Chine

6 nov 2017

Lorsque le capitalisme se développe, il renforce sa dimension monopoliste. Cela est vrai tant pour un capitalisme de type impérialiste, que pour un capitalisme de type bureaucratique. Or, ce faisant, il provoque des troubles dans la superstructure étatique.

La fraction capitaliste devenue plus puissante cherche à mettre de côté les autres au niveau du pouvoir, dans l’appareil d’État. C’est le principe de la fascisation.

Deux pays viennent ces derniers jours de fournir un exemple de ce phénomène : la Chine et l’Arabie Saoudite. Est-ce à dire que ces pays étaient auparavant démocratiques ? Pas du tout, leur base politique était déjà fasciste...

14 juin 2017

Connaître le mouvement, c'est connaître la matière. Connaître un mouvement en particulier, c'est connaître un phénomène en particulier. S'il y a des choses différentes, c'est parce que leur mouvement est différent.

Voici ce qu'explique Mao Zedong, dans un passage très important : « Toute forme de mouvement contient en soi ses propres contradictions spécifiques, lesquelles constituent cette essence spécifique qui différencie une chose des autres. C'est cela qui est la cause interne ou si l'on veut la base de la diversité infinie des choses dans le monde. »...

8 juin 2017

Le matérialisme dialectique est une science et il est donc tout à fait normal d'en parler comme d'une découverte. C'est même la science absolue, qui touche tous les aspects de la vie ; c'est la clef pour la compréhension générale de la nature et de la société, de tous les phénomènes.

Mao Zedong rappelle de la manière suivante ce qu'est l'idéologie communiste : « Depuis la découverte de la conception matérialiste-dialectique du monde par les grands fondateurs et continuateurs du marxisme, Marx, Engels, Lénine et Staline, la dialectique matérialiste a été appliquée avec le plus grand succès à l'analyse de nombreux aspects de l'histoire humaine et de l'histoire naturelle, ainsi qu'à la transformation de nombreux aspects de la société et de la nature (par exemple en U.R.S.S.) ; l'universalité de la contradiction est donc déjà largement reconnue et nous n'aurons pas besoin de l'expliquer longuement. »...

19 mar 2016

Ce qui est à la base de la compréhension léniniste de l'impérialisme, c'est que celui-ci a deux aspects. Le monopole est un progrès par rapport au capitalisme libéral concurrentiel ; en même temps, il porte en lui son propre dépassement.

Une fois qu'il a, en effet, atteint son développement, le monopole issu du capitalisme devient simplement parasitaire. Il a été l'expression de l'accroissement des forces productives ; il en devient un frein, un obstacle, une frontière...

11 juin 2014

La situation imposée par la tentative de coup d'Etat de Lin Piao était extrêmement difficile. Les droitistes avaient des arguments contre la gauche, puisque Lin Piao avait été une figure majeure de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne. Pour cette raison, Deng Xiaoping put revenir à la direction du Parti, qui était divisée en trois fractions principales :

- celle de Mao Zedong et de dirigeants de gauche, notamment de Shanghai ;

- celle des droitistes, menée par Deng Xiaoping ;

- celle des centristes, conduite par Zhou Enlai, qui privilégiait l'efficacité étatique...

10 juin 2014

En apparence, en 1969, la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne avait été un succès plein. Cependant, l'intervention de l'armée pour appuyer les rebelles et les gardes rouges posait un problème concret. En l'occurrence, lors du IXe congrès, le responsable de l'armée, Lin Piao, formula un document pour dire que la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne était précisément terminée.

De la même manière, Lin Piao se posait contre la réhabilitation des cadres ayant fait leur autocritique, et il sabotait le remplacement des comités révolutionnaires, supervisés par l'armée, par les comités provinciaux. En fait, Lin Piao comptait profiter de la situation pour que l'armée prenne le contrôle du Parti et du pays.

En pratique, des 170 membres du Comité Central issu du IXe congrès du Parti Communiste de Chine, 74 étaient des représentants de l'Armée Populaire de Libération, et 38 d'entre eux étaient des commandants ou commissaires régionaux...

9 juin 2014

Le transfert de pouvoir à la Triple Union dans la ville de Shanghai devint un modèle pour tout le pays, où le principe fut appliqué zone par zone, les dernières étant celles du Sinkiang et du Tibet en septembre 1968 et annoncées dans un éditorial commun du Quotidien du Peuple et du Quotidien de l'armée.

Cela n'alla pas sans mal. Dans la ville de Wuhan, les gardes rouges et les rebelles, au nombre de 400 000, affrontait la faction du « Million de héros » qui profitait de l'appui du général Chen Zaidao, qui fit même arrêter Xie Fuzhi, un dirigeant révolutionnaire envoyé par Mao Zedong pour ordonner au général de cesser un tel soutien.

Dans le Hunan, il y a également la fraction ultra-gauchiste du Shengwulian (Comité d'Union des révolutionnaires prolétariens du Hunan), qui devient le centre névralgique de l'ultra-gauchisme dans tout le pays...

8 juin 2014

C'est à Pékin que le mouvement des gardes rouges prit son envol au départ, la jeunesse de tout le pays affluant dans la capitale chinoise pour rejoindre officiellement l'initiative. Toutefois, le mouvement des gardes rouges émula les masses en général, qui se lancèrent dans la bataille politique ; la question dépassait désormais la simple jeunesse.

Par conséquent, les usines furent également touchées, avec une vague de révolte contre l'organisation du travail mise en place par les partisans de la voie capitaliste. Les ouvriers se lançant dans ce mouvement prirent le nom de « rebelles » et de « révolutionnaires prolétariens ».

La ville de Shanghai devient alors l’abcès de fixation de la bataille. Shanghaï est en effet alors le premier centre industriel de Chine, et dix millions de personnes y vivaient. Les forces conservatrices au sein du Parti Communiste y étaient particulièrement fortes...

6 juin 2014

L'objectif des Gardes Rouges était de frapper les partisans de la voie capitaliste infiltrés dans le Parti, afin de protéger la Pensée Mao Zedong, et donc par là la nature authentique du Parti Communiste de Chine.

Furent ainsi organisées des campagnes de dénonciation, par l'intermédiaire de l'agitation et de la propagande, avec les dazibaos en particulier, jusqu'à parvenir à généraliser des mouvements de masses forçant les cadres révisionnistes à s'avouer vaincus et à faire leur autocritique.

La règle était de ne pas utiliser de violence physique et de ne frapper que la petit minorité de cadres soutenant le révisionnisme, afin que les masses s'approprient entièrement l'expérience de la critique des révisionnistes...

5 juin 2014

Le mouvement des gardes rouges se fonde sur la « pensée Mao Zedong » ; l'objectif du mouvement est la diffusion de celle-ci et comme le formule Le Quotidien du peuple dans le titre de son éditorial du 1er août 1966 : « Tout le pays doit être une grande école de la pensée de Mao Zedong. »

La pensée Mao Zedong n'est pas simplement la pensée de Mao Zedong ; c'est un concept qui exprime ce que Mao Zedong a synthétisé de la Chine du point de vue du matérialisme dialectique. C'est le marxisme appliqué aux conditions concrètes de la Chine, et cela dépasse donc largement la simple personne de Mao Zedong.

Vu de l'extérieur, sans compréhension du principe de « pensée », nombre d'observateurs ont simplement cru voir une apologie de Mao Zedong, alors qu'il s'agit d'une question d'interprétation idéologique dans un contexte précis...

3 juin 2014

Le 16 mai 1966, le Parti Communiste de Chine produit une circulaire visant à critiquer le groupe composé de cinq personnes chargé de la question de la révolution culturelle.

Ce document, accompagné par d'autres, ouvrit la porte à une révolte de masses, dont le détonateur fut à la fin mai 1966 une affiche à grands caractères écrits à la main, un « dazibao », critiquant la direction de l'université de Pékin pour aller dans le sens du révisionnisme.

Face à la répression, les activistes à l'origine du dazibao (qui est suivi par d'autres), s'organisèrent en gardes rouges, menant des opérations d'agitation et de propagande contre les partisans de la « ligne noire »...

1 juin 2014

La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne (GRCP) a été un phénomène essentiel de l'histoire du socialisme chinois, et elle suit directement le grand bond en avant. Pour comprendre son sens, il faut saisir la grande compréhension qu'a eu Mao Zedong de la question de l'idéologie et de son rapport avec l'opinion publique, en deux points essentiels, intrinsèquement liés.

Déjà, Mao Zedong avait constaté la prise du pouvoir sans accrocs réels réussi par le révisionnisme en URSS : une fois le pouvoir pris par en haut, les forces révolutionnaires y furent liquidées administrativement sans réel souci, au moyen de purges s'étalant de 1953 à 1956.

Dans ce contexte et avec cette compréhension, Mao Zedong fut en mesure d'approfondir l'analyse du phénomène révisionniste. L'un des exemples frappants fut la pièce de théâtre intitulée La Destitution de Hai Rui, écrite par le vice-maire de Pékin Wu Han. On y voit comment un fonctionnaire inspecteur est condamné par l'empereur pour avoir fait exécuter un fils de noble ayant tué un paysan et enlevé sa fille...

30 mai 2014

Le Grand Bond en Avant n'a pas été à la hauteur des attentes du Parti Communiste, les terribles conditions climatiques, avec des sécheresses et des inondations à grande échelle, étant le problème principal. La production agricole a baissé de 13 % en 1959, et de 14 % en 1960. En 1961, la production était redescendue au même niveau qu'en 1952. L’État chinois a dû acheter 5 millions de tonnes de céréales par an sur le marché international.

Mais ce n'était pas tout. L'URSS soutenait une faction révisionniste et a interrompu son aide à la Chine dans son entreprise de sabotage de la lutte anti-révisionniste initiée par Mao Zedong. En 1960, 15 000 ingénieurs et employés soviétiques quittèrent la Chine du jour au lendemain, après avoir détruit tous les plans en leur possession.

Cela a mis un frein brutal à la production industrielle, qui a chuté de 38 % en 1961, et encore de 16 % en 1962...

29 mai 2014

Pour les authentiques communistes de Chine, la question était très facile à comprendre. Ils devaient faire face à deux dangers, qui formaient une possibilité imminente de restauration contre-révolutionnaire.

Le premier danger était la tentation pragmatique d'autoriser les entreprises capitalistes comme un « outil » du développement des forces productives. Le second danger était la prise du pouvoir par les spécialistes et les cadres d’État, entraînant la destruction du Parti.

En URSS, la première menace était portée principalement par le boukharinisme et le trotskysme, et le seconde par la clique de Khrouchtchev...

25 mai 2014

Durant la période 1945-1949, l'Armée Populaire de Libération, composée d'un million deux cent mille soldats et officiers, a dû affronter le Guomindang (4,3 millions de soldats) qui bénéficiait du soutien de l'impérialisme américain, avec 50 000 marines pour protéger les sites stratégiques, 100 000 autres dans la province côtière du Shandong, ainsi que de l'équipement, de l'entraînement et des transports fournis à quelque 500 000 soldats.

Mais la capacité à mobiliser les masses autour de l'idéologie communiste – la guerre populaire – a été la clé du succès. Dans la bataille décisive de Hsupeng, 800 000 soldats du Guomindang ont du affronter seulement 660 000 soldats de l'Armée Populaire de Libération, mais ces derniers recevaient de l'assistance de 600 000 soldats irréguliers et de 5,3 millions de personnes.

Dans ce contexte de victoire sur toute la Chine continentale en 1949, la situation était très difficile en raison de l'inflation, des pénuries de nourriture, mais aussi de la rareté des transports et des moyens de communication. Les chemins de fer étaient détruits. La Chine n'avait même pas de service météorologique, ni d'usines de bicyclettes. Pas seulement à cause de la guerre : la situation arriérée de la Chine aggravait la situation...

23 mai 2014

L'objectif de la Démocratie Nouvelle était déjà compris depuis longtemps par Mao Zedong. Et sa compréhension de la situation chinoise a en effet été intégrée par le Parti Communiste de Chine.

Lors de son septième congrès, du 23 avril au 11 juin 1945, 754 délégués représentant 1,2 millions de membres du parti ont soutenu le rapport de Mao Zedong intitulé « Du gouvernement de coalition ».

Mao explique dans ce rapport :

22 mai 2014

Après l'effondrement du régime nazi en Allemagne, et étant donné le rôle joué par l'Union Soviétique dans ce processus, beaucoup de pays d’Europe de l'est sont devenus des « démocraties populaires ».

On retrouve ce même processus dans deux pays d'Asie : l'Armée Rouge (d'URSS) n'y a pas libéré le pays, mais a fourni un appui stratégique important aux forces armées communistes qui ont libéré la Chine et la moitié nord de la Corée.

Quand le Parti Communiste a libéré la Chine en 1949 pour former la « République Populaire », le pays est devenu en pratique similaire aux « démocraties populaires » d'Europe. Ce n'est pas le socialisme qui a été organisé, mais une union des forces progressistes sous la direction du Parti Communiste.

1 sep 2012

Le matérialisme dialectique est très clair : le capitalisme va forcément à l'impérialisme, à la guerre. L'absence de campagne anti-guerre en général, et en particulier alors que des pays impérialistes dont la France tentent de renverser un pays comme la Syrie, est une catastrophe par rapport aux événements à venir.

On a une montée en puissance du fascisme et de la tendance à la guerre impérialiste, parallèlement à la véritable vague de 5ème colonne à l'extrême-gauche, qui objectivement sert la confusion, l'anti-communisme, l'antisémitisme et l'hystérie petite-bourgeoise.

5 oct 2009

Malgré ce que racontent les mensonges éhontés de la bourgeoisie, les visiteurs étrangers étaient tous impressionnés par les visage radieux et détendus qu’ils rencontraient en Chine socialiste de l’époque de Mao Zedong. Aujourd’hui encore, les personnes des « vieilles » générations se souviennent avec bonheur de leurs jeunes années pendant la Chine socialiste! La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est particulièrement gravée dans leur mémoire comme l’époque de l’enthousiasme révolutionnaire où les jeunes pouvaient prendre le train gratuitement et parcourir le pays entier!

La révolution est une période d’allégresse pour les masses qui prennent enfin leur destin en mains et façonnent la réalité de leur époque au lieu de la subir sous la domination terrible des réactionnaires. Aujourd’hui, à l’évidence, les jeunes chinois n’affichent plus la même joie de vivre et sont gagnés par les mêmes maux que dans les pays capitalistes occidentaux...

6 juil 2009

Dimanche 5 juillet, à Urumqi, dans le Xinjiang, une manifestation d’ouïghours (ethnie turcophone historiquement présente dans cette région) a dégénéré en émeute anti-hans (l’ethnie majoritaire en Chine). De source officielle, 156 personnes ont été tuées et plus de 800 blessées.

31 Jan 2007

Brochure ANTIFASCISME - Mao Zedong

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Mao Zedong a été le premier grand théoricien de la notion de fascisme dans les pays contrôlés par le colonialisme. Selon lui, les colonisateurs font en sorte qu’émergent de nouvelles classes sociales qui lui soient liées. Dans les villes existe ainsi la bourgeoisie compradore, terme venant du portugais ; il s’agit d’une bourgeoisie bureaucratique, servant d’intermédiaire au service des colonisateurs. Dans les campagnes, les colonisateurs soutiennent la mise en place de grands propriétaires terriens.

La colonisation installe donc des régimes fascistes, où la dictature prévaut. Les communistes ont donc considéré la Chine comme un régime de type fasciste, où « la terreur ouverte prévaut » (Zhou Enlai, A propos du fascisme chinois)...

15 déc 1969

Quel est le facteur décisif de l’issue d’une guerre, l’homme ou les armes ?

Voilà une question où se voit la divergence fondamentale entre les deux doctrines militaires, la prolétarienne et la bourgeoise, entre le marxisme-­léninisme, la pensée ­mao-tsétoung et le révisionnisme, ancien et nouveau.

Le président Mao, notre grand commandant en chef, nous a enseigné « Les armes sont un facteur important, mais non décisif, de la guerre. Le facteur décisif, c’est l’homme et non le matériel ». Il a encore souligné avec clairvoyance « La bombe atomique est un tigre en papier dont les réactionnaires américains se servent pour effrayer les gens. Elle a l’air terrible, mais en fait, elle ne l’est pas.

Bien sûr, la bombe atomique est une arme qui peut faired’immenses massacres, mais c’est le peuple qui décide de l’issue d’une guerre. Et non une ou deux armes nouvelles ». Ces brillantes thèses ont considérablement raffermi le moral du prolétariat et des peuples révolutionnaires du monde et rabattu énergiquement l’arrogance de tout impérialisme et de toute la réaction.

6 juin 1969

A propos du système de stanislavski (1969)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Article paru dans le Hongqi, n°6­7, 1969

[Stanislavski était un théoricien du théâtre qui avait fui la révolution russe de 1905, rentrant en Russie seulement après cette période révolutionnaire préfigurant la révolution d'Octobre 1917]

 

Partir des ouvriers, paysans et soldats ou de « soi­-même »?

Chanter les ouvriers, paysans et soldats ou louer la bourgeoisie, voilà où est la différence fondamentale entre les deux conceptions de littérature et d'art, celle du prolétariat et celle de la bourgeoisie.

Stanislavski disait : « Quel que soit son rôle, l'acteur doit toujours partir de soi­-même », « il faut bien retenir que dans la voie artistique, c'est soi, et rien que soi », « durant toute notre vie nous nous interprétons nous­-mêmes. »

6 juin 1969

Qui rééduque qui ? (1969)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Critique

La « Décision du Comité central du Parti communiste de Chine sur la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne » élaborée sous la direction personnelle du président Mao, dit : « Réformer l’ancien système d’éducation ainsi que les anciens principes et méthodes d’enseignement est une tâche extrêmement importante pour la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne en cours. » A l’heure actuelle, nous devons poursuivre cette « tâche extrêmement importante » formulée par le président Mao. Une expérience majeure de la révolution prolétarienne dans l’enseignement est qu’il faut persister dans la critique révolutionnaire de masses au moyen de la pensée­mao­tsétoung, pour liquider l’influence pernicieuse de la ligne révisionniste contre­révolutionnaire introduite dans l’enseignement par Liou Chao­chi, ce renégat, agent de l’ennemi et traître à la classe ouvrière.

Cette ligne a des fondements « théoriques » qui ne sont autres quele traité : Pédagogie dû à N.A. Kairov, une « sommité » de l’enseignement révisionniste en Union soviétique. Le premier chapitre de l’édition de 1956 nous montre que ce traité contribue à la réalisation des « nouvelles tâches dans le domaine de l’éducation définies par le Xxè Congrès » des révisionnistes soviétiques et qui visent toutes le même objectif : la restauration du capitalisme...

6 juin 1969

Faire une propagande intense en faveur de la révolution socialiste ou frayer la voie au capitalisme.

Le 1er octobre 1949, la Chine nouvelle apparaissait tel le soleil rouge de l'Orient qui perce les ténèbres.

La révolution démocratique était achevée pour l'essentiel, la grande révolution socialiste commençait.

En avril 1948 déjà, le président Mao indiquait dans son œuvre brillante « Causerie pour les rédacteurs du Quotidien du Chansi­Soueiyuan » : « Camarades ; vous vous occupez de journalisme. Votre tâche est d'éduquer les masses, de leur faire connaître leurs propres intérêts, leurs propres tâches, les principes et mesures politiques du Parti. »...

14 mar 1969

Du bilan de l'expérience (1969)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Editorial du «Hongqi» n° 3-4, 14 mars 1969

La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne a remporté une victoire grandiose et décisive.

Le mouvement révolutionnaire de masse pour transformer tout ce qui, dans la superstructure, ne correspond pas à la base économique socialiste, se développe en profondeur sur tous les fronts. Les vagues de colère contre les ambitions agressives démentielles de la clique des renégats révisionnistes soviétiques déferlent sur tout le pays, dans les villes comme dans les campagnes.

Tel un raz de marée, l'immense mouvement pour faire la révolution et stimuler la production, le travail et les préparatifs en prévision d'une guerre et pour saluer, par des actions concrètes, le IXe congrès du Parti, a gagné tous les fronts...

25 nov 1968

Le  «Rapport à la deuxième session plénière du Comité central issu du VIIe Congrès du Parti communiste chinois », rapport présenté par le président Mao le 5 mars 1949 et republié aujourd'hui, est un document marxiste­léniniste faisant date. Ce rapport a synthétisé, de façon exhaustive, la lutte qui se déroulait entre les deux lignes, au sein du Parti, dans la période de la révolution démocratique, et il a analysé la nouvelle situation de la lutte des classes apparue après que la victoire eut été remportée pour l'essentiel dans cette révolution ; il a formulé le grand programme pour le passage de la révolution de démocratie nouvelle à la révolution socialiste, pour l'instauration et la consolidation de la dictature du prolétariat ainsi que pour l'édification du socialisme ; il constitue pour toute la période de transition une arme idéologique acérée dans la lutte contre le révisionnisme, contre la ligne opportuniste  «degauche » et celle de droite. Ce grand programme révolutionnaire a illuminé tout le processus historique de la révolution et de l'édification socialistes de ces dix­neuf années.

L'étude de ce rapport revêt une signification particulièrement importante pour mettre à exécution les diverses tâches définies par la douzième session plénière élargie du Comité central issu du VIIIe Congrès du Parti, comprendre de façon approfondie l'histoire de la lutte entre les deux lignes au sein du Parti, saisir la doctrine du président Mao sur la poursuite de la révolution sous la dictature du prolétariat, stigmatiser à fond les idées révisionnistes contre­révolutionnaires de Liou Chao­chi, dénoncer totalement les crimes monstrueux que ce renégat, cet agent, ce traître à la classe ouvrière a commis en trahissant le Parti et la nation, ainsi que mener jusqu'au bout la grande révolution culturelle prolétarienne...

21 oct 1968

Le peuple est le créateur de l'histoire (1968)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Qui crée l'histoire ?

Les héros ou les esclaves ?

C'est là un point essentiel du conflit qui, depuis toujours, a opposé les conceptions idéaliste et matérialiste de l'histoire.

En vue de maintenir leur domination réactionnaire, les classes exploiteuses ont, depuis des millénaires, pris le contre­pied de l'évolution historique et propagé leur conception idéaliste qui présente les héros comme les créateurs de l'histoire. Elles ont donné pour tels les quelques figures héroïques des classes exploiteuses, les disant douées de « talent inné » et investies de la «volonté de Dieu. »

Quant aux masses populaires, elles les ont qualifiées outrageusement de « populace » subissant leur loi, voire de ­«matière inerte» entravant la marche de l'histoire...

21 oct 1968

Notre grand guide, le président Mao indiqué récemment :

« Protéger les larges masses populaires ou bien les soumettre à la répression, c'est ce qui distingue fondamentalement le Parti communiste du Kuomintang, le prolétariat de la bourgeoisie et la dictature du prolétariat de celle de la bourgeoisie. »

Des classes, partis et systèmes d'Etat différents adoptent des positions, des points de vue et des attitudes différents vis­à­vis des masses populaires et de leurs mouvements.

Protéger les masses populaires ou bien les soumettre à la répression, voilà la ligne de démarcation entre révolution et contre­-révolution...

22 juil 1968

Profonds changements apportés par la grande révolution culturelle prolétarienne.

L'usine de machines­-outils de Changhaï est une grande entreprise industrielle connue pour sa production de rectifieuses de précision.

Elle possède plus de 600 ingénieurs et techniciens, comprenant trois catégories d'éléments : ceux issus des rangs des ouvriers représentent environ 45 pour cent, ceux sortis après la Libération des universités et des instituts, environ 50 pour cent, et le reste est constitué par des anciens techniciens d'avant la Libération.

La grande Révolution culturelle prolétarienne, telle une violente tempête, a apporté de profonds changements parmi le personnel technique de l'usine...

1 juin 1968

Commentaire sur deux livres de Tao Tchou (1968)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La grande révolution culturelle prolétarienne, en une suite de tempêtes, secoue la Chine et le monde entier.

La situation est excellente. Commencée par une vaste campagne de critique dans le domaine culturel, cette révolution accède, triomphalement, après une année de combats exaltants, à la phase de la grande critique de masse contre la poignée des plus hauts responsables qui, bien que du Parti, se sont engagés dans la voie capitaliste.

Cette vaste campagne de critique revêt une importance politique majeure ; elle constitue le développement en profondeur de la lutte menée par les révolutionnaires prolétariens pour la prise du pouvoir, une mesure d'importance permettant de liquider le venin du révisionnisme, une force motrice idéologique mobilisant les larges masses en vue de réaliser la tâche de lutte­critique­réforme, une puissante lutte de masse pour appliquer de façon approfondie, dans les domaines politique, économique, culturel et militaire, laligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao. Nous avons devant nous deux livres : Idéal, vertus, vie intérieure (appelé simplement Idéal), édité en 1962 par les Editions de la Jeunesse chinoise, et Pensée, sentiments, talent littéraire (appelé simplement Pensée), publié en 1964 par les Editions populaires du Kouangtong...

27 mai 1968

Une grande tempête (1968)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le tempétueux mouvement révolutionnaire de masse qui balaie la France, l'Europe et l'Amérique du Nord ces derniers jours continue à se développer rageusement.

En France, 10 millions d'ouvriers ont participé à la lutte en faisant la grève et ont occupé la moitié des usines, mines et entreprises du pays. Épaulés par les ouvriers, les étudiants de Paris ont combattu héroïquement les CRS et la police réactionnaire, soulevant une nouvelle vague de la lutte. Avec l'approfondissement de la lutte ouvrière, le mouvement des paysans, lui aussi, se développe rapidement. La lutte des masses populaires s'étend à de plus en plus de pays capitalistes. C'est une lutte de masse d'une ampleur qu'on avait plus vue depuis des dizaines d'années au cS ur du monde capitaliste. Elle frappe violemment le système capitaliste pourrissant, décadent. La grande puissance des masses populaires se manifeste on ne peut mieux dans cette tempête.

Dans le déferlement révolutionnaire des ouvriers, des étudiantset des masses populaires françaises, nous constatons encore une fois la vérité énoncée par le président Mao quand il nous dit : « l'impérialisme et tous les réactionnaires sont des tigres en papier »...

21 mai 1968

Au moment où, dans l'ensemble du monde capitaliste ayant à sa tête l'impérialisme américain, la crise politique et économique va s'accélérant, un vaste et impétueux mouvement des étudiants et des ouvriers s'est levé et bat son plein. En France, de nombreux jeunes étudiants portant haut levé le grand drapeau révolutionnaire sont descendus dans la rue. Les mouvements ouvriers et estudiantins français sont d'une ampleur et d'une puissance sans pareille depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Tels les flots de la mer en furie, ils montent violemment à l'assaut de la société capitaliste pourrissante.

Malgré les innombrables fleuves et montagnes qui séparent Paris et Pékin, la lutte du peuple français est étroitement liée à la nôtre.

Avec une grande émotion, nous suivons chaque action révolutionnaire de la classe ouvrière et des étudiants de France.Nous nous réjouissons sincèrement de chacune de leur victoire. Quels que soient les ouragans, les difficultés et les revers que le peuple français sera amené à rencontrer dans la voie de la lutte révolutionnaire, nous nous tiendrons toujours aux côtés de la classe ouvrière et des jeunes étudiants de France et notre cS ur sera à l'unisson de celui du peuple français...

4 mai 1968

N'oublions jamais la lutte des classes (1968)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Notre éditorial Levons haut le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Zedong ; participons activement à la grande révolution culturelle socialiste a eu un immense retentissement, tant dans l'Armée populaire de Libération qu'en dehors d'elle. La grande masse des ouvriers, des paysans, des soldats et des cadres révolutionnaires a fait preuve d'un, remarquable enthousiasme révolutionnaire et nous a envoyé des flots de lettres et d'articles.

Active dans la lutte, elle exprime sa vive indignation contre la ligne noire, antiparti et antisocialiste, qui s'est manifestée dans le domaine culturel.

Elle sait que la grande polémique actuelle sur le front culturel ne se résume pas, en fin de compte, à une question concernant 1quelques articles, pièces ou films, ni simplement à un débat académique...

15 avr 1968

Le chef de file de l'impérialisme américain, Lyndon Johnson, a lancé sur le marché ce qu'il a appelé un programme de « suspension partielle des bombardements », programme visant en fait à escroquer la paix, mais en moins de deux semaines, avant même que son complot ait été mis pleinement à exécution, les intentions meurtrières de Johnson se sont révélées au grand jour.

Un grand nombre de faits ont en effet prouvé que le stratagème de Johnson était une grande, pure et simple, une énorme supercherie.

Qu'a donc fait l'administration Johnson au cours des quinze jours qui viennent de s'écouler ?

Au moment précis où Johnson en appelait à la « réalisation de la paix »au Vietnam, le gouvernement américain adaptait unesérie de mesures destinées à y intensifier sa guerre d'agression. Il ordonnait un appel sous les armes de 24.500 réservistes des forces terrestres, navales et aériennes, se préparant à porter à près de 550.000 les effectifs destinés à l'agression au Vietnam. Le gouvernement américain s'est démené pour déplacer ses troupes et ses commandants. C'est ainsi qu'il a remplacé Westmoreland, commandant des troupes d'agression américaines au Vietnam par Craighton Abrams, auquel la population Sud-Vietnamienne a également infligé un grand nombre de défaites...

21 Jan 1968

Salut camarades ! Tous mes vœux aux camarades pour une victoire totale de la Grande Révolution Culturelle

Prolétarienne !

(Applaudissements chaleureux de tout le public.)

Je n’ai pas participé à la précédente période de la grande révolution culturelle au Hunan et n’ai fait aucune enquête à son sujet. Ce n’est que le 2 de ce mois que, conjointement avec le Premier ministre Chou, je suis entré en contact avec elle. Je ne sais rien de la révolution culturelle du Hunan. La visite que me firent les camarades du Hunan fut la seule occasion où je pus me renseigner, grâce aux documents qu’ils me fournirent. J’adresse donc mes remerciements à ces camarades ! On m’a remis de nombreux documents, mais je n’ai pas eu le temps de les lire tous. C’est pourquoi je n’ai pu procéder à une étude détaillée de ces documents. Je n’ai lu quele « programme » du Cheng-wu-lien... Tout le monde devrait lire cet étrange programme...

12 Jan 1968

L'esprit de coterie bourgeois et petit-bourgeois peut se comparer à un serpent venimeux dont la morsure est redoutable.

Ce serpent étreint certains profondément infectés.

Aussi est-il indispensable, afin d'éveiller la vigilance de tous les révolutionnaires, d'énumérer les crimes de l'esprit de coterie.

Ne pas mettre en pratique, ne pas appliquer rigoureusement les directives du camarade Mao Zedong, ne pas écouter la voix du quartier général prolétarien. N'extraire des directives que ce qu'on aime, brouillant ainsi l'orientation générale de la lutte, ébranlant les dispositions stratégiques du quartier général du camarade Mao Zedong.Tel est le premier crime de cet esprit. Rejeter l'intérêt du peuple, du parti, de l'Etat, de l'ensemble, pour ne tenir compte que de sa propre tendance. Tel en est le deuxième crime...

23 nov 1967

A l'heure actuelle, la situation dans les régions rurales est excellente.

De même que les larges masses révolutionnaires urbaines, les centaines de millions d'anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure sont pleinement mobilisés. Guidés par la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao, ils entreprennent le combat contre l'égoïsme et la réfutation du révisionnisme, ce qui permet d'élever considérablement leur niveau de conscience socialiste. Le grand mouvement révolutionnaire a impulsé un nouvel essor de la production : la récolte de cette année est superbe. La campagne chinoise présente un aspect de prospérité générale.

Réfuter de façon encore plus approfondie la ligne révisionniste contre­révolutionnaire du Khrouchtchev chinois concernant les régions rurales, liquider son influence néfaste, constitue à l'heure actuelle une tâche de combat d'importance majeure pour développer la grande révolution culturelle prolétarienne dans les campagnes...

6 nov 1967

Depuis la grande Révolution socialiste d'Octobre, 50 années se sont écoulées.

Dirigée par Lénine, le grand éducateur du prolétariat, elle faisait, pour la première fois, une réalité de la théorie sur la dictature du prolétariat formulée par Marx et Engels et, sur un sixième du globe, était fondé le premier Etat de dictature du prolétariat de l'histoire de l'humanité.

Pour l'humanité, une nouvelle ère commençait.

Une nouvelle époque s'ouvrait, celle de la révolution prolétariennemondiale et de la dictature du prolétariat.

Une nouvelle époque commençait, celle de la lutte de libération des nations oppimées dirigée par le prolétariat...

5 oct 1967

par un groupe de révolutionnaires prolétariens de la Fédération des Syndicats de Chine populaire

Publié dans le Renmin Ribao du 5 octobre 1967

 

Présentation du Renmin Ribao :

15 aoû 1967

Voie socialiste ou voie capitaliste ? (1967)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La Chine d'aujourd'hui est le foyer des contradictions dans le monde et le centre de la tempête de la révolution mondiale.

Où va la Chine ? Suivra­t­elle la voie socialiste ou la voie capitaliste ? C'est là non seulement la question fondamentale de la politique chinoise, mais aussi une question touchant le sort de la révolution prolétarienne mondiale.

Sur cette question fondamentale, il existe, depuis plusieurs décennies, dans chaque étape historique du développement de la révolution chinoise et à chaque moment crucial marquant un tournant de la révolution, deux lignes diamétralement opposées au sein du Parti communiste chinois, entre lesquelles la lutte est acharnée.

Une ligne soutient que la révolution chinoise doit nécessairement se faire sous la direction du prolétariat, qu'elle doit entrer dans l'étape de la révolution socialiste en passant par l'étape de la révolution de démocratie nouvelle et que la révolution sous la dictature du prolétariat doit être menée jusqu'au bout pour réaliser finalement le communisme. C'est là la ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par notregrand guide, le président Mao...

10 aoû 1967

par les bureaux de rédaction du Wenhui Bao, du Jiefang Ribao et du Zhibu Shenguo

Publié le 10 août 1967

 

Que le prolétariat saisisse le pouvoir par la lutte armée ou par  «la voie parlementaire »', c'est là la divergence fondamentale entre le marxisme­léninisme et le révisionnisme.

Toute l'histoire du mouvement communiste international nous enseigne que les révisionnistes, grands ou petits, ont toujours été des partisans du « crétinisme parlementaire. »

Sans exception, ils ont nié que la révolution par la violence est la loi universelle de la révolution prolétarienne.

3 juil 1967

Les fautes des anarchistes (1967)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

1. L’anarchisme nie le pouvoir du prolétariat et est opposé à la pensée mao zedong. « Nous ne reconnaissons aucune autorité basée sur la confiance. Toutes les règles et toutes les contraintes doivent être abolies. »

Toutes ces négations reviennent à rejeter toute autorité, même le pouvoir du prolétariat, et en particulier le pouvoir absolu de la pensée Mao Zedong.

2. L’anarchisme nie toute direction loyale à la pensée mao zedong et invite à bombarder le quartier général du prolétariat. « Vive la suspicion envers tout ! Rejetez tout, renversez tout ! A bas tous les gouvernants, supprimez toutes les barrières ! » Cela veut-il dire que la direction du quartier général prolétarien, représentée par le président Mao, doit être soumise elle aussi, à la suspicion ? et doit-il être également rejeté et renversé ? Doit-il être aussi considéré comme une « barrière » et « supprimé » ?

3. L’anarchisme abolit la différence fondamentale existant entre la dictature prolétarienne et la dictature bourgeoise, et s’oppose à la dictature prolétarienne...

8 mai 1967

La trahison de la dictature du prolétariat (1967)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Ecrit par les rédactions du Hongqi et du Renmin Ribao. Selon une lettre du nouveau responsable de la propagande Wang Li à la direction de l'agence de presse Chine Nouvelle : « Il paraît que le président Mao l'a corrigé et critiqué lui-même. Cet article fait suite aux débats de la séance élargie du bureau politique. »

Le livre sur le « perfectionnement individuel » des communistes est l'œuvre représentative du plus haut des responsables qui, bien que du Parti, se sont engagés dans la voie capitaliste. Ce livre est une grande herbe vénéneuse qui s'oppose au marxisme-léninisme et à la pensée de Mao Zedong. Son poison s'est répandu par tout le pays et dans le monde. Il faut donc entreprendre une critique à fond de ce livre.

Quelle est donc l'essence de ce sinistre ouvrage sur le « perfectionnement individuel » des communistes ?

Dans son essence, ce triste ouvrage trahit la doctrine marxiste­ léniniste sur la dictature du prolétariat. Et trahir cette doctrine,c'est trahir intégralement et radicalement le marxisme­ léninisme, c'est trahir complètement, radicalement la cause révolutionnaire du prolétariat...

12 fév 1967

... La Commune de Paris, la Commune ; n'avons­ nous pas tous dit qu'une réédition de la Commune de Paris serait une nouvelle forme de pouvoir d'État ? La Commune de Paris fut créée en 1871, voici quatre­vingt­seize ans ; si la Commune de Paris n'avait pas abouti à un échec, si elle avait triomphé, elle serait certainement devenue de nos jours, je pense, une commune de la bourgeoisie, parce que la bourgeoisie française n'aurait certainement pas permis à la classe des travailleurs français de garder un pouvoir politique aussi étendu entre ses mains. Voilà ce qu'était la Commune de Paris. Quant au pouvoir d'État des Soviets... Jadis, dès la naissance du pouvoir d'État des Soviets, Lénine se frotta les mains ; il pensait que c'était une création formidable des travailleurs, des paysans et des soldats, une nouvelle forme de dictature dy prolétariat.

Mais Lénine n'avait pas pensé jadis que nï les travailleurs, ni les paysans, ni les soldats ne pourraient utiliser un tel régime, pas plus que la bourgeoisie ni même en fin de compte Khrouchtchev. En effet, les Soviets actuels... Eh bien, les Soviets de Lénine se sont métamorphosés en Soviets da Khrouchtchev. L'Angleterre est une monarchie, est­ce qu'ils n'ont pas une reine ? L'Amérique a un régime présidentiel, mais au fond, il n'y a aucune différence, ce sont de part et d'autre des dictatures de la bourgeoisie...

1 Jan 1967

Editorial du Renmin Ribao et du Hongqi (1er janvier 1967)

 

La grande révolution culturelle prolétarienne qui a pris son essor en 1966, en Chine, est, en notre 20ème siècle, le plus grand événement des années soixante.

8 aoû 1966

La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne en cours est une grande révolution qui touche l'homme dans ce qu'il a de plus profond. Elle représente une nouvelle étape, marquée par une plus grande profondeur et une plus grande ampleur du développement de la révolution socialiste de notre pays.

À la dixième session plénière du Comité central issu du VIIIe Congrès du Parti communiste chinois, le camarade Mao Zedong a dit : Pour renverser un pouvoir politique, on commence toujours par préparer l'opinion publique et par agir dans le domaine idéologique...

13 sep 1963

Sur la question de Staline (1963)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Rédaction du Renmin Ribao et Rédaction du Hongqi, 13 Septembre 1963

La question de Staline est une grande question, une question d'importance mondiale qui a eu des répercussions au sein de toutes les classes du monde et qui, jusqu'à présent encore, est largement controversée. Les classes et les partis politiques ou factions politiques qui représentent les différentes classes ont des opinions divergentes sur cette question. 

25 avr 1963

La camarade Jiang Qing a proposé de commencer par lire des œuvres littéraires et, ensuite, d'étudier des documents et matériaux ayant trait à ces problèmes, avant d'ouvrir la discussion.

Elle nous a recommandé la lecture des œuvres du président Mao ayant trait à ces problèmes.

Elle a eu 8 entretiens particuliers avec des camarades de l'armée, elle a participé à 4 discussions collectives et a assisté en notre compagnie à 13 projections cinématographiques et à 3 représentations théâtrales.

Elle a échangé des vues avec nous au cours même de la projection de ces films et de la représentation de ces pièces...

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