. Et il doit s'y intéresser, car l'art c'est la quintessence de la culture. » (Gorki, Le Contemporain, 1912)

On ne peut pas saisir la formation du réalisme socialiste si l'on ne voit pas l'arrière-plan propre à la Russie. Lénine était un grand spécialiste de la situation culturelle russe de la fin du 19ème siècle, période d'un grand élan démocratique ; ses œuvres sont parsemées de références littéraires...

14 avr 2013

« Que peut écrire l'écrivain bourgeois, à quoi bourgeois peut-il rêver, quel enthousiasme peut entraîner ses pensées et où le prendrait-il, cet enthousiasme, lorsque l'ouvrier dans les pays capitalistes n'a pas la certitude du lendemain, qu'il ne sait pas s'il travaillera demain, que le paysan ne sait pas s'il travaillera demain sur son lopin de terre ou s'il en sera chassé par la crise capitaliste, que le travailleur intellectuel est aujourd'hui sans travail et ne sait s'il en aura demain ?

Que peut écrire l'écrivain bourgeois, de quel enthousiasme peut-il être question pour lui, lorsque le monde, du jour au lendemain, peut être à nouveau précipité dans le gouffre d'une nouvelle guerre impérialiste ?...

13 avr 2013

En 1932, le Parti Communiste de Russie (bolchévik) décide d'unifier les écrivains dans une seule grande association; la mise en place des décisions de la réalisation aboutit au premier congrès des écrivains soviétiques, un évènement historique...

7 avr 2013

Le réalisme socialiste est la conception matérialiste dialectique dans les lettres et les arts. Formulée dans les années 1930 en Union Soviétique, le réalisme socialiste est une série d'exigences, à laquelle les lettres et les arts ne doivent pas se « conformer », mais inversement correspondre afin de produire de véritables œuvres d'art.

 

La conception du réalisme socialiste se fonde, en effet, sur le principe de la théorie du reflet, au cœur du matérialisme dialectique, qui considère l'univers comme mouvement dialectique de la matière éternelle, en marche vers le communisme...

29 Jan 2012

Alexander Chizhevsky (1897-1964) a été un chercheur soviétique, formé à l'université en dans la jeune URSS et un éminent scientifique, travaillant parallèlement à Konstantin Tsiolkovsky et Vladimir Vernadsky. Il connut d'ailleurs Konstantin Tsiolkovsky dès sa jeunesse. Cependant, Chizhevsky a  tenté d'expliquer tous les phénomènes historiques en fonction des éruptions solaires. Constatant que les cycles solaires sont de onze années, il a considéré qu'il fallait étudier l'histoire du monde par rapport à cela...

10 oct 2006

Sans cette critique ininterrompue, la ligne révolutionnaire s'étiole et se transforme en son contraire.
Une telle lutte a possédé un caractère marquant : il s'agit de la critique effectuée par le Parti Communiste de Chine (PCC) des positions erronées du Part i Communiste d'Union Soviétique (PCUS).

24 fév 2006

Un spectre hante le monde, celui de Joseph Staline.

Car Staline n'a pas seulement été un symbole du communisme, ennemi juré du capitalisme, il est également un autre symbole : celui de l'opposition complète au libéralisme. Que l'on s'oppose à la concurrence, que l'on planifie et l'anathème petit-bourgeois tombe: « stalinien! »

13 sep 1963

Sur la question de Staline (1963)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Rédaction du Renmin Ribao et Rédaction du Hongqi, 13 Septembre 1963

La question de Staline est une grande question, une question d'importance mondiale qui a eu des répercussions au sein de toutes les classes du monde et qui, jusqu'à présent encore, est largement controversée. Les classes et les partis politiques ou factions politiques qui représentent les différentes classes ont des opinions divergentes sur cette question. 

22 sep 1947

RAPPORT SUR LA SITUATION INTERNATIONALE (1947)
PC(b) de l'URSS

Rapport présenté par Andreï Jdanov, membre du Bureau Politique du Parti Communiste (bolchévik) de l'U.R.S.S., le 22 septembre 1947, devant la Conférence d'Information des Partis Communistes (réunion constitutive du Kominform), à Szklarska Poreba (Pologne)

Ce rapport a été publié le 1er novembre 1947 dans Pour une paix durable, pour une démocratie populaire, l'organe du Kominform.

9 fév 1946

LE PRÉSIDENT : La parole est à Joseph Vissarionovitch Staline. (L’apparition de Staline à la tribune est saluée par les électeurs d’une ovation enthousiaste qui dure plusieurs minutes. Tous les assistants, debout dans la salle du Grand Théâtre, acclament Staline : « Pour le grand Staline, hourra ! » « Vive le grand Staline, hourra ! » « Pour notre cher Staline, hourra ! »)

30 nov 1944

C'est une tâche bien difficile et une lourde responsabilité que j'ai prise de vouloir, en une brève conférence, résumer le prodigieux développement des sciences en U.R.S.S. et l'immense portée de l'œuvre déjà accomplie. J'essaierai toutefois de dégager les faits essentiels, de dresser un tableau de l'organisation actuelle de la recherche scientifique dans cette grande nation. Je serai soutenu dans cette tâche par le vif souvenir que j'ai gardé des divers séjours que j'ai faits en Union Soviétique, et les divers contacts que j'ai eus à plusieurs reprises avec les milieux scientifiques de ce pays.

En 1933, à Leningrad, j'ai participé avec plusieurs collègues français à une réunion de Physique nucléaire...

25 nov 1936

Rapport présenté au VIIIe congres extraordinaire des Soviets de l'URSS le 25 novembre 1936.

I - LA COMMISSION DE LA CONSTITUTION, SA FORMATION ET SES TACHES

Camarades,

17 nov 1935

 

3 avr 1930

Staline - Réponse aux camarades kolkhoziens (1930)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

10 mai 1905

La social-démocratie, c'est l'union du mouvement ouvrier et du socialisme. Karl Kautsky.

Ils sont vraiment par trop importuns, nos "menchéviks" ! Je parle des "menchéviks" de Tiflis. Ayant eu vent des divergences dans le parti, les voilà qui vont répétant : qu'on le veuille ou non, partout et toujours nous parlerons de ces divergences ; qu'on le veuille ou non, nous nous en prendrons en toutes circonstances aux "bolchéviks" ! Et ils s'en prennent à nous comme des possédés. A tous les carrefours, entre eux ou devant des étrangers, bref, n'importe où, ils clament la même chose : méfiez-vous de la "majorité", ces gens ne sont pas des nôtres, ils ne sont pas sûrs ! Non contents de leur champ d'action "habituel", ils ont porté "l'affaire" dans les publications légales et par là, ils ont porté "l'affaire" une fois de plus, montré au monde leur... importunité...

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