Sans le socialisme, la vie quotidienne des masses devient chaque jour plus dur, chaque jour plus difficile. C'est une loi du mode de production capitaliste. On ne peut pas échapper à cette loi.

Le gouvernement bourgeois jette de la poudre aux yeux, bien sûr. Mais ce qu'il feint de donner d'un côté, il le reprend en douce de l'autre. En l'occurrence, le Conseil d'Etat a bloqué le gel des tarifs de GDF Suez qui avait été décidé en septembre par le ministre de l'Energie Eric Besson, et mis en place le 1er octobre.

Naturellement, le gouvernement bourgeois est « obligé » de céder devant la « loi »... et donc, le 1er janvier, les tarifs du gaz vont augmenter de 4,4%. C'est un coup dur de plus pour les masses qui profitent de cette source d'énergie, et c'est un coup de plus dans une longue série, censée être justifiée par le marché international, etc.

La bourgeoisie se goinfre, de fait, à tous les niveaux. Et dans sa mansuétude, elle feint encore d'être social : 300 000 foyers « à bas revenus » profitent du « tarif social du gaz » et le communiqué du gouvernement explique benoîtement que « La réduction moyenne pour un foyer de quatre personnes chauffé au gaz et éligible à la CMU complémentaire passera de 142 euros à 156 euros par an. »

C'est lentement mais sûrement que l'étau se resserre ; les plus pauvres sont aidés, toujours moins, toujours plus mal, et encore uniquement pour les maintenir comme force de travail. L'exploitation capitaliste, chaque jour, se fait plus hargneuse.

Et ce ne sont pas les syndicats qui vont révolutionner la vie quotidienne dans le capitalisme ; seule la révolution socialiste pourra donner aux masses une vie réellement possible, authentique, heureuse, alors que le capitalisme pille toujours plus !