ODC: Dénoncer les activités opportunistes du CoMRI au sujet des Guerres Populaires au Pérou et au Népal
Submitted by Anonyme (non vérifié)A l'heure actuelle, la guerre populaire au Pérou connaît de sérieuses difficultés. Personne ne peut honnêtement nier cette réalité. La vérité est toujours révolutionnaire et comme le président Mao la dit: «La vérité sert le peuple. »
En 1992, la guerre populaire a reçu un coup dur avec l'arrestation du dirigeant du Parti communiste du Pérou, le docteur Abimael Guzman, le Président Gonzalo.
En 1993, la réaction du Pérou révèle de prétendues « lettres de paix » attribuée au président Gonzalo et dont le contenu défend la capitulation et la trahison de la guerre populaire et de la révolution au Pérou.
Compte tenu de ces « lettres de paix » supposée, les opportunistes ignobles qui étaient à la tête du comité du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste (CoMRI), c'est à dire les PCR DES États-Unis et ses satellites, au lieu de rejeter d'emblée le contenu traître début de ces prétendues « lettres » se sont mis à « enquêter. » Et la recherche a nécessité pas moins de deux ans pour se prononcer sur ces faits.
L'action opportuniste, confuse et ambiguë du CoMRI a créé une grande CONFUSION, une INCERTITUDE, le DÉCOURAGEMENT, la DÉMORALISATION dans le mouvement communiste international autour de la situation la guerre populaire au Pérou.
L'action vile et opportuniste du CoMRI et du PCR des États-Unis par rapport à elle n'a aidé en rien à ce que la Guerre Populaire au Pérou puisse faire face aux difficultés, et au contraire même a placé des obstacles sur le chemin et couvert la Ligne Opportuniste de Droite (LOD) qui a préconisé la fin de la Guerre Populaire et la réinsertion dans le vieil État réactionnaire.
Nous, ODC, ne pouvons pas oublier cette activité méprisable du CoRIM et du PCR des États-Unis. Une partie de la responsabilité des difficultés que traverse maintenant la guerre populaire au Pérou correspond à ces opportunistes criminels, parce qu'avec leur ambiguïté et leur conciliation ils servent la LOD et produisent un grand découragement et une grande confusion au Pérou et dans le reste du monde.
A un moment crucial où le CoMRI devait être à la hauteur et rejeter de manière énergique la capitulation et la trahison, non seulement il n'a pas été à la hauteur, mais nous osons dire ouvertement qui a joué un rôle contre-révolutionnaire.
Des années après, le CoMRI répète et même dépasse l'action criminelle par son silence complice vis-à-vis des déviations et les capitulations de Prachanda et du PCN (M) du Népal.
Aujourd'hui, certains prétendent reconstruire le MRI sans rompre avec l'OPPORTUNISME, sans expulser l'écume révisionniste qui est à l'intérieur. Avec des partis tels que la PCR États-Unis et le PCN-U (M), on ne peut rien partager, car ils représentent l'opportunisme le plus vil et le révisionnisme.
Il n'est pas acceptable que certains prétendent reconstruire le MRI en se conciliant actuellement avec le REVISIONNISME au Népal, appuyant une prétendue « fraction rouge » qui intègre dans son identité la défense de la trahison de l'Accord de paix de 2006, la gestion vieux réactionnaire, l'intégration de l'APL dans l'armée réactionnaire, le retour des terres aux propriétaires, et ainsi de suite.
Cette fausse « fraction rouge » ne défend rien d'autre que des positions révisionnistes et de capitulation. Susciter de faux espoirs autour d'elle est mentir, de la conciliation et donner de l'air au révisionnisme.
Jusqu'en 2009, ces centristes-opportunistes ont défendu bec et ongles Prachanda et toute sa camarilla. Et ont disqualifié tous ceux qui dénonçaient la dérive de Prachanda.
Aujourd'hui, ils passent au soutien d'une « fraction rouge » qu'il n'y a pas, parce que leurs différences avec Prachanda sont formels et non substantiels, et leurs positions sont clairement capitulationnistes et révisionnistes.
Les centristes sont actuellement en train de faire avec leur soutien à la fausse « fraction rouge » ce q'ils ont fait jusqu'en 2009 avec le soutien à Prachanda: ignorer les critiques, répondre avec des disqualifications et de se comporter de manière subjective et arrogante.
Ils sont aussi TRÈS CYNIQUES, en s'alarmant aujourd'hui de tous les crimes réalisés par Prachanda et Batharai, alors qu'ils les ont défendu becs et ongles leur quand beaucoup les ont dénoncés.
Nous avons, pour avoir dénoncer ces vacillations et ces conciliations, reçu des attaques sales et rampantes de la part du Comité de Lutte Populaire « Manolo Bello » de Galice et du PCM d'Italie.
Le temps répondra de manière adéquate, et cette fois il pleuvra, cela sera humide, ils n'auront aucune justification et aucune fuite.
Cet acte sinistre ne peut être pardonné par les communistes et les opprimés du monde. Avec des opportunistes d'un tel acabit, on ne peut pas faire en rien un pas ensemble.
Colectivo Odio de Clase
13 novembre 2011