Le pire qui pourrait arriver serait de tomber dans le bavardage de sentiments avec le droit de conseiller à tout le monde, au lieu d'accomplir silencieusement nos tâches à nous.

Nous adoptons devant les Partis révolutionnaires une attitude humble, respectueuse, mais n'en sommes pas moins critiques et alerte. Mais nous combattons avec toutes nos armes et bagages à ceux qui vont sur le chemin de l'opportunisme jusqu'à la capitulation et qui appuient ces chemins-là.

Suivant cela, nous proposons notre positionnement en tant que contribution à la controverse internationale qui est menée ces jours-ci:

En ces moments où nous préparons et rendons concrets le colloque de 2011 de notre Parti, une polémique s'est déclenchée au sujet au sujet du rôle actuel joué par la prétendue « Fraction Rouge » du PCUN.

Nous croyons que la servilité trouve toujours des séries d'arguties pour soutenir la fugacité de ses appuis et la future « récupération » de ses positionnements idéologiques devant ses militants et les masses : « Nous appuyons le PCUN, mais de manière critique », « Nous appuyons le MRI, mais d'une certaine manière », « Nous dénonçons la Nouvelle Synthèse du PCR des États-Unis, mais nous ne la combattons pas ouvertement. »

Comme l'ont bien remarqué les camarades du PC Sol Rojo de l’Équateur, cette controverse ne peut être comprise sans partir de la problématique majeure que nous rencontrons au sein du MCI (Mouvement Communiste International) actuellement et en relation directe au rôle du MRI et de la trahison au Népal :

1) D'un côté, la droite: Le révisionnisme dirigée par le PCR ndes Etats-Unis, avec Avakian, Lotta et la prétendue synthèse en tête, qui domine de manière monolithique le CORIM (le Comité du MRI), affectant négativement son fonctionnement interne, produit de l'hégémonie et ne pointant jamais vers une lutte des deux lignes.

Avec l'arrestation du président Gonzalo en 1992, il s'est consolidé en son sein une ligne opportuniste de droite (LORD) contre la guerre au Pérou - ligne aujourd'hui défendue de manière notoire par le PC (M) d'Afghanistan – et qui fait silence sur ses positionnements quant à la trahison au Népal.

2) D'autre part, la gauche: les guerres populaires initiées en Inde, aux Philippines, en Turquie et au Pérou, et ceux qui doivent faire leur chemin face à la féroce répression ennemie au Bhoutan et au Bangladesh.

Partis et organisations en Amérique Latine comme le PC Sol Rojo de Bolivie, le PC Sol Rojo d'Equateur, le Comité de Construction du Parti Communiste en Équateur, l'Union Ouvrière Communiste de Colombie, qui ont initié et initient, à différents degrés et selon les particularités propres à leurs réalités respectives, la lutte révolutionnaire la plus implacable et la plus décidée contre le révisionnisme, en défense du maoïsme.

Le PCF (MLM) et le PCR du Canada qui ont levé la bannière de l'universalité de la Guerre Populaire dans les pays impérialistes et qui travaillent en ce sens (nous ne prenons pas comme un hasard le fait que ces organisations respectives se situent en dehors du MRI).

Et le Comité Prolétaire Internationaliste qui défend vigoureusement la Guerre Populaire en Inde et nous profitons de cette occasion pour exprimer notre satisfaction quant à son travail.

3) et d'autre part, le Centre: Les représentants du centrisme conciliateurs fondés sur la théorie de l'équilibre dans le mouvement (Boukharine) au lieu de la dialectique matérialiste, qui affirment que tout ce qui existe constitue des états changeants comme produit de l'interaction de forces qui luttent dans différentes directions (ce n'est pas le cas du PCUN), qui faussent la dialectique matérialiste, qui exige elle que soient pris en considération tous les aspects de la corrélation des forces dans leur développement concret, et pas que soit pris seulement ici et là, dans ce cas au sein d'une structure bouffé par le liquidationnisme et qui a capitulé publiquement quant à la révolution démocratique.

Le subjectivisme propre au centre consiste en ne pas utiliser correctement les méthodes scientifiques d'analyse, au lieu d'analyser la réalité objectivement, pour désagréable que celle-ci soit, il est procédé à reculons : la torsion et la conduite de la méthode consduisent à des conclusions qui correspondent à leurs désirs ou projets.

Cette distorsion va si loin, jusqu'à fausser la caractérisation de tout un processus historique pour répondre à leurs propres désirs.

Dans les rangs du Parti communiste populaire, nous exigeons une auto-critique de la part du PC d'Italie (M), principal représentant du centrisme, et de sa succursale galicienne (qui se place avec tant de haine contre nous, nous qualifiant de « dogmatiques » dans notre dos à partir du blog Dazibao Rojo, étant dans l'incapacité de maintenir un débat sans la nécessité d'agir avec arrogance et fierté).

Théoriquement, tout le monde reconnaît la valeur de ces grandes normes des révolutionnaires, mais en pratique cela n'est pas toujours utilisé correctement, on tombe dans une de des déviations. Ou on utilise la critique comme arme d'attaque, critiquant les camarades qu'on est intéressé à discréditer, ou on mentionne les erreurs des autres pour éviter que soient signalées ses propres erreurs.

Nous comprenons que les camarades en Italie et en Galice soient gênés par notre demande et essayent de répondre avec d'autres critiques ou en cherchant des failles dans nos formulations.

Nous ne voulons pas tomber dans un cercle vicieux, dans d'interminables discussions recouvertes de phraséologies inopérantes. Nous souhaitons simplement que la réalité arrivent à leurs narines pour que soit commencé à la considérer.

Le MCI doit savoir découvrir la gauche pour se développer et rejoindre ses rangs. C'est la seule façon possible d'isoler les éléments de droite. Cependant, nous croyons que nous devons faire attention à distinguer strictement les droitiers des secteurs qui sont pour une nouvelle internationale, mais qui ont dit ou fait quelque chose d'erroné ou se sont prononcés de manière équivoque par rapport à des thèmes spécifiques.

Nous exprimons publiquement notre solidarité avec les camarades du Collectif Odio de Clase [Haine de classe] quant aux torts subis et nous confirmons notre appel à l'autocritique des camarades du PC (M) d'Italie pour leur prise de position, qui n'aide absolument pas à la dénonciation, à la lutte et à l'écrasement du vil révisionnisme, que nous combattons avec Odio de clase.

POUR LE PEUPLE, LA CONSCIENCE ET LE FUSIL

A PART LE POUVOIR, TOUT EST ILLUSION

PARTI COMMUNISTE POPULAIRE

http://pcpargentina.es.tl