31 Jan 2012

Notes du PCE sur la lutte contre le centrisme

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Aux partis communistes et organisations révolutionnaires, à la presse démocratique et aux secteurs progressistes du peuple

Déployer la lutte contre le centrisme, mais pas seulement contre une de ses formes, mais contre le centrisme en général, sinon ce combat se convertira en une phrase vaine et fausse, dans un simple refrain et non une voix de commandement révolutionnaire !

La lutte idéologique au sein du Mouvement Communiste International, et au sein même des secteurs les plus avancés du prolétariat et des peuples, est une constante qui a traversée l'histoire de la lutte de classe à partir du milieu du XIXe siècle.

Lutte sans laquelle n'aurait pas pu être développée au moins au minimum l'idéologie et les organisations communistes et prolétaires; lutte qui répond aux besoins urgents du prolétariat (la dernière classe dans l'histoire, la plus avancée et véritablement révolutionnaire) en ne s'écartant pas de ses objectifs stratégiques et pour renverser la domination capitaliste-impérialiste, une lutte qui va à l'encontre des rebuts et des restes de l'idéologie féodale et bourgeoise dans ses diverses manifestations.

Dans ces conditions il n'est pas correct de voir la lutte actuelle contre le révisionnisme qui est menée à travers le monde comme une lutte « conjoncturelle » ou temporaire, mais comme un chapitre distinct, avec ses scènes, acteurs et spectateurs, de cette grande lutte historique du MCI pour faire avancer la cause de la révolution.

Ces derniers mois, a été établie avec plus de force la lutte contre le centrisme, pour l'unité de MCI dans l'International et pour définir une ligne politique générale. Analysons chaque point.

Notre Parti considère que la lutte contre le centrisme a été levée d'une manière partielle. Elle a été déterminée uniquement contre une manifestation déterminée, exprimée spécifiquement dans le cas du Népal, mais laisse la porte ouverte à l'éclectisme et la réconciliation avec les thèses révisionnistes dans d'autres processus et qui causent des dommages profonds et la dispersion dans la cause de la révolution prolétarienne mondiale.

Pour développer ce point, nous jugeons nécessaire une brève description du révisionnisme et de ses variantes.

Depuis la naissance même du marxisme comme la conception scientifique et révolutionnaire de la classe ouvrière et qui se propose d'abattre tout l'ordre social réactionnaire existant, il a été la cible d'attaques des capitalistes, des féodaux et de leurs institutions et habitudes respectives.

Mais même alors ils n'ont pas réussi à abattre ou détruire le marxisme. Ensuite, l'idéologie bourgeoise et féodale a commencé à infiltrer le marxisme, en exploitant le côté faible des partisans du socialisme, et en se reproduisant à son intérieur pour détruire les principes fondamentaux du marxisme et le convertir d'une doctrine révolutionnaire en une simple théorie réformiste, de conciliation des classes. C'est, en essence, le révisionnisme.

Autrement dit, les ennemis de classe ont appris que si vous ne pouvez pas détruire la forteresse de l'extérieur, cela devait être fait de manière combinée avec des actions de l'intérieur.

Ce n'est pas pour rien que notre parti ait souvent avancé que ce que Hitler ne pouvait pas faire avec l'opération « Barbarossa » contre l'URSS en 1941, Nikita Khrouchtchev a été capable de le faire au XXe Congrès du PCUS en 1956, c'est-à-dire détruire le pouvoir socialiste soviétique .

De même, le fascisme ne pouvait pas avoir été instauré dans plusieurs pays d'Amérique latine comme le Venezuela, l’Équateur et la Bolivie (pour ne citer que quelques exemples) si n'avaient pas existé comme moyens les activités infâmes du révisionnisme, tant des ex pro-soviétiques que des hoxhaistes et trotskystes, qui a servi de pont pour les idées et projets de la grande bourgeoisie, la faction bureaucratique, les transmettant aux masses populaires.

À cet égard, le camarade Mao Tsé-Toung nous enseigne : « La cible principale de la révolution, ce sont les impérialistes et les réactionnaires, tandis que le principal danger pour la révolution est le révisionnisme » ; ce qui est clairement une mise en garde contre les risques énormes qu'implique pour tout processus révolutionnaire le bourbier révisionniste. De même manière, les classiques signalent que le révisionnisme n'est que la pointe de la bourgeoisie dans les rangs du mouvement ouvrier et populaire.

Le révisionnisme en tant que tel est exprimé par différentes formes, mais principalement par une Ligne Opportuniste de Droite [LOD] ou de « gauche » [LOG]. Dans le premier cas cela se manifeste comme crétinisme parlementaire, une tendance au pacifisme / légalisme, à la conciliation de classe. Dans le second cas cela s'exprime comme l'aventurisme, le foquisme, l'anarchisme, le militarisme, le verbiage radicaloïde. Les deux ont tendance à sous-estimer les principes fondamentaux du marxisme et arbitrairement et artificiellement les supplanter par des thèse petites-bourgeoises et même bourgeoises.

La LOD et la LOG comme principales manifestations du révisionnisme sont les deux faces d'une même médaille. Pas étonnant que nous voyons des personnages foquistes et aventuriers (qui dans les années 70 ont renié le marxisme-léninisme-pensée Mao Zedong pour en contre-partie assumer le castro-guévarisme) qui ont été très « radicaux » être désormais des serviteurs les plus flagrants de l'impérialisme, du capitalisme bureaucratique et semi-féodal, comme l'actuel président du Brésil.

De même, le révisionnisme, dans ce cas exprimé en LOD, a fait que d'importants ex-membres de la direction centrale du PCP comme Miriam finissent dans les poubelles de l'histoire comme des renégats et des traîtres à la révolution au Pérou et dans le monde.

Qu'est-ce que tout cela a à voir avec le centrisme? Beaucoup. Si les principales expressions du révisionnisme sont l'opportunisme de droite et de gauche, le centrisme quant à lui leur tire la couverture, leur donne des encouragements et leur dore la pilule devant le reste des communistes et révolutionnaires.

Être un centriste, en fait, c'est être sur le chemin, à différents degrés de plus ou de moins, menant tôt ou tard au révisionnisme, d'où la grande importance de cette lutte entre deux lignes.

Le centrisme est en essence un mélange arbitraire de l'idéologie du prolétariat et de l'idéologie petite-bourgeoise et même bourgeoise. Le centrisme a certaines formes de manifestations, surtout la conciliation avec certaines positions révisionnistes et l'éclectisme.

La lutte contre le centrisme est une nécessité impérieuse dans le MCI, mais comprise dans son ampleur réelle et pas seulement contre telle ou telle manifestation. Ce n'est pas seulement le « cas du Népal » qui est un exemple du centrisme, mais aussi d'autres que nous analyserons par la suite.

Le cas du Népal

Effectivement, la guerre populaire népalaise a été défaite par l'action révisionniste de Prachanda et sa bande à partir des accords de paix de 2006 et la participation ultérieure aux élections à l'intérieur du vieil état.

Les révisionnistes du CC du PCNU (M) se sont conciliés avec la grande bourgeoisie et l'impérialisme, convergeant ensemble dans l'Assemblée constituante réactionnaire.

Il a été prouvé maintes et maintes fois que les Assemblées constituantes réalisées sans avoir détruit le pouvoir central de les réactionnaire ne sont que les expressions de la restructuration du vieil État dans le cadre du régime capitaliste, avec trois objectifs principaux:

1.-le renouvellement des institutions bourgeoises et de sa légitimité rongée par la profonde crise économique et la lutte sociale ;

2.-le règlement des différends inter-bourgeois et inter-impérialistes ; et

3.-freiner et désarticuler la lutte des masses en les conduisant au parlementarisme.

Certains partis et mouvements, alors, avaient tort d'avoir certains « espoirs » que ce qu'avait fait Prachanda et ses partisans ne soient pas si nuisible et pourrait au contraire apporter des éléments d'avancée.

Cependant, il fallut quelques années pour que se manifestent dans toute leur splendeur les conséquences désastreuses des accords de paix, montrant le caractère archi-opportuniste de la direction de PCNU (M).

Jusque-là, presque personne ne met cela en doute. Le débat porte sur l'opportunité ou non d'une fraction rouge à l'intérieur du PCNU (M).

Ce serait une erreur métaphysique et idéaliste que d'exclure totalement l'existence actuelle ou future des communistes, à un certain niveau de direction ou à la base, menant une lutte entre deux lignes contre le révisionnisme prachandiste au sein du PCNU (M).

Par exemple, la fraction rouge que Gonzalo a dirigé dans le vieux PCP à la fin des années 50 et au début des années 60 du siècle dernier, est donc venu à rompre avec les révisionnistes et à assumer la reconstitution partidaire.

Mais dans ce cas, la dite faction rouge formée par Kiran, Basanta et Gaurav n'a pas les éléments suffisants pour être considéré comme telle. Voyons pourquoi.

En premier lieu, la « fraction rouge » du Népal ne s'est pas constituée au moyen de la critique et du combat contre le révisionnisme prachandiste dans une forme ouverte et ferme.

A savoir, Kiran, Basanta et Gaurav ne se sont confrontés avec force avec Prachanda en 2005 et 2006 quand ont été cuisinés les accords de paix avec le vieil État, mais ils se sont conciliés.

En d'autres termes, ils ne se sont pas disputés « à mort » et jusqu'aux ultimes conséquences dans le Comité Central lorsque Prachanda a « vomi » toutes ses conneries révisionnistes des accords de paix, de la démocratie au XXIe siècle, etc.

Deuxièmement, cette dite « fraction rouge » n'est pas dans les cellules ou comités intermédiaires du PCNU (M) et donc n'est pas audible avec la capacité à s'imposer, qui requière du temps et un soutien international. Non, rien à faire.

Les chefs de la soi-disant « fraction rouge » sont au cœur même du Comité central, ils ont le pouvoir de décider et s'ils étaient vraiment « repentis » de leurs erreurs horribles et décidés à combattre Prachanda, ils joueraient le tout ou rien.

En ce sens: où sont les documents de la dite « fraction rouge » pratiquant une auto-critique publique et faisant une démarcation complète avec les thèses révisionnistes et erreurs du prachandisme ? Sont-ils vraiment en train d'essayer de gagner les bases partidaires et de se lancer contre Prachanda pour l'évincer et l'anéantir ? S'appuient-ils sur les masses les plus avancées pour secouer le Parti dans son ensemble?

Finalement, si la dite « fraction rouge » l'était réellement, elle aurait déjà travaillé depuis un certain temps pour expulser Prachanda et sa clique, avec le retour consécutif au chemin rouge, ou bien pour quitter le PCNU (M) et aller avec les cadres les plus avancés au sein des directions intermédiaires et / ou des cellules et des combattants, pour former joint à eux un nouveau Parti qui soit véritablement communiste.

Pour tout cela, nous affirmons que la soi-disant « fraction rouge » de Kiran, Basanta et Gaurav, en tant que telle, n'existe pas, car elle ne remplit pas les éléments minimaux à prendre en considération pour cela.

Bien sûr, cela ne nie pas du tout que dans le PCNU (M) il puisse exister des militants ou se former des militants qui, fatigués du pourrissement de la direction centrale du dit parti, commencent à travailler dans le style d'une « fraction rouge » qui s'affronte ouvertement et parte pour former une autre organisation.

Le centrisme dans le cas du Népal affecte la révolution prolétarienne mondiale. La lutte doit être la même, mais il faut savoir la mener et pas par des épithètes ou le fait de qualifier hâtivement de révisionnistes des partis et mouvements qui ont soutenus l'existence de la fraction rouge, « méthode » petite-bourgeoise qui n'est que revanchisme inutile et n'aide pas à résoudre le problème.

D'autre part, ceux qui sont tombés dans le centrisme doivent comprendre leur problème et articuler les mécanismes idéologiques et politiques pour surmonter cela, il n'y a pas d'autre chemin.

Sur la Guerre Populaire au Pérou

Pour beaucoup de communistes et de révolutionnaires dans le monde, le Parti Communiste du Pérou et la Guerre Populaire dans ce pays ont été un exemple puissant et une incitation pour assumer le maoïsme comme une nouvelle, troisième et supérieure étape du marxisme.

Cependant, après les défaites partielles et les problèmes rencontrés, divers secteurs révisionnistes les ont furieusement attaqués. Concilier avec ceci est également une forme grave de centrisme.

Commençons par démêler deux problèmes majeurs autour de la GP au Pérou, qui affectent l'unité du MCI.

D'abord, sur l'état actuel de la GP. Certains partis et mouvements en viennent à affirmer que la GP au Pérou ou bien a « disparu », ou en tout cas est tellement « émergente » qu'il n'est même plus la peine de la prendre compte.

Nous croyons que les deux approches sont erronées. Il est vrai que le GP au Pérou traverse actuellement une période très difficile, mais cela ne signifie pas du tout qu'elle aurait cessé « d'exister. »

Tant la LOD dirigée par Miriam, Morote, Artemio et autres, comme la LOG de José et Raul sont des composantes du révisionnisme couvertes par le vieil État cherchant à détruire complètement le processus révolutionnaire dirigé par le PCP, pour faire tomber le tout, sans ne laisser aucune pierre non retournée. Mais les camarades essaient d'être dans ce nouveau tournant dans la lutte contre la LOD et la LOG.

D'autre part, envisageons le pire scénario possible. Après les attaques de l'impérialisme, la réaction et le révisionnisme sont debout quelques poignées de combattants communistes, avec certains équipements militaires et différentes zones d'influence ou de mobilité politique.

Dans ce cas, que devrions-nous faire? Allez-vous garder les armes sous le lit ou dans le placard et déclarer officiellement que la guerre populaire est terminée? Ou inversement allez-vous essayer de continuer le GP sur la base la plus intense comme force au moyen de la lutte des masses pauvres, construire le Parti et soutenir une action militaire révolutionnaire? Certainement, c'est la deuxième option.

Certains camarades pensent que si on ne voit pas régulièrement en ce moment des actions militaires fortes, alors la GP ne serait plus; voir les choses ainsi dénote une certaine dose de militarisme.

L'histoire nous enseigne que le GP comme processus révolutionnaire n'est pas linéaire, va en zigzags, avec des victoires et des défaites, avec des moments d'apogées et d'autres d'inflexion, à travers une lutte aiguë de deux lignes au sein de l’État-major révolutionnaire, combinant la lutte armé avec les revendications des masses et la lutte idéologique, une guerre qui se déroule à travers l'assassinat, la capture et l'exil des dirigeants, grâce au déploiement de bases d'appui et de leur destruction par les forces de répression, avec des moments où les conséquences de l'offensive de l'ennemi sont de telle ampleur que doivent être relancés une grande partie des trois instruments de la révolution ; en définitive, Mao Zedong enseigne finalement à juste titre au MCI que la loi du peuple est « lutte, échec, se battre à nouveau, échouer à nouveau, de nouveau se battre et ainsi de suite jusqu'à la victoire. »

De même, cesser de soutenir ouvertement la guerre populaire au Pérou, car elle passe par un de ses pires moments, n'est pas révolutionnaire.

C'est est une attitude petite-bourgeoise rampante: c'est abandonner les camarades dans les moments de grande difficulté, quand ils ont le plus besoin du soutien international. Ainsi, certaines personnes, quand la révolution va ascendante de tous les côtés, se manifestent en se présentant comme des défenseurs solides ; quand la révolution est en déclin ou a subi de fortes défaite temporaires, ils disparaissent,désactivant l'aide internationale, faisant le silence sur le processus ou tout simplement se camouflent contre elle.

Ce sujet devrait être traité sur la situation du Président Gonzalo. L'impérialisme, à travers la presse, les ouvrages, Internet et autres médias, a déclenché une campagne visant à le discréditer au sujet de ses prétendues lettres de paix censé et capitulation.

Notre parti dans différents documents, avec un soutien scientifique et historique, a affirmé sa position à ce sujet, mais comme l'a enseigné Mao Zedong, « Il ne faut pas le dire peu de fois, il faut le dire beaucoup, il ne faut pas le dire une fois, il faut le dire une centaine de fois. » Nous réaffirmons une fois de plus notre position à ce sujet dans ce document.

-Le Président Gonzalo n'est pas l'auteur des lettres de paix d'Octobre 1993 comme le prétendent faussement ceux qui lui attribuent cela ; les auteurs sont le Service de Renseignement National en la personne du militaire à la retraite Rafael Merino Bartet, qui a avoué cela au milieu du procès du fasciste Alberto Fujimori en 2008.

-Pour l'instant, le dernier discours du président Gonzalo que l'on connaît est celui donné le 24 Septembre 1992 devant la presse péruvienne et étrangère, de vive voix et en direct, dans lequel il a appelé à poursuivre la GP et à lutter pour imposer le maoïsme comme commandement et guide de la révolution prolétarienne mondiale.

-Gonzalo a été condamné à la prison à vie, il est totalement coupé du monde extérieur, détenu à la prison navale de Callao, située sur une île. Tout ce que les impérialistes, les réactionnaires et le révisionnisme ont présenté comme « preuves » des présumés accords de paix attribués à Gonzalo ne sont pas autre chose que des « lettres », « livres », « photos » ... mais jamais lui parlant personnellement. Ici, nous prenons l'hypothèse faite en son temps par les camarades du Secours Rouge International ; « d'un prisonnier qui est détenu au secret, on ne peut mettre en doute sa qualité de communiste jusqu'à preuve du contraire. » Et dans le cas du président Gonzalo, cela ne s'est pas produit jusqu'à aujourd'hui.

-Une des preuves qui démontre que Gonzalo n'a pas été « cassé » en prison est son isolement total. Sinon, ne serait-il pas mieux pour l'impérialisme que le même camarade Gonzalo « argumente » de vive voix et en direct devant la presse péruvienne et étrangère sur la « nécessité des accords de paix », qu'il accepte la défaite de la GP et appelle à participer aux élections parlementaires et présidentielles comme le fait actuellement MOVADEFF?

Voyons à cet égard deux expériences: Miriam et d'autres misérables de la LOD et de la LOG rendent publics aux médias de communication leur « marche en avant » et il est logique que la réaction les mette en « scène » comme leurs actions servent objectivement à détruire la GP et le PCP.

Un autre cas : en Colombie, en 1994, a été arrêté Francisco Caraballo, le principal dirigeant de l'APL et du PCC (ML) (deux organisations révisionnistes). Après quelques années de prison, en 2008, Caraballo a été libéré par le vieil État et vit maintenant dans la « maison de la paix » à Medellin.

Comme on le voit, les dirigeants des prisonniers brisés, l'impérialisme et les classes dominantes les placent d'une manière ou d'une autre pour être inséré dans le système, en échange d'une prison quelque peu meilleure. Mais au contraire, ceux qui se maintiennent fermement en la cause, non seulement ce sont des prisonniers, mais ils sont en isolement absolu, avec de grandes campagnes de diffamation, des tortures, en essayant de rendre la vie en prison la plus difficile qui soit.

Certains camarades disent que les deux ont à voir avec la position de Gonzalo dans le processus de GP et le PCP. Et même d'autres, de manière profondément erronée, essayer de comparer le révisionniste « Chemin Prachanda » avec la Pensée Gonzalo.

Tous les processus révolutionnaires ont généré leur chefature. Ceci est évident par exemple dans les révolutions bourgeoises en Angleterre, en France et aux États-Unis, ou dans les révolutions prolétariennes en Russie et en Chine.

Autrement dit, c'est une loi objective de l'histoire, bien analysée par Lénine dans « Le communisme « de gauche » en Allemagne: Chefs, Parti, Classe, Masses. »

Pour autant, défendre le Président Gonzalo ne correspond pas à la personne même d'Abimael Guzman, mais pour ce qu'il représente dans le processus révolutionnaire péruvien et au niveau international, et fondamentalement parce que tous les signes montrent qu'il reste en faveur de la poursuite de la Guerre Populaire.

Nous avons développé toutes ces points, pour entrer dans le thème de la lutte contre le centrisme au sujet du processus péruvien.

Tant la LOD que la LOG et de toutes les cliques de renégats au Pérou et à l'étranger cherchent à écraser le PCP et à désarticuler la direction prolétaire dans le GP. À cet égard, il existe une certaine tendance dans certains partis et organisations, comme l'UOC-MLM, à concilier avec ces attaques.

C'est le cas avec ce qui s'est passé en août de l'année dernière.

Parmi la clique de renégats et de révisionnistes qui attaquent le PCP et la GP, on a Ariel Colmenares (le blog Maoist Rebel), un allié de Luis Arce Borja (Diario Internacional), et la revue « Perspectiva Internacional. »

De la part de ces trois espaces il y a une campagne pour discréditer le camarade Gonzalo, d'affirmer que la GP a cessé d'exister depuis des années, que le PCP n'existe plus en tant que tel ou en tout cas « ne sert à rien. »

Par exemple, le « Diario Internacional » a publié le 20 mai 2009 un article intitulé « Maoïstes en faillite, sur le MRI et autres aventures », dans lequel sont attaqués furieusement les PC maoïstes y compris le MPP. C'est la ligne éditoriale permanente du révisionniste Luis Arce Borja.

Dans le cas de la revue « Perspectiva Internacional. », ce média est pratiquement la tribune de diffusion publique du MOVADEFF et de ses avocats, de toutes leurs infâmes et révisionnistes affirmations , et bien sûr, un allié d'Ariel Colmenares.

Jointes aux calomnies et attaques contre le PCP et la GP au Pérou de la part de Arce Borja et le magazine Perspectiva Internacional, s'ajoutent les attaques sournoises de Ariel Colmenares qui, à travers sa haine de la révolution au Pérou, en est arrivé non seulement à mentir sur le PCP, mais aussi à révéler la composition de certains organismes générés. (Articles: « Sol Rojo, Mantaro Rojo y la conexión policial » du 4/08/2011. Puis: « Advertencia: a propósito de una foto la supuesta « Base la Cantuta » » du 23/08/2011; « Falsas alarmas: sensacionalismo a lo sol rojo » du 20/09/2011.)

Face à ces attaques révisionniste rampantes faites simultanément par Ariel Colmenares et Luis Arce Borja à un moment où la LOG tenter de s'imposer au sein du PCP, un secteur de partis communistes et organisations révolutionnaires rejeta fermement ces attaques, par nature opportuniste, révisionniste et des services secrets. Malgré cela, l'UOC-MLM, dans le journal numéro 322 de journal Revolución Obrera , dans la section internationale, a publié un article intitulé « Sur l'abus de contradictions, à propos des menaces contre Ariel Colmenares », qui est une défense indirecte de Colmenares, et est au contraire évasif dans la défense ouverteme du MPP et du BMR, structures du PCP qui étaient directement attaquées.

Les contradictions du PCP avec Ariel Colmenares et ses acolytes Arce Borja et d'autres ne sont certainement pas des contradictions au sein du peuple, mais des contradictions entre les communistes et les révolutionnaires contre les révisionnistes et les traîtres.

Ne pas comprendre cela est également du centrisme, c'est simple et concret. Du centrisme parce que cela concilie avec les attaques des ennemis de la PCP et de la GP. En ce point il est besoin de réfléchir sérieusement à ces camarades qui, face aux attaques que la LOD, la LOG et les renégats de toutes sortes ont mené contre le PCP et la Guerre Populaire au Pérou, restent camouflés et masquent leur orientation politique à ce sujet. C'est du centrisme et cela endommage le MCI, et cela ne contribue en rien à la révolution au Pérou et dans le monde.

A propos de la conciliation avec le révisionnisme hoxhaiste

En termes généraux, les partis communistes maoïstes connaissent les affirmations révisionnistes d'Enver Hoxha et du PTA, son dogmatisme et son éclectisme, en vertu desquels nous le rejetons et le combattons.

Cependant, il existe une certaine tendance dans certains partis et organisations qui se revendiquent marxiste-léniniste Pensée Mao Zedong ou même « maoïstes » qui ne sont pas pleinement conscients de l'effet corrosif du hoxhaisme dans les rangs du prolétariat et à certains moments le tolèrent, un peu comme si était gardé « l'espoir » qu'ils « changent » et que l'on pourrait travailler avec eux.

Nous disons qu'ils ne sont pas pleinement conscients des dégâts que le hoxhaisme produit et se produit dans le MCI, car s'ils l'étaient, ils ne feraient pas de réunions avec lui, reproduisant ses déclarations, signant des communiqués conjoints et encore moins réalisant des activités communes. Il n'est pas trop de rafraîchir un peu la mémoire.

Après la mort de Mao Zedong en Septembre 1976, vient le coup d’État contre-révolutionnaire de Teng Hsiao-ping et la restauration du capitalisme en Chine.

Dans ces années, Enver Hoxha et le PTA ont déclenché une campagne révisionniste de diffamation et de fausses déclarations contre la vie et les œuvres du président Mao Zedong, contre le PCC et la révolution dans ce pays.

Cette attaque révisionniste conduite par Hoxha a consisté en les affirmations suivantes, que nous voyons ici la nécessité de présenter par la nécessité de les combattre :

1.- « que la révolution chinoise n'a jamais été plus qu'une simple et commune révolution démocratique-bourgeoise. »

2 .- « que la pensée de Mao Zedong méprise la classe ouvrière pour affirmer que la révolution dans les pays opprimés serait du champ à la ville avec comme force principale la paysannerie. »

3.- « que le coup d’État de Teng Hsiao Ping n'en a pas été un en tant que tel, mais un épisode de plus des disputes inter-bourgeoises en Chine entre la « bande » de Mao Zedong et celle de Teng Hsiao Ping. »

4.- « Que la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne fut une gigantesque dispute inter-bourgeoise en Chine où furent massacrées et assassinées brutalement des millions de personnes. »

5.- «  que considérer comme principale la loi de la contradiction comme loi fondamentale de la dialectique est du révisionnisme. »

6.- « que soi-disant la politique étrangère de Mao Zedong a cherché à faire de la Chine une superpuissance impérialiste. »

Toutes ces attaques révisionnistes misérables et réactionnaire sont condensés dans différentes brochures de Hoxha mais fondamentalement dans le livre pompeusement intitulé: « L'impérialisme et la révolution. » En raison de la nécessité d'affirmer le maoïsme et de combattre le hoxhaisme, confrontons-nous brièvement avec ces points, un par un dans le même ordre:

1.-La révolution chinoise, depuis ses débuts avec la fondation du Parti communiste en 1921, fait partie de la révolution socialiste prolétarienne mondiale. Dans sa première étape elle fut une révolution bourgeoise-démocratique, mais pas de l'ancien type (Angleterre, France, États-Unis), bien du nouveau type dirigée par le prolétariat essentiellement contre l'impérialisme et la féodalité.

Après la conclusion de la première étape, il y eut l'avancée, sans aucun intermède, vers le socialisme, le développement et le maintien avec la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne jusqu'en 1976.

2.-Le Maoïsme ne minimise en aucun cas la classe ouvrière ; il applique simplement scientifiquement la thèse de l'avant-garde du prolétariat dans les pays opprimés, semi-coloniaux semi-féodaux, qui font face à la révolution démocratique.

Dans les processus révolutionnaires qui ont lieu dans ces pays, la paysannerie est la force principale, tandis que le prolétariat est la force dirigeante.

3.-Dans le temps où Mao Zedong était à la tête du processus révolutionnaire, il a fait de grandes avancées, allant de la fondation du Parti Communiste en Chine, la défaite de l'impérialisme japonais, la défaite du Kuomintang et de ses soutiens américains, la fondation de la République populaire, le Grand Bond en avant et la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne.

Dans chacun d'eux brillaintt la ligne rouge du prolétariat et fut lutté contre la ligne noire exprimée en les capitulateurs, les opportunistes et les révisionnistes de tout poil.

A la mort de Mao Zedong, la droite qui est arrivé à gravir les postes au sein du Parti communiste a saisi l'occasion de s'unir contre la gauche, déclenchant le coup d’État.

Est extrêmement notoire la différence entre la Chine socialiste de Mao Zedong et de la Chine capitaliste de Teng Hsiao Ping dans les domaines économique, les droits politiques des masses, le social et culturel, le soutien au processus révolutionnaire dans le monde, etc.

4.-La GRCP a été une puissante impulsion révolutionnaire pour approfondir le socialisme en Chine entre les années 1966 et 1976 ; durant une décennie, le PCC conduit par Mao Zedong a arrêté l'offensive capitaliste et donc la chute du socialisme. Ce grand processus a eu lieu pour éviter l'offensive révisionniste et impérialiste qui venaient de l'URSS et des États-Unis respectivement. Si bien des gens ont été tués, cela a été essentiellement les réactionnaires récalcitrants qui ont refusé de se réhabiliter et d'éléments contre-révolutionnaires décomposés.

5.-Dans la question de la philosophie, Mao Zedong systématise la loi de la contradiction comme la loi la plus fondamentale de la dialectique, tandis que les autres lois comme la négation de la négation se subordonnent à la loi de la contradiction et tournent autour comme des satellites, à savoir la loi de la contradiction devient le châssis et moteur du camion de la philosophie matérialiste dialectique alors que les autres lois sont des éléments accessoires.

6.-Enfin, prétendre que Mao Zedong a cherché à faire de la Chine une superpuissance impérialiste est l'un des mensonges les plus flagrants de hoxhaisme. Les relations que la République populaire de Chine a tenu à certaines périodes et dates avec des missions diplomatiques de pays impérialistes reflètent simplement une nécessité historique de savoir comment exploiter les différends inter-impérialistes afin d'empêcher la destruction de la révolution en Chine.

Il y a des exemples de ceci dans l'histoire de la révolution prolétarienne mondiale : lors de la révolution de Février 1917, Lénine était en exil et a réussi à entrer en Russie en mars dans un train allemand (à noter que, à ce moment, les impérialismes russe et allemand maintenaient une sanglante guerre de rapine entre eux et avec d'autres puissances pour le repartage du monde), la paix de Brest-Litovsk en 1918, le pacte Molotov-Ribbentrop en 1939, entre autres.

Nous avons effectué une brève défense de maoïsme face aux attaques révisionnistes de Hoxha afin de réaffirmer aux camarades et collègues qui justement sont conciliés avec cette variété de révisionnisme.

Ici, nous lançons un appel au MCI principalement pour que soit analysé, critiqué et soutenu une rectification d'un segment de la politique étrangère du Parti communiste des Philippines et du Front Démocratique National des Philippines.

Les camarades de ce pays ont développé pendant plusieurs décennies la Guerre Populaire contre l'impérialisme et la semi-féodalité, pour la révolution démocratique de type nouveau. Nul doute que les camarades travaillent pour la révolution dans leur pays. Toutefois, étant venu, à notre avis, à une série de déviations éclectiques en ce qui concerne à maintenir des relations nourries avec les hoxhaistes du PCMLE, à travers des séminaires et des annonces.

Le PCP, à travers la FNDP, a envoyé des délégations au XVème Séminaire international convoqué par les hoxhaistes, comme affirmé dans le communiqué de presse suivant:

« Par la suite est intervenu le délégué du Front Démocratique National des Philippines qui a remercié pour sa nomination, au nom des délégués internationaux et [affirmé que] « nous sommes ici pour renforcer notre détermination à intensifier la lutte des peuples qui cherchent à le socialisme ». Enfin en langue philippine il a a parlé et félicité pour la lutte pour menée en avant par le PCMLE et le MPD. » (http://www.mpd15.org.ec/seminarioxvi.php)

Auparavant, les camarades philippins ont assisté au XIVème séminaire international (juillet 2010) et plus tard à la XVIIème Convention Nationale du (octobre 2011).

Une brève description du PCMLE est nécessaire pour que tous les lecteurs comprennent la gravité de ce problème. Le PCMLE est né en 1964 en assumant le marxisme-léninisme pensée Mao Zedong.

Durant plusieurs années, il a combattu pour la révolution en Équateur et de grands dirigeants comme Milton Reyes, Rosita Paredes, Jorge Tinoco et Miguel Poso sont morts dans des différentes luttes du peuple contre l'impérialisme, les capitalistes, les propriétaires terriens et le révisionnisme. Toutefois, dans le milieu des années 70 du siècle dernier, a commencé à s'imposer en sa direction une Ligne Opportuniste de Droite.

En 1978 a été réalisée une conférence nationale pour décider: 1.-d'abandonner le marxisme-léninisme pensée Mao Zedong, 2.-assumer la thèse d'Enver Hoxha et du PTA comme « avant-garde du MCI » ; et 3.-créer le MPD, avec la proposition d'accumuler des forces autour d'élections bourgeoises.

A partir de ces années, le PCMLE prend le chemin vers le révisionnisme avec une force croissante. Il a forgé des partenariats avec pratiquement tous les partis de la droite équatorienne, avec les révisionnistes, ils ont co-gouverné avec Lucius et Correa ; ils sont les promoteurs les plus éhontés des cubains, du farianisme et jusqu'à quelques mois de la « révolution bolivarienne. » Pour couronner le tout ils sont désormais sur des positions révisionnistes pour forger une alliance électorale avec Alberto Acosta, représentant d'une des factions de la bourgeoisie bureaucratique équatorienne.

Ils sont l'une des parties de CIPOML [Conférence Internationale des Partis et Organisations Marxistes-Léninistes] hoxhaiste qui prend ses racine parmi les masses en fonction du projet bureaucratique-électorale de la coupole du MPD, et bien sûr ils se caractérisent pour leurs furieux anti-communisme et anti-maoïsme, comme exprimé dans divers documents et thèses (par exemple: « La lutte de l'Albanie contre les maoïstes » affiché sur le site web du PCMLE, le 5décembre 2011).

Avec tous ces antécédents ; que cherchent les camarades philippins dans le maintien des relations avec les parties hoxhaistes justement anti-maoïstes? N'est-ce pas une forme très complexe de centrisme, de conciliation avec le hoxhaisme? Pourquoi presque personne dans le MCI n'est préoccupée par ce problème?

Nous soutenons que ce type de relations n'aide pas du tout à la grande tâche que nous, les communistes et les révolutionnaires du monde entier, avons et qui se systématise dans les consignes « Imposer le maoïsme, écraser le révisionnisme » et « Que le maoïsme passe au commandement de la nouvelle grande vague de la Révolution Prolétarienne Mondiale. »

Ces relations n'expriment que la confusion du secrétaire ou du secrétariat responsable des relations internationales du PCP ; cela ne contribue pas à isoler le révisionnisme en Équateur et cela soulève des doutes dans l'arène internationale.

Il est de notre devoir de communistes que nous combattions en Equateur pour dénoncer ces problèmes et alerter le MCI que le PCMLE a parmi comme objectif révisionniste non seulement de désarticuler les partis communistes maoïstes dans le pays, mais même à l'étranger.

A cet effet, ils feignent la loyauté et l'unité pour poignarder dans le dos, ils réalisent des forums internationaux (évidemment avec une majorité de hoxhaistes et un planning entièrement pré-établi), ils publient la revue « Unidad y Lucha », dénoncent les communistes maoïstes à l'appareil de répression, cherchent en définitive à « s'accrocher » de toutes les formes possibles au processus révolutionnaire philippin et en essayant de faire « dérailler » du Maoïsme à l'hoxhaisme.

La lutte contre les faux maoïstes

Développer la lutte contre le centrisme c'est aussi lutter contre les partis et organisations faussement maoïstes qui au nom de l'idéologie révolutionnaire du prolétariat commettent les pires trahisons, l'opportunisme politique et la conciliation des classes.

Ces faux maoïstes, au moyen d'un éclectisme oscillant entre les partis révisionnistes ex-pro-soviétiques, les hoxhaistes et parfois essayant de se rapprocher un peu des maoïstes, en particulier avec des propositions opportunistes, de trafic avec le sang et la lutte des peuples qui sont en Guerre Populaire.

Dans ce bloc de faux maoïstes nous nous référons explicitement aux partis suivants: le Parti communiste révolutionnaire des Etats-Unis (et sa « nouvelle synthèse » d'Avakian qui n'est rien d'autre qu'une théorie post-marxiste) ; le Parti communiste du Pérou « Patrie Rouge » (travaillant dans les patrouilles paysannes créées par les forces armées du Pérou pour écraser les communistes et combattants de la Guerre Populaire ; aujourd'hui co-gouvernant avec le fasciste Humala) ; le Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste de Bolivie (co-gouvernant avec le fasciste, corporatiste et pro-impérialiste Evo Morales : délateurs et remettant à la police les compagnons du CEP) ; le Parti Communiste Révolutionnaire de l'Argentine (et ses théories anti-marxistes comme la « pueblada », prétendue voie pour conquérir le pouvoir, avec d'excellentes relations avec le révisionnisme hoxhaiste) ; le Parti marxiste-léniniste d'Allemagne [MLPD] (électoraliste, travaillant avec les hoxhaistes) ; et bien sûr, le Parti communiste unifié du Népal (M) dont nous connaissons bien les thèses anti-maoïstes de sa direction centrale et ses capitulations permanente.

Ce ne sont pas les seuls partis révisionnistes faussement maoïstes, mais pour l'heure ce sont les plus visibles.

Ici nous transcrivons quelques extraits des « postulats » faussement révisionnistes de ces partis faussement maoïstes, pour qu'il n'y ait aucun doute:

PCR des USA

« Mais, logiquement, il y avait des limitations dans la manière avec laquelle Marx et Engels abordèrent cela, et ces problèmes ont été aggravés par la série de graves faiblesses méthodologiques de Staline, qui a dirigé l'Union soviétique et le mouvement communiste international durant près de 30 années après la mort de Lénine. Pire, ces erreurs ont été commises précisément quand se nécessitait avec urgence une avancée dans la connaissance.

Mao, le dirigeant de la révolution chinoise, a lutté contre certains de ces problèmes, mais il a lutté contre un cadre hérité et n'était pas libre de ses influences. Ces lacunes ont eu des conséquences.

Bob Avakian a identifié et critiqué à fond les faiblesses en quatre dimensions distinctes de la philosophie communiste. Ce sont: 1) une rupture majeure avec les modes de pensée idéaliste, voire quasi-religieux, qui sont entrés dans les bases du marxisme et avec lesquelles n'avaient pas encore été rompus, 2) une compréhension meilleure et qualitativement plus profonde de ce que la matière et la conscience s'influencent mutuellement et se transforment l'une en l'autre : 3) une critique d'une série de problèmes associés au pragmatisme et d'autres tendances philosophiques du même type ; et 4) une épistémologie, ou la manière d'atteindre vérité, radicalement différente. Ce faisant, Avakian a amené le marxisme sur des fondations davantage pleinement scientifiques. » (Journal Revolution numéro 129)

* Comme on le voit, Avakian dans l'un des points de sa « nouvelle synthèse » fait valoir que le marxisme est né avec des idées religieuses qui auraient perduré à travers les révolutions russe et chinoise, et que c'est le PCR des États-Unis qui a réalisé cela et soulève un moyen d'arriver à la vérité qui soit radicalement différent de ceui du marxisme « classique. » 

Cela consiste concrètement en de pures tergiversations historiques, en du révisionnisme et est un symptôme de mégalomanie d'Avakian qui prétend avoir surpassé en beaucoup de choses Marx, Lénine et Mao Zedong, alors qu'en fait Avakian et le PCR des États-Unis n'ont non seulement pas apporté de contributions majeures la cause de la révolution prolétarienne aux États-Unis et au niveau international, mais constitue bien un cancer révisionniste au sein du MCI.

PCP « Patrie Rouge »

« En 1980, le groupe Sentier lumineux a commencé ses actions violentes, qui auront de profondes répercussions pour le pays et pour le développement de la gauche. En peu de temps, il a été démontré que le sendérisme entendait forcer la réalité et l'adapter à ses schémas. Rapidement il dégénéré en un groupe sanguinaire, faisant de terreur, la peur et la violence aveugle leurs méthodes de prédilection.

Notre parti a dû se poser en principe dès le début contre cette organisation qui se revendiquait marxiste et adepte de Mao. » (Octobre 2003, page web de patria roja)

« La candidature de Ollanta Humala est une possibilité importante, pour l'attente électorale que le processus électoral a passé, à condition que des erreurs ne soient pas commises, ni sous-estimée l'unité de la gauche et du mouvement populaire, et qu'il y ait une appréciation claire de la stratégie et de la manœuvre tactique de la droite. Il ne serait pas difficile de tisser des alliances autour d'une plate-forme suffisamment claire, sûre, engageant des secteurs d'activité nationale jusqu'aux secteurs les plus pauvres du pays. » (VIII congrès national du PCP-PR)

PC MLM B

« Dans le gouvernement qui a commencé en 2006 et se poursuit en 2011, notre parti ne participe pas ni organiquement ni politiquement, bien que certains camarades avec la pleine approbation du Comité central occupent des postes techniques pour leur capacité politique et technique en raison de de notre plein soutien au processus de changement...

Comme nous l'avons toujours exprimé, notre parti ne soutient pas seulement le processus actuel de changement en Bolivie, mais est à juste titre se considère comme une partie intégrante de cela pour notre contribution concrète à la lutte alteña et aymará de 2003 qui est à l'origine du processus de changement.

Par là, nous allons défendre de toutes nos forces à ce qu'on aille vers l'approfondissement et la révolutionnarisation. » (Commission Politique du Comité Central, 06/08/2011)

PCR d'Argentine

« Grande victoire électorale des maoïstes: la lutte armée et les élections au Népal. Maoïstes du Népal: la victoire électorale après 11 ans de guerre révolutionnaire. Dur coup à l'impérialisme et ses partenaires internes... Après 11 ans de guerre révolutionnaire (1996-2007), la victoire retentissante du Parti communiste népalais-maoïste (PCN-M) dans les élections constituantes du 10/4 met fin à une monarchie féodale, réactionnaire et pro-impérialistes et ouvre une voie à la révolution démocratique et populaire. » (Page web du PCR-A. 23/04/2008)

PMLA

«Nous apprécions les succès de gouvernements anti-impérialistes, comme au Venezuela, en Équateur et en Bolivie. Le renversement du roi réactionnaires à travers la révolte populaire de 19 jours en avril 2006 (Janaandolan II), au Népal, est désormais scellé avec l'abolition de la monarchie par la résolution de l'Assemblée constituante.

Les élections à l'Assemblée constituante au Népal se sont terminées par une nette victoire des forces de gauche, dirigées par le PCN (maoïste). Nous espérons sincèrement que leur désir de socialisme se verra accompli. Cela sera seulement le cas si est pris le chemin de Révolution de Nouvelle Démocratie avec comme but le socialisme. » (Gelsenkirchen, 10 juillet 2008, Parti Marxiste-Léniniste d'Allemagne (MLPD) - Comité central)

PCNU (M)

«Nous avons dû construire un front large, très large afin de faire de cette compétence politique multipartite.

Il est très important d'avoir vécu ce moment. Comprenez-vous? Nous avons dû négocier encore et encore. Comprenez-vous? Nous avons établi une trêve. Pour avoir une représentation réelle des masses et du peuple, nous devons réaliser des sauts pratiques pour établir la paix et la démocratie. Comprenez-vous? Nous avons réalisé qu'il n'était pas possible de conduire les masses dans la lutte pour atteindre ces objectifs sans être les vrais champions de la lutte pour la paix et la démocratie.

Comprenez-vous? Avec cette vision du problème maintes et maintes fois, nous sommes allés à la table des négociations, même pendant la guerre, et avons soulevé les conditions minimums de la gauche pour développer la série de négociations. Ils ont rejeté nos propositions. Dans le deuxième round de négociations nous sommes revenus avancer vers le processus électoral.

Enfin dans la quatrième ronde nous avons pu établir devant le peuple que nous étions les champions de la lutte pour la paix, les dirigeants de la lutte pour la démocratie.” (Entretien avec Prachanda, avril 2009)

SITUATION DU MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE INTERNATIONAL

Comme une partie essentielle du débat du MCI, il est à analyser objectivement la situation actuelle du MRI. Il est indéniable que la direction révisionniste du PCR des États-Unis, joint au prachandisme et l'abandon [du soutien] de la GP du Pérou ont causé la faillite du Comité de Direction du MRI et la dispersion de ses forces intégrantes. En ce sens, il est vrai que le MRI ne peut pas continuer ainsi.

Cependant, nous ne partageons pas les positions qui cherchent sa dissolution sans aucune proposition objective. En des points divers, plusieurs camarades nous disent que cela est faux, qu'il y a eu des propositions pour une nouvelle Internationale. Mais regardons le contexte.

Le MRI, depuis sa fondation, a été un centre de coordination internationale entre les communistes et révolutionnaires qui ont affirmé le Marxisme-Léninisme pensée Mao Zedong. Dans sa courte existence, il y a eu des jalons majeurs tels que la Déclaration d'automne; de la constitution, pour un siècle de guerres populaires et autres. C'est dans ces conditions que le PCR des Etats-Unis et Prachanda ces dernières années ont essayé de détruire le MRI.

Voici la grande question: le MRI complètement détruit, une nouvelle Internationale se construira-telle, par la volonté de tel ou tel parti?

Nous pensons que ce n'est pas vrai. Il y a ici deux positions erronées. D'une part, ceux qui tentent de continuer avec le MRI sans une expulsion profonde, pleine et entière des révisionnistes en son intérieur, d'autre part, les positions visant à supprimer le MRI et construire un nouveau centre international, mais qui dans cette proposition n'ont pas défini le chemin, la méthode, ni le comment.

Le PCE affirme qu'à l'intérieur du Mouvement Communiste et Révolutionnaire Internationale doit se faire un véritable combat, décisif et final à l'intérieur du MRI, à travers une conférence élargie, afin de reconstruire sa structure, et seulement après cela, si la lutte de deux lignes ne permet pas de reconnaître et d'écraser les positions révisionnistes, alors il faut prendre la lutte pour la construction d'un nouveau centre international.

Nous affirmons cela avec deux arguments: premièrement, des partis formant actuellement le MRI, à l'exception du PCR des États-Unis du Népal et le GCR de Colombie, la plupart d'entre eux peut et va aller de l'avant dans cette lutte, et la seconde, jusqu'à présent n'a pas été fait au sein du MRI la lutte décidée contre son comité révisionniste,cela correspond donc à combattre encore à l'intérieur et pas seulement avec la participation de ses membres mais aussi avec le fort soutien des partis communistes maoïstes qui se constituent et se reconstituent en cette étape.

Bien sûr, cette lutte interne ne peut pas être comprise comme une affaire de deux ou trois mois, une autre réunion ou une déclaration. Lénine a bien dit: « Dans le cas des problèmes d'organisation, on ne résout pas cela dans les 24 heures ou 24 mois. »

Notre parti comprend ce centre international par les points suivants:

-L'unité de MCI doit se réaliser autour des points fondamentaux du marxisme-léninisme-maoïsme (dont nous parlerons par la suite), sans laquelle l'unité n'est plus que seulement de la parlote ou de l'utopie. C'est-à-dire que nous ne pouvons pas lancer des cris et des slogans pour l'unité proclamant son nom sans concrétiser au moins une ligne directrice minimale des communistes dans le monde.

-Nous devons comprendre ce centre international, non comme un centre bureaucratique « officiel » avec un siège permanent, des bureaux, du personnel, avec l'unité circonstancielle sut tel ou tel problème donné, etc., mais comme le centre de coordination clandestin (physiquement et à distance) des communiqués et des actions conjointes des partis communistes et organisations révolutionnaires, avec une proposition stratégique qui prend en compte la réalité tant des pays impérialistes que des nations opprimées.

- Il devrait n'y avoir aucun parti « père », nous rejetons ces positions qui suggèrent que tel ou tel parti devrait porter la « charge » de ce centre international.

PROPOSITION INITIALE DE QUELQUES DIRECTIONS GENERALES POUR LE MOUVEVEMENT COMMUNISTE INTERNATIONAL

-Assumer l'universalité de la Guerre Populaire .-Sur ce point, il faut combattre les positions erronées de quelques partis et mouvements qui affirment que parler de l'universalité de la guerre populaire serait du « linpiaoisme. »

Dire cela, c'est, dans le meilleur des cas, une erreur grave, car si ce n'est pas une erreur alors c'est une intention cachée pour nier la nécessité comme quoi les partis communistes maoïstes préparent et déclenchent la guerre populaire appliquée aux conditions de chaque pays.

Est très différente de « l'universalité » de la GP affirmée par Lin Piao que l'universalité de la GP affirmée par les camarades de différents partis maoïstes communistes, tant ceux qui sont en Guerre Populaire que ceux qui la préparent.

En particulier, c'est à cela que se réfère Lin Piao, en parlant de «l'universalité de GP »: « Voyons le monde comme un tout, l'Amérique du Nord et l'Europe occidentale peuvent être appelé les « villes du monde » et l'Asie, Afrique et Amérique Latine, ses « zones rurales. »

 Après la Seconde Guerre mondiale, pour des raisons diverses le mouvement révolutionnaire prolétarien dans les pays capitalistes de l'Amérique du Nord et en Europe occidentale a été temporairement retardé, pendant que le mouvement révolutionnaire populaire en Asie, en Afrique et en Amérique latine s'est développé avec pleine vigueur.

Ainsi donc, la révolution mondiale de notre époque se présente aussi, en un sens, comme une situation dans laquelle les villes sont entourées par les campagnes. La cause de la révolution mondiale dépendra en fin de compte, de la lutte révolutionnaire des peuples d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine... (http://espanol.llco.org/ 06/09/2011).

C'est-à-dire que Lin Piao considère à tort que l'universalité de la Guerre Populaire consiste à faire de l'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine (collectivement) les « zones rurales » et les « bases d'appui » dans la « Guerre Populaire mondiale » contre l'Amérique du Nord et l'Europe occidentale qui seraient les villes à « encercler. »

Alors que la thèse de l'universalité de la Guerre Populaire, réalisée parmi d'autres partis communistes maoïstes par le PCP, se réfère à la GP en tant que théorie militaire révolutionnaire du prolétariat et comme pouvant être appliqué au niveau international aussi bien dans les pays opprimés que dans les pays impérialistes, en fonction de leurs particularités, et qui, de surcroît, forme un ensemble complexe de guerres de tous types (parmi lesquelles les GP) qui va couler l'impérialisme et faire naître le socialisme.

-Défendre la thèse maoïste de capitalisme bureaucratique.-Il s'agit d'une thèse importante du camarade Mao Zedong, dans le développement de l'économie politique, qui est valable pour l'analyse de la structure socio-économique des pays opprimés, où n'a pas triomphé la révolution démocratique-bourgeoise.

Ces pays sont semi-coloniaux et maintiennent des degrés variables de féodalité sous-jacente.

Nier ou ignorer la théorie du capitalisme bureaucratique laisse aveugle un parti communiste, en particulier ceux qui sont actifs dans les pays opprimés, car alors il n'est pas permis de comprendre les tâches de la révolution démocratique de nouveau type dirigée par le prolétariat, qui a comme objectifs principaux: l'impérialisme, le capitalisme bureaucratique et le féodalisme (à des degrés divers), et comme telle doit résoudre les problèmes national et terrien dans ces pays comme une étape préalable et inévitable pour aller vers le socialisme.

Dans ces processus, la paysannerie constitue la force principale de la révolution tandis que le prolétariat est la force dirigeante. La grande majorité des pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine s'inscrivent dans la thèse du capitalisme bureaucratique, de telle manière que la refuser ou l'omettre peut amener en série des déviations révisionnistes.

-Travailler pour l'Internationale communiste avec la méthode dialectique: d'abord, lutter pour une Conférence élargie du MRI à laquelle participent pas seulement les partis membres et qui a les objectifs suivants: a) démasquer, combatte et expulser le PCR des USA, le PCNU (M) et ceux qui ont dans ces moments maintenus des forts liens idéologiques, politiques et organisationnels avec ces deux partis révisionnistes et qui ont usurpé le Comité du MRI ; b) Rétablir le MRI sur la base de la purification idéologique, politique et organisationnelle , recouvrant les apports qu'il a généré dans ses deux décennies et demi d'existence.

La deuxième étape, si on ne peut pas concrétiser la conférence élargie dans un laps de temps considérable et que ne peuvent pas être éjectés les révisionnistes, avancer vers une conférence élargie de la coordination entre les partis communistes maoïstes sur la base d'établir les points fondamentaux du marxisme-léninisme-maoïsme.

-Combattre et se délimiter pleinement du révisionnisme. -Sur ce point, nous soutenons que les partis communistes maoïstes, pour s'unir, doivent délimiter clairement les positions des différentes variantes du révisionnisme, qui en cette étape sont exprimées par le prachandisme au Népal, la LOD-LOG au Pérou, le cubanisme (castro-guévarisme), le révisionnisme armé (en particulier les FARC), le bolivarisme, le hoxhaisme, les faux maoïstes, le trotskysme et l'anarchisme.

Nous réaffirmons que les principaux ennemis sont l'impérialisme et la réaction, mais que le danger principal est le révisionnisme. Combattre le révisionnisme de toutes sortes ne signifie pas être « sectaire », comme certains le prétendent, mais fermement défendre le marxisme-léninisme-maoïsme et avec lui le cours victorieux de la révolution prolétarienne mondiale.

Certains, confondant, disent : « mais si la majorité de nos positions sont maoïstes, nous ne cédons en pratiquement rien », ils ne réalisent pas que dans la lutte révolutionnaire contre l'impérialisme, la réaction et le révisionnisme, la moindre fissure idéologique d'un parti communiste ou d'une organisation révolutionnaire, et même pour un communiste ou révolutionnaire individuellement, peut être suffisante pour les suites du nord stratégiques et finit par les détruire, en les diluant dans la social-démocratie comme il y a de nombreux exemples dans l'histoire politique mondiale.

Il est évident que le développement des partis communistes maoïstes dans le monde soit inégal dans la compréhension du MLM, mais une chose est cette inégalité de développement et une autre de se concilier avec les positions révisionnistes.

D'autres camarades peuvent dire que « si nous travaillons avec d'autres secteurs, par exemple avec les faux maoïstes ou les hoxhaistes, nous pouvons les gagner ou gagner leurs bases » ; cela est totalement irréaliste, personne ne nie qu'à l'intérieur des partis révisionnistes il puisse exister des militants de base sincères, mais confus. Toutefois, afin de les « gagner », pas besoin de se réunir avec les directions de ces partis révisionnistes, ou de signer des déclarations communes ensemble, ni de publier leurs documents, et encore moins de participer à leurs appels.

-Pour un soutien international correct aux Guerres Populaires. -Nous soutenons que l'appui international aux Guerres Populaires qui existent actuellement dans le monde et celles qui viendront, devrait être fait avec quatre principes fondamentaux: 1.-pas opposer une guerre populaire à d'autres sur la base en raison de forces plus grandes ou de davantage de « sympathie » ; 2.-soutenir un appui conjoint des guerres populaires, ne pas segmenter, de manière isolée; 3.-évaluer le positif de l'expérience et les apports théoriques de chaque guerre populaire et combattre à travers la lutte des deux lignes les erreurs de chacune ; et 4.-ne jamais cesser d'appuyer une guerre populaire parce qu'il y a un revers ou un détour à surmonter, au contraire appuyer toutes les guerres populaires à la fois celles pour qui les conditions actuelles sont plus favorables pour elles et celles qui sont confrontées à de sérieux problèmes.

-Travailler avec programme et stratégie. Différents détachements maoïstes sont construits et reconstitués, mais il y a besoin pour avancer dans les tâches révolutionnaires de travailler avec un programme clair, précis et scientifique de la révolution, à la fois pour ceux qui affrontent l'étape démocratique de nouveau type que ceux à qui correspond l'étape socialiste.

Ne pas avoir de programme est une erreur complète d'un parti communiste de nouveau type, c'est comme essayer d'aller d'un point à un autre sur une grande montagne et ne pas avoir de carte ou de boussole pour aller à la destination.

De même, deux critères s'affirment quant à la stratégie de la guerre populaire: d'abord, les formes pour la déclencher comme la retraite armée nécessaire, devant les assauts sanglant de l'ennemi ou par décision du PC face au progrès suffisants du facteur subjectif en correspondance avec la situation révolutionnaire ; et deuxièmement, dans la préparation, la lutte contre les Lignes Opportuniste de Droite qui s'opposent au début de GP au sujet des facteurs minimaux nécessaire et contre les Lignes Opportuniste de Gauche, qui prétendent la déclencher de manière aventureuse, précipitée.

-Travailler à la constitution et la reconstitution de Partis Communistes Maoïstes militarisés qui construisent de manière concentrique les instruments de la révolution: Parti, Front et Armée. Le concept de Parti Communiste Maoïste militarisé n'a rien à voir avec « l'organisation politico-militaire » comme certains prétendent le comparer. La militarisation du Parti communiste signifie la préparation permanente idéologique, politiques et technique / organisationnelle des comités et cadres du Parti pour la guerre populaire.

SUR LA DECLARATION INTERNATIONALE DU 26 DECEMBRE 2011

Cette déclaration, en termes généraux, est une étape dans la lutte contre le centrisme au niveau international. Cependant, elle souffre de deux problèmes: d'abord, elle possède une vision partielle de la lutte contre le centrisme, car, comme nous l'avons posé dans les lignes précédentes, la lutte contre le centrisme ne tourne pas seulement autour du cas du Népal, mais est aussi au sujet de la LOD-LOG au Pérou, et la conciliation avec des idées et processus révisionnistes tels que le cubanisme, le farianisme, le hoxhaisme... .et que glissent toujours vers l’éclectisme certains partis communistes et organisations révolutionnaires qui se proclament maoïstes.

D'autre part, plusieurs organisations qui ont signé la déclaration internationale ne semblent pas comprendre en profondeur ce que signifie réellement la lutte contre le centrisme.

Nous posons que la lutte contre le centrisme doit être faite au moyen d'une intense lutte de deux lignes, simultanément au sein du Parti qu'au sein du MCI. Sinon, comment envisagez-vous de porter la lutte contre le centrisme si nous avons encore des éléments éclectiques en notre maison?

Par exemple, les camarades du Parti communiste Marxiste-Léniniste du Panama, ont signé la Déclaration internationale contre le centrisme, cependant ils ont toujours de publié sur leur site « Futuroso Luminoso » des articles des partis révisionnistes comme le Parti Marxiste-Léniniste d'Allemagne, qui, comme nous l'avons vu ci-dessus, sont électoralistes et archi-défenseurs de Prachanda pendant plusieurs années ; ou du Parti communiste « Action prolétarienne » du Chili qui sont des hoxhaistes caractérisés par leur attaque féroce contre le maoïsme. Cela est source de confusion pour des centaines de lecteurs révolutionnaires qui viennent, suivant de près le débat contre le centrisme.

Un autre cas est le blog « Odio de Clase » [Haine de classe]. Diriger un blog international se revendiquant maoïste est une grande responsabilité idéologique, car à partir de cet espace, qu'on le veuille ou pas, s'orientent d'une façon ou d'une autre des milliers de lecteurs. Dans ces conditions, il n'est pas correct que le dit blog publie des articles favorables à Cuba, sur Guevara, le processus vénézuélien, etc. Il suffit juste de regarder les publications antérieures et les « liens » de ce blog pour voir que le problème de l'éclectisme existe.

Enfin, il y a l'Union des Ouvriers Communistes MLM de Colombie. Nous faisons un appel idéologique à cette organisation à ne pas se détourner du chemin du Maoïsme. L'UOC-MLM a des critiques sur-dimensionnés au processus révolutionnaire péruvien, se concilie avec les attaques du révisionnisme contre le PCP et déprécie plusieurs principes de base du maoïsme.

Par exemple, dans leur analyse, non seulement de la réalité colombienne, mais même au niveau international, n'est pas nommé du tout le capitalisme bureaucratique, thèse fondamentale du maoïsme dans l'étude de l'économie politique dans les pays opprimés.

Il s'agit de deux problèmes : celui de ne pas mener une lutte contre le centrisme en général et que quelques-unes des organisations signataires souffrent de l'éclectisme, affaiblissant la Déclaration Internationale du 26 Décembre 2011.

Dans ce scénario, notre Parti considère et juge nécessaire de procéder à une lutte de deux lignes au préalable entre les partis communistes et organisations révolutionnaires, dans le but de comprendre la portée réelle de la lutte contre le centrisme et le révisionnisme, sinon ce combat courre un risque sérieux de se convertir en une phrase vaine et fausse et non en une forte voix pour des milliers de communistes, révolutionnaires et syndicalistes dans le monde entier.

NOTRE ENGAGEMENT

Cette présentation de la lutte contre le centrisme, en dépit de sa brièveté, nous espérons que c'est une forte contribution à la lutte de deux lignes au sein du mouvement communiste et révolutionnaire international.

Cependant, nous considérerons que la principale contribution, en dehors de ce genre de présentations et de discussions, est l'œuvre révolutionnaire que nous pouvons et devons développer en Équateur en termes de préparation, de déclenchement et de développement de la Guerre Populaire, avec la perspective de la révolution de Nouvelle Démocratie, le socialisme et le communisme.

Notre principale contribution à la lutte contre le centrisme est précisément de construire le Parti Communiste de nouveau type et les autres instruments de la révolution et de maintenir une intense et correcte lutte de deux lignes lutte pour éviter que le révisionnisme, qu'il soit électoral ou armé, et le centrisme, ne pénètrent dans nos rangs.

Comme nous nous tenons fermement sur le terrain du marxisme-léninisme-maoïsme, tant le MCI que le prolétariat et les peuples de l’Équateur compteront en notre structure communiste en formation avec une organisation communiste, qui s'efforcera de ne pas abandonner et d'accomplir les objectifs révolutionnaires stratégiques.

VIVE LE MARXISME-LÉNINISME-MAOÏSME!

COMBATTRE L'IMPÉRIALISME, LA RÉACTION ET LE RÉVISIONNISME DE MANIÈRE INSÉPARABLE ET IMPLACABLE!

LIBÉRER LA LUTTE DE DEUX LIGNES NON SEULEMENT CONTRE UNE FORME DE CENTRISME MAIS CONTRE TOUT LE CENTRISME EN GÉNÉRAL!

L'UNITÉ DU MCI NE SERA PAS SIMPLEMENT ATTEINT PAR DE BONNES INTENTIONS, MAIS PAR LA LUTTE POUR STRUCTURER LES DIRECTIVES IDÉOLOGIQUES FONDAMENTALES ET DE LÀ ALLER A LA POLITIQUE ET L'ORGANISATION!

COMITÉ DE RECONSTRUCCIÓN

PARTIDO COMUNISTA DEL ECUADOR

21/01/2012

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