12 mai 2013

Le romantisme en France (5ème partie)

Submitted by Anonyme (non vérifié)

« Il lui enseigna les moyens de se donner de la tournure et du caractère, il lui révéla le sens intime de l'argot en usage cette semaine-là; il lui dit ce que c'était que ficelle, chic, galbe, art, artiste et artistique; il lui apprit ce que voulait dire cartonné, égayé, damné; il lui ouvrit un vaste répertoire de formules admiratives et réprobatives, phosphorescent, transcendantal, pyramidal, stupidifiant, foudroyant, annihilant... »

A quoi ressemble la vie d'un romantique ? Théophile Gautier, grande figure romantique, se moque avec humour de personnages caricaturaux du romantisme, dans « Les Jeunes-France. »

Il y décrit notamment la transformation de Daniel Jovard, garçon « bien comme il faut », qui se transforme en romantique...

Impossible de ne pas voir, dans ce long extrait, un caractère type qu'on retrouve aujourd'hui. Tel est l'impact de l'idéologie romantique, dans sa version française, dandy pro-aristocrate, sans donc le contenu du romantisme allemand et anglais.

« J'ai connu et je connais encore un digne jeune homme, nommé de son nom Daniel Jovard, et non autrement, ce dont il est bien fâché; car, pour peu qu'on prononce à la gasconne b pour v, ces deux infortunées syllabes produisent une épithète assez peu flatteuse.

Le père, qui lui transmit ce malheureux nom, était quincailler, et tenait boutique dans une des rues étroites qui se dégorgent dans la rue Saint-Denis (…).

Nous dirons que c'était un gros garçon joufflu, bon enfant dans la plus large étendue du mot, que ses ennemis auraient été embarrassés de calomnier, et dont ses amis auraient eu grand'peine à faire l'éloge. Il n'était ni laid ni beau, il avait deux yeux avec des sourcils par-dessus, le nez au milieu de la figure, la bouche dessous et le menton ensuite; il avait deux oreilles ni plus ni moins, des cheveux d'une couleur quelconque.

Dire qu'il avait bonne tournure, ce serait mentir, dire qu'il avait mauvaise tournure, ce serait mentir aussi. Il n'avait pas de tournure à lui, il avait celle de tout le monde : c'était le représentant de la foule, le type du non type, et rien n'était plus facile que de le prendre pour un autre.

Son costume n'avait rien de remarquable, rien d'accrochant l'oeil; il lui servait seulement à n'être pas nu. D'élégance, de grâce et de fashion, il n'en faut pas parler; ce sont lettres closes dans cette partie du monde non encore civilisée qu'on appelle rue Saint-Denis (…).

Avec de l'étude et du travail, il aurait pu devenir un charmant commis voyageur et un délicieux second clerc d'avoué.

Il était voltairien en diable, de même que monsieur son père, l'homme établi, le sergent, l'électeur, le propriétaire (…).

Pour terminer cette longue analyse psychologique, et donner une idée complète de l'homme, nous dirons qu'il chantait fort joliment "Fleuve du Tage" et "Femme sensible", qu'il déclamait le récit de Théramène aussi bien que la barbe de M. Desmousseaux, qu'il dessinait avec un grand succès le nez du Jupiter olympien, et jouait très agréablement au loto.

Dans ces occupations charmantes et patriarcales, les jours de M. Daniel Jovard, tissus de soie et d'or (vieux style), s'écoulaient semblables l'un à l'autre; il n'avait ni vague à l'âme, ni passion d'homme dans sa poitrine d'homme, il n'avait pas encore demandé de genoux de femme pour poser son front de génie.

Il mangeait, buvait, dormait, digérait, et s'acquittait classiquement de toutes les fonctions de la vie : personne n'aurait pu pressentir, sous cette écorce grossière, le grand homme futur.

Mais une étincelle suffit pour mettre le feu à une barrique de poudre; le jeune Achille s'éveilla à la vue d'une épée: voici comment s'éveilla le génie de l'illustre Daniel Jovard.

Il était allé voir aux Français, pour se former le goût et s'épurer la diction, je ne sais plus quelle pièce; c'est-à-dire je sais fort bien laquelle, mais je ne le dirai pas, de peur de désigner trop exactement les personnages, et il était assis lui trentième, sur une des banquettes du parterre, replié en lui-même et attentif comme un provincial.

Dans l'entr'acte, ayant essuyé soigneusement sa grosse lorgnette paternelle, recouverte de chagrin et cerclée de corne fondue, il se mit à passer en revue les rares spectateurs disséminés çà et là dans les loges et les galeries.

A l'avant-scène, un jeune merveilleux, agitant avec nonchalance un binocle d'or émaillé, se prélassait et se pavanait sans se soucier aucunement de toutes les lorgnettes braquées sur lui.

Sa mise était des plus excentriques et des plus recherchées. Un habit de coupe singulière, hardiment débraillé et doublé de velours, laissait voir un gilet d'une couleur éclatante, et taillé en manière de pourpoint; un pantalon noir collant dessinait exactement ses hanches, une chaîne d'or pareille à un ordre de chevalerie, chatoyait sur sa poitrine, sa tête sortait immédiatement de sa cravate de satin, sans le liseré blanc, de rigueur à cette époque.

On aurait dit un portrait de François Porbus. Les cheveux rasés à la Henri III, la barbe en éventail, les sourcils troussés vers la tempe, la main longue et blanche, avec une large chevalière ouvrée à la gothique, rien n'y manquait, l'illusion était des plus complètes.

Après avoir long-temps hésité, tout cet accoutrement lui donnait une physionomie différente de celle qu'il lui avait connue jadis, Daniel Jovard comprit que ce jeune homme fashionable n'était autre que Ferdinand de C---, avec qui il avait été au collège (…).

Le merveilleux sortit pendant l'entr'acte, le très ordinaire Daniel Jovard sortit aussi; les merveilleux et les ordinaires, les grands hommes et les cuistres font souvent les mêmes choses. Le hasard fit qu'ils se rencontrèrent au foyer. Daniel Jovard salua Ferdinand le premier, et s'avança vers lui : quand Ferdinand aperçut ce nouveau paysan du Danube, il hésita un instant, et fut près de pirouetter sur ses talons pour n'être pas obligé de le reconnaître; mais un regard jeté autour de lui, l'ayant assuré de la profonde solitude du foyer, il se résigna, et attendit son ancien camarade de pied ferme; c'est une des plus belles actions de la vie de Ferdinand de C---.

Après quelques paroles échangées, ils en vinrent naturellement à parler de la pièce qu'on représentait. Daniel Jovard l'admirait bénévolement, et il fut on ne peut pas plus surpris de voir que son ami Ferdinand de C---, en qui il avait toujours eu grande confiance, était d'une opinion tout à fait différente de la sienne.

- Mon très cher, lui dit-il, c'est plus que faux toupet, c'est empire, c'est perruque, c'est rococo, c'est pompadour; il faut être momie ou fossile, membre de l'institut ou fouille de Pompeï pour trouver du plaisir à de pareilles billevesées.

Cela est d'un froid à geler les jets d'eau en l'air; ces grands dégingandés d'hexamètres qui s'en vont bras dessus bras dessous, comme des invalides qui s'en reviennent de la guinguette, l'un portant l'autre et nous portant le tout, sont vraiment quelque chose de bien torcheculatif, comme dirait Rabelais; ces grands dadais de substantifs avec leurs adjectifs qui les suivent comme des ombres, ces bégueules de périphrases avec les sous-périphrases qui leur portent la queue ont bonne grâce à venir faire la belle jambe à travers les passions et les situations du drame, et puis ces conjurés qui s'amusent à brailler à tue-tête sous le portique du tyran qui a garde de ne rien entendre, ces princes et ces princesses flanqués chacun de leur confident, ce coup de poignard et ce récit final en beaux vers peignés académiquement, tout cela n'est-il pas étrangement misérable et ennuyeux à faire bâiller les murailles ?

- Et Aristote et Boileau et les bustes? objecta timidement Daniel Jovard.

- Bah! ils ont travaillé pour leur temps; s'ils revenaient au monde aujourd'hui, ils feraient probablement l'inverse de ce qu'ils ont fait; ils sont morts et enterrés comme Malbrouck et bien d'autres qui les valent, et dont il n'est plus question; qu'ils dorment comme ils nous font dormir, ce sont des grands hommes; je ne m'y oppose pas.

Ils ont pipé les niais de leur époque avec du sucre, ceux de maintenant aiment le poivre; va pour le poivre : voilà tout le secret des littératures, Trinc, c'est le mot de la dive bouteille et la résolution de toute chose; boire, manger, c'est le but; le reste n'est qu'un moyen : qu'on y arrive par la tragédie ou le drame, n'importe, mais la tragédie n'a plus cours.

A cela, tu me diras qu'on peut être savetier ou marchand d'allumettes, que c'est plus honorable et plus sûr; j'en conviens, mais enfin tout le monde ne peut pas l'être, et puis il faut un apprentissage : l'état d'auteur est le seul pour lequel il n'en faille pas, il suffit de ne guère savoir le français et très peu l'orthographe (…).

Le spectacle fini, Daniel s'en retourna à la boutique paternelle, mais non pas tel qu'il en était sorti. Pauvre jeune homme! il s'en était allé avec une foi et des principes, il revint ébranlé, flottant, mettant en doute ses plus graves convictions.

Il ne dormit pas de la nuit; il se tournait et se retournait comme une carpe sur le gril. Toutes les choses qu'il avait adorées jusqu'à ce jour, il venait de les entendre traiter légèrement et avec dérision; il était exactement dans la même situation qu'un séminariste bien niais et bien dévot, qui aurait entendu un athée disserter sur la religion.

Les discours de Ferdinand avaient éveillé en lui ces germes hérétiques de révolte et d'incrédulité qui sommeillent au fond de chaque conscience. Comme les enfants à qui l'on fait croire qu'ils naissent dans des feuilles de chou, et dont la jeune imagination se porte aux plus grands excès, quand ils sentent qu'ils ont été la dupe d'une fiction; de classique pudibond, qu'il avait été et qu'il était encore la veille, il devint par réaction le plus forcené jeune France, le plus endiablé romantique qui ait jamais travaillé sous le lustre d'Hernani.

Chaque mot de la conversation de Ferdinand avait ouvert de nouvelles perspectives dans son esprit, et, quoiqu'il ne se rendît pas bien compte de ce qu'il voyait à l'horizon, il n'en était pas moins persuadé que c'était le Canaam poétique, où jusqu'alors il ne lui avait pas été donné d'entrer. Dans la plus grande perplexité d'âme que l'on puisse imaginer, il attendit impatiemment que l'Aurore aux doigts de rose ouvrit les portes de l'orient; enfin l'amante de Céphale fit luire un pâle rayon à travers les carreaux jaunes et enfumés de la chambre de notre héros. Pour la première fois de sa vie il était distrait.

On servit le déjeuner. Il avala de travers, et jeta d'un seul trait sa tasse de chocolat sur sa côtelette très sommairement mâchée. Le père et la mère Jovard en furent on ne peut plus étonnés; car la mastication et la digestion étaient les deux choses qui occupaient par-dessus les autres leur illustre progéniture. Le papa sourit d'un air malicieux et goguenard; d'un sourire d'homme établi, de sergent et d'électeur, et conclut à ce que le petit Daniel était décidément amoureux.

Ô Daniel! vois comme dès le premier pas tu es avancé dans la carrière; tu n'es déjà plus compris et te voilà en position d'être poëte élégiaque (…).

Dès qu'il pensa qu'il était heure convenable, il dirigea ses pas vers la demeure de son ami. Quoiqu'il fût onze heures, il n'était pas levé, ce qui surprit infiniment notre naïf jeune homme.

En l'attendant, il passa en revue l'ameublement de la pièce où il se trouvait; c'était des meubles Louis treize et de forme bizarre, des pots du Japon, des tapisseries à ramage, des armes étrangères, des aquarelles fantastiques représentant des rondes du sabbat et des scènes de Faust, et une infinité d'objets incongrus dont Daniel Jovard n'avait jamais soupçonné l'existence et ne pouvait deviner l'usage; des dagues, des pipes, des nargilhés, des blagues à tabac, et mille autres momeries; car à cette époque, Daniel croyait religieusement que les poignards étaient défendus par la police, et qu'il n'y avait que les marins qui pussent fumer sans se compromettre (…).

C'est ce qui explique comment le dandy, le fashionable Ferdinand de C--- ne dédaigna pas user trois ou quatre heures de son précieux temps à catéchiser son ancien et obscur camarade de collège.

En quelques phrases il lui dévoila tous les arcanes du métier, et le fit passer derrière la toile dès la première séance; il lui apprit à avoir un air moyen-âge, il lui enseigna les moyens de se donner de la tournure et du caractère, il lui révéla le sens intime de l'argot en usage cette semaine-là; il lui dit ce que c'était que ficelle, chic, galbe, art, artiste et artistique; il lui apprit ce que voulait dire cartonné, égayé, damné; il lui ouvrit un vaste répertoire de formules admiratives et réprobatives, phosphorescent, transcendantal, pyramidal, stupidifiant, foudroyant, annihilant, et mille autres qu'il serait fastidieux de rapporter ici; il lui fit voir l'échelle ascendante et descendante de l'esprit humain, comment à vingt ans l'on était jeune France, Beau jeune mélancolique jusqu'à vingt-cinq ans, et Childe-Harold de vingt-cinq à vingt-huit, pourvu que l'on eût été à Saint-Denis ou à Saint-Cloud; comment ensuite l'on ne comptait plus, et que l'on arrivait par la filière d'épithètes qui suivent: ci-devant, faux toupet, aile de pigeon, perruque, étrusque, mâchoire, ganache, au dernier degré de la décrépitude; à l'épithète la plus infamante, académicien et membre de l'institut, ce qui ne manquait pas d'arriver à l'âge de quarante ans environ; - tout cela dans une seule leçon.

Oh! le grand maître que c'était que Ferdinand de C--- ! (...)

En entrant chez lui, il trouva son, père qui lisait "le Constitutionnel", et il l'appela garde national. Après une seule leçon, employer garde national comme injure, lui qui avait été élevé dans la patrioterie et la religion de la baïonnette citoyenne! quel immense progrès! quel pas de géant! Il donna un coup de poing dans son tuyau de poële (son chapeau), jeta son habit à queue de morue, et jura sur son âme qu'il ne le remettrait de sa vie; il monta dans sa chambre, ouvrit sa commode, en tira toutes ses chemises, et leur coupa le col impitoyablement : la guillotine était une paire de ciseaux de sa mère.

Il alluma du feu, brûla son Boileau, son Voltaire et son Racine, tous les vers classiques qu'il avait, les siens comme les autres, et ce n'est que par miracle que ceux qui nous servent d'épigraphes ont échappé à cette combustion générale; il se cloîtra chez lui, et lut tous les ouvrages nouveaux que Ferdinand lui avait prêtés, en attendant qu'il eût une royale assez confortable pour se présenter à l'univers (…).

Il lui apprit à faire du rêveur, de l'intime, de l'artiste, du dantesque, du fatal, et tout cela dans la même matinée. Le rêveur, avec une nacelle, un lac, un saule, une harpe, une femme attaquée de consomption et quelques versets de la Bible; l'intime, avec une savate, un pot de chambre, un mur, un carreau cassé, avec son beefsteak brûlé ou toute autre déception morale aussi douloureuse; l'artiste, en ouvrant au hasard le premier catalogue venu, en y prenant des noms de peintres en "i" ou en "o", et par dessus tout en appelant Titien, Tiziano, et Véronèse, Paolo Cagliari; le dantesque, au moyen de l'emploi fréquent de donc, de car, de or, de parce que, de c'est pourquoi; le fatal, en fourrant à toutes lignes ah, oh, anathème, malédiction, enfer, ainsi de suite jusqu'à extinction de chaleur naturelle.

Il lui fit voir aussi comment on s'y prenait pour trouver la rime riche; il cassa plusieurs vers devant lui, il lui apprit à jeter galamment la jambe d'un alexandrin à la figure de l'alexandrin qui vient après, comme une danseuse d'opéra qui achève sa pirouette dans le nez de la danseuse qui se trémousse derrière elle; il lui monta une palette flamboyante : noir, rouge, bleu, toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, une véritable queue de paon; il lui fit aussi apprendre par cœur quelques termes d'anatomie pour parler cadavre un peu proprement, et le renvoya maître passé en la gaie science du romantisme.

Chose horrible à penser! Quelques jours avaient suffi à détruire une conviction de plusieurs années; mais aussi le moyen de croire à une religion tournée en ridicule, surtout quand l'insulteur parle vite, haut, long-temps et avec esprit dans un bel appartement et dans un costume incroyable (…).

Pendant six mois, il fut en quête d'un pseudonyme; à force de chercher et de se creuser la cervelle, il en trouva un. Le prénom était en us, le nom bourré d'autant de k, de doubles w, et autres menues consonnes romantiques qu'il fut possible d'en faire tenir dans huit syllabes; il aurait fallu même à un facteur six jours et six nuits seulement pour l'épeler (…).

Il délibéra quinze jours s'il ne se suiciderait pas pour faire mettre son nom dans les journaux; et ayant entendu crier dans les rues la condamnation à mort d'un criminel, il eut la tentation d'assassiner quelqu'un pour se faire guillotiner et occuper de lui l'attention publique. Il y résista vertueusement, et sa dague resta vierge, heureusement pour lui et pour nous.

De guerre lasse, il revint à des moyens plus doux et plus ordinaires; il composa une multitude de vers qui parurent dans plusieurs journaux inédits, ce qui avança beaucoup sa réputation.

Il lia connaissance avec plusieurs peintres et sculpteurs de la nouvelle école, et, moyennant quelques déjeuners, quelques écus prêtés, sans intérêt bien entendu, il se fit peindre, sculpter et lithographier, de face, de profil, de trois quarts, en plafond, à vol d'oiseau, par derrière, dans tous les sens imaginables.

Il n'est pas que vous n'ayez vu un de ses portraits au salon ou derrière le vitrage de quelque marchand de gravures, avec un tout petit masque, le front démesuré, la barbe prolixe, les cheveux en coup de vent, le sourcil en bas, la prunelle en haut, ainsi qu'il est d'usage pour les génies byroniens. Le nom, écrit en caractères capricans et biscornus comme une ligne de cabale ou une rune de l'Edda, vous le fera facilement reconnaître.

Tous les moyens de détourner l'oeil sur lui, il les emploie : son chapeau est plus pointu que tous les autres; il a plus de barbe à lui seul que trois sapeurs; sa renommée croît en raison de sa barbe; vous avez aujourd'hui un gilet rouge, demain il portera un habit écarlate. Regardez-le un peu, je vous prie, il se donne tant de mal pour obtenir un de vos regards, il mendie un coup d'oeil comme un autre une place ou une faveur; ne le confondez pas avec la foule, il se jetterait par-dessus le pont. »

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