éditorial du 23 octobre 2011
Submitted by Anonyme (non vérifié)Comme il était prévisible, à part sur Voie Lactée, on n'a vu nulle part en France de dénonciation ouverte de la capitulation d'ETA. Les réactions ont consisté à passer cela sous silence, ou à dépolitiser cette question en en faisant une simple anecdote, un prétexe à la philosophie, etc.
Or, cette question est d'importance car elle est politique, elle est idéologique. La faillite d'ETA ne peut avoir qu'un fondement : une erreur de ligne. Cela, c'est Mao Zedong qui l'a rappelé et rappelé sans cesse : ce qui est déterminant, c'est l'idéologie.
L'idéologie au poste de commandement, si elle est juste, permet la victoire. Si ETA a échoué, c'est que son orientation était erronée. Comprendre son histoire fait partie des tâches révolutionnaires, sans cela on ne peut avoir d'esprit de synthèse, et cela est absolument nécessaire étant donné qu'en France il existe une minorité nationale basque, dont les droits doivent être reconnus.
Il y a donc désormais une page spéciale ETA – alternative KAS. On y trouvera d'importants documents d'ETA – là aussi pas de hasard à ce que nous soyons tout seul à « oser » les proposer comme patrimoine historique prolétarien – et une chronologie pas du tout terminée, mais qui le sera très vite (et nous comptons le cas échéant sur nos lecteurs et lectrices pour y contribuer, en fonction de leurs connaissances).
Soulignons en tout cas que tout cela marque la fin du romantisme « identitaire de gauche » ; l'idée de « patriotes socialistes » était erronée, et ne pouvait tourner qu'en social-démocratie (ou en fascisme mais pour des raisons historiques au pays basque une telle option n'était pas possible).
Toute remise en cause du caractère universel du matérialisme dialectique est du révisionnisme. Les idéologies « nationales » prétendant assumer un caractère « socialiste » ou « révolutionnaire » n'ont pas de sens, et sont des idéologies « national-révolutionnaires » aux antipodes du marxisme !