PC-SFIC
Le Parti Communiste français - 1re partie : Avant le PC, une France entre nationalisme et syndicalisme
Submitted by Anonyme (non vérifié)Dans la période d'avant 1914, réformisme et syndicalisme-révolutionnaire priment. Avec l'assassinat de Jaurès, ces deux courant passent directement dans l'Union sacrée pour la guerre de 1914. Le mélange de nationalisme et de syndicalisme pave la voie à l’idéologie fasciste. Et la ligne pacifiste critique la guerre sans prôner le sabotage de la guerre ni la rupture avec le patriotisme...
Etre communiste dans les camps fascistes - André Roustan (1973)
Submitted by Anonyme (non vérifié)André Roustan, 1973
Il y a 34 ans, le Parti Communiste Français était dissous par la bourgeoisie qui se préparait à collaborer avec Hitler. Il entrait dans l'illégalité, des milliers de militants étaient arrêtés, emprisonnés dans les camps en France.
La Yougoslavie de Tito dans le camp impérialiste - Victor Leduc et Jean Baby (aout 1950)
Submitted by Anonyme (non vérifié)[Cahiers du communisme, août 1950, p.47-54.]
Au pays de Staline - Fernand Grenier (décembre 1949)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
Fernand Grenier, décembre 1949
Critique et autocritique - Gaston Monmousseau (1949)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Gaston Monmousseau, 1949
Discours au XIème congrès du Parti Communiste Français - Jacques Duclos (juin 1947)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
Jacques Duclos, juin 1947
Discours au XIème congrès du Parti Communiste Français
25/28 Juin 1947
Après le magnifique rapport du Secrétaire général du Parti Communiste Français, Maurice Thorez, tous les délégués de notre Parti présents dans cette salle ne peuvent pas ne pas être convaincus du caractère sérieux et grave de la situation politique actuelle.
Les sciences en URSS - Frédéric Joliot-Curie (novembre 1944)
Submitted by Anonyme (non vérifié)C'est une tâche bien difficile et une lourde responsabilité que j'ai prise de vouloir, en une brève conférence, résumer le prodigieux développement des sciences en U.R.S.S. et l'immense portée de l'œuvre déjà accomplie. J'essaierai toutefois de dégager les faits essentiels, de dresser un tableau de l'organisation actuelle de la recherche scientifique dans cette grande nation. Je serai soutenu dans cette tâche par le vif souvenir que j'ai gardé des divers séjours que j'ai faits en Union Soviétique, et les divers contacts que j'ai eus à plusieurs reprises avec les milieux scientifiques de ce pays.
En 1933, à Leningrad, j'ai participé avec plusieurs collègues français à une réunion de Physique nucléaire...
Rapport présenté au comité central du Parti Communiste, Jacques Duclos (août 1944)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Jacques Duclos, août 1944
Au début de cette réunion de notre C.C. Que nous sommes heureux de voir présidée par notre vénéré Marcel Cachin, je veux rendre hommage à la mémoire de nos morts, membres du C.C., Pierre Sémart, fusillé ; Gabriel Péri, fusillé ; Félix Cadras, fusillé ; Pierre Rebière, fusillé ; Georges Wodli, pendu ; Jean Catelas, guillotiné ; Nédelec, mort de maladie dans la clandestinité.
Pierre Semard - André Marty (aout 1944)
Submitted by Anonyme (non vérifié)André Marty, ALGER, le 22 août 1944.
Poèmes sur Gabriel Péri - Louis Aragon (1944)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Louis Aragon, 1944
[Honoré d’Estienne d’Orves est « celui qui croyait au ciel », Gabriel Péri « celui qui n’y croyait pas »; Gabriel Péri n'est par contre pas enterré au cimetière d'Ivry.]
Légende de Gabriel Péri
Le Parti Communiste Français né et forgé dans la lutte contre la guerre - André Marty (1944)
Submitted by Anonyme (non vérifié)André Marty, 1944
Le 31 juillet 1914, Jaurès est assassiné. Les quartiers ouvriers de Paris roulent vers le centre, dans une émotion énorme. La colère est immense contre les gouvernants qui, de toute évidence, ont poussé l’assassin.
Le témoin des martyrs - Louis Aragon (février 1942)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Louis Aragon, février 1942
Nous reproduisons ci-après, le texte paru dans L’Homme communiste (édité chez Gallimard en 1946) ainsi que les notes de bas de pages ajoutés par Aragon. Ce texte a été écrit en février 1942, à l’aide des lettres des internés de Châteaubriant et des renseignements recueillis sur place – le tout transmis à Aragon par la direction clandestine du Parti.
Lettre aux intellectuels sur la sécurité communistes - Parti Communiste SFIC (1942)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Parti Communiste SFIC, 1942
Chers camarades,
Non, le nazisme n'est pas le socialisme - Gabriel Péri (avril 1941)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Gabriel Péri, avril 1941
Mettons en échec les plans répressifs de l'ennemi. Assurons l'inviolabilité du Parti (1941)
Submitted by Anonyme (non vérifié)1941
Au fur et à mesure que la guerre impérialiste se prolonge et s'amplifie, en même temps que s'aggravent partout les contradictions de classe et la sourde colère des masses populaires contre l'oppression nationale et contre l'esclavage colonial, la peur du communisme devient de plus en plus grande chez les ploutocrates des divers pays capitalistes.
Appel à la lutte - Georges Guingouin (août 1940)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Georges Guingouinv, août 1940
[appel a la lutte adressé aux militants par Georges Guingouin, Secrétaire du rayon communiste clandestin d'Eymoutiers, Haute-Vienne]
Pour comprendre les événements actuels il est bon de revenir en arrière.
Lette ouverte à Léon Blum - André Marty (septembre 1939)
Submitted by Anonyme (non vérifié)André Marty, septembre 1939
Monsieur le Conseiller d'Etat,
Vous voici donc satisfait :
Après l'interdiction de l'Humanité et de la presse communiste, le Parti Communiste Français est dissous et ses membres traqués.
Munich : quelques heures avant la capitulation - Gabriel Péri (septembre 1938)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Gabriel Péri, septembre 1938
[Paru le 29 septembre 1938 dans L'Humanité]
Les coups de théâtre se succèdent. Hier, au début de l'après-midi, l'Europe a appris la grande nouvelle : MM. Daladier et Chamberlain rencontreront, aujourd'hui, à 15 heures, à Munich, Mussolini et Adolf Hitler.
Le IXè Congrès National des Jeunesses Communistes de France - Raymond Guyot (septembre 1937)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
Raymond Guyot, septembre 1937
Convoqué à Paris, du 10 au 14 juillet, le IXe Congrès de la Fédération de Jeunesses Communistes de France s'est déroulé dans le cadre magnifique de la capitale de la France du Front Populaire, avec ses inoubliables manifestations du 14 Juillet et sa retentissante Exposition 1937.
Le bilan du Groupe Parlementaire Communiste en faveur des classes moyennes - Auguste Havez (juillet 1937)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Auguste Havez, juillet 1937
1er Mai 1937 - Gaston Monmousseau (mai 1937)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
Gaston Monmousseau, mai 1937
Pour réaliser le programme. L'union du Front populaire doit être sauvegardée - Jacques Duclos (avril 1937)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
Jacques Duclos, avril 1937
Les événements tragiques de Clichy dont les ligues factieuses reconstituées en Partis portent la lourde responsabilité, ont servi de prétexte à de nouvelles attaques de la réaction contre le Parti communiste et contre le Front populaire.
Pour la paix ! Pour la dissolution des ligues ! Pour la retraite aux «vieux» - Parti Communiste SFIC (mars 1937)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
Parti Comuniste SFIC, mars 1937
[Procès verbal de la séance du Bureau politique]
Le Bureau politique a tenu séance jeudi matin 25 mars sous la présidence de François Billoux, député de Marseille, retour d'Espagne.
Il s'est préoccupé de la grave menace contre la paix que constituent les déclarations faites au nom du dictateur italien par M. Grandi, ambassadeur à Londres.
Un appel du Parti Communiste pour les funérailles des victimes de Clichy (mars 1937)
Submitted by Anonyme (non vérifié)mars 1937
Peuple de Paris !
Tu vas, cet après-midi, en un émouvant cortège, accompagner à leur dernière demeure les morts de Clichy : Émile Mahé, Arthur Lepers, René Chrétien, Marcel Cerrutti et Victor Mangemann, dont les noms sont venus s'ajouter à la liste de tous ceux qui sont tombés pour la cause de la liberté et de la paix.
Le sang a coulé ! - Parti communiste SFIC (mars 1937)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
Parti communiste SFIC, mars 1937
[proclamation du parti communiste français]
La terrible nuit de clichy dicte au front populaire son devoir immédiat - Parti Communiste SFIC (mars 1937)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Parti Communiste SFIC, mars 1937
Le Bureau politique du Parti communiste français s'est réuni ce matin, jeudi, au siège du Comité central, sous la présidence de Marcel Cachin.
Douloureusement ému par les sanglants événements de Clichy, le Bureau politique s'incline devant les malheureuses victimes qui s'ajoutent à la liste déjà longue des meilleurs fils de la classe ouvrière qui ont donné leur vie pour la défense de la République, pour la sauvegarde de la démocratie et de la paix.
Les femmes dans le Parti communiste - Cecile Vassart (janvier 1937)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Cecile Vassart, janvier 1937
Les femmes, dans le Parti communiste, sont égales aux hommes. Elles adhèrent à notre Parti au même titre que les hommes, elles ont les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Les CAHIERS DU BOLCHEVISME, arme indispensable aux communistes (décembre 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
décembre 1936
Notre camarade Maurice Thorez, dans son rapport présenté au VIIIè Congrès national du Parti communiste français a déclaré
Déclaration - Gabriel Péri (décembre 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Gabriel Péri, décembre 1936
A propos du procès de la Maffia des terroristes trotskistes - Daniel Marecot (octobre 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Daniel Marecot, octobre 1936
I
« Le trotskisme, c'est le détachement d'avant-garde de la bourgeoisie contrerévolutionnaire. » Ces paroles du camarade Staline, prononcées il y a déjà quelques années, qui en aurait imaginé une confirmation aussi complète que celle que vient d'apporter le récent procès de Moscou ?
Le trotskisme terroriste au service du fascisme - M. Magnien (octobre 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
L'important problème des classes moyennes - André Seigneur (aout 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)André Seigneur, aout 1936
Voici plus de 20 ans, Lénine, le génial chef du prolétariat, et Camille Pelletan, un des chefs du radicalisme français, parlant des maux de notre peuple, indépendamment l'un de l'autre, aboutissaient à la dénonciation de quelques dizaines de familles toute puissantes qui défendent leurs intérêts particuliers aux dépens de ceux de l'écrasante majorité de notre peuple.
Pour un plan d'éducation dans chaque région - Etienne Fajon (juin 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
Etienne Fajon, juin 1936
Au VIIè Congrès du Parti, en mars 1932, fut votée unanimement une résolution spéciale sur le travail théorique du Parti. Cette résolution invitait les régions et rayons à « accorder une attention soutenue au travail d'éducation, en intégrant ce travail dans l'ensemble de leurs tâches politiques ».
Un exemple de création de cadres - Pierre Donnier (juin 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Pierre Donnier, juin 1936
Question -
Il paraît que la région normande vient de faire une expérience intéressante pour le Parti. Toi qui en reviens, voudrais-tu nous dire quelle était la situation là-bas au point de vue de nos directions et de nos cadres ?
Réponse -
La vie de nos cellules - Charles Roth (juin 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Charles Roth, juin 1936
Parti nouveau, problèmes nouveaux - Charles Roth (avril 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Charles Roth, avril 1936
La composition du Parti se modifie
Au 7 mars 1936, l'administration du Parti avait délivré 92.541 cartes ; l'année dernière, fin mars, nous en avions délivré 61.730. En 1934, fin mars, 43.208.
Les origines et la formation du mouvement syndical français - Pierre Semard (février 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
Pierre Semard, février 1936
A la veille de la reconstitution de l'unité du mouvement syndical dans une seule C.G.T., il est utile de rappeler quelques pages de son histoire.
Notre mouvement ouvrier et son organisation sur le plan syndical est, en effet, extrêmement riche en expériences, en réalisations et en luttes contre le capitalisme.
La presse fasciste en France, Pierre Darnar (janvier 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)La presse a pris une extension parallèle au développement du régime de capitaliste. Elle est devenue en France, comme dans les autres pays, une puissance considérable, arme de classe, bien entendu. On compte environ 3.000 journaux dans notre pays. La plupart dépendent des grandes organisations financières dont elles expriment la politique dans les différentes couches de la population.
Notre Parti - Marcel Cachin (janvier 1936)
Submitted by Anonyme (non vérifié)
Marcel Cachin, janvier 1936
Le VIIIè congrès du Parti attestera la puissance croissante du communisme français. Nous devrons surtout marquer ses progrès magnifiques en 1934 et 1935.
Depuis le jour du 6 février 1934, où le fascisme a tenté ici de se saisir du pouvoir par la force, l'élan a été donné.
Le Secours rouge et l'union dans la solidarité - Jean Chauvet (décembre 1935)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Au VIIè congrès de l'Internationale communiste, Dimitrov – dont le nom est l'évocation du peuple dressé de toute sa puissance contre le fascisme – en termes clairs, indiqua que si par son activité le Secours Rouge International a « gagné l'amour, l'attachement et la profonde reconnaissance de centaines de milliers de prolétaires et d'éléments révolutionnaires, paysans, intellectuels », sa tâche se pose maintenant de se transformer en une véritable organisation de masse de travailleurs de tous les pays capitalistes, pour devenir une sorte de « Croix Rouge », englobant des millions d'hommes, de femmes, de jeunes .
A la veille du VIIIè congrès de notre Parti communiste français, je veux, par cette contribution, montrer comment les communistes doivent être les meilleurs, les plus fraternels, les plus affectueux parmi les membres du Secours Rouge en France...
Résolution pour l'unité de la classe ouvrière et le développement du Front populaire, Parti Communiste SFIC (juin 1935)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Les élections municipales et les élections au conseil général de la Seine ont marqué une avance importante de la classe ouvrière et un large développement du Front populaire, tant à la ville qu'à la campagne.
Les forces réactionnaires et fascistes, qui étaient parvenues à maintenir leurs positions lors des élections cantonales en octobre dernier, accusent un recul certain.
La M.O.I. polonaise et les luttes des mineurs - S. Polski (juin 1935)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Le trait particulier du problème minier dans la région du Nord de la France consiste en ceci, que l'effectif minier se compose de plus de 50 % de mineurs polonais.
Dans certains puits, cet effectif est supérieur et atteint même 70 à 80 %.
Les mineurs polonais sont occupés surtout au travail du fond, à l'abattage, à l'accrochage et au boisage – travail déterminant dans les mines et, en même temps, le plus dur et le plus dangereux...
Pour la paix, pour la Révolution - Maurice Thorez (mai 1935)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Maurice Thorez, mai 1935
Faisons mieux connaître l'œuvre de nos municipalités communistes (avril 1935)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Nous ne nous lasserons pas de répéter que les communistes ne séparent pas leur lutte pour la libération définitive des travailleurs, de leur activité quotidienne pour l'amélioration immédiate des conditions de vie des classes laborieuses. Les communistes luttent en faveur des revendications immédiates des travailleurs, pour diminuer sans délai la misère de leur classe et parce que loin de s'opposer aux possibilités d'action pour la révolution, c'est le meilleur moyen de se lier aux masses et de les entraîner à des luttes plus décisives. C'est dans cet esprit que le Parti communiste participe de toutes ses forces aux élections municipales. La période électorale sera pour notre parti un excellent moyen d'accentuer le courant de masse contre le fascisme et la guerre, et de rallier les exploités à nos solutions révolutionnaires à la crise, mais nous interviendrons pour la conquête des municipalités par la classe ouvrière, sous la direction de notre Parti.
Le Parti communiste a son programme municipal, il aura partout où ce sera possible ses candidats et son programme local. Le programme local élaboré sur les bases du programme municipal général du Parti reproduira les revendications immédiates de la population laborieuse sur la base de chaque localité...
La question des cadres dans notre Parti - Pierre Donier (mars 1935)
Submitted by Anonyme (non vérifié)La situation actuelle, tant nationale qu'internationale nous montre que nous allons avec rapidité vers de nouveaux combats plus âpres et plus durs.
Notre Parti avec sa politique d'unité d'action du prolétariat a su, dans la dernière période attirer dans la lutte contre le fascisme des centaines de milliers de nouveaux combattants. Notre Parti a su acquérir la confiance des larges masses, car il a montré qu'il est le seul Parti capable de les conduire à la victoire.
Nous avons acquis cette confiance des masses grâce à notre politique juste en appliquant les directives de notre Internationale communiste et grâce aussi à l'activité de militants dévoués attachés à notre Parti et ayant confiance en lui...
La campagne contre les ouvriers immigrés - Arthur Ramette (février 1935)
Submitted by Anonyme (non vérifié)février 1935
La campagne contre les ouvriers immigrés se poursuit, en premier lieu, sous le prétexte de la défense des intérêts des ouvriers français frappés par la crise.
On répète de tous les côtés le chiffre de 300.000 ouvriers étrangers en France et de 350.000 chômeurs. Il suffit donc d'expulser les 350.000 ouvriers étrangers, et le problème du chômage, sera résolu en France.
Anniversaire des journées de février 1934, Jacques Duclos (février 1935)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Voici un an que l' émeute fasciste de la Place de la Concorde, visant à instaurer en France un régime semblable à celui de Hitler, était refoulée par l'action des masses populaires réalisant leur front unique dans le combat.
Salut au meilleur disciple de Lénine, Le Comité central du Parti communiste français (janvier 1935)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Le Comité central du Parti communiste français adresse un vibrant salut bolchevik au camarade Staline, à l'occasion de son cinquante-cinquième anniversaire.
Nous saluons en Staline le meilleur disciple et le continuateur de Lénine, le chef du glorieux Parti bolchevik qui a assuré la victoire d'Octobre et le triomphe de l'édification du socialisme, le chef du prolétariat mondial, le chef des millions d'exploités du monde entier, qui veulent secouer le joug du capitalisme, battre le fascisme et se libérer par la révolution.
La vie du camarade Staline est un modèle de fermeté révolutionnaire, de fidélité et de dévouement à la cause des travailleurs...
La lutte pour l'unité de la jeunesse - Victor Michaut (décembre 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)La jeunesse participe activement au grand mouvement popu laire qui pousse les masses laborieuses de notre pays à s'unir contre l'offensive de la bourgeoisie, contre le fascisme et la guerre.
Tandis que les hitlériens français s'efforcent d'opposer les jeunes générations à leurs aînés, la partie la plus active de la jeunesse travailleuse a rejoint le front antifasciste et combattu, coude à coude, avec les travailleurs adultes.
Cette union s'est créée et élargie au cours de l'action menée en commun, depuis février, pour repousser l'offensive fasciste. Dans chaque meeting et manifestation antifasciste apparaissent, et quelquefois dominent, les visages jeunes...
Les enseignements de la guerre civile en Espagne - André Marty (novembre 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Quels sont les premiers enseignements de la grande bataille d'octobre en Espagne et plus particulièrement de l'insurrection armée des Asturies ?
1. La classe ouvrière peut battre une armée moderne
II est possible dans des circonstances économiques et politiques bien déterminées, circonstances qui sont nettement précisées par notre Internationale, par l'énorme expérience du Parti bolchévik, par la tactique léniniste, il est possible – et les Asturies l'ont prouvé – que les ouvriers remportent la victoire sur une armée moderne...
Le Tour de France : du sport ? (juillet 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Quels rapports y a-t-il entre le sport véritable et l'exploitation sportive qu'est le Tour de France ?
C'est la question que nous devons poser aux milliers de travailleurs qui ont attendu, parfois des heures entières, le passage des coureurs qu'ils n'ont eu le plaisir d'applaudir que pendant quelques secondes.
Car pour que ces dizaines de milliers de spectateurs manifestent tant d'enthousiasme envers les coureurs, il est bien évident qu'ils croient fermement en la seule vertu sportive de la grande épreuve...
L'affaire Dreyfus et le socialisme français - Jean Bruhat (mai 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Le congrès du Parti ouvrier se réunit en septembre 1898 à Montluçon. Sans doute il condamne le nationalisme et l'antisémitisme. Mais il ne donne aucune directive précise.
Et peut-être allait-il un peu vite en besogne quand il affirmait dans une résolution que l'antisémitisme « malgré toutes ses pétarades démagogiques n'a jamais pu faire illusion à une fraction quelconque de la classe ouvrière consciemment organisée ».
En fait les ouvriers étaient dans la rue, se battant contre la police et les nationalistes : le Parti ouvrier de Guesde ne les guidait plus.
Le mouvement de masse grandit, il se développe au milieu de l'agitation revendicative du prolétariat.
En octobre 1898 une grève importante éclate à Paris parmi les ouvriers du bâtiment. On compte plus de 20.000 grévistes. Contre eux le président du Conseil Brisson fait donner la troupe. (...) Tout se mêle étroitement : les cris de « Vive Dreyfus ! » et les cris qui expriment la volonté revendicative des gars du bâtiment...
Grandeur et décadence du Parti « néo » - Fernand Fontenay (avril 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Le Parti socialiste de France est fondé depuis quatre mois. II donne déjà des signes non équivoques de dégénérescence et de décomposition.
C'est qu'il fut, dès sa naissance, soumis à l'épreuve du feu - nous voulons dire des combats de classe, - et qu'il en a sévèrement pâti.
Il s'était créé dans une confusion inouïe de doctrine, que seuls pouvaient ignorer les observateurs superficiels aux yeux desquels, pour un parti bourgeois, un congrès unanime est l'indice d'une unité politique profonde.
Le Congrès de la Mutualité avait donné ce spectacle de l'unanimité : elle n'a point survécu aux événements de cet hiver. Comment naquit le Parti « néo » ?...
La révolte de la mer Noire - André Marty (avril 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Rappelons les faits.
Dès qu'en octobre 1918 l'effondrement du front turco-bulgare apporte la certitude de la défaite militaire du bloc impérialiste d'Europe centrale au bénéfice des impérialistes de l'Entente (France-Angleterre-Italie-japon), ceux-ci décident d' « en finir avec le bolchevisme », suivant l'expression du ministre français des Affaires étrangères, Pichon.
Une base est déjà créée à Arkhangelsk dans l'Extrême Nord. Les forces japonaises avancent en Sibérie et le général français, Janin, y dirige les forces militaires alliées, Russes-blancs com pris ; enfin le Kouban et le Don sont aux mains de Dénikine...
Le travail de masse du Parti et la préparation à l'illégalité - J. Lucas (avril 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Les événements qui se sont déroulés en France au cours de ces dernières semaines, et particulièrement pendant la période du 5 au 12 février sont, à tous les points de vue, une confirmation éclatante des thèses du 13è Exécutif de l'I.C. Et en particulier, ils illustrent de façon saisissante la conclusion du Comité exécutif de l'Internationale qui fait un devoir à toutes les sections de l'internationale d'être prêtes à chaque tournant des événements et sans perdre un instant de tendre toutes leurs forces pour la préparation révolutionnaire du prolétariat en vue des prochaines batailles décisives pour le pouvoir.
L'énergie et l'ampleur de la riposte faite dans tout le pays par le prolétariat aux menées fascistes, la combativité admirable des ouvriers parisiens luttant pendant des heures contre la police, élevant des barricades pour résister aux charges ; les multiples exemples d'initiative donnés par les organisations du Parti au cours de ces journées pour mobiliser les masses et les entraîner à l'action, montrent éloquemment les énormes possibilités qui nous sont actuellement données pour développer l'action de masse contre la bourgeoisie et ses bandes policières ou fascistes...
Pour l'unité d'action antifasciste - Parti Communiste-SFIC (15 mars 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Les événements de ces dernières semaines vérifient dans les faits la justesse des résolutions adoptées par la XIIIe assemblée plénière du Comité exécutif de l'I.C. Et par le Comité central dans sa session de janvier.
Les événements de cette dernière période soulignent l'accentua tion de l'essor révolutionnaire dans les pays capitalistes (Au triche-Espagne, etc.).
En face du monde capitaliste en pleine crise, l'Union soviétique obtient de nouvelles victoires dans l'édification du socialisme. « Le mouvement des masses ouvrières et paysannes et des sol dats est en développement et passe à un niveau plus élevé », comme l'ont montré les combats de classe de février en France. L'activité du Parti communiste a largement contribué à déclen cher l'action des masses travailleuses qui, jeunes en tête, ont ri posté magnifiquement aux attaques du fascisme, notamment dans la grande manifestation du 9 février ; elles ont réalisé leur front unique d'action auquel s'est toujours opposé le Parti socialiste...
Les enseignements de l'insurrection autrichienne - Maurice Romier (mars 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Les éléments les plus réactionnaires et les plus sinistres de l'Autriche, la clique vénale qui ne pense qu'au râtelier étranger où elle pourrait manger le mieux, réunie par un seul sentiment - la haine contre le prolétariat – fête sa « victoire ».
Tous les débris du corps d'officiers impérial enragés par l'effon drement de l'empire des Habsbourg, tous les déchets de la bu reaucratie impériale ayant perdu complètement le sens de la réalité, et avec eux la grande bourgeoisie autrichienne, tous les épigones et avortons dont le « courage » n'a pu être rétabli que par le soutien de koulaks et de la paysannerie montagnarde d'Autriche trompée par les fascistes, ils ont tous voulu montrer au monde leurs exploits.
Ces héros s'avéraient incapables d'insuffler la vie à l'organisme mort-né créé à Versailles ; ils se vendaient aussi bien au pape qu'aux financiers, ils mendiaient honteusement auprès de la So ciété des nations et ses banquiers, ils se prostituaient dans toutes les antichambres de gouvernements européens ; ils se transformèrent depuis longtemps moralement et matériellement en loques...
Education et formation des cadres - Georges Lapierre (mars 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Le marxisme exige que le travail théorique soit lié au travail pratique.
Essayer de faire des cadres rien que par le travail pratique sans leur donner les connaissances théoriques nécessaires cela veut dire préparer des dirigeants aveugles.
Mais l'aveugle ne va pas loin sans se casser la tête. Le problème de l'éducation de l'ensemble des membres du parti et la formation de cadres se pose actuellement devant le parti comme une nécessité vitale...
La région du Nord et la contre-offensive prolétarienne - Charles Bourneton (mars 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)La région du Nord et du Pas-de-Calais occupe une place pré pondérante dans l'économie française. Des centaines de milliers d'ouvriers s'y trouvent concentrées. Avant la crise, la mine occupait 200.000 travailleurs. L'industrie textile 250.000 rien que dans Ie secteur le plus important Lille-Roubaix-Tourcoing-Halluin-Armentières. 60.000 métallurgistes environ étaient employés dans les sec teurs de Valenciennes et Lille.
Parmi cette main-d'œuvre se trouvaient et se trouvent encore de nombreux ouvriers immigrés et frontaliers belges.
Ces derniers venant chaque jour des localités belges sur tout le long de la frontière du département du Nord ont atteint jusqu'à 50.000...
Comment s'y prendre ? - Jean Longchoux (février 1934)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Le camarade Havez, dans son article sur le problème du renforcement idéologique du Parti traite une question qui tourmente maintes cellules et plus d'un rayon : Les moyens de retenir les nouveaux membres du Parti.
Mais il n'est pas douteux que le souci de retenir les nouveaux adhérents n'est qu'un aspect particulier du problème de parer aux flottements des effectifs de notre parti, problème qui lui-même est étroitement lié à la question de la formation des cadres. Il ne peut y avoir de solution sérieuse à la question posée par le camarade Havez, sans une solution du problème de l'arrêt de la fluctuation...
Réagissons contre la répression - Maizieres (décembre 1927)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Lors de nos récentes campagnes, il apparaît que nos cellules d'entreprises n'ont pas pris une part active à la préparation de ces campagnes.
Certains échos, d'autre part, nous indiquent que dans notre Parti, un grand nombre de camarades délaissent leurs cellules d'entreprises pour se réfugier sur leur lieu d'habitation et qu'en général, nos cellules n'ont pas suffisamment d'activité.
Nous sommes en face d'une situation économique et politique tout à fait favorable pour montrer à nos camarades du Parti l'importance de l'organisation sur la base de la production et leur rappeler que cette structure est le résultat de l'expérience acquise par les nombreuses années de lutte du parti bolcheviste et des différentes sections de l'Internationale Communiste...
Le retour de Salamine - Paul Vaillant-Couturier (octobre 1918)
Submitted by Anonyme (non vérifié)Ils vont être innombrables demain, ces vieillards de tous les âges qui par la France entière vont courir au devant de nous, rayonnants d'une longue quiétude, tranquilles dans leur égoïsme satisfait et qui, secouant nos mains que les crosses auront polies, que les canons des mitrailleuses auront brûlées, que le gel et la pluie auront crevassées, s'écrieront : « Enfin, vous voilà revenus, les vainqueurs ! Vous allez passer sous l'Arc de triomphe ! Vous allez être fêtés, choyés ! A vous tous les lauriers ! Nous ne vivions plus, dans l'attente de votre retour. Il va falloir oublier bien vite toutes vos misères, oublier la guerre, oublier... »...