Le seul résultat du sommet est une prétendue « feuille de route » pour un accord de tous les pays du monde qui serait signé en 2015 et rentrerait en vigueur en 2020. Cela n'a absolument aucune valeur.

En dépit de toutes les informations scientifiques largement établies, la bourgeoisie mondiale n'est ainsi même pas capable de tenter de stopper la hausse de la température planétaire à +2°C.

La raison de cela est simple : la bourgeoisie mondiale est née comme classe nationale, elle ne porte pas en elle l'universalité de la classe ouvrière, elle n'est pas en mesure de se placer au seul niveau nécessaire et cohérent, celui de la biosphère.

Et non seulement elle ne porte pas en elle l'universalité mais, en plus, en période de crise générale du capitalisme, elle amène la guerre et le fascisme. Chaque jour, les contradictions inter-impérialistes se font davantage ressentir, l'échec complet de cette conférence montre bien quelles sont les priorités : la fascisation, la marche à la guerre.

Seule la révolution prolétarienne mondiale porte en elle l'horizon lumineux du communisme, et par conséquent la dimension planétaire. Seule la révolution prolétarienne mondiale est capable de faire face au réchauffement climatique, issu du mode de production capitaliste.

Le réchauffement climatique est d'ailleurs à la fois la preuve et le symbole du caractère caduc du capitalisme, et la preuve de la nécessité subjective et objective de la révolution prolétarienne mondiale.

Le PCMLM affirme la nécessité de lever le drapeau rouge de la révolution prolétarienne mondiale et de comprendre les enjeux du réchauffement climatique, qui n'est nullement un simple aléa planétaire mais un écocide et la plongée dans la barbarie pour une partie des masses mondiales.

Comme l'affirme le document « Faisons face au changement climatique! » signé par le PCMLM et le Parti Prolétarien du Bengale Oriental Groupe d'Unité Maoïste:

« Aujourd'hui, les peuples du monde font face à un important défi : le changement climatique. Les développements capitaliste, colonial et semi-colonial ont façonné le monde, élevant les forces productives, mais également perturbant et détruisant la nature.

De manière dialectique, le capitalisme a amené la possibilité pour les masses mondiales de vivre dans un monde meilleur, mais est également en train de détruire la planète. »

L'avant-garde saisit la question du réchauffement climatique, non pas abstraitement, mais concrètement, en comprenant les enjeux que représentent le nucléaire, l'huile de palme, les monopoles agro-alimentaires...

Que les masses mondiales se soulèvent et par le socialisme renversent la tendance ! Seule la révolution prolétarienne mondiale a la dimension suffisante pour faire face au réchauffement climatique !