L'accumulation du capital contre la vie des prolétaires : une étude de l'INSEE rappelle que l’espérance de vie des ouvriers et inférieure à celle des cadres
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Hier l'INSEE à rendu publique une étude présentant l'évolution de l’espérance de vie des personnes ayant 35 ans en France depuis 1976, selon la classe sociale et le sexe.
Il en ressort notamment que l’espérance de vie à augmenté ces 25 dernières années, de 4.5 ans pour les femmes et de 5 ans pour les hommes. Cela est le résultat de progrès indéniables dans la société, qui compensent malgré tout la multiplication des sources de pollutions et de toxicité dans la vie quotidienne.
Mais les résultats de cette étude rappellent aussi à quel point le progrès ne profite pas à tout le monde de la même manière, à quel point il se fait au dépend de la vie des prolétaires, particulièrement dans la classe ouvrière.
Selon ce document, les hommes cadres de 35 ans ont une espérance de vie plus élevée que les ouvriers du même âge, l'écart étant en moyenne de 6,3 ans sur l'échantillon étudié. Les personnes de l'étude comptées comme « employés » et « ouvriers » ont une espérance de vie après 35 ans inférieure à la moyenne de leur génération. La moyenne est de 42,8 années pour la période entre 2000 et 2008, mais elle n'est que de 42,3 années pour les employés et de 40,9 pour les ouvriers. Aussi, dans cette étude les femmes cadres ont une espérance de vie après 35 ans de 51,7 années alors qu'elle n'est que de 49,9 années pour les employées et de 48,7 années pour les ouvrières (la moyenne générationnelle étant de 49,4 années).
Bien évidemment, cela n'est nullement étonnant. Nous vivions dans une société divisée en classes, la bourgeoisie et les couches aisée profitent de leur domination sur tout les plans. D'autant plus qu'il faut prendre en compte le fait que la « qualité » de cette espérance de vie n'est pas la même pour les prolétaires que pour les personnes ayant un statut aisé dans le capitalisme.
D'abord, il sera par exemple facile pour un ancien médecin de se payer un monte-escalier électrique pour son pavillon, alors qu'une ancienne femme de ménage devra souffrir tout les matins et tout les soir en empruntant les escaliers de sa petite maison de banlieue.
Mais aussi, même s'ils et elles n'en meurent pas nécessairement, les prolétaires devront subir toute leur vie les conséquences de leurs conditions d'exploitation. Beaucoup de caissières souffrent éternellement de tendinite et de problèmes d’articulation dues à leurs difficiles conditions de travail. Énormément d'ouvriers ont de graves problèmes de respiration ou de maux de tête dus aux produits toxiques respirés pendant leur carrière. Et les exemples se multiplient dans tout les secteurs.
Le travail de nuit ou pire, le travail posté en roulements 3X8, est également à l'origine de la dégradation immense de leur santé pour un grand nombre de prolétaires vivant selon ces rythmes anti-naturels. Cette dégradation causé par un dérèglement de l'horloge biologique affecte largement l’espérance de vie, de 8 à 10 ans, voir plus, selon les très peux nombreuses études existantes.
Seulement, le travail de nuit et le travail posté sont un mode d'organisation très rentable pour le capital. Dans sa course aux profit, la bourgeoisie cherche toujours à maximiser le taux d'exploitation du travail. Les horaires décalées permettent de rationaliser et optimiser la production ou bien d'élargir l'offre de service pour les activités non directement productives. Cela est un des moyen pour les entreprises d'essayer de contourner les effets de la chute tendancielle du taux de profit, à l'origine de la crise du capitalisme. Et c'est la raison pour laquelle le nombre de personnes travaillant la nuit à énormément augmenté ces dernières années, un million de salariés en plus entre 1991 et 2009 selon le ministère du travail.
Et c'est également à cause de cette folle course à l'accumulation de capital que les prolétaires doivent subir les effets pervers de leurs conditions d'exploitations. Car si les ouvriers meurent plus tôt que les autres, c'est à cause des conditions de travail abjectes imposées par la bourgeoisie.
En ce début de XXIème siècle, il est plus que temps d'en finir avec ce système absurde et ces conséquences infâmes. Le capitalisme a fait son temps, qu'il meure lui même !
Car même si la lutte acharnée des masses populaires à entrainée l'amélioration des conditions de vie (notamment d’hygiène, d'alimentation et de logement), et donc l’allongement de la durée de la vie, ce n'est que dans le socialisme que l'humanité pourra profité pleinement des progrès de son époque.
Ce n'est que dans le socialisme que la science sera véritablement au centre de tout et permettra des améliorations formidables dans la médecine, dans la technologie, dans la production, dans tout les domaines !
Ce n'est que dans le socialisme que l'humanité comprendra qu'elle fait partie de la nature et qu'elle entamera enfin sa quête quotidienne du bonheurs, en marchant vers le communisme universelle !