En raison de l'importance du Parti Communiste en France, Charles De Gaulle a été obligé d'élaborer un programme de la Résistance impliquant de nombreuses nationalisations et des mesures sociales importantes, comme la sécurité sociale. En raison également de l'importance des Partis Communistes en Europe de l'Ouest, les États-Unis d'Amérique ont été obligés de lancer un plan Marshall d'investissements économiques massifs, allant de pair avec le projet libéral de construction européenne, de fédération des États dans une étroite alliance militaire avec les États-Unis, qui amènera la constitution de l'OTAN.
Le plan américain a réussi sans commune mesure et pour cette mesure, Charles De Gaulle a été isolé politiquement à partir de 1951.
Venant de la droite dite « souverainiste », François Asselineau considère que tout part de là et présente son parti, l'Union Populaire Républicaine, comme la réémergence du gaullisme historique. Il met de côté tout ce qui s'est passé par la suite, considérant que sa substance se résume uniquement au plan américain de l'après-guerre. Il nie ainsi que le gaullisme lui-même a accepté la construction européenne, tout en privilégiant une « Europe des nations »...