Ce n'est pas un secret que la France, de par sa tradition catholique, possède une forte capacité à la mesquinerie. Une mesquinerie que l'on retrouve notamment à gauche, pétrie de la culture « catho de gauche », et bien sûr à l'extrême-gauche qui est devenue une annexe de la gauche.

Ce qu'a fait Valérie Trierweiler est exemplaire de cette mesquinerie. Compagne de François Hollande, elle a donc envoyé un message de soutien au candidat socialiste dissident à la Rochelle, qui fait face à l'ex-femme de François Hollande : Ségolène Royal.

"Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé".

Une manière de planter Ségolène Royal, d'une manière minable, mesquine, alors qu'elle-même est une journaliste et même pas une responsable du Parti Socialiste. On a là quelque chose de minable, de mesquin, de vaniteux, typiquement français dans sa petitesse, son étroitesse.

Quel intérêt que de planter l'ex de son compagnon, alors qu'il y a en plus quatre enfants de ce précèdent couple? Voilà du véritable psychodrame bien à la française!

C'est quelque chose de typiquement social-démocrate, également. Et qui sert la soupe, logiquement, au fascisme. Marine Le Pen a beau jeu après de dire ce qu'il est facile et normal de penser : c'est minable, pour après ajouter par contre que le Front National est différent, que lui est moral, qu'il ne ferait pas ce genre de choses, etc.

Valérie Trierweiler a ici montré à quel point elle était une bourgeoise tout à fait minable, parasitant un social-démocrate élu président pour se mettre elle-même en avant, telle une pseudo féministe et vraie carriériste.

Elle a montré comment tout l'appareil politique bourgeois est vermoulu, décadent ; il n'est même plus capable de faire « semblant » d'avoir un semblant de classe, il n'est même plus capable de préserver les apparences « républicaines. »

Car le coup de Valérie Trierweiler était forcément calculé, et c'est là qu'on voit à quel point tout cela est pragmatique, mesquin, minable. Comment s'étonner après que les masses soient « dégoûté » de la politique et se tournent vers le fascisme, qui lui promet un « renouveau » ? Comment ne pas comprendre alors, de manière antifasciste, la ligne juste du PCMLM qui est de dire : il faut une culture sans défauts, capable de montrer le progrès en pratique?