21 nov 1964

Pourquoi Khrouchtchev est-il tombé? (1964)

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Editorial du Hongqi, 21 novembre 1964


Khrouchtchev est tombé. Ce conspirateur invétéré qui avait usurpé la direction du Parti et de l’Etat soviétiques, ce représentant n° 1 du révisionnisme moderne, a fini par être chassé de la scène de l’histoire.

C’est là une excellente chose, une chose qui sert la cause révolutionnaire des peuples du monde.

La chute de Khrouchtchev est une grande victoire pour les marxistes-léninistes de par le monde dans la lutte qu’ils mènent avec persévérance contre le révisionnisme, elle révèle la faillite du révisionnisme moderne, sa grande défaite.

Pourquoi Khrouchtchev est-il tombé ? Pour quelles raisons n’a-t-il pu se maintenir ? Cette question a suscité des commentaires de toutes sortes parmi les diverses forces politiques dans le monde.

Chez les impérialistes, les réactionnaires, et les opportunistes et révisionnistes de toutes nuances, qu’ils sympathisent avec Khrouchtchev ou lui soient opposés par des conflits d’intérêts, diverses opinions ont été exprimées sur la chute inopinée de celui qui passait pour un « homme fort ».

Beaucoup de partis communistes et ouvriers ont aussi publié à ce sujet des articles et documents dans lesquels ils exposent leurs vues.

Nous nous proposons également de traiter cette question dans le présent article.

Pour les marxistes-léninistes, la chute de Khrouchtchev n’est pas une chose difficile à comprendre : elle était d’ailleurs entièrement dans leur prévision.  Les marxistes-léninistes avaient en effet prévu depuis longtemps que Khrouchtchev connaîtrait une pareille fin.

On peut formuler tout un réquisitoire pour expliquer les raisons de cette chute, mais le principal chef d’accusation, c’est que dans sa vaine ambition d’entraver la marche de l’histoire, Khrouchtchev est allé à l’encontre de la loi du développement historique de la société, loi mise en lumière par le marxisme-léninisme, à l’encontre de la volonté révolutionnaire du peuple soviétique et des autres peuples du monde.  Qu’une pierre vienne encombrer la voie des peuples en marche, ceux-ci l’en rejettent.  Khrouchtchev devait être vomi par les peuples, que lui et ses pareils le veuillent ou non.

La chute de Khrouchtchev est le résultat inévitable de la lutte que le peuple soviétique et tous les autres peuples révolutionnaires du monde mènent avec persévérance contre le révisionnisme.

Notre époque est celle où le capitalisme et l’impérialisme dans le monde vont à leur fin, où le socialisme et le communisme marchent à la victoire. La mission historique que l’époque impartit aux peuples, c’est de réaliser pas à pas la victoire complète de la révolution mondiale du prolétariat, par leurs propres efforts ou suivant les conditions concrètes de chaque pays, et d’instaurer un monde nouveau, un monde d’où l’impérialisme, le capitalisme et tout système d’exploitation auront été bannis. Il s’agit d’une tendance irrésistible de l’évolution historique, d’une aspiration commune des révolutionnaires du monde entier.  Cette tendance historique est une loi objective qui ne dépend pas de la volonté humaine, une loi inéluctable. 

Or Khrouchtchev, ce clown de la scène politique de notre temps s’est obstiné à vouloir aller à contre-courant, il nourrissait la vaine ambition de ramener la roue de l’histoire dans les sentiers battus du capitalisme, ceci aux fins de prolonger l’existence des classes exploiteuses et du système d’exploitation moribonds.

D’un ramassis de conceptions antimarxistes de tous les opportunistes et révisionnistes de l’histoire, Khrouchtchev a fait une ligne révisionniste systématisée dite de « coexistence pacifique », de « compétition pacifique », de « passage pacifique », d’« Etat du peuple tout entier » et de « parti du peuple tout entier ». Il a pratiqué le capitulationnisme vis-à-vis de l’impérialisme, et a utilisé la théorie de conciliation des classes pour s’opposer aux luttes révolutionnaires des peuples et les liquider. 

Au sein du mouvement communiste international, il a pratiqué le scissionnisme, substituant le chauvinisme de grande puissance à l’internationalisme prolétarien.  En Union soviétique même, il a fait l’impossible pour démanteler la dictature du prolétariat, et entrepris de restaurer le capitalisme en substituant au système socialiste l’idéologie, la politique, l’économie et la culture bourgeoises.

Usant du prestige du Parti communiste de l’Union soviétique et du premier Etat socialiste dirigés par Lénine et Staline, Khrouchtchev a trahi pendant ces onze dernières années les aspirations véritables du peuple soviétique et a commis tous les méfaits dont il était capable, et qui peuvent être ainsi résumés :

1.     Sous le prétexte de « lutter contre le culte de la personnalité », il a utilisé les termes les plus injurieux pour accabler Staline, guide du Parti communiste de l’Union soviétique et du peuple soviétique.  En s’opposant à Staline, il s’est opposé au marxisme-léninisme.

Il a biffé d’un trait de plume les grands succès de toute la période où le peuple soviétique a été sous la direction de Staline, afin de défigurer la dictature du prolétariat, le régime socialiste, le grand parti communiste de l’Union soviétique, la grande Union soviétique et le mouvement communiste international.  Ce faisant, il a donné aux impérialistes et à tous les réactionnaires l’arme la plus vile pour leurs activités antisoviétiques et anticommunistes.

2.    Violant ouvertement les Déclarations de 1957 et de 1960, il a cherché à réaliser une « collaboration complète » avec l’impérialisme américain, avancé une conception absurde selon laquelle les chefs d’Etat de l’Union soviétique et des Etats-Unis « auraient à décider du sort de l’humanité » et fait l’éloge du chef de file des impérialistes américains en le qualifiant d’homme « sincèrement attaché à la paix ».  Tantôt, il poursuivait une politique aventuriste en implantant à Cuba des fusées balistiques, tantôt il poursuivait une politique capitulationniste, retirant docilement de Cuba fusées et bombardiers sur l’injonction de pirates américains.

Il accepta le droit de regard de la flotte américaine et alla jusqu’à trahir à l’insu du gouvernement cubain la souveraineté nationale de ce pays en acceptant encore que l’O.N.U., qui est sous le contrôle des Etats-Unis, envie du personnel en « inspection » à Cuba.  Ces agissements de Khrouchtchev ont couvert le grand peuple soviétique d’une honte ignominieuse comme il n’en a jamais connu au cours des quelque quarante années qui ont suivi la Révolution d’Octobre.

3.    Se pliant aux besoins de la politique de chantage nucléaire des impérialistes américains et en vue d’empêcher la Chine socialiste de créer sa propre force nucléaire d’autodéfense, il n’a pas hésité à saboter la défense nationale de l’Union soviétique et à conclure en collusion avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, puissances impérialistes, un prétendu « traité pour l’interdiction partielle des essais nucléaires ». Les faits ont prouvé que ce traité et une énorme supercherie.  En concluant ce Traité, Khrouchtchev a bradé sans vergogne les intérêts du peuple soviétique, les intérêts des peuples des pays socialistes et ceux des peuples épris de paix du monde entier.

4.    Sous le prétexte du « passage pacifique », il a essayé par tous les moyens d’entraver le mouvement révolutionnaire des peuples des pays capitalistes, leur demandant de suivre la prétendue « voie parlementaire » légale.  Cette ligne erronée qui endort la volonté révolutionnaire du prolétariat et désarme idéologiquement les peuples révolutionnaires, a conduit la cause révolutionnaire de certains pays à de graves échecs. 

Elle a fait dégénérer les partis communistes et ouvriers de certains pays capitalistes en des partis sociaux-démocrates de type nouveau privés de toute vitalité, instruments serviles de la bourgeoisie.

5.    Sous le couvert de la « coexistence pacifique », il s’est évertué à lutter contre le mouvement de libération nationale et à le saboter, n’hésitant pas à se joindre aux impérialistes américains dans la répression des luttes révolutionnaires des nations opprimées.  Il donna des instructions aux représentants de l’Union soviétique à l’O.N.U. pour qu’ils votent l’envoi de troupe d’agression au Congo, aidant ainsi les impérialistes américains à réprimer le peuple congolais, et il contribua avec les moyens de transports soviétiques à faire acheminer vers le Congo de soi-disant « troupes de l’O.N.U. ». Il s’opposa en pratique à la lutte révolutionnaire du peuple algérien et présenta la lutte de libération nationale d’Algérie comme une « affaire intérieure » française. 

Lors de l’incident du Golfe de Bac Do créé de toutes pièces au Vietnam par les impérialistes américains, il eut l’audace d’afficher une attitude d’« indifférence », et se creusa la tête pour aider les provocateurs américains à se sortir de ce mauvais pas, et les bandits agresseurs à éluder leur responsabilité.

6.    En violation flagrante de la Déclaration de 1960, il n’épargna aucun effort pour réhabiliter la clique renégate de Tito, qualifiant Tito, ce laquais de l’impérialisme américain, de « marxiste-léniniste », et la Yougoslavie dégénérée en pays capitaliste d’« Etat socialiste ».  Il proclama à qui voulait l’entendre que Tito et lui appartenaient à la « même idéologie », qu’ils étaient guidés par la « même doctrine » et qu’il voulait avec modestie prendre exemple sur ce renégat qui trahit les intérêts du peuple yougoslave et sabote le mouvement communiste international.

7.    Il a traité ce pays socialiste frère qu’est l’Albanie en ennemi juré, mettant tout en œuvre pour lui porter des coups et le miner, il aurait bien voulu, s’il en avait eu la possibilité, n’en faire qu’une bouchée. Il a eu le front de rompre toutes les relations économiques et diplomatiques avec l’Albanie et l’a privée arbitrairement des droits qui lui reviennent légitimement en tant que membre de l’Organisation du Traité de Varsovie et du Conseil d’Entraide économique et enfin il a appelé publiquement à renverser la direction du Parti et de l’Etat albanais.

8.    Il a voué une haine implacable au Parti communiste chinois qui s’en tient fermement au marxisme-léninisme et à une ligne révolutionnaire, ce Parti étant un grand obstacle à ses efforts pour mettre en œuvre son révisionnisme et capitulationnisme. Il répandit nombre de mensonges et calomnies contre le Parti communiste chinois et le camarade Mao Tsé-toung, et eut recours à toutes sortes de moyens infâmes dans la vaine ambition de renverser la Chine socialiste. 

Trahissant les engagements assumés, il déchira plusieurs centaines d’accords et de contrats et rappela, en tout arbitraire, plus de mille spécialistes soviétiques.  Il souleva des disputes de frontière entre la Chine et l’Union soviétique et, qui plus est, entreprit des activités subversives d’envergure au Sinkiang.  De plus, il appuya la réaction indienne dans le déclenchement d’une attaque armée contre la Chine socialiste et, par l’octroi d’une aide militaire, de concert avec les Etats-Unis, il l’encouragea et l’aida à provoquer la Chine militairement.

9.    Violant de façon flagrante les critères régissant les rapports entre pays frères, il a porté atteinte à l’indépendance et à la souveraineté des pays frères et s’est immiscé selon son bon plaisir dans leurs affaires intérieures.  Au nom de l’« entraide économique », il s’opposa à ce que les pays frères développent leur économie sur une base indépendante, il obligea ces pays à se transformer en sources de matières premières et en marchés pour l’écoulement des marchandises, voulut faire des branches industrielles de ces pays des industries auxiliaires. 

Et il porta aux nues tout ceci comme des théories et doctrines khrouchtchéviennes.  En réalité, il n’avait fait que transposer sur le plan des rapports entre pays socialistes la loi de la jungle propre au monde capitaliste, s’étant proposé comme modèle le « Marché commun » des groupes du capital monopoliste.

10.    Sabotant à fond les principes régissant les rapports entre partis frères, il a eu recours à de multiples intrigues et a entrepris toutes sortes d’activités subversives et de sape contre les partis frères.  Non content de déclencher cyniquement des attaques publiques de grand style contre les partis frères fidèles au marxisme-léninisme, à l’occasion de sessions du Comité central, de congrès de son propre Parti et de congrès de partis frères, il n’hésita pas à soudoyer au sein de bon nombre de partis frères, des éléments dégénérés, des traîtres et des renégats pour obtenir des adhésions à sa ligne révisionniste, à frapper, voire à faire exclure illégalement de ces partis les marxistes-léninistes, créant ainsi des scissions sans s’inquiéter des conséquences.

11.    Il a torpillé délibérément le principe d’aboutir à l’unanimité au moyen de consultations entre les partis frères et se posant en « parti père », il décida arbitrairement la convocation illégale d’une conférence internationale des partis frères.  Dans une lettre d’information datée du 30 juillet 1964, il ordonna de convoquer le 15 décembre prochain, la commission rédactionnelle des 26 partis, et ce faisant, entreprit de diviser ouvertement le mouvement communiste international.

12.    En vue de pourvoir aux besoins de l’impérialisme et à ceux des forces capitalistes de l’intérieur, il appliqua une suite de mesures politiques révisionnistes conduisant à la restauration du capitalisme.  Sous l’enseigne de l’« Etat du peuple tout entier », il supprima la dictature du prolétariat ; sous l’enseigne du « parti du peuple tout entier », il entreprit d’altérer le caractère prolétarien du Parti communiste de l’Union soviétique et, tournant le dos aux principes du marxisme-léninisme sur l’édification du parti, il scinda celui-ci en un « parti industriel » et un « parti agricole ». 

Sous l’enseigne de la « construction en grand du communisme », il chercha par mille et un moyens à ramener sur l’orbite du capitalisme le premier Etat socialiste du monde qui fut créé par le peuple soviétique, au prix de son sang et de sa sueur, sous la direction de Lénine et de Staline.  Ses directives désordonnées concernant l’agriculture et l’industrie soviétiques causèrent de graves dommages à l’économie nationale soviétique et firent naître d’immenses difficultés dans la vie du peuple.

Ces agissements dont Khrouchtchev s’est rendu l’auteur ces onze dernières années, ont tous montré que la politique qu’il a appliquée, c’est l’alliance avec l’impérialisme contre le socialisme, l’alliance avec les Etats-Unis contre la Chine, l’alliance avec toute la réaction contre les mouvements de libération nationale et les révolutions populaires, l’alliance avec la clique Tito et les renégats de tout poil contre tous les partis marxistes-léninistes frères et tous les révolutionnaires en lutte contre l’impérialisme.

Cette politique de Khrouchtchev a tout à fait lésé les intérêts du peuple soviétique, des peuples des pays du camp socialiste et des peuples révolutionnaires de par le monde.

Tels furent les « mérites » de Khrouchtchev.

La chute d’un personnage tel que Khrouchtchev n’est certainement pas due à des raisons d’âge ou de santé, ni simplement à des erreurs dans sa méthode de travail ou son style de direction, c’est la conséquence de la ligne générale révisionniste et d’une série de politiques erronées qu’il a suivies tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Khrouchtchev n’a jamais eu la moindre considération pour les masses populaires, il s’est toujours imaginé qu’il pouvait disposer à son gré du sort du peuple soviétique et que les « chefs » des deux grandes puissances que sont l’Union soviétique et les Etats-Unis pouvaient décider du sort des autres peuples.

Pour lui, les masses populaires sont on ne peut plus stupides, lui seul est le « héros » qui crée l’histoire.  Il a cherché en vain à contraindre le peuple soviétique et les autres peuples du monde à se soumettre à sa baguette de commandement révisionniste. Il s’est ainsi placé dans une position résolument hostile au peuple soviétique, aux peuples des pays du camp socialiste, au prolétariat et aux peuples révolutionnaires du monde entier, et s’est engagé dans une impasse où il est abandonné par ses partisans, renié par ses fidèles et assailli par de multiples difficultés tant sur le plan intérieur qu’extérieur. Il s’est mis la corde au cou, c’est ce qu’on appelle creuser sa propre tombe.

L’histoire compte pas mal de bouffons qui ont tenté en vain d’inverser le courant de l’histoire, mais ils ont tous fini, sans exception, par souffrir une défaite ignominieuse.  Des faits innombrables ont démontré que tous ceux qui, au mépris des exigences historiques du développement de la société, pratiquent l’arbitraire en allant à l’encontre de la volonté populaire , finissent toujours par devenir des individus ridicules et dérisoires, si « héroïque » qu’ait été leur personnage, si grande qu’ait été leur arrogance. Ils commencent par chercher à nuire à autrui et finissent immanquablement par se nuire à eux-mêmes, c’est la loi commune de leur destin.

Pendant la Ière Internationale, des « personnalités » telles que Bakounine et consorts ont sévi un temps en « héros » antimarxistes, mais ils n’ont pas tardé à être jetés dans la poubelle de l’histoire.  Des « braves » tels que Bernstein et Kautsky, antimarxistes de l’époque de la IIe Internationale, ont été des « géants » qui s’étaient arrogé la direction de l’Internationale, ce qui ne les a pas empêchés d’entrer dans l’histoire avec le triste renom de renégats. 

Après la mort de Staline, Trotsky qui était à la tête de l’opposition s’est donné des airs de « héros », mais les faits ont prouvé que Staline avait eu raison de déclarer : « Autant dire qu’il ressemble à un acteur plutôt qu’à un héros. Il ne faut pas confondre un acteur avec un héros, en aucune circonstance ».

« Mais le progrès est une loi éternelle du monde ». L’histoire nous enseigne que quiconque tente d’arrêter la roue de l’histoire sera réduit en poussière.  Comme le camarade Mao Tsé-toung l’a fait ressortir à maintes reprises, l’impérialisme et tous les réactionnaires sont des tigres en papier, et les révisionnistes ne font pas exception.

Les « héros et les braves » qui représentent les classes et les forces réactionnaires, ont beau montrer leurs dents et leurs griffes avec morgue, ils ne sont en fait que des tigres en papier, forts en apparence, des personnages éphémères de l’histoire qui avant peu seront emportés comme fétus par son puissant courant.  Khrouchtchev ne fait pas exception.  Rappelons avec quelle insolence il s’attaqua à Staline et au marxisme-léninisme aux XXe et XXIIe Congrès du P.C.U.S. et lança à la Rencontre de Bucarest une attaque surprise contre le P.C.C. fidèle au marxisme-léninisme.

Mais ce « héros » antisoviétique, anticommuniste et antichinois n’a pas tardé à connaître le sort de ses prédécesseurs révisionnistes. Malgré tous les efforts faits pour le persuader de revenir dans la bonne voie, il fit la sourde oreille et prit le chemin sans issue.

Khrouchtchev est tombé, la ligne révisionniste qu’il s’est évertué à appliquer est aussi en faillite.  Tandis que le marxisme-léninisme continue à se développer en triomphant sans cesse du courant révisionniste et que le mouvement révolutionnaire des peuples progresse en balayant tous les obstacles qui encombrent son chemin.

Bien entendu, le chemin de l’histoire reste tortueux.  Khrouchtchev est tombé, mais l’impérialisme américain, les réactionnaires et les révisionnistes modernes qui l’ont soutenu ne se sont pas résignés à leur défaite.  Ces fantômes et ces monstres continuent de prier pour Khrouchtchev et essayent de le ressusciter par leurs incantations.

Ils se répandent en éloges sur les « contributions » et les « mérites » de Khrouchtchev, dans l’espoir que les choses vont continuer à évoluer suivant la ligne tracée par celui-ci, afin d’imposer un « khrouchtchévisme sans Khrouchtchev ». 

D’ores et déjà nous pouvons affirmer catégoriquement que cette voie est sans issue.

Des courants idéologiques de toutes sortes et leurs représentants n’ont de cesse de se donner en spectacle. Il leur appartient de suivre la voie de leur choix.  Mais il y a un point sur lequel nous n’avons pas le moindre doute, c’est que l’histoire se développera suivant la loi découverte par le marxisme-léninisme, elle progressera sur la voie de la Révolution d’Octobre.

Le grand Parti communiste de l’Union soviétique et le grand peuple soviétique aux traditions révolutionnaires sauront certainement apporter de nouvelles contributions dans leurs efforts pour défendre les grandes réalisations socialistes, l’immense prestige de la première puissance socialiste fondée par Lénine, la pureté du marxisme-léninisme et pour assurer la marche triomphale de la cause révolutionnaire du prolétariat.

Que le mouvement communiste international s’unisse sur la base du marxisme-léninisme et de l’internationalisme prolétarien !

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