édito du 29 novembre 2011
Submitted by Anonyme (non vérifié)Le viol et le meurtre d'Agnès âgé de treize ans par un autre jeune, le meurtre d'un enfant par son père qui l'avait mis dans une machine à laver pour le punir... ne sont pas des faits divers, mais bien l'expression de la putréfaction de la société bourgeoise.
Et les restes de l'extrême-gauche peuvent bien tenter de se voiler face : il n'y a plus d'extrême-gauche en France, elle est morte ; il ne reste que des structures décomposées, avec des idéologies vagues, floues, diffuses, incohérentes, de simples constructions individuelles pour tenter de justifier une démarche dont le sens a été perdu.
Le seul dénominateur commun des restes de l'extrême-gauche, c'est d'ailleurs un anti-communisme toujours plus virulent, et à ce jeu là, c'est l'extrême-droite qui l'emportera. Cela tient ici à une nature de classe : la petite-bourgeoisie « radicale » a été de gauche dans son imaginaire, elle le reste, mais dans une version de plus en plus antisémite, complotiste et, finalement, nationaliste.
Face à cela et cet « anti-mondialisme » de pacotille nous disons : « non. » Non aux raccourcis, non aux simplifications. Oui à l'économie politique, oui à la discipline scientifique. C'est ce qui fait d'ailleurs que nous avons des choses à dire, toujours plus, et les « décomposés », toujours moins.
Et il ne leur suffira pas de prendre un train en marche. On l'a vu au moment des « révolutions arabes », de la « révolution libyenne » ou plus récemment avec l'anti-nucléaire.
Des gens se sont précipités là-dedans, pour masquer leur absence de fond. Les « révolutions arabes » ont été stylisés en une nouvelle forme de révolution – résultat, les forces islamistes l'emportent dans le prolongement de ces « révolutions. »
Quant à la « révolution libyenne », elle a été une manoeuvre impérialiste, et les « décomposés » ont été l'avant-garde de Sarkozy (ils font encore le coup, avec la Syrie désormais!).
Enfin, sur le nucléaire, on voit aisément l'absence de fondement dans la critique du nucléaire, l'absence de perspective positive.
Alors, évidemment, les élections présidentielles vont être un jeu de massacre. Cela va être un profond traumatisme. D'ici là, nous engageons nos lecteurs et lectrices à faire un travail antifasciste de fond, sur une ligne de masse bien développée, dans une démarche prolongée. Et en plus de ce minimum, nous engageons à étudier le marxisme-léninisme-maoïsme, à se lancer dans l'action pour édifier le Parti Communiste dont nous avons besoin.
La crise est là et s'amplifie, nous sommes au seuil des années 1930. Il y a de moins en moins de place pour la demi-mesure ; cela sera socialisme... ou retombée dans la barbarie !