10 oct 2009

Frédéric Mitterrand : une erreur : non, une faute : assurément, un crime : définitivement!

Submitted by Anonyme (non vérifié)

La polémique autour de Frédéric Mitterand ne doit pas être considérée sous un angle subjectif car moral, mais sous un angle objectif car politique. En fait, la morale n’existe pas en soi et découle de la politique, de l’idéologie.

L’ « affaire Mitterand » est ainsi entièrement politique. Le fait d’éprouver de l’ « excitation » à se retrouver dans des bordels glauques d’Asie du Sud-est, à avoir des relations sexuelles tarifées et à exercer un pouvoir de domination sur des êtres humains réduits à l’esclavage, ne tient pas du hasard mais traduit clairement le fonctionnement même du capitalisme, de l’impérialisme qui, en tendant vers le fascisme, sombre dans la fascination nihiliste pour la décadence et assouvit le désir patriarcal de puissance en broyant des vies humaines.

Frédéric Mitterrand est cette figure de bourgeois dandy et cultivé qui colporte avec lui toute l’horreur du capitalisme car il en est le produit. C’est justement cette réalité politique qui est aujourd’hui totalement passée sous silence pour les commentateurs bourgeois qui ne savent parler que de morale a priori, selon un point de vue anti-matérialiste.

C’est réalité que nous expliquons, nous, à l’opposé, en tant qu’équipe organisée et armée de la science MLM, pour le Parti Communiste MLM. Et c’est bien parce que la conduite de Frédéric Mitterrand est l’expression de la logique capitaliste, impérialiste poussée jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’au fascisme, qu’elle est selon nous fondamentalement immorale.

Malgré les propos pinailleurs de Frédéric Mitterrand, son cas relève bel et bien du tourisme sexuel car voyager pour avoir des relations sexuelles tarifées par goût fétichiste de l’exotisme constitue indéniablement du tourisme sexuel.

Le tourisme sexuel fait partie intégrante du mode de fonctionnement capitaliste, il est tout particulièrement apprécié par la bourgeoisie d’affaires lors de ses déplacements. Ce n’est, par exemple, pas un hasard si les businessmen de la Chine devenue sociale-fasciste sont réputés pour pratiquer abondamment le tourisme sexuel en Asie du Sud-est et même, suivant une conception atrocement patriarcale et typiquement fasciste, pour leurs « choix » ciblés de jeunes filles vierges au Cambodge.

Au lieu de constater cela, la bourgeoisie procède délibérément à la déviation du débat sur le simple fait sordide de savoir si Frédéric Mitterand a couché ou non avec des garçons mineurs. Mais pratiquer le tourisme sexuel et payer pour des relations sexuelles est déjà criminel! Soyons encore plus clairs : payer pour des relations sexuelles, quelle qu’elles soient et où qu’elles soient, est criminel!

Et il n’y a aucun compromis à faire avec les décadents s’imaginant « progressiste » et affirmant que la prostitution est un « métier comme un autre », position qui est le reflet du capitalisme dans sa version libérale.

La prostitution banalisée dans le monde entier ne tombe pas non plus du ciel et représente le plus pur produit du patriarcat.

Mais bien sûr, le bourgeois Frédéric Mitterrand défend le point de vue contraire. En bon bourgeois, il « se repent » pour ses « erreurs » en jouant sur les mots et avec un air contrit sur les plateaux de télévision, aujourd’hui comme il y a quatre ans au moment de la sortie de son livre « La mauvaise vie ».

Il exprime des remords parce que, en bon bourgeois, il considère la morale sans politique. Le bourgeois Frédéric Mitterrand est incapable de faire honnêtement son auto-critique car pour cela, il lui faudrait reconnaître que son crime est de nature politique car il est lui-même un pur produit du capitalisme.

Or, le bourgeois Frédéric Mitterrand ne peut pas se considérer comme un produit de quelque chose, le bourgeois croit réellement qu’il est un individu. Voilà pourquoi les propos de Frédéric Mitterand sont emplis d’égocentrisme, Frédéric Mitterrand est insatiable sur lui-même, sur ses « turpitudes », comme si elles étaient complètement déconnectées du capitalisme, de l’impérialisme.

L’attitude égocentrique de Frédéric Mitterrand rappelle celle de l’écrivain anti-communiste André Gide qui racontait ses rapports avec des petits garçons avec cette même fascination pour lui-même, empreinte du même sentiment religieux de repentance que les dandys bourgeois transforment en élément « sulfureux », « inavouable » donc captivant.

André Gide plaçait lui aussi la morale avant la politique, ce qui le ramenait très vite à des concepts religieux : « C’est de la trahison du christianisme qu’est né le communisme » ou encore « Le communisme n’aurait pas eu de raison d’être si le christianisme n’avait pas failli », écrivait-il.

La religion est elle-même un bon exemple de cette morale dépourvue de politique qui finit fatalement par drainer les mêmes abjections qu’elle condamne sur des bases idéalistes. On ne compte plus les affaires de pédophilie, de relations sexuelles avec prostituées parmi les dignitaires religieux de toutes les religions.

L’Etat bourgeois et se représentants ne peuvent que récupérer les fait-divers sordides de manière opportuniste et populiste (comme pour le débat sur la récidive) pour ainsi préparer le terrain au fascisme. En clair, l’Etat bourgeois est le garant de toutes les abominations produites par le capitalisme et l’impérialisme, comme le tourisme sexuel ou la prostitution.

Seul le communisme incarné dans un parti au service du peuple – le PCMLM – est capable d’éradiquer cette horreur, comme l’a réalisé la Chine populaire de l’époque de Mao Zedong pour la prostitution, en s’attaquant de manière révolutionnaire à ses racines : le capitalisme et l’impérialisme porteurs de l’idéologie immonde du fascisme!

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