21 oct 2013

La dictature du prolétariat, la libre-circulation et l'esprit individualiste petit-bourgeois

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La dictature du prolétariat est la période ouverte par la révolution socialiste ; elle vise à écraser les exploiteurs, dans le cadre de la construction du socialisme.

Pour cette raison, la dictature du prolétariat exclue absolument la libre-circulation. Il en va de la sécurité de l’État socialiste, mais aussi de la construction du socialisme lui-même.

La sécurité de l’État socialiste présuppose en effet une surveillance complète des activités politiques afin d'être en mesure d'écraser les menées contre-révolutionnaires.

A ce titre, les éléments bourgeois seront déportés et dispersés dans le pays, leurs bastions comme les centre-villes des grandes villes ou leurs quartiers privilégiés (tels Passy à Paris) seront vidés afin de remplacer la population.

L’État socialiste ne permettra nullement que l'on se déplace comme on l'entend, ni d'ailleurs logiquement qu'on s'installe où l'on veut. Le socialisme raisonne en terme de classes, pas en termes d’individus.

La construction du socialisme exige également une réorganisation de l'économie et un rapport différent avec la nature : il ne sera plus possible de produire et de construire n'importe comment, il ne sera plus possible de faire n'importe quoi.

La dictature du prolétariat met un terme au chaos capitaliste et donc nécessairement aux menées égoïstes individuelles ; la libre-circulation, qui puise son existence dans les « désirs » des individus, n'a ainsi aucune place en tant que telle.

Bien entendu, tout sera fait pour que les individus voient, s'ils ont une bonne raison, leurs déplacements accordés ; le socialisme ne s'oppose nullement aux déplacements en général, mais ceux-ci doivent avoir des fondements corrects, et non plus obéir aux principes de « carrière ».

C'est pour cela également que seront expulsés les riches étrangers, ainsi que toutes les personnes étrangères refusant de se plier à l'ordre socialiste. Il n'y aura dans le socialisme aucune place pour les menées illégales.

Les mafias, les trafics, etc. seront impitoyablement écrasés, tout comme toute tentative de reconstituer l'ancien État bourgeois.

Enfin et bien sûr, le rideau de fer tombera. On ne rentrera plus en France, sauf de manière strictement encadrée. C'est une question de sécurité ; le chaos individuel cèdera la place à l'organisation rationnelle de la société.

Cela signifie aussi que les voyages à l'étranger seront impitoyablement contrôlés. L’État socialiste ne peut pas se permettre que des gens voyagent afin de s'entraîner pour des menées contre-révolutionnaires, de chercher à se financer, de fuir la justice socialiste, etc.

Donc, tant les installations dans le pays que les voyages à l'étranger seront strictement contrôlés. Quant à internet, il va de soi que de la même manière les censures seront massives et les contrôles systématiques.

Tout cela, par définition, est en contradiction avec le libéralisme et l'esprit petit-bourgeois « progressiste ».

Et les masses ont été en partie contaminées par l'individualisme bourgeois.

Mais le socialisme ne peut exister qu'en écrasant cet individualisme bourgeois dans sa variante propre à la France.

La révolution socialiste ne pourra avoir en lieu, en tant que mouvement affirmant le collectivisme, que lorsqu'en France aura été vaincu dans les masses l'individualisme amenant à considérer comme un droit le fait de jeter ses déchets n'importe où.

L'esprit individualiste bourgeois considère qu'il est légitime de contourner les lois, que sont en fin de compte autorisés moralement le fait de dépasser les vitesses autorisées, le fait de fumer n'importe où, le fait de ne pas payer ses impôts, etc.

Le socialisme exige la fin de cet esprit individualiste bourgeois qui ne prend rien au sérieux, qui a fait de l'humorisme une idéologie du relativisme et du scepticisme, qui accorde à l'individu des droits moraux délirants aux dépens de la collectivité.

On est, en cette fin 2013, très loin du compte. Cela n'empêche pas que la victoire sur ce plan est inévitable pour le socialisme ; les succès du fascisme reposent inversement sur le renforcement de l'idéologie individualiste petite-bourgeoise.

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