Lait artificiel et dénaturation de la relation mère-enfant
Submitted by Anonyme (non vérifié)Allaiter son enfant est une décision qui se prend avant l'accouchement. L'allaitement maternel est un échange bienfaiteur entre la mère et le bébé.
Chaque femme a subi une pression dès la naissance de l'enfant ; selon la « mode » ambiante. Soit on obligeait les femmes à allaiter, soit on les forçait à avoir recours au lait maternisé, par des pressions psychologiques invoquant la « possible mort » du bébé.
L'équipe médicale insiste auprès de la femme pour qu'elle alimente son bébé avec le lait infantile lorsqu'elle « n'arrive pas » à donner le sein. La femme est alors considérée comme « incapable de nourrir, d'alimenter, de sauver les premiers jours de l'enfant du couple ». Or TOUTE FEMME est dans la mesure d'allaiter son enfant à naître. Il faut qu'elle soit aidée pour cela. Il est indispensable de préparer, de retrouver son corps avant de donner le sein à son enfant.
La pression psychologique exercée, qui plus est après un moment intense, parfois traumatisant (l'accouchement), fait souvent céder la mère. Vite, le nourrisson a alors le biberon rempli de lait artificiel. La fatigue puis les avantages pour la mère de ne pas donner le sein contre-balancent souvent le possible regret de l'allaitement. Mais donner le lait maternisé à la place du lait maternel n'est pas un acte anodin pour l'enfant. Ce choix a de nombreuses conséquences sur le bébé.
Le lait maternisé a été inventé en 1867 par le dépositaire de la marque Liebig. Ce chimiste allemand a multiplié ses recherches sur les animaux, notamment les bovins.
Le baron Liebig, en tant que chimiste, est un pseudo scientifique bourgeois désirant réinvestir tous les « potentiels » des animaux (le bouillon « d'extrait de viande » et la déshydratation du lait de vache pour le lait artificiel) et de la nature pour améliorer et développer à son maximum toute production. Il est considéré comme le fondateur de l'agriculture industrielle.
Le lait maternisé est donc un lait d'origine animal, destiné naturellement au veau. Chaque lait est propre à chaque espèce qui a sa propre composition chimique, anatomique et organique.
Dans le lait de vache, on trouve notamment la ß-lactoglobuline. Cette protéine est allergisante pour l'être humain. Sachant qu'il faut trois mois et demi à l'intestin du bébé pour se mettre en place une barrière anti-allergique efficace contre les protéines non humaines, le lait maternisé a le temps de faire des dégâts sur le corps du nouveau-né.
Le lait maternel a une composition qui lui est propre : eau (88 %), glucides (7 %), lipides (4 %), protéines (1 %) et micronutriments.
Le lactose présent dans le lait humain, compose à 85 % la teneur en glucides. Le lactose est formé de glucose et de galactose. Ce dernier est essentiel aux cellules cérébrales, musculaires, graisseuses et intestinales.
Les lipides sont constitués à hauteur de 98% par les triglycérides. Ces triglycérides jouent un rôle primordiale à la myélinisation du système nerveux, l'acuité de la vision et la synthèse d'hormones pour l'enfant en devenir. Or, ces triglycérides sont absents des laits industriels. Ils sont alors synthétisés de manière chimique.
Les acides aminés sont trois à quatre fois plus présents que dans le lait de vache.
Le colostrum est le lait sécrété par la mère dès les premiers jours de la vie de l'enfant. Lors de ces premières tétées, le nouveau-né ingère des sucres rares qui aident à la croissance de la flore intestinale, empêchant les microbes de s'installer.
Ce colostrum est propre à chaque espèce et les vaches par exemple ne possèdent pas ces dits-sucres. De plus, en absorbant le colostrum, les anticorps de la mère vers l'enfant se transmettent, y compris les vaccinations que la mère a subi auparavant.
Empêcher le nouveau-né de bénéficier des bienfaits du lait maternel est un choix qui entraîne une fragilisation de sa constitution physiologique.
Le lait maternisé a longtemps été présenté comme un progrès, une avancée certaine pour la libération de la femme. Permettre au père de préparer un biberon et de nourrir l'enfant même la nuit, serait pour certainEs une situation d'égalité entre les sexes. Cet argument, hérité des féministes des années 60, est encore propagé, aujourd'hui, par des féministes ne levant le poing que pour atteindre une égalité salariale !
Ces femmes ne voient donc pas les oppressions que les autres femmes subissent, dans le système capitaliste. Ces féministes petites-bourgeoises ne voient donc pas ce qui clochent, que c'est le système dans lequel nous vivons actuellement qui oppriment chaque femme, chaque « prolétaire du prolétaire ».
Considéré le lait maternisé comme une avancée pour la libération de la femme, c'est renier la nature même de la femme, de notre espèce. Le lait artificiel est le lait que l'on prive à un veau. Il semble acceptable pour les bourgeoisEs et petitEs-bourgeoisEs de bafouer les fondements de la nature, de tuer d'autres espèces pour atteindre une soit disant «libération », une égalité de pouvoir.
Le capitalisme donne tous les moyens aux bourgeois afin qu'ils fassent tout et n'importe quoi en leur garantissant une morale par l'invention de produits et d'idées fausses.
La réelle avancée pour les femmes seraient qu'elles puissent nourrir leur enfant avec leur propre lait, selon le besoin de l'enfant, et que leur temps soit aménagé en ce sens. Ce n'est pas vouloir un retour en arrière que d'avancer cette idée c'est une volonté de renouer avec la nature du corps des femmes. Et cela sera possible, respecté et organisé sous le socialisme.