Kraftwerk - The Man-Machine
Submitted by Anonyme (non vérifié)The Man-Machine, septième album de Kraftwerk, célébration néo-constructiviste, est une des oeuvres les plus influentes du groupe. Publié en 1978, l'album fait suite à Trans Europe Express Kraftwerk évoque des thèmes originaux pour la scène rock de l'époque qui sort de la première vague punk, voit la disco et la hi-nrg s'affirmer comme une tendance durable, pavant la voie à la techno et l'electro-pop.
The Man-Machine, l'Homme-Machine, désigne à la fois l'humain de la fin du 20ème siècle, dont le mode de vie est fusionné avec la technologie, et à la fois, avec autodérision, le groupe lui-même qui se moque de son son froid et de son jeu de scène désincarné. La pochette de l'album fait référence aux travaux de El Lissitzky, plasticien de l'avant-garde russe. Les membres du groupes y apparaissent avec des visages lisses et inexpressifs, comme ceux qu'on prête à des humanoïdes.
En plus des titres Robots et Man-Machine qui font référence au thème principal du rapport de l'humanité à la machine, la chanson the model est une critique visionnaire de l'industrie de la mode, qui présent le poids des top models et de l'industrie de la mode qui sera grandissant dans les années 1980 et 1990.
Aujourd'hui on peut dire que par cet album Kraftwerk s'est imposé comme un groupe d'avant-garde, The Man-Machine a inspiré de nombreux artistes tels que Human League, New Order ou Depeche Mode, comme de nombreux titres de la vague electroclash du début des années 2000.
La réussite de cet album ne doit pas être réduite à l'influence qu'il a eu sur d'autres artistes. The Man-Machine a une valeur musicale indéniable. La puissance de cet album tient dans sa simplicité apparente. La structure des morceaux, qui semblent basé sur la répétition rythmique incessante, est en fait constituée de variations très précises de motifs répétitifs de percussions qui s'intègrent parfaitement aux arrangements des mélodies synthétiques.