11 fév 2012

La bourgeoisie s'en prend encore aux prolétaires chômeurs par la voix de Nicolas Sarkozy.

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Dans une interview donnée au Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy a fait part de sa volonté d'avoir recours à des référendums, et particulièrement à un référendum concernant la question de l’indemnisation des personnes touchées par le chômage. 

Précisément il envisage de poser la question de « créer un nouveau système dans lequel l'indemnisation ne sera pas une allocation que l'on touche passivement, mais la rémunération que le service public de l'emploi versera à chaque demandeur d'emploi en contrepartie de la formation qu'il devra suivre ». Puis d'ajouter : « Passé un délai de quelques mois, toute personne au chômage sans perspective sérieuse de reprise d’emploi devra choisir une formation qualifiante […] À l’issue de cette formation, qui sera obligatoire, le chômeur sera tenu d’accepter la première offre d’emploi correspondant au métier pour lequel il aura été formé. »

 

Avec cette annonce électorale, Nicolas Sarkozy n'envisage pas de résoudre le chômage. Le chômage est intrinsèque au mode de production capitaliste, personne ne peut prétendre pouvoir le faire disparaître dans le capitalisme.

 

Mais avec ce genre d'annonce, Nicolas Sarkozy entend montrer à la bourgeoisie qu'il est là pour soumettre encore plus le prolétariat, en l'obligeant à accepter des conditions de travail de plus en plus mauvaises. Dans la pratique, la proposition de Nicolas Sarkozy est surtout un durcissement de ce qui existe déjà : la loi prévoit actuellement la radiation des listes de Pôle emploi en cas de double refus non justifié d'offres d'emplois qualifié par l’État de « raisonnables ». 

 

Selon l'expression de Karl Marx, les prolétaires qui n'ont pas de travail forment une «armée de réserve du capital ». Ils sont destinés à faire pression sur l'ensemble de la classe ouvrière et des masses populaires, pour empêcher l'amélioration des conditions de travail et des salaires en général. Et donc plus le chômage est élevé, plus la bourgeoisie peut se servir des chômeurs pour faire pression sur les conditions et le coût du travail de l'ensemble de la classe exploitée, comme c'est le cas avec la proposition odieuse de Nicolas Sarkozy.

 

La plupart des populistes de gauche et des sociaux-démocrates s'offusquent des déclarations de Nicolas Sarkozy. Mais critiquent-ils le mode de production capitaliste, qui produit structurellement du chômage ? Non, ils ne le font pas et surtout ils ne proposent aucune solution pour se débarrasser de ce fléau. 

 

Pourtant il existe un moyen pour les masses, c'est la dictature du prolétariat, la seule véritable solution pour faire face au chômage. C'est-à-dire que les prolétaires doivent organiser la soumission de la bourgeoisie et planifier rationnellement l'économie pour la mettre au service du Peuple et de la Terre. 

 

Aujourd'hui le chômage sert à organiser la concurrence entre les prolétaires, alors qu'il serait tellement plus naturel de partager le travail en toutes et tous et de profiter du temps laissé libre pour faire d'autres activités, se cultiver, prendre le temps de vivre et de s'épanouir. Dans le socialisme, le chômage disparaît car il est devenue une absurdité, une antiquité propre au vieux monde capitaliste. 

 

L'article 118 de la constitution de l'URSS de 1936 stipulait ainsi :  

 

« Les citoyens de l'URSS ont droit au travail, c'est-à-dire le droit de recevoir un emploi garanti, avec rémunération de leur travail, selon sa quantité et sa qualité. Le droit au travail est assuré par l'organisation socialiste de l'économie nationale, par la croissance continue des forces productives de la société soviétique, par l'élimination de la possibilité des crises économiques et par la liquidation du chômage. »

 

Au contraire, la bourgeoisie prétend par la voix de Nicolas Sarkozy que le chômage serait la faute des prolétaires qui refusent de travailler. Ce genre de propagande fonctionne, il existe malgré tout un certain mythe dans les masses comme quoi les chômeurs et les bénificaires de RSA seraient des profiteurs du système, des parasites fainéants qui vivraient du travail des autres. 

 

Mais dans le monde capitaliste, les seuls parasites ce sont les bourgeois, ce sont eux qui vivent de l'exploitation de la classe ouvrière. 

 

Les personnes qui subissent le chômage par contre vivent le plus souvent un véritable calvaire, dans lequel le sentiment d'être inutile et incapable se mêle aux difficultés dues à l'absence de revenue stable. Il est quasiment impossible de se loger en France quand on ne peut pas justifier de revenus fixes face à un bailleur. Les difficultés de logement sont d’ailleurs bien souvent à l'origine d'une descente infernale aux enfers pour des personnes devenue sans-emplois et finissant sans-abris, et sans dignité. Le chômage est souvent aussi la cause de violences familiales, d'alcoolisme, de suicide. 

 

Le chômage est une horreur qui disparaîtra avec le vieux monde capitaliste qui l'a engendré. Et tous les parasites malhonnêtes de la classe bourgeoise qui prétendent que les prolétaires sont responsables du chômage périront sous les balles révolutionnaires des masses en mouvement pour leur libération avec le PCMLM !

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