Les renversements de gouvernement tels qu’ils s’organisent en Libye et en Côte d’Ivoire sont des complots impérialistes. Ces « soulèvements » ne consistent pas en une révolution, mais simplement en un changement de personnel politique à la tête d’un État corrompu, parasitaire, soumis à l’impérialisme.

Contrairement à la contestation populaire qui a fait vaciller le régime en Tunisie et en Égypte, les États impérialistes, comme la France et les États-Unis, ont formé militairement une partie des cadres de ces soulèvements, ainsi que fourni des armes.

Le gouvernement parallèle libyen est directement issu du personnel politique lié à Kadhafi, et c’est Nicolas Sarkozy qui a officialisé sa reconnaissance internationale. L’ivoirien Alassane Ouattara est un cadre du FMI, dont la femme est notamment la gestionnaire des propriétés immobilières de présidents africains, leur mariage ayant été célébré en 1990 à Neuilly-sur-Seine par Nicolas Sarkozy lui-même.

Ces soulèvements doivent donc être dénoncés comme une manoeuvre impérialiste, visant à remplacer la direction actuelle de la Libye et de la Côte d’Ivoire par un personnel totalement soumis aux forces intervenant militairement. Les interventions militaires françaises en Libye et en Côte d’Ivoire doivent être considérées comme des agressions dont il faut souhaiter l’échec complet.

Dans ce cas, les appels incantatoires en France à soutenir la « révolution » en Libye ne se fondent sur strictement rien à part un populisme outrancier et un opportunisme à la remorque de l’impérialisme, dans l’esprit de la célébration de la « révolution permanente » dont le concept a été formulé par le contre-révolutionnaire Trotsky.

Olivier Besancenot, du Nouveau Parti Anticapitaliste, est ici le symbole de l’opportunisme avec sa déclaration comme quoi « Les révolutions estampillées 100 % « prolétariennes » par quelques professeurs rouges sont une illusion. » (Interview à la revue Les Inrockuptibles, 21 février 2011)

Le Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste, lui, souligne qu’à part le pouvoir, tout est illusion. Il rappelle ainsi qu’une révolution consiste en une insurrection dirigée par la classe ouvrière et son Parti, comme fruit d’une guerre populaire prolongée, sur la base d’un programme bien défini et visant l’instauration d’une Démocratie nouvelle dans les pays opprimés, de la dictature du prolétariat dans les pays impérialistes.

Les seules références de révolution pour les communistes sont la Commune de Paris, la révolution russe et la révolution chinoise ; ce sont des exemples dont il faut reproduire la substance. Pour qu’il y ait une révolution, il faut un Parti Communiste et une armée rouge, c’est là une loi du marxisme-léninisme-maoïsme.

« Pour faire la révolution, il faut qu’il y ait un parti révolutionnaire. Sans un parti révolutionnaire, sans un parti fondé sur la théorie révolutionnaire marxiste-léniniste et le style révolutionnaire marxiste-léniniste, il est impossible de conduire la classe ouvrière et les grandes masses populaires à la victoire dans leur lutte contre l’impérialisme et ses valets. »
(Mao Zedong, Forces révolutionnaires du monde entier, unissez-vous, combattez l’agression impérialiste !)

« Un parti discipliné, armé de la théorie marxiste-léniniste, pratiquant l’autocritique et lié aux masses populaires ; une armée dirigée par un tel parti ; un front uni de toutes les classes révolutionnaires et de tous les groupements révolutionnaires placés sous la direction d’un tel parti ; voilà les trois armes principales avec lesquelles nous avons vaincu l’ennemi. »
(Mao Zedong, De la dictature démocratique populaire)

Guerre à la guerre impérialiste, guerre à l’OTAN !
Socialisme ou retombée dans la barbarie !
En avant dans la construction du Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste !

Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste [France]
avril 2011