28 avr 2010

L’antifascisme passe par le refus sans compromis du NPA et de l’anticapitalisme romantique!

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Alors que l’extrême-droite rassemblait 600 personnes (plus 1.200 catholiques traditionalistes) la matinée du 9 mai, les milieux libertaires et le NPA organisaient une manifestation dans l’après-midi, partant du quartier populaire de Belleville pour rejoindre la place du Châtelet.

Comme on le voit, si le PCMLM est une petite structure, il faut bien voir que les grandes structures ne mobilisent finalement pas tant que cela, puisque cette manifestation traditionnelle n’a rassemblé que 700 personnes (chiffre officiel des organisateurs).

Or, il faut bien noter que tout le milieu libertaire appelait à la manifestation, ainsi que le NPA en soutien, un NPA bien entendu très présent et proposant une vidéo de plus de sept minutes exprimant son point de vue.

Son point de vue, mais il faut bien voir que tout le milieu libertaire est totalement dans le même esprit, puisque l’organisation de la manifestation elle-même (comme le service d’ordre), l’ambiance générale, tout était parfaitement conforme à ce que voulait le NPA.

Les fachos défilaient ainsi sur le mode black block, alors que la manifestation des libertaires et du NPA défilaient sur le mode syndicaliste.

C’est une preuve de plus que le trotskysme a siphonné les milieux libertaires, par l’intermédiaire du syndicalisme. Le NPA, lui-même évidemment pétri de contradictions, a une influence culturelle (et néfaste) énorme sur les milieux libertaires.

Et inversement. Le tout formant un conglomérat anticapitaliste de type romantique, forcément attiré par la social-démocratie.

Rappelons en effet que le 6 mai, soit trois jours auparavant, le NPA participait à un meeting unitaire contre la réforme des retraites, à Paris…

Et que ce meeting était organisé par la Fondation Copernic et Attac; on y retrouvait des représentants du PS, du P « C » F, des Verts…

Dans ce schéma de figure, on a un anticapitalisme romantique de type syndicaliste, largement ouvert en pratique à la social-démocratie par l’intermédiaire du syndicalisme.

Et un anticapitalisme romantique de type fasciste, assumant clairement le projet de révolution politique, de bouleversement des institutions. Et donc profitant d’une aura certaine dans une partie de la jeunesse ouvrière.

Voilà pourquoi, pour faire avancer la révolution, il ne faut pas laisser le terrain aux « socialistes » de type fasciste.

Et pour ne pas laisser de terrain aux « socialistes » de type fasciste, il ne fait faire aucun compromis avec le NPA, qui est au coeur de la démarche anticapitaliste romantique, syndicaliste révolutionnaire.

Que vive l’étude des documents du PCMLM sur le NPA.

Que vive l’étude des travaux de Sternhell sur le fascisme français et son anticapitalisme idéaliste, romantique.

Que vive la culture autonome de l’antagonisme sans compromis avec les institutions étatiques, avec le capitalisme, le sexisme, le racisme, la destruction de la nature.

Que soit assumé le refus sans compromis du NPA, au nom de l’autonomie populaire contre les institutions!

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