12 mai 2013

Avicenne et Averroès - 13e partie : Aristote au Mont Saint-Michel

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Publié en 2008 par Sylvain Gouguenheim, Aristote au Mont Saint-Michel est un ouvrage important, car il représente le point de la ligne « identitaire » occidentaliste dans son offensive contre la falsafa et Averroès.

Le sous-titre de l'oeuvre est d'ailleurs explicite : « Les racines grecques de l'Europe chrétienne ». On a là une démarche qui vise à « justifier » la vision du monde « occidentaliste » comme quoi « l'Europe » serait « pure » d'influences extérieures et ne doit rien à personne ; on a idéologiquement la même démarche « autarcique » que Breivik et les « identitaires » ethno-différencialistes.

L'ouvrage, publié en gros caractères et visant un large public, a d'ailleurs profondément choqué la sphère universitaire qui, si elle est bourgeoise et en décadence, n'en est pas encore prête à accepter une vision du monde aussi « ultra » et niant purement et simplement la valeur culturelle et scientifique de l'Islam au même moment où l'Europe connaissait les affres du Moyen-Âge.

Une large pétition a même été publiée et signée par des étudiants et des chercheurs, paniqués par cette « politisation » imposée par un de leurs collègues à leur « institution » (elle est reproduite à la fin de l'article). En pratique, la plus large partie de la communauté universitaire a rejeté l'ouvrage comme n'étant pas sérieux, à la fois par refus d'un occidentalisme aussi ouvert et par défense des « traditions », des « méthodes », etc.

En réalité et pourtant, c'est cette même communauté universitaire qui a produit Sylvain Gouguenheim, qui a été maître de conférences à l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et membre du LAMOP (Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris), puis professeur des universités à l'ENS Fontenay-Saint-Cloud (ENS LSH de Lyon) de Lyon 3.

Elle ne l'a pas produit que culturellement, au niveau de la formation, elle l'a également produit intellectuellement et idéologiquement. Car il existe une contradiction énorme dans l'idéologie dominante bourgeoise.

D'un côté en effet, elle assume parfaitement, rationnellement, l'influence majeure de la civilisation arabo-persane, le plus souvent appelée arabo-islamique, ou islamique, etc. Tant les cursus universitaires que les manuels scolaires l'attestent.

Le problème est qu'absolument jamais le contenu de cette influence n'est expliquée.

De plus, dans la mesure où Thomas d'Aquin a réinterprété Aristote contre Averroès, alors inévitablement il y aura des chrétiens « sincères » pour dire qu'Averroès n'a été qu'un « accident » de parcours.

On aurait alors une « gauche » bourgeoise reconnaissant qu'Averroès a interprété Aristote et que cela a produit un débat fructueux aidant la Renaissance, et une « droite » considérant cela comme un détail relativement anecdotique.

Mais dans les deux cas, et c'est cela qui nous intéresse, on a une négation de la signification de l'averroïsme, en tant que courant matérialiste permettant l'humanisme au XVIe siècle, les libertins au XVIIe siècle, les matérialistes au XVIIIe siècle (et donc le matérialisme dialectique au XIXe siècle).

C'est là le cœur du problème et le noyau dur de la réalité de Sylvain Gouguenheim et de son « Aristote au Mont Saint-Michel. »

Dans cette œuvre, l'auteur s'évertue à trouver des « voies » pour qu'Aristote puisse arriver à l'Europe sans passer par la civilisation arabo-persane.

Ce qui est possible, mais totalement secondaire, car ce qui a compté ce n'est pas simplement « Aristote », ni même comme le pense la « gauche » bourgeoise dont nous avons parlé plus haut, que ce serait « Aristote » interprété de manière plus ou moins « créative » par Averroès.

Non, ce qui compte, c'est l'averroéïsme, c'est cela le véritable détonateur. C'est cela que tente de nier Sylvain Gouguenheim, en réactionnaire en croisade contre le matérialisme dialectique.

Peu importe donc les querelles d'érudits au sujet de différents manuscrits ; cela a son importance, mais pas dans le cadre des mouvements d'idées et des luttes de classe dans le cadre de la Renaissance.

Même si bien sûr, en « inventant » une tradition scientifique au Moyen-Âge, Sylvain Gouguenheim tente surtout idéologiquement de présenter celui-ci comme un paradis chrétien, ce qui est une position romantique tout à fait traditionnelle, au cœur même du grand classique romantique « Europe ou la Chrétienté » de l'allemand Novalis.

Les fantasmes sur le Moyen-Âge sont d'ailleurs de plus en plus courants dans cette période de décadence, et le refus de la falsafa, de l'apport d'Averroès au matérialisme, s'illustre aussi par les fantasmes « nationaux » de « paradis perdus » que serait la Bretagne, l'Occitanie, etc.

On a là un irrationalisme romantique du XIXe siècle qui est purement et simplement réactivé.

Sylvain Gouguenheim se situe dans cette tradition romantique à un point que son « islamophobie » a sauté aux yeux des commentateurs bourgeois. En réalité, il n'est pas « islamophobe », terme ne voulant rien dire par ailleurs, mais simplement unilatéral : il ne comprend pas les luttes de classes au sein de la civilisation islamique, il ne prend en compte que les réactionnaires et nie totalement l'existence du courant humaniste – matérialiste (dont nous avons parlé justement dans notre série d'articles sur la falsafa arabo-persane).

Ouvrir la page web du dossier La signification historique de la falsafaEt il ne comprend justement pas que l'averroéïsme a été une synthèse de tout un courant au sein d'une époque, et que si objectivement ce courant n'a pas réussi à se développer en raison de la situation objective de la féodalité arabo-persane, il n'en est pas moins devenu le drapeau de la bourgeoisie embryonnaire et progressiste en Europe.

Cependant et bien évidemment, Sylvain Gouguenheim n'est intéressé que par Aristote interprété par Thomas d'Aquin, c'est-à-dire réinterprété dans le sens anti-matérialiste, anti-Falsafa, anti-Averroès (voir notre explication: Avicenne et Averroès : la réaction chrétienne par Thomas d'Aquin).

Peu lui importe donc l'existence même d'Averroès, de la falsafa, de la dimension matérialiste chez Aristote.

Et c'est ce qui fait justement l'intérêt idéologique-culturel de notre long et documenté travail sur la Falsafa, sur Avicenne, sur Averroès : il s'agit de préserver les fondements même du matérialisme dialectique, et principalement de la dimension matérialiste, avec l'éternité du monde, la pensée humaine n'existant pas à part comme reflet de la réalité, et la mise de côté d'un Dieu « personnel » au profit d'un « Dieu » assimilé à l'univers impersonnel.

Sylvain Gouguenheim fait d'ailleurs figure d'escroc intellectuel surtout parce qu'il utilise de manière éhontée la « double vérité » d'Averroès tentant de sauver la peau de la philosophie face à l'obscurantisme religieux afin de prétendre montrer un Averroès qui, « véritablement », serait un « bon musulman », respectant totalement la religion, etc.

Cela montre que Sylvain Gouguenheim ne connaît ni Averroès, ni l'averroïsme et il faut bien voir que même au sein de l'université bourgeoise il n'a pas connu ceux-ci, car pour voir Averroès et l'averroïsme, il faut être armé du matérialisme dialectique.

Si d'ailleurs nos recherches avancées sont conformes au matérialisme dialectique à l'époque du marxisme-léninisme-maoïsme, il n'en reste pas moins que la considération comme quoi Avicenne et Averroès sont des penseurs pré-matérialistes est une considération « classique », déjà et évidemment comprise à l'époque de l'URSS.

En affirmant que les documents d'Aristote sont arrivés en effet en Europe par des traductions faites à l'abbaye du Mont Saint-Michel, c'est ainsi bien le matérialisme que vise Sylvain Gouguenheim, pas l'Islam. Et lorsqu'il met en avant les « Grecs » comme à la source d'une « Europe chrétienne », c'est le rôle historique et libérateur de la classe ouvrière qu'il essaie de nier.

Il le perçoit lui-même d'ailleurs lorsqu'il explique benoîtement :

Mais si les Grecs n'ont pas inspiré fondamentalement « l'esprit même de notre civilisation d'Occident » [Marcel Detienne, Les Grecs et nous], qui d'autre l'aurait fait ?

Il faudrait admettre qu'il n'y a pas de civilisation occidentale, ou que les civilisations n'ont pas de racines.

Voilà bien un correct pressentiment de la part d'un idéaliste.

Enfin, et pour finir, il faut noter la position de Rémi Brague. Grande figure universitaire, c'est un catholique réactionnaire « spécialiste » du Moyen-Âge, de Platon et d'Aristote, de la philosophie médiévale arabe et juive.

Fort logiquement, il est également un commentateur de Heidegger : on a là le profil typique de l'universitaire français ultra-réactionnaire, pétri de catholicisme et d'Aristote à la sauce Thomas d'Aquin, avec des questionnements métaphysiques ultra-idéalistes à la Heidegger.

Un Heidegger qui justement fonde sa démarche sur une lecture mystique d'Aristote...

On ne sera nullement étonné que Rémi Brague n'a nullement descendu en flammes l'ultra-réactionnaire Sylvain Gouguenheim, pour au contraire essayer de temporiser, de préserver les institutions, le ton « universitaire », etc.

Il dit ainsi par exemple :

J'ai bien des réserves sur le livre, mais j’ai refusé de me joindre au lynchage de l’auteur. Personne n'a jamais nié que la culture arabe ait apporté sa pierre à la civilisation européenne, et Gouguenheim non plus. Il arrête son enquête au XIIe siècle. Il montre qu’il y a eu aussi une transmission directe de la pensée grecque entre le monde byzantin et l'Occident. En quoi est-ce un crime ? (Rémi Brague, Assez d'illusions sur l'Islam, mai 2010)

Ce qui est une escroquerie, car Gouguenheim vise de manière explicite à nier tout apport arabe en quelque domaine que ce soit...

Mais Rémi Brague est obligé de nier les contradictions inter-bourgeoises, cela afin de, bien entendu, préserver surtout un aspect essentiel l'idéologie dominante datant de l'absolutisme de Louis XIV et jouant un rôle essentiel pour le catholicisme (français) : la centralité de la culture gréco-romaine.

Voici ce que dit Rémi Brague, dans une véritable tentative de mystification comme quoi l'Europe entière aurait été biberonnée à la Grèce antique (A propos d’une polémique récente, octobre 2008).

Il commence par une thèse semi-correcte pour mettre en place le dispositif idéologique franco-français, absolutiste-catholique, de la centralité de la culture gréco-romaine :

L’hellénisme n’a été en terre d’islam que le fait d’individus comme les « philosophes » (falâsifa), intellectuellement des génies, mais socialement des amateurs privés de relais institutionnel.

Ce n’est qu’en Europe qu’il a pris la forme d’un phénomène, sinon de masse, du moins de vaste envergure, puisqu’il concernait l’ensemble de l’élite intellectuelle.

Et pourtant, le phénomène capital n’est peut-être pas encore là. Pour ma part, je le situerais dans le fait que les érudits européens ne se sont pas contentés de traduire à partir du grec. Ils se sont, si l’on peut dire, avant tout « traduits » eux-mêmes vers le grec.

Ce n’est qu’en Europe que l’on a appris le grec de façon systématique. Ce n’est qu’en Europe que, le plus concrètement du monde, le grec est devenu matière obligatoire dans l’enseignement secondaire — en gros, selon les pays, jusqu’au milieu du XXe siècle.

On reconnaît bien la dimension bourgeoise élitiste de l'auteur, car bien évidemment les larges masses n'ont jamais appris le grec ; quant aux pays protestants, le grec était étudié pour connaître le texte original du « nouveau Testament ».

De toutes manières, les masses n'ont pas du tout été influencées par la « culture gréco-romaine », mais par l'humanisme et les Lumières, par le romantisme national (qui pouvait s'appuyer sur des éléments gréco-romains, mais pas unilatéralement ni obligatoirement), puis l'idéologie socialiste et le communisme.

Finalement, ce qu'ont en commun Rémi Brague et Sylvain Gouguenheim, c'est la haine du protestantisme en tant que courant bourgeois catholique.

Voici par exemple ce qu'écrit Sylvain Gouguenheim dans son ouvrage ; ce qu'il dit de l'Islam serait tout à fait valable pour le protestantisme :

Le christianisme est peu ritualisé, l'islam l'est à l'extrême : il en résulte des différences centrales dans l'organisation des sociétés.

Des mots identiques n'ont donc pas le même sens. Ainsi, le terme de « piété » désigne chez un chrétien l'adoration intérieure, l'accomplissement des œuvres de miséricorde ou l'assistance à la messe, mais pour un musulman, la piété réside dans l'obéissance à la Loi.

Les œuvres, en Islam, sont des pratiques codifiées, collectives et communautaires ; la spiritualité musulmane consite en premier lieu à se préserver de la moindre souillure, de toute impureté, en respectant les règles instituées dès les origines. L'islam est une orthopraxie.

C'est une composante très importante du fascisme français que cet anti-protestantisme de type catholique (voir Humanisme, Lumières, Bourgeoisie, cinquième partie : Calvin, héraut de la bourgeoisie européenne). Ce qui est visé, c'est l'être humain rationnel, obéissant à une loi qu'il a choisi et reconnu comme étant naturel, comme étant sienne, comme étant conforme à sa nature.

C'est également cela qu'il faut voir dans l'attaque contre la Falsafa, contre Averroès, contre l'avérroïsme, contre le matérialisme dialectique.

Pétition de l'Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines

Le 29/04/2008 - Mis à jour le 06/05/2008

Appel aux enseignants, élèves et anciens élèves de l’ENS-LSH

1- Un enseignant de l’ENS-LSH, M. Sylvain Gouguenheim, professeur d’histoire médiévale, vient de faire paraître — dans la collection «L’Univers historique» au Seuil — un ouvrage, Aristote au Mont Saint-Michel. Les racines grecques de l'Europe chrétienne, qui entreprend de réviser l’idée d’une participation du monde islamique à l’élaboration des savoirs en Europe à l’époque médiévale. Les assises méthodologiques et les thèses de ce livre sont discutables et actuellement discutées par la communauté des spécialistes de cette période, historiens et philosophes.

2 - Il est tout à fait légitime qu’un chercheur puisse défendre et faire valoir son point de vue, surtout lorsque celui-ci est inattendu et iconoclaste ; il appartient alors aux spécialistes de répondre à ses arguments et de les contester le cas échéant. Nous appelons d’ailleurs à prolonger ce débat intellectuel dans des journées d’études qui seront organisées à l’ENS LSH à l’automne 2008.
Malheureusement, l’affaire semble bien dépasser la simple expression de thèses scientifiques. L’ouvrage de Sylvain Gouguenheim contient un certain nombre de jugements de valeur et de prises de position idéologiques à propos de l’islam ; il sert actuellement d’argumentaire à des groupes xénophobes et islamophobes qui s’expriment ouvertement sur internet. Par ailleurs, des passages entiers de son livre ont été publiés sur ces blogs, au mot près, plusieurs mois avant sa parution.

On trouve également sur internet des déclarations qui posent question, signées «Sylvain Gouguenheim» (commentaire sur le site Amazon, 16 avril 2002) ou «Sylvain G.» (site Occidentalis, 8 novembre 2006). Bien évidemment, et nous en sommes parfaitement conscients, rien de ce qui circule sur internet n’est a priori certain, mais, au minimum, ces points méritent une explication et, le cas échéant, une enquête approfondie. Nous ne sommes pas du tout convaincus par les arguments fournis par Sylvain Gouguenheim au Monde des livres («J’ai donné depuis cinq ans […] des extraits de mon livre à de multiples personnes. Je suis totalement ignorant de ce que les unes et les autres ont pu ensuite en faire»).
Sur ce point, on peut consulter le lien suivant :
http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/04/27/laffaire-aristote-chronique-dun-scandale-annonce/

3 - L’ENS-LSH, institution laïque, républicaine et humaniste, à laquelle Sylvain Gouguenheim appartient et dont il tire pour bonne part sa légitimité, ne peut, par son silence, cautionner de telles déclarations.
- Nous, enseignants, chercheurs, élèves et anciens élèves de l’Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines, affirmons solennellement que les prises de position idéologiques de Sylvain Gouguenheim n’engagent en rien les membres de son Ecole.
- En nous gardant des querelles corporatistes, des conflits de personnes et des récupérations de tous ordres, nous souhaitons réaffirmer avec force notre attachement à la nécessaire distinction entre recherche scientifique et passions idéologiques.
- Nous demandons une enquête informatique approfondie sur les points évoqués plus haut.
- Nous demandons que toutes les mesures nécessaires soient prises afin de préserver la sérénité pédagogique et la réputation scientifique de l’ENS LSH.

L’appel lancé lundi 28 avril par les enseignants, chercheurs, personnels, auditeurs, élèves et anciens élèves de l’ENS LSH a rassemblé plus de 200 signataires, dont voici la liste alphabétique.

Abbès Makram (MC Etudes arabes, ENS LSH)
Abécassis Frédéric (MC Histoire, ENS LSH)
Allais Pascal (Ingénieur de recherche, Laboratoire Triangle, ENS LSH)
Al-Matary Sarah (ancienne élève, Lettres modernes 2000, ATER Université Lyon 2)
André Christine (Directrice de la Bibliothèque, ENS LSH)
Angaut Jean-Christophe (MC Philosophie, ENS LSH)
Auclerc Benoît (Agrégé répétiteur, littérature française, ENS LSH)
Audi Marc (ancien élève, Lettres modernes 2000, AMN Etudes hispaniques, Paris 4)
Autin Gauthier (ancien élève, philosophie 1997, ATER Université de Franche-Comté)
Azoulay Vincent (ancien élève, Histoire 1993, MC Université Paris-Est Marne-la-Vallée)
Babou Igor (MC Information-Communication, ENS LSH)
Backouche Isabelle (ancienne élève, Histoire 1981, MC EHESS)
Bader Marie (ancienne élève, Etudes germaniques 2001, AMN Paris Université 10)
Balmer Yves (PRAG, Musique et Musicologie, ENS LSH)
Barthélémy Pascale (MC Histoire, ENS LSH)
Baudino Isabelle (MC Etudes anglophones, ENS LSH)
Benaini Samia (auditrice Philosophie, ENS LSH)
Bentouhami Hourya (ancienne élève, philosophie 2000, doctorante, Université Paris 7).
Bergougnoux-Weil Michèle (ancienne élève, Lettres modernes 1961, PU Montpellier)
Bernardet Arnaud (ancien élève, Lettres modernes 1994, MC Université de Franche-Comté)
Besnier Bernard (MC Philosophie, ENS LSH)
Biard Joël (ancien élève, philosophie 1972 PU Université de Tours)
Binzoni Marie-Laure (ancienne élève, Philosophie 2000)
Bohas Georges (PU Etudes arabes, ENS LSH, membre de l'IUF)
Bonnerave Jocelyn (ancien élève, Lettres modernes 1998, ATER Paris 5)
Bonzon Anne (ancienne élève, Histoire 1984, MC Lille 3)
Boudier Marion (ancienne élève, Lettres modernes 2001, AMN - ENS LSH)
Bouteille-Meister Charlotte (ancienne élève, Lettres modernes 2000, doctorante)
Bret-Vitoz Renaud (ancien élève, Lettres modernes 1993, MC Université Toulouse 2)
Bridet Guillaume (ancien élève, Lettres modernes 1990, MC Université Paris 13)
Briquet Jean-Louis, (ancien élève, Lettres modernes 1982, Directeur de recherche CNRS)
Brun Christophe (ancien élève, Histoire 1988, enseignant Histoire - Géographie, Créteil)
Bureau Benoîte (ancienne élève, Lettres Modernes 1999, ATER Université de Bourgogne)
Cali Fabio (ancien élève, Lettres modernes 2002)
Carrols Anne (ancienne élève, Lettres modernes 1998, ATER Université de Provence)
Carton-Vincent Alison (élève ENS LSH, 4ème année, Etudes Italiennes)
Cassagnau Laurent (MC Etudes germaniques, ENS-LSH)
Cazalas Inès (ancienne élève, Lettres modernes 2000, AMN Université Strasbourg 2)
Cazanave Claire (ancienne élève, Lettres modernes 1995, Professeur en classes préparatoires)
Chamayou Grégoire (ancien élève, philosophie 1997, chercheur Institut de France)
Charbonnier Pierre (élève ENS LSH, 4ème année, philosophie)
Chareix Fabien (ancien élève, Philosophie 1991, MC Université Paris 4)
Charrak André (ancien élève, Philosophie 1989, MC Université Paris 1)
Chassain Adrien (élève ENS LSH, 1ère année, Lettres modernes)
Clochec Paulin (élève ENS LSH, 1ère année, Philosophie)
Coignard Tristan (ancien élève, Etudes germaniques 1996, MC Université Bordeaux 3)
Commins Eli (ancien élève, Histoire 1994, PRAG Université d’Avignon)
Confavreux Joseph (ancien élève, Histoire 1994)
Cotensin Ismène (ancienne élève, Etudes italiennes 1999, MC Université Lyon 3)
Coudreuse Anne (ancienne élève, Lettres modernes 1988, MC Université Paris 13)
Crespeau Jean-Baptiste (ancien élève, Etudes hispaniques 2002, AMN ENS LSH)
Cusset Christophe (PU Langue et Littérature grecques, ENS LSH)
Cusset François (ancien élève, Lettres modernes 1988)
Dayre Eric (PU de Littérature Générale et Comparée, ENS-LSH)
de Calan Ronan (ancien élève, Philosophie 1998, ATER à l’ENS LSH)
De La Porte des Vaux Xavier (ancien élève, Lettres modernes 1995)
De Poli Fabrice (ancien élève, Etudes italiennes 1993, MC Université Nancy 2)
Defer Johann (élève ENS LSH, 4ème année, Littérature française)
Del Fiol Maxime (ancien élève, Lettres modernes 1997, ATER Université Montpellier 3)
Deleau Nicolas (ancien élève, Lettres modernes 1995, enseignant)
Deliau-Lagrée Jacqueline (ancienne élève, Philosophie 1965, PU Université Rennes 1 ; veuve de Michel Lagrée, historien et ancien élève de l’Ecole)
Delposen Anne (ancienne élève, études germaniques 1995, enseignante)
Denoits Anaïs (ancienne élève, Lettres modernes 2001, AMN Université Montpellier 3)
Descendre Romain (MC Etudes italiennes, ENS LSH)
Detrez Christine (MC Sociologie, ENS LSH)
Deville-Fradin Valentine (auditrice Etudes théâtrales, ENS LSH)
Doganis Basile (MC, Langue et civilisation japonaises, ENS-LSH)
Dollé Thomas, (élève ENS LSH, M1 sociologie)
Douki Caroline (ancienne élève, Histoire 1985, MC Université Paris 8)
Dubois, Christian (ancien élève, Philosophie 1981, Professeur de chaire supérieure, Dijon)
Dufaux Frédéric (ancien élève, Géographie 1984, MC Paris 10)
Duhamelle Christophe (ancien élève, Histoire 1985, MC Université d'Amiens)
Dulac Anne-Valérie (ancienne élève, Etudes anglophones1999, ATER Paris 3)
Emmanuel-Emile Yoann (ancienne élève, Etudes hispaniques 2000, PRAG - IUFM de Martinique)
Faivre Laetitia (élève ENS LSH, Etudes germaniques)
Fawzi Wafaâ (Chef du service Vie Etudiante, ENS LSH)
Feyel Juliette (ancienne élève, Lettres modernes 2000, AMN Université Paris 10)
Fischbach Franck (ancien élève, philosophie 1987, PU Toulouse 2)
Fischer Karin (ancienne élève, Etudes anglophones 1992, MC Université d'Orléans)
Foa Jérémie (ancien élève, Histoire 1998, ATER Université Clermont-Ferrand 2)
Foronda François (ancien auditeur Histoire, MC Paris 1 - Histoire médiévale)
Fouqueray Annabelle (auditrice ENS LSH, M2 Littérature comparée)
Fournel Jean-Louis (ancien élève, Etudes italiennes 1979, PU Université Paris 8, Président du collectif «Sauvons l’Université»)
Franceschelli Sara (MC Epistémologie et histoire des sciences, ENS LSH)
Gallard Pierre-Yves (élève ENS-LSH, Lettres Modernes)
Garandel Pascal (ancien élève, Philosophie 1999, professeur agrégé)
Gautheron Marie (PRAG, Section Arts, ENS LSH)
Gerbier Laurent (ancien élève, philosophie 1991, MC Université de Tours)
Ghermani Naïma (ancienne élève, Histoire 1995, MC Université Grenoble 2)
Girard Pierre (MC Etudes italiennes, Lyon 3)
Giraud Frédérique (élève ENS-LSH, Sciences économiques et sociales)
Gleize Jean-Marie (PU Littérature française, ENS LSH)
Gobille Boris (MC Science politique, ENS LSH)
Goldblum Sonia (ancienne élève, Etudes germanique 2001)
Gonidou Anne-Marie (ancienne élève, Lettres classiques 1993, agrégée-répétitrice à l’ENS LSH)
Grandhaye Emmanuel (ancien élève, Philosophie 1999, enseignant)
Grellard Christophe (ancien élève, philosophie 1994, MC Université de Paris 1)
Guidée Raphaëlle (ancienne élève, Lettres modernes 1998, ATER Université Grenoble 3)
Guillot Céline (MC Sciences du langage, ENS LSH)
Hamidi-Kim Bérénice (ancienne élève, Lettres Modernes 1997, ATER Université Lyon 2)
Hekmat Ida (ancienne élève, Etudes germaniques 2001, AMN Université Lyon 2)
Henri-Panabiere Gaële (docteure, Sociologie, GRS - ENS LSH)
Himich Nourhoda (ancienne élève, Lettres modernes 2001, AMN Université Paris 4)
Houssay-Holzschuch Myriam ( MC géographie, ENS LSH)
Insergueix Andréa (élève ENS LSH, Sociologie)
Ismard Paulin (ancien élève, Histoire 1998, ATER Université Paris 1)
Jourde Michel (MC Littérature française, ENS LSH)
Kimmel Flore (ancienne élève, Lettres Classiques 2000, Lectrice à Oxford)
Koeltz Marion (ancienne élève, 2002 Etudes anglophones)
Kolesnik Delphine (MC Philosophie, ENS-LSH)
Lafond Natacha, (ancienne élève, Lettres modernes 1997, enseignante)
Lahire Bernard (PU Sociologie, ENS LSH)
Lambert Edwige (Ingénieur d’études, ENS LSH)
Landau Justine (ancienne élève, Lettres modernes 1997, doctorante en Etudes iraniennes, Paris 3)
Larre David (ancien élève, Philosophie 1993, ATER)
Laurens Delphine (ancienne élève, Lettres modernes 1997, enseignante)
Le Marec Joëlle (PU Information-Communication, ENS LSH)
Le Meur Chloé (élève ENS LSH, Lettres Modernes)
Lejosne Fiona (élève ENS LSH, 1ère année, Etudes Italiennes)
Lejosne-Guigon Renaud (élève ENS LSH, Lettres modernes)
Lemercier-Goddard Sophie (MC Etudes anglophones, ENS LSH)
Lemire Vincent (PRAG, responsable du suivi pédagogique des élèves, ENS LSH)
Lenormand Marc (élève ENS LSH, Etudes Anglophones)
Lepicard Agnes, (ancienne élève, Lettres Modernes 2000).
Leval-Duché Boris (élève ENS LSH, Histoire)
Litvine Alexis, (élève ENS LSH, Histoire)
Loignon Sylvie (ancienne élève, Lettres modernes 1990, MC Université de Caen)
Loock Guillaume (ancien élève, Lettres modernes 2000, enseignant)
Loyer Emmanuelle (ancienne élève, Histoire 1987, PU Sciences Po)
Luchtmeier Eva (AMN Etudes germaniques, ENS-LSH)
Maître Anne (Responsable des Fonds slaves, Bibliothèque ENS LSH)
Mansouri Wided (Lectrice en Arabe, ENS LSH)
Marmande Francis (ancien élève, Lettres modernes 1966, PU Université Paris 7)
Martin Olivier (auditeur-agrégatif ENS LSH, Philosophie)
Martin Sylvie (PU Etudes slaves, ENS LSH)
Marzouki Myriam (ancienne élève, Philosophie 1994, professeur agrégée)
Massit-Folléa Françoise (PRAG Sciences de l'information et de la communication, ENS LSH)
Mazeau Guillaume (ancien élève, Histoire 1995, enseignant au lycée Béhal de Lens)
Miard-Delacroix Hélène (PU Etudes germaniques, ENS LSH)
Minard Philippe (ancien élève, Histoire 1982, PU Université Paris 8 – EHESS)
Moioli Aurélie (élève ENS LSH, Lettres modernes)
Mondeme Thomas (Ancien élève, Lettres modernes 2002, AMN Université Versailles / Saint-Quentin)
Montel Elise (élève ENS LSH, Etudes italiennes)
Moreau Pierre-François (PU Philosophie, ENS LSH)
Naya Emmanuel (MC Lettres modernes Université Lyon 2, UMR 5037)
Oliu Thomas (MC Etudes hispaniques, ENS LSH)
Ottaviani Didier (MC Philosophie, ENS LSH)
Outaleb Nora (élève ENS LSH, 2ème année, Etudes anglophones)
Pallandre Anne (ancienne, Etudes germaniques 1993, lectrice à l'Université de Cologne)
Parent Sylvain (ancien élève, Histoire 2000, ATER Université Rennes 2)
Paré-Rey Pascale (ancienne élève, Lettres classiques 1997, MC Latin Université Lyon 3)
Paringaux Céline (ancienne élève, Lettres modernes 2001, professeure agrégée)
Peyrebonne Nathalie (ancien élève, Etudes hispaniques 1990, MC Université Paris 3)
Pignot Manon (ancienne élève, Histoire 1998, ATER Paris 10)
Platelle Fanny (ancienne élève, Etudes germaniques 1993, MC Université de la Sarre)
Poisson Marina (élève ENS-LSH, Études anglophones 2004)
Premat Christophe (ancien élève, Philosophie 1997, ATER - IEP Bordeaux)
Putois Olivier (ancien élève, Philosophie 1998, AMN Paris 4)
Regard Frédéric (PU Etudes anglophones, ENS LSH)
Regnard-Drouot Céline (ancienne élève, Histoire 1997, MC Aix-Marseille 1)
Reguig-Naya Delphine (ancienne élève, Lettres modernes1995, MC Université Paris IV)
Renault Emmanuel (MC Philosophie, ENS LSH)
Renault Laurence (ancienne élève, Philosophie 1986, MC Université Paris 4)
Reverdy Anne (auditrice ENS LSH, M2 Littérature française)
Rimasson-Fertin Natacha (ancienne élève, Etudes germaniques 1997, ATER Université Lyon 3)
Roger Danielle (ancienne élève, Mathématiques 1968, Conservateur des bibliothèques, Bibliothèque de l'ENS LSH)
Rollinger Gaëlle (élève ENS LSH, Section Arts)
Roques Christian (ancien élève, Etudes germaniques 1999, AMN Paris 4)
Roussel Diane (ancienne élève, Histoire 1998, ATER Université de Reims)
Saïdi Samantha (Ingénieur d’études, Laboratoire Triangle, ENS LSH)
Salmon Marie (auditrice Philosophie, ENS LSH)
Sarfati-Lanter Judith (ancienne élève, Lettres modernes 1997, ATER Université Bordeaux 3)
Senellart Michel (PU philosophie, ENS-LSH)
Serhani Mounir (auditeur M2 ENS LSH, Etudes Arabes)
Sibertin-Blanc Guillaume (ancien élève, Philosophie 1998, ATER Lille 3)
Snasub-Fsu (Section ENS LSH)
Specq François (PU Etudes nord-américaines, ENS LSH)
Sutter Camille (élève ENS LSH, 1ère année, Economie)
Tanon Fabienne (MC, Chargée du suivi pédagogique des élèves étrangers, ENS LSH)
Tissier Jean-Louis (ancien élève, Géographie 1968, PU Paris 1)
Toubert Victor (élève ENS LSH, Philosophie)
Traversier Mélanie (ATER Histoire, ENS LSH)
Vaisse Justin (ancien élève, Histoire 1993, The Brookings Institution, Washington DC)
Van den Avenne Cécile (MC Sciences du langage, ENS LSH)
Van Der Eecken Anne (ancienne élève, Lettres modernes 1996, enseignante)
Vandamme Sarah (élève ENS LSH, 4ème année, Etudes italiennes)
Veïsse Anne-Emmanuelle (ancienne élève, Histoire 1992, MC Université Paris 1)
Verger Mathias (élève ENS LSH, Lettres modernes)
Verjus Anne (CR Sciences politiques CNRS, UMR 5206 Triangle, ENS LSH)
Vincent Julien (ancien élève, Histoire 1995, ATER Université Paris 8)
Vogel Marie (MC Sociologie, ENS LSH)
Wach Aurélie (ancienne élève, Lettres classiques 2001, doctorante Lille 3)
Wang Frédéric (MC Etudes chinoises, ENS LSH)
Wedell Noura (ATER Littérature française, ENS LSH)
Wittmann David (ancien élève, Philosophie 2000, AMN Université de Tours)
Wluczka Amélie (élève ENS LSH, Histoire)
Yriarte Gabrielle (ancienne élève, Lettres classiques 1994, professeure agrégée)
Zancarini Jean-Claude (PU Etudes italiennes, ENS LSH)
Zenati Afifa (Ingénieur d’études, ENS LSH)

  Renseignements : petition@ens-lsh.fr