néo-socialisme

16 mar 2016

Le « Projet de Loi Travail »  a été officialisé hier par le gouvernement. Il a totalement réécrit le projet et enlever les mesures les plus controversées. Les « concessions » sont tellement importantes et semblent tellement contenter tant le MEDEF que la CFDT, la CGC-CFE et l'UNSA, qu'il paraît évident que tout cela était prévu d'avance.

Bien qu'on ne connaisse pas encore exactement de manière précise le contenu du « Projet de Loi Travail » et qu'il sera très certainement transformé durant les débats parlementaires, les grandes lignes en ont été publiées...

21 fév 2016

La principale caractéristique sociale du capitalisme connaissant sa crise générale est le basculement dans le corporatisme, c'est-à-dire l'organisation technocratique, par en haut, de l'économie, avec une mobilisation de la base populaire en faveur des projets d'« unité sociale », d'amélioration de la production « nationale ».

Si la révolution socialiste ne vient pas bloquer ce processus, le renverser, le corporatisme avance inévitablement, porté par le fascisme qui n'est, à ce titre, que l'expression politique la plus cruelle et sanguinaire visant à réaliser ce corporatisme, avec la tendance à la guerre impérialiste qui en forme l'arrière-plan...

22 Jan 2016

Les épouvantables Hollande, Valls et Macron

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Que n'a-t-on entendu ces derniers jours ! Des « socialistes » assumant ouvertement leur soutien au capitalisme le plus « moderne »...

Ces propos sont une insulte à toute l'histoire de la gauche, celle du mouvement ouvrier. Mais elles correspondent, en fait, à cette « seconde gauche », cette gauche non marxiste et même anti-marxiste. Cette « seconde gauche » représente un courant « moderniste », cherchant à réimpulser le capitalisme...

7 aoû 2015

Dans la marche du fascisme au pouvoir, il y a en parallèle le développement du nationalisme réactionnaire appuyé de plus en plus ouvertement par des fractions des forces bourgeoises conservatrices, et celui du national-socialisme qui s'accompagne d'un nombre de plus en plus important de « transfuges » venant de la gauche et du mouvement ouvrier contrôlé par le révisionnisme et le trotskysme.

En France, les choses avancent lentement du fait des tampons retardant l'effondrement économique dû à la crise structurelle du capitalisme. Mais elles avancent sûrement. Ces dernières semaines, deux « événements » s'inscrivent dans cette dynamique de façon très parlante...

23 juin 2015

Lors du dernier congrès du Parti Socialiste, les radicaux-socialistes ont obtenu une grand victoire, qui provient essentiellement du fait qu'ils tiennent actuellement l’État. Toutefois, le pragmatisme pose toujours un problème dans une société marquée par les contradictions de classe, d'autant plus en période de crise générale du capitalisme.

Par conséquent, les tensions à gauche entre cette tendance opportuniste-pragmatique qui domine et la social-démocratie timidement renaissante sont forcément de plus en plus fortes. Cela reflète les colères, les incertitudes, les inquiétudes...

4 nov 2014

Si les planistes veulent « encadrer » l'économie de l'intérieur de l'État, les trotskystes quant à eux veulent la même chose, mais en puisant en-dehors de l'État. Tout le discours des trotskystes français tient à un seul raisonnement de fond : les capitalistes ne savent pas gérer correctement l'économie, il faut le « contrôle ouvrier ».

Il s'agit, derrière le discours en apparence révolutionnaire, d'un simple planisme, mais appuyé sur les syndicats, et cette conception a été théorisée par Trotsky lui-même, dans le document principal du trotskysme : Programme de transition ou l'agonie du capitalisme et les tâches de la IVe Internationale...

29 oct 2014

L'école d'Uriage a une importance historique considérable en France. Elle fut largement inconnue du grand public, jusqu'à l'accusation d'avoir été au cœur du dispositif de l'idéologie fasciste française, accusation faite une première fois par l'intellectuel polémiste libéral Bernard-Henri Lévy, dans L'idéologie française en 1981, puis par l'historien social-démocrate israélien Zeev Sternhell dans L'idéologie fasciste en France, en 1983.

Les réactions furent extrêmement nombreuses en défense de l'école d'Uriage, car cette école est au cœur de l'idéologie de la république française d'après 1945, marquée par un État fort et interventionniste, pratiquant une sélection et une formation drastique de hauts fonctionnaires, développant une mystique sociale communautaire et une cogestion massive, etc...

27 oct 2014

Les années 1930 ont été marquées par l'influence très importante des technocrates. La moitié des étudiants en droit ou en médecine, des étudiants de polytechnique, etc. étaient sous l'influence de l'extrême-droite, manifestant et militant, se structurant intellectuellement par ce biais.

De manière plus populaire, les « Croix-de-feu » rassemblaient des centaines de milliers de combattants nationalistes et conservateurs, prônant une remise en ordre musclée, étant un strict équivalent du parti allemand DNVP, qui lui était encore plus massif avant 1933, où il agissait de conjoint avec le parti nazi.

Tout comme le néo-socialisme, il s'agit là de courants prônant des solutions « par en haut », par l'administration forte, par le coup de force. Le Parti Populaire Français est la seule structure assumant ce principe jusqu'au bout, jusqu'au fascisme, et encore n'assumera-t-il pas ouvertement le projet de dictature complète avant la défaite de 1940...

21 oct 2014

Les néo-socialistes, une fois quittée la SFIO, formèrent le « Parti Socialiste de France – Union Jean Jaurès ». C'est tout à fait cohérent avec l'idéologie de Jean Jaurès, sauf que bien évidemment l'idéal socialiste devenait une réalisation purement technocratique.

Cela ne permettait pas de construire un large parti « populaire ». Les néo-socialistes disposaient de 23.000 membres en mai 1934, et seulement 12.000 six mois plus tard, et 7.400 à la fin de l'année 1936. D'ailleurs, la notion même de parti disparaissait...

19 oct 2014

Le néo-socialisme veut tout comme le fascisme nier les contradictions travail manuel / travail intellectuel et villes / campagnes. Il rejette le matérialisme dialectique qui affirme qu'il faut dépasser celles-ci, et par conséquent il n'accepte pas le principe de révolution : c'est par les réformes que ces objectifs doivent être atteints.

Les thèses néo-socialistes furent formulées historiquement en 1931 par Marcel Déat dans son document Perspectives socialistes. L'idée de base était très simple : puisque de toute façon la SFIO a rejeté le marxisme depuis le départ, alors il faut assumer plus qu'un simple réformisme, davantage que la forme d'une social-démocratie allemande sans marxisme et de taille plus réduite...

18 oct 2014

On a appelé « planisme » l'idéologie mettant en avant le principe du « plan » comme donnant des « impulsions » - et non des directives comme dans le matérialisme dialectique – à une société par ailleurs restant fondée sur la propriété privée.

Il y a ici deux idées essentielles, que l'on retrouve parfaitement résumées par Pierre Drieu La Rochelle dans « Socialisme fasciste ». Tout d'abord, il y a l'idée que le plan étatique est la conséquence logique du capitalisme lui-même...

17 oct 2014

Les trotskystes ne sont pas les seuls à s'opposer au Front populaire et à la Résistance : à la même époque, on trouve les « néo-socialistes ». Ceux-ci sont issus de la SFIO, et leur chef de file est Marcel Déat, auteur notamment de Perspectives socialistes publié en 1930.

Mais on trouve également tout le courant porté par Paul Faure au sein de la SFIO, et formant à peu près 40 % de ce parti. A cela s'ajoute tout un courant ayant quitté le Parti Communiste français sous l'impulsion de Jacques Doriot...

14 oct 2014

Les trotskysmes français sont historiquement des réformismes « durs » s'opposant à l'utilisation de concept de « république » par la social-démocratie. Le trotskysme n'est nullement « communiste » ; sa base idéologique est une sorte d'indépendantisme de la social-démocratie.

Pour cette raison, la dynamique des trotskysmes français s'appuie sur cette volonté de « rupture » de la social-démocratie avec les nécessités pratiques gouvernementales. Le pouvoir est censé revenir aux organisations ouvrières, partis comme syndicats, s'unifiant pour un nouveau régime issu des luttes économiques « maximalistes »...

12 oct 2014

Le fait que la social-démocratie française n'ait été qu'une pâle copie, vide de contenu, de la social-démocratie allemande, a amené un résultat aux conséquences politiques immenses pour le mouvement ouvrier de notre pays.

En Allemagne, la social-démocratie c'est une série d'organisations de masse, organisées autour d'une idéologie bien déterminée : le marxisme. L'objectif se veut la prise du pouvoir d'Etat, par la lutte des classes, et cela reste le cas même lorsque les forces électoralistes triomphent complètement...

15 oct 2006

Psychologie de masse du fascisme : l'impérialisme comme usine à idées bourgeoises pour empêcher les masses d'aller au communisme. L'exemple de Redeker pour qui l'Islam a remplacé le communisme comme « utopie violente » et celui de Ségolène Royal avec ses « Jury populaires. »

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