Les années 1990 ont été marquées en France par une déferlante de musique électronique, conduisant à une véritable assimilation de très haut niveau et la naissance d’une véritable culture.

Conséquence logique : une série de production, depuis la hard-tek jusqu’à la « french touch » consistant en une musique de club à la fois épicurienne et sirupeuse.

Daft Punk est le meilleur symbole de cette culture directement issue des 80′s et on ne sera nullement étonné que l’apogée se retrouve dans une musique d’un film au scénario tiré des années 1980. Tron Legacy est une oeuvre totalement formelle, avec une longue séquence on ne peut plus baroque où l’on trouve précisément les Daft Punk.

Un gâchis – directement issu de la nullité du scénario du film- réduisant les Daft Punk à sous-produit électronique issue de la disco…

Alors que ceux-ci ont réussi à se confondre avec l’esprit du film, pour produire une bande originale preuve de travail productif dans la mesure où sont combinées musique d’orchestre (avec 85 instruments) et musique électronique appuyant l’esthétique unique du film.

Musique orchestrale, musique électronique, tout se combine : les possibilités du 21ème siècle sont infinies !