Éditorial du 21 novembre 2016
Submitted by Anonyme (non vérifié)Il y a dix ans, la révolution népalaise qui volait de victoires en victoires connaissait un terrible coup d'arrêt, avec la signature des «accords de paix».
Ce fut une rude défaite pour le maoïsme ayant porté ce processus révolutionnaire qui a existé sous la forme de la guerre populaire. La revue internationale Communisme, pour son numéro 3, aborde par conséquent de manière matérialiste dialectique cette capitulation du Parti Communiste du Népal (maoïste).
C'est d'autant plus important qu'une ligne noire internationale a alors émergé, expliquant que la révolution était tout de même en train de continuer, que tout était possible.
C'était là semer les illusions. C'était là aller dans le sens d'une convergence avec l'impérialisme. Et cela a donné naissance à un «maoïsme» de type post-moderne, une sorte de néo-populisme de type pragmatique-machiavélique, rejetant le principe de direction idéologique, de nécessité de la théorie.
C'est dire l'importance de comprendre cet «épisode népalais» de l'histoire du maoïsme.