Les 150 ans de la naissance de Vernadsky, à l'origine du concept de Biosphère
Submitted by Anonyme (non vérifié)Demain commence un colloque scientifique qui se tient à Bordeaux, en l'honneur du 150e anniversaire de la naissance du grand scientifique soviétique Vladimir Vernadsky. Le programme, comme il se doit, donne surtout la parole à des chercheurs russes.
Cela n'est qu'un premier pas, largement imparfait, de l'inévitable reconnaissance de Vernadsky. On peut noter pareillement que la page wikipédia consacrée à Vernadsky a commencé à s'étoffer. Et d'ici quelques années, Vernadsky sera présenté comme un très grand scientifique.
Comment pourrait-il en être autrement, alors que Vernadsky a théorisé le principe de la « biosphère » ? Nous avons présenté ce concept et souligné son immense signification.
Il est évident que plus on avancera dans la compréhension de notre planète, plus on admettra que « la structure de la Terre est une harmonieuse intégration de parties qui doivent être étudiées comme un mécanisme indivisible. »
A ce titre, le noyau de la pensée de Vernadsky est possédé par le PCMLM. Seule une compréhension approfondie du matérialisme dialectique permet de saisir la portée de la pensée de Vernadsky.
Rappelons justement l'ouverture de notre part, le 12 mars 2011, de Vernadsky.fr.
Cela a été une démarche visionnaire, qui a eu un prix par ailleurs puisque des gens soutenant le PCMLM ont réfuté le principe de biosphère, abandonnant par là les fondements même du matérialisme dialectique et ainsi la ligne rouge de la révolution socialiste.
Car la dialectique de la nature et l'unité de l'univers sont à la base même de la doctrine communiste.
La révolution socialiste est un processus planétaire, qui va de pair avec la compréhension par l'humanité de sa nature chimique, qui ne la différencie pas du reste du vivant, mais finalement aussi de la matière en général.
L'univers est un processus général et unique, infini et éternel ; en son sein, une multitude de phénomènes se déroule tous étant liés dans le mouvement général faisant avancer la matière.
C'est cela le matérialisme dialectique, en tant qu'idéologie de l'URSS de Lénine et Staline, de la Chine populaire de Mao Zedong.
Il est ainsi parfaitement logique que les charlatans pseudos maoïstes de « Drapeau rouge » disent en parlant du PCMLM :
« Il avance la thèse de l’inéluctable marche vers le communisme de l’Univers et d’autres déclarations délirantes du même acabit. »
C'est le grand honneur du PCMLM que d'avoir réaffirmé la dialectique de la nature. De telles « déclarations délirantes » dont il est parlé ici se retrouvent justement non seulement chez le PCMLM, mais bien sûr surtout chez Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao Zedong. Le PCMLM est matérialiste dialectique de manière orthodoxe.
Le PCMLM réfute les conceptions anti-scientifiques, décadentes, subjectivistes; il assume la loi de la contradiction de la matière comme loi fondamentale de l'univers éternel et fini.
C'est la base même du matérialisme dialectique ; le caractère pathétique de « Drapeau rouge » et de tous les faux maoïstes tient justement à leurs réactions typiquement bourgeoises par rapport à cela.
« Drapeau rouge » s'imagine même tellement dans son droit; qu'il ne conçoit même pas qu'en se moquant du PCMLM, il se moque de la thèse officielle soutenue par les classiques du communisme dont il prétend se revendiquer !
Inversement, les communistes authentiques ont toujours assumé l'inéluctable marche de l'Univers vers le communisme. Tant Mao Zedong que Gonzalo ont toujours souligné le caractère inévitable du triomphe du communisme : la matière progresse par bonds qualitatif, elle ne peut pas retourner en arrière dans le processus, et ainsi on va vers toujours davantage de synthèse.
Synthèse, symbiose, voilà le vocabulaire du matérialisme dialectique ; l'affirmation de la biosphère est parfaitement cohérente, puisqu'elle affirme l'unité de la matière en tant que phénomène au sein d'un système « local » comme notre planète.
Tout l'intérêt du concept de « biosphère » élaboré par Vernadsky, et réaffirmé par le PCMLM, tient à ce niveau de compréhension.
Il faut d'ailleurs noter qu'il existe une tentative bourgeoise, surtout en Russie mais il y a des démarches similaires en France comme par les gens du colloque sur Vernadsky, précisément, de modifier de manière idéaliste la conception de Vernadsky.
Car, comme nous l'avons souligné, Vernadsky a eu une succession, avec l'immense scientifique américaine Lynn Margulis. La véritable conception de Vernadsky, développée par Margulis et qui rejoint de manière ouverte la thèse du matérialisme dialectique, est le caractère unifié de la biosphère.
Ce que Vernadsky appelle « noosphère » n'est pas un « monde des idées » consistant en la « pensée » humaine, car justement selon le matérialisme dialectique, la contradiction est interne et la « pensée » humaine est elle-même le fruit du mouvement de la matière à l'échelle de la biosphère.
C'est là tout l'intérêt de connaître la conception matérialiste de la pensée comme « reflet », depuis les philosophes arabo-persans Al Farabi, Avicenne et Averroès, jusqu'à Engels, Mao Zedong et Gonzalo.
Ce qu'on appelle « noosphère » c'est simplement la pensée comme reflet du processus matériel de la biosphère. Affirmer ainsi la biosphère, c'est affirmer le caractère unifié de la pensée humaine comme reflet, et partant de là la nécessité que cette pensée soit communiste, adaptée au degré de développement de la matière.
Le réchauffement climatique est la preuve du caractère unifié de la matière planétaire et il est parfaitement logique que la révolution socialiste, comme processus mondial, saisisse cette dimension planétaire dans son identité même.
C'est ainsi que le concept de biosphère révèle toute sa dimension.
Le PCMLM est ainsi, tout simplement, à l'avant-garde: il assume le point le plus élevé de la science, il assume et prolonge le matérialisme dialectique dans la nouvelle époque. Sa démarche est, de fait, incontournable; lesmaterialistes.com est le lieu même où vit le marxisme, à notre époque marxisme-léninisme-maoïsme.
Le PCMLM affirme le concept de biosphère, et dans le processus historique, c'est une affirmation de la plus haute importance!