radical-socialisme

26 Jan 2017

Nicolas Chapuis, le chef du service politique du Monde, a affirmé au sujet du débat d'hier entre les deux vainqueurs du premier tour des « primaires citoyennes » qu' « une fois n'est pas coutume, ce débat est de bonne tenue et clair pour les potentiels électeurs sur le choix qui s'offre à eux ».

De bonne tenue, peut-être, mais clair, il faut tout l'aveuglement d'un membre dirigeant du quotidien historique de la « seconde gauche » pour y voir quelque chose de lisible...

20 Jan 2017

A voir le troisième débat des « primaires citoyennes », on se dit qu'après tout si Lionel Jospin avait une attitude passe-muraille et un air pince sans rire, il avait en fin de compte vraiment du style et que François Hollande, c'est un Lionel Jospin plus rondouillard et osant faire quelques petites blagues.

Un dirigeant socialiste, somme toute, c'est un énarque qui sait prendre un calva au bistro, en faisant de bonnes promesses...

16 Jan 2017

Le second débat des « Primaires citoyennes » a montré parfaitement qu'un seuil de basculement a été atteint ; désormais, seuls les thèmes post-modernes ont le dessus, c'est-à-dire ceux qu'on appelle « sociétaux », qui relèvent d'une philosophie de la « modernisation » de la société, au moyen de la conquête de « droits » nouveaux.

Quels sont ces « droits » ? Leur nombre est réduit, ce sont toujours les mêmes qui reviennent.

Il y a le droit à l'éducation, qui permettrait d'abolir les inégalités, celui aux énergies renouvelables, ce qui est une manière de se prétendre soucieux de l'environnement...

9 Jan 2017

La primaire citoyenne et «Je suis Charlie»

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le mouvement « Je suis Charlie » a été historiquement une vague progressiste de nature petit-bourgeoise, permettant de vrais débats, sans pouvoir aller jusqu'au fond des choses, mais tout de même. C'est pour cette raison que la fraction la plus conservatrice de la société a été totalement opposé à ce phénomène, tout comme par ailleurs l'extrême-gauche devenue ultra-gauche. En fait, le mouvement « Je suis Charlie » correspond à tout un pan de la société qui est l'allié objectif de toute bataille pour une démocratie populaire.

Pourtant, on peut voir que les candidats à la primaire citoyenne n'abordent pas la question du mouvement « Je suis Charlie ». Pire encore, leur approche s'y oppose même pratiquement entièrement pour la plupart d'entre eux...

16 déc 2016

La primaire de 2017, sous l'égide d'une « Belle Alliance populaire » (le PS, l'Union des démocrates et des écologistes, le Parti écologiste et le Front Démocrate auxquels s'est joint récemment le Parti Radical de Gauche) est un nouveau nivellement par le bas, uniquement au service des « républicains de gauche ».

C'est, au sens strict, une opération des élus socialistes afin de se positionner comme incontournables en tant que force d'opposition et de gouvernement ; le plébiscite des primaires est censé assécher de manière totale tout le terrain de l'autonomie populaire et du débat politique pour la transformation sociale...

21 oct 2016

L'opposition droite-gauche en France est issue, du point de vue du matérialisme dialectique, de l'affrontement entre deux fractions de la bourgeoisie : celle ouvertement réactionnaire, lié au royalisme et au catholicisme, et celle moderniste et laïque. Cette opposition est directement issue du compromis du tout début du XXe siècle. Le Parti Communiste n'a pas réussi à saisir cet arrière-plan, ne saisissant pas les contradictions au sein de la bourgeoisie.

Il n'a donc pas compris le radicalisme, cette forme de républicanisme de centre-gauche, expression de la bourgeoisie modernisatrice, partisane d'un capitalisme libéral et, de ce fait, opposé aux fractions de la bourgeoisie historiquement liées au féodalisme, au catholicisme, au monarchisme, etc...

21 fév 2016

La principale caractéristique sociale du capitalisme connaissant sa crise générale est le basculement dans le corporatisme, c'est-à-dire l'organisation technocratique, par en haut, de l'économie, avec une mobilisation de la base populaire en faveur des projets d'« unité sociale », d'amélioration de la production « nationale ».

Si la révolution socialiste ne vient pas bloquer ce processus, le renverser, le corporatisme avance inévitablement, porté par le fascisme qui n'est, à ce titre, que l'expression politique la plus cruelle et sanguinaire visant à réaliser ce corporatisme, avec la tendance à la guerre impérialiste qui en forme l'arrière-plan...

28 Jan 2016

Christiane Taubira est une horrible figure de notre époque, une figure post-moderne et c'est pour cette raison qu'elle démissionne du gouvernement de Manuel Valls pour une raison « sociétale », avec la mise en scène d'un départ à bicyclette devant les journalistes.

Elle représente le pire de la gauche post-moderne, anti-ouvrière, qui profite de la petite-bourgeoisie d'origine immigrée ou des « DOM-TOM » afin de moderniser le régime, de réimpulser le capitalisme...

22 Jan 2016

Les épouvantables Hollande, Valls et Macron

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Que n'a-t-on entendu ces derniers jours ! Des « socialistes » assumant ouvertement leur soutien au capitalisme le plus « moderne »...

Ces propos sont une insulte à toute l'histoire de la gauche, celle du mouvement ouvrier. Mais elles correspondent, en fait, à cette « seconde gauche », cette gauche non marxiste et même anti-marxiste. Cette « seconde gauche » représente un courant « moderniste », cherchant à réimpulser le capitalisme...

3 oct 2015

François Hollande a un but très clair : faire en sorte que le Parti socialiste disparaisse, au sein d'une fédération de la « deuxième gauche » (par opposition au communisme), rassemblant depuis le centre-gauche jusqu'aux sociaux-démocrates de gauche, en passant par les écologistes.

En cela, il est appuyé par Manuel Valls et tous les tenants du« social-libéralisme » (qui est en fait une forme de radical-socialisme), de ce qui historiquement a été appelée le « molletisme », en référence à Guy Mollet...

23 juin 2015

Lors du dernier congrès du Parti Socialiste, les radicaux-socialistes ont obtenu une grand victoire, qui provient essentiellement du fait qu'ils tiennent actuellement l’État. Toutefois, le pragmatisme pose toujours un problème dans une société marquée par les contradictions de classe, d'autant plus en période de crise générale du capitalisme.

Par conséquent, les tensions à gauche entre cette tendance opportuniste-pragmatique qui domine et la social-démocratie timidement renaissante sont forcément de plus en plus fortes. Cela reflète les colères, les incertitudes, les inquiétudes...

9 juin 2015

Ce week-end, le Parti Socialiste a tenu son congrès, le 77e, ce qui est un événement pour notre pays : c'est un parti issu historiquement du mouvement ouvrier, portant des valeurs encore considérés comme un espoir par bon nombre de personnes progressistes en France.

Pourtant, le Parti Socialiste n'est pas un parti réformiste assumant des transformations profondes réalisées par les institutions, comme avait pu le prétendre Jean Jaurès.

Pour preuve, on a ce qu'a osé faire le premier ministre Manuel Valls. Il a quitté le congrès du Parti Socialiste pour rejoindre, tous frais payés par l’État, un match de football à Berlin : la finale de la Ligue des Champions entre le FC Barcelone et la Juventus de Turin...

12 mai 2013

La réalisation du Front Populaire est le grand succès du PC-SFIC, c'est une victoire sur le fascisme. Mais cela va l'exposer à une contamination institutionnelle et culturelle bourgeoise. Au moment de la fin du Front Populaire en 1938, la SFIC a obtenu sa légitimité, mais a perdu toute capacité d’initiative, a bouleversé son identité et se retrouve totalement désarmé sur le plan de la combativité...

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