12 fév 2012

[UOC (MLM):] L'intrigue, arme de prédilection de certains représentants du centrisme

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Encore une fois, le Parti communiste d'Italie (maoïste) affiche son talent d'intriguant pour provoquer la division parmi ceux qui ont signé la Déclaration du 26 décembre contre le révisionnisme et le centrisme.

Cette fois-ci, en prenant l'appel lancé dans notre périodique Revolución Obrera No. 334 ÊTRE LIÉ AUX MASSES ET DIRIGER LEUR LUTTE !, et en le publiant sur le site Maoist Road avec un commentaire qui dit textuellement:

« le texte des camarades de Colombie est en grande partie quelque chose avec quoi on peut être d'accord [condivisible dans la version italo-espagnol originale] et démontre que ces camarades font un travail marxiste-léniniste-maoïste dans leur pays, mais ces camarades oublient cette caractéristique des marxistes-léninistes-maoïstes conséquents, du moment qu'ils souscrivent à des déclarations, à quoi ils se lient à non pas des marxistes-léninistes maoïstes conséquents mais des misérables cercles cybermaoïstes, qui sont très fort pour parler mais zéro dans la pratique révolutionnaire... C'est le cas du « pcmlm France », de « odio de clase » et d'autres génies de ce genre... »

Nous rejetons ce traitement grossier et méprisant fait aux camarades du PC MLM de France et du collectif Odio de Clase d'Espagne, avec des qualifications qu'utilisent les réactionnaires ennemis de classe contre les communistes.

D'où et depuis quand le Parti Communiste d'Italie (maoïste) a pris cette superbe autorité internationale pour juger de manière grossière et mal-intentionnée l'activité des communistes dans d'autres pays?

Même l'Internationale communiste qui avait en son sein le Parti communiste (bolchevik) dirigeant de la Grande Révolution d'Octobre et de la Dictature du Prolétariat en URSS, qui avec ses fermes démarcation et lutte contre l'opportunisme social-chauvin a conquis l'autorité idéologique et politique dans le MCI, qui avait le prestige dirigeant des maîtres Lénine et Staline... cette puissante organisation internationale du prolétariat n'a jamais outragé l'organisation et l'activité des communistes d'un pays.

Nous l'avons vécu en Colombie, où la classe ouvrière se préparait pour la première tentative de s'organiser comme parti politique, et dans la direction de la grande grève des bananeraies en 1928, l'organisation précurseur du Parti communiste a commis de sérieuses erreurs de gauchisme putschiste, pour lesquels nos camarades prédécesseurs ont reçu de l'Internationale de sévères critiques, mais jamais un traitement méprisant et dégradant.

Le battage du PC d'Italie (maoïste) sur la « pratique », « la liaison aux masses», « l'nfluence de masses » n'est rien d'autre qu'une feuille de vigne pragmatique qui ne parvient pas à couvrir sa nudité conciliatrice avec le révisionnisme, parce que le problème fondamental qui divise aujourd'hui les communistes n'est pas la nécessité permanente de la liaison aux masses, mais la ligne idéologique et politique générale pour éduquer, organiser et mobiliser les masses.

C'est un truc opportuniste vieux et usé, avec lequel aussi les partis sociaux-démocrates dégénérés de la seconde Internationale avec une grande influence de masses prétendaient expier leur trahison du prolétariat tout en jetant les travailleurs à la Guerre Mondiale impérialiste à se décapiter les uns les autres pour la défense de la patrie.

Tel était l'argument pragmatique avec lequel certains maoïstes prétendaient, en 2006, réprimer les critiques et les dénonciations contre la clique prachandiste, affirmant que leur ligne était correcte, parce ce qu'étaient dirigés et mobilisés des millions de travailleurs au Népal.

Le PC d'Italie (maoïste) en panne d'arguments pour justifier son soutien exprimé à la ligne du PCN (M) en 2006, qui a conduit à l'Accord de Paix traître, dont le « digne » accomplissement constitutionnel d'aujourd'hui reste la base de l'unité entre la faction Prachanda et celle de Kiran, doit faire appel à l'intrigue et aux diatribes contre les communistes qui ont osé dénoncer et lutter contre le révisionnisme surgi en le MRI et la prétention de la conciliation centriste à rester silencieux, à cacher et absoudre leurs crimes contre le Mouvement Ouvrier et Communiste International.

Aujourd'hui, celui qui nous qualifie « d'inconséquents », parce que nous avons signé des Déclarations avec des « inconséquents », est précisément le champion de l'inconséquence, le PC d'Italie (maoïste), qui avec la main droite a apporté son soutien à la trahison de la Guerre Populaire au Népal, et de la main gauche a appelé à soutenir la Guerre Populaire en Inde.

Nous méprisons totalement et radicalement l'intrigue ourdie par le PC d'Italie (maoïste), recouverte par la flatterie sirupeuse, devant laquelle nous ne pouvons que nous exclamer avec les mots du camarade Staline : c'est un canular d'intellectuel malsain !

Nous réaffirmons la Déclaration signée conjointement avec d'autres partis et organisations le 26 décembre, parce qu'elle exprime une ligne correcte de la lutte pour l'unité des marxistes léninistes maoïstes, en défense des intérêts et objectifs ultimes du mouvement ouvrier mondial, et diamétralement opposée à la ligne conciliatrice et organisationniste du PC d'Italie (maoïste) centrée sur l'avantage immédiat d'une Conférence artificielle du MRI, disparu dans les faits, dans la pratique; qu'ici ce n'est pas le critère de vérité qui compte pour le PC d'Italie (maoïste).

Nous sommes pleinement confiants en ce que prévaudra la ligne correcte de L'UNITÉ INTERNATIONALE DES COMMUNISTES EXIGE LA DÉFAITE DU RÉVISIONNISME ET DU CENTRISME!, et chaque jour elle trouve plus de soutiens parmi les véritables marxistes léninistes maoïstes, comme en témoigne la Déclaration des Camarades de Bolivie, un autre coup contre le révisionnisme et le centrisme, et reproduite ci-dessous.