Le progrès scientifique a permis l’allongement de l’espérence de vie. Aujourd’hui, on entend souvent parler de « quatrième âge ». Pourtant, la vie des personnes âgées dans le capitalisme est souvent peu enviable.

Beaucoup d’entre elles souffrent d’isolement et des cas de maltraitance dans les maisons de retraite sont fréquemment signalés. Les personnes âgées préfèrent généralement rester chez elles, mais leurs difficultés de déplacement et leur état de santé posent des difficultés. Elles ont parfois du mal à se laver toute seule, faire la cuisine et entretenir leur maison.

Il existe donc des services d’aide à domicile pour les personnes qui ont perdu de l’autonomie. Mais dans le cadre du capitalisme, la situation vulnérable de ces personnes les confronte souvent au social-darwinisme.

Ainsi, les personnes âgées sont victimes de démarchages à domicile où des vendeurs profitent de leur isolement pour leur faire acheter n’importe quoi. D’autres personnes mal intentionnées savent repérer les personnes âgées qui vivent toute seules pour effectuer des cambriolages « faciles ». Certains malfrats trouvent un prétexte quelconque pour entrer chez les personnes âgées isolées et abuser de leur supériorité physique pour leur dérober de l’argent et des objets.

Dans le capitalisme, la période de la retraite est donc bien souvent une continuation de l’angoisse ressentie pendant la vie « active ». Beaucoup de personnes âgées s’achètent donc des dispositifs très coûteux de sécurité pour essayer de se prémunir contre les intrusions ou les agressions. Ce repli sécuritaire et cette vie angoissée montre bien que la question du vieillissement ne peut être traitée correctement par le capitalisme en raison de son incapacité à adopter une approche culturelle d’ensemble.

En effet, l’isolement des personnes âgées est une conséquence de la compétition individualiste du capitalisme qui produit des rapports faussés entre les personnes et un manque de sociabilité. De plus, le capitalisme piétine la dignité des personnes et les progrès techniques sont avant tout utilisés dans un but de profit et non pour améliorer la vie de personnes qui ont cessé de travailler et donc, selon la mentalité social-darwiniste, « ne rapportent rien ».

Ainsi, des robots d’aide pour les personnes âgées existent déjà mais, faute de planification dans la porduction et de « rentabilité » (selon les critères capitalistes), ces solutions restent en pratique indisponibles pour les masses.

Le socialisme mettra l’accent sur la robotique pour simplifier la vie quotidienne, en particulier des personnes manquant d’autonomie. Les communistes sont contre les pénibilités et pour la vie facile ! La robotique offre justement une perspective de civilisation dans cette direction, à condition que la production des robots soit planifiée sous la direction de la classe ouvrière et pour satisfaire les besoins du peuple.

S’agissant des personnes âgées, un Etat socialiste se chargera aussi de la promotion de jeux utiles à la réflexion (échecs, go, échecs chinois « xiangqi », scrabble, etc.) qui présentent le double avantage d’entretenir les capacités de raisonnement et de nouer des liens sociaux. Ces jeux d’esprit constituent d’ailleurs un excellent entraînement pour tous ainsi qu’une source de plaisir lié à la résolutions de problèmes.

Pour mener à bien la révolution socialiste, il faut aimer se « creuser la tête » et réfléchir intensément afin de progresser sur la voie de la culture et de la civilisation.