autonomie

16 déc 2017

L'ALF britannique - 1re partie : le cadre britannique

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'Animal Liberation Front est un mouvement de masse qui a émergé en Angleterre dans les années 1970. Il s'agit du produit de la lutte des classes, dans les conditions propres à ce pays alors.

L'antagonisme y était particulièrement asséché : le mouvement ouvrier avait basculé dans le réformisme ouvert des syndicats, les trade-unions, ainsi que du parti travailliste, le Labour Party ; à aucun moment les communistes n'ont su développer une ligne de masses, en raison de leur incompréhension fondamentale tant de la réalité de leur pays que du matérialisme dialectique...

13 déc 2017

Le collectif ne se pose pas comme organisme dirigeant, mais comme noyau agent

Notre problème n'est pas de concurrencer les syndicats, partis, partis, groupes, pour « diriger les masses », mais d'exercer une action dialectique qui contribue à la croissance politique des masses, au développement de l'autonomie, à la transformation de luttes sociales spécifiques et sectorielles en lutte sociale généralisée.

Nous nous positionnons donc comme un outil théorico-pratique au sein du mouvement général du prolétariat qui - bien que sous des formes embryonnaires et encore très limitées - tend à une transformation globale de la société...

12 déc 2017

Le mouvement des masses en Europe et en Italie a atteint un tournant décisif. Son développement spontané et impétueux a été arrêté par la manœuvre en tenaille de répression policière et de répression syndicale-partidaire. Ce qui s'est passé en France, en Allemagne et en Italie, à différents moments et de différentes manières, n'est pas un « cas défavorable », mais est le résultat de la logique même de la lutte des classes.

Il est nécessaire de comprendre clairement les termes du problème..

9 déc 2017

Marx écrit dans Les luttes de classe en France de 1848 à 1850 : « A l'exception de quelques chapitres, chaque section importante des annales de la révolution de 1848 à 1849 porte le titre de : « « Défaite de la révolution ! »

Mais dans ces défaites, ce ne fut pas la révolution qui succomba. Ce furent les traditionnels appendices pré-révolutionnaires, résultats des rapports sociaux qui ne s'étaient pas encore aiguisés jusqu'à devenir des contradictions de classes violentes : personnes, illusions, idées, projets dont le parti révolutionnaire n'était pas dégagé avant la révolution de Février et dont il ne pouvait être affranchi par la victoire de Février, mais seulement par une suite de défaites...

8 déc 2017

Éditorial du 8 décembre 2017

Submitted by Anonyme (non vérifié)

lesmaterialistes.com va changer son mode de parution. Nous allons en reparler très bientôt plus précisément, mais les dossiers seront notamment publiés d'un coup désormais. Voici, en attendant la petite réorganisation, un document publié pour la première fois en français, et d'une importance historique très grande.

Le Collectif Politique Métropolitain (CPM) italien a entamé en effet en 1970 une réflexion très profonde sur l'organisation du consensus dans la société capitaliste développée. Au moyen des institutions, dont les syndicats font partie, toutes les initiatives sont happées par la modernisation du capitalisme...

8 déc 2017

La fin des luttes contractuelles, la crise du mouvement étudiant, le déchaînement de la répression ont provoqué le relâchement, la confusion, la fuite en avant ou le retrait. C'est la conséquence du refus de regarder en face la réalité, d'échapper à la fois à la stérilité d'un activisme de plus en plus contradictoire avec les objectifs qu'on se propose, et à la sclérose idéologique qui persiste à chercher (dans le passé ou dans des situations très différentes des nôtres) des schémas d'action que nous devons dériver de la réalité qui se trouve sous notre nez.

La discussion qui s'est développée au sein du Collectif politique métropolitain, qui est résumée ici dans ses lignes essentielles, avait comme thème central le problème de l'organisation dans la métropole...

26 oct 2017

L'existence de la Fraction Armée Rouge a posé un énorme problème à l'extrême-gauche française. Elle rappelait en effet les thèses qu'elle-même avait formulé ou dont elle était proche au tout début des années 1970, avant finalement de s'insérer dans les institutions.

Les rares secteurs refusant une telle insertion avaient également plongé dans l'anarchisme ou plus exactement le spontanéisme et l'ultra-gauche conseilliste ; pour cette raison, l'idéologie communiste maintenue de la RAF leur semblait quelque chose d'étonnant, de perturbant, voire de franchement dérangeant...

20 oct 2017

Le punk français et le 18 octobre 1977

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le fait qu'aucun média d'extrême-gauche n'ait parlé du triste quarantième anniversaire de l'assassinat d'Andreas Baader, de Gudrun Ensslin et Jan-Carl Raspe ne doit nullement étonner.

C'était déjà le cas il y a quarante ans, à part dans la mouvance appelée « l'autonomie ». Les autonomes français n'appréciaient pas idéologiquement la Fraction Armée Rouge, mais ils étaient solidaires. Ils en appréciaient l'esprit de rébellion, qui leur posait d'ailleurs un grand problème.

Il leur semblait étonnant, voire absurde, que des communistes soient en mesure de provoquer une telle rupture subjective. La première membre de la RAF exécutée par la police, Petra Schelm, était précisément ce qu'ils ne saisissaient pas : des prolétaires cherchant une vie alternative à travers le communisme, et non pas l'anarchisme...

26 Jan 2016

Qu'est-ce que le révisionnisme ? C'est modifier le marxisme, l'histoire du mouvement révolutionnaire, les valeurs révolutionnaires, afin d'en changer la substance. L'objectif, c'est la négation de la révolution et la soumission au capitalisme.

C'est un processus objectif, dont les porteurs n'ont souvent nullement conscience. L'esprit d'escroquerie est tel, cependant, au bout d'un moment, que les révisionnistes comprennent bien qu'ils sont des escrocs...

21 nov 2013

En tant que communiste, ayant le matérialisme dialectique comme idéologie, nous savons que le processus révolutionnaire est complexe et que de nombreuses personnes, sincèrement révolutionnaire, peuvent se tromper, s'égarer, et leur initiative se retourner en son contraire.

Pour cette raison, et avant même toute critique possible et nécessaire, il y a lieu d'expliquer que « Audry Maupin était un révolutionnaire »...

21 nov 2011

Cette histoire du zine « sulfateuse » publiant un prétendu texte de Guy Georges n'est pas une simple anecdote. Il ne s'agit pas seulement d'une blague potaches de gens refusant Staline comme ils refusent Diderot et Rousseau, pour célébrer Voltaire et la déconnade permanente, censée être drôle et qui plus est révolutionnaire.

Non, ce qu'a fait la sulfateuse est typiquement nazi. C'est de la révolte pour le révolte, en version nihiliste...

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