Le Canada reconnaît officiellement la citoyenneté «LGBTQ2»
Submitted by Anonyme (non vérifié)Hier a eu lieu à Ottawa le défilé annuel de la « communauté LGBT » et il y avait bien entendu le fringant et jeune Premier ministre Justin Trudeau, l'Emmanuel Macron local, qui avait déjà été présent à la « marche » équivalente à Montréal et à Toronto. Était également présent le général Jonathan Vance, le chef d'état-major des Armées canadiennes.
Et il y a quelques jours, le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada a pris une décision d'une grande importance. Conformément à l'idéologie LGBT, le Canada a décidé de reconnaître en effet la théorie du genre sur les papiers d'identité.
Voici comment cela est expliqué par le communiqué officiel :
« Le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, l’honorable Ahmed Hussen, a annoncé aujourd’hui que le gouvernement du Canada s’emploiera à mettre en œuvre une désignation de sexe « X » dans les passeports canadiens et d’autres documents délivrés par son ministère pour appuyer les droits LGBTQ2 et faire progresser le programme du gouvernement en matière d’égalité entre les sexes, de diversité et d’inclusion.
En pouvant opter pour la désignation « X », les personnes qui ne s’identifient pas comme femmes (« F ») ou comme hommes (« M ») pourront obtenir plus facilement des passeports et d’autres documents de voyage et d’immigration gouvernementaux qui correspondent mieux à leur identité sexuelle. »
Cette décision d'un État impérialiste est révélatrice de la nature de l'idéologie LGBT, qui d'ailleurs est assumée au Canda sous le concept de « LGBTQ2 ». Cela désigne les lesbiennes, les gays, les transgenres, les queers (ou les « questioning », qui se questionnent), les être aux « deux esprits ».
De manière très subtile, ce concept délirant d'une personne à « deux esprits » se veut emprunter aux tribus amérindiennes. L'aspect patriarcal de ces tribus était compensé par une tolérance envers les personnes refusant cette norme et se voyant attribuer une place symbolique particulière.
L'idéologie décadente et anti-impérialiste LGBT a récupéré ce dispositif social pour, justement, accentuer sa propre dimension subjectiviste. Rappelons que l'idéologie LGBT se veut désormais « LGBTTIQ2S+ », désignant les personnes se définissant comme lesbiennes, gays, bisexuelles, transexuelles, transgenres, intersexes, queer, se questionnant, aux deux esprits, et plus.
Cette approche en forme « catalogue » a comme objectif de nier tant la nature que la société, au profit d'une considération purement individuelle. La Fondation Jasmin Roy « Réalités LGBT » prétend même que 13 % de la population canadienne s'y reconnaît.
L'objectif est bien entendu d'arriver à 100 %, c'est-à-dire de nier l'universalisme au profit de l'individualisme, de nier la réalité biologique et la nature sociale du capitalisme, afin de faire en sorte que les individus se replient sur eux-mêmes, raisonnent de manière purement subjectiviste.
Le Canada est à la pointe de cette perspective. Depuis l'extrême-gauche locale jusqu'à l’État, l'idéologie LGBT se veut une norme « progressiste » officielle. Il s'agit de présenter le capitalisme comme étant capable d'apporter des choses à la société, au moyen du libéralisme.
L’Université de Montréal vient ainsi de devenir le troisième établissement post-secondaire à s’associer à l’organisme Fierté au travail Canada, afin de tenir compte « des différentes orientations sexuelles, identités et expressions du genre ». L'idée étant de présenter la société comme se « transformant ».
Cette démarche de libéralisation générale, afin de s'opposer au communisme, va naturellement avec un éloge des migrations accompagné, évidemment, d'une stricte sélection selon les besoins capitalistiques locaux.
C'est bien entendu du pain béni pour les réactionnaires, pour qui il est facile dans un tel cadre de développer une rhétorique identitaire afin de dénoncer un tel cosmopolitisme post-moderne caricatural.
Il est significatif de voire rétrospectivement ici que le Parti Communiste Révolutionnaire du Canada, qui se réclame bizarrement du « maoïsme » (et historiquement lié à Prachanda au Népal), a accompagné ces dix dernières années l'idéologie officielle de l’État canadien.
Un tel constat, tout à fait pathétique, peut d'ailleurs être fait au sujet de la quasi-totalité de l'extrême-gauche dans les pays impérialistes, qui ont servi d'aile radicale au libéralisme contre le conservatisme, pavant la voie aux modernisateurs comme Justin Trudeau au Canada, Emmanuel Macron en France.
Les thèses post-modernes sont une horreur, consistant en rejeter le couple au nom de « l'amour libre », à accepter le saccage des pays du tiers-monde avec les migrations, à justifier la prostitution au nom des « travailleurs du sexe », à nier les réalités culturelles nationales au nom du cosmopolitisme, à célébrer le subjectivisme de l'art contemporain, à rejeter la défense universelle des animaux au nom d'un choix « personnel », à nier les luttes de classes au nom du combat contre les « oppressions ».
Elles ne peuvent qu'être repoussées par le matérialisme dialectique, seul réel ennemi du capitalisme et de sa décadence.