L’éruption de l’Eyjafjöll en Islande et la nécessité de comprendre la vie de la planète sur la base de la science MLM
Submitted by Anonyme (non vérifié)L’éruption du volcan Eyjafjöll en Islande a engendré une paralysie du trafic aérien qui a repris progressivement cette semaine. Ce phénomène naturel, qui prouve une nouvelle fois le caractère vivant de la planète, a suscité l’effarement des capitalistes qui conçoivent la terre comme un vaste caillou qu’il suffirait de dominer.
Les capitalistes ont une vision linéaire et étriquée de l’histoire, à l’opposé de la profondeur historique de la science MLM selon laquelle l’histoire avance en spirale. Voilà pourquoi les capitalistes en sont réduits à considérer cette éruption volcanique sous un angle uniquement économique, dans le contexte d’un mode de production et d’échange en grande partie dépendant de l’aéronautique.
Dans le cadre de contradictions à l’intérieur du mode de production capitaliste, les uns calculaient ainsi au jour le jour leur manque-à-gagner tandis que d’autres secteurs de l’économie capitaliste, comme l’hôtellerie, engrangeaient des profits considérables en augmentant opportunément les prix des chambres pour les voyageurs bloqués, le tout dans une ambiance de chaos qui en dit long sur l’incapacité totale du capitalisme à comprendre la vie de la planète.
Pourtant, les éruptions volcaniques sont des phénomènes qui ont marqué l’histoire de la planète et de ses habitants, humain comme animaux, et façonné les paysages, bien avant l’ère de l’aéronautique sur laquelle restent bloqués les capitalistes. On peut penser à l’éruption du Krakatoa en 1883, du Tambora en 1815 ou encore du Vésuve en 79 de notre ère.
Pour les communistes, l’éruption du Santorin (en mer Égée), aux environs de 1600 avant notre ère, revêt une grande importance car, en déclenchant un gigantesque tsunami, elle a certainement affecté considérablement la civilisation minoenne de type matriarcal, à un stade supérieur du communisme primitif. Cette éruption volcanique est peut-être à l’origine du mythe de l’Atlantide, concernant une civilisation engloutie (mythe raconté par Platon dans Timée et surtout Critias).
Car la compréhension du matriarcat est essentiel pour saisir la réalité.
Et l’idéalisme historique et l’arriération culturelle dominent tellement les « connaissances » véhiculées par la bourgeoisie en France que le matriarcat est quasiment ignoré, balayé.
Par exemple, la célèbre « scène du puits » de la grotte de Lascaux est encore interprétée comme une scène de chasse pendant laquelle un homme aurait trouvé la mort et un bison se serait fait éviscérer (voir par exemple ce forum consacré à la Préhistoire).
Or, ces interprétations fondées sur le patriarcat négligent de nombreux détails de cette peinture qui attestent du caractère rituel de la scène représentée. Ainsi, l’homme à tête d’oiseau, doté d’une fonction religieuse par le bâton de cérémonial surmonté d’un oiseau (un symbole courant pendant la Préhistoire) est à l’évidence dans un état de transe extatique, montré par son érection.
Il représente la conception du temps masculine marquée par la soudaineté, l’instantanéité, la mort puis la renaissance. De plus, il ne peut s’agir d’une scène de chasse car la sagaie est apposée à côté du bison et non planté dans son corps.
La représentation du bison, très réaliste, tranche avec celle, très succincte, de l’homme. Face à la notion de soudaineté fragile de l’homme, l’artiste a certainement voulu signifier la stabilité du bison, incarnation de la Déesse-Mère et du temps cyclique des femmes.
D’ailleurs, la lance, symbole de l’immédiateté et de la mort est couplée avec le sexe du bison, figuré par des cercles concentriques, symbole de la régénérescence de la vie, interprété à tort comme les viscères de l’animal blessé.
La bourgeoisie est incapable de développer une analyse scientifique en raison du blocage des conceptions patriarcales dominantes, au contraire de la science MLM, incarnée en France dans le PCMLM, qui comprend la portée du matriarcat et du communisme primitif grâce au matérialisme historique.
A l’instar de sa négation du matriarcat, la bourgeoisie écocidaire se montre tout aussi incapable de comprendre les phénomènes naturels, le saccage criminel de la nature lui permettant d’engranger des profits à courte vue selon une conception nihiliste et dominatrice de la nature qui correspond à une vision patriarcale du monde.
Pour revenir à l’éruption du volcan en Islande, il faut comprendre que la planète non seulement vit mais aussi réagit aux agressions qu’elle subit. Il n’est pas question ici d’évoquer une vision mystique d’une nature vengeresse telle que pourrait la concevoir une personne religieuse, mais bien de produire une analyse matérialiste des conséquences d’un rapport conflictuel avec la nature.
La fonte des glaciers sur les volcans d’Islande, dûe au réchauffement climatique, est en effet susceptible d’entraîner des éruptions volcaniques plus fréquentes à l’avenir (même s’il semble que l’éruption de l’Eyjafjöll ne soit pas directement liée au réchauffement climatique, la couche de glace étant trop fine à cet endroit).
A l’époque de sa crise générale, le capitalisme cherche à s’appuyer sur un discours soi-disant rationnel pour minimiser son impact dévastateur sur la nature et tourner en ridicule toute démarche écologique matérialiste, considérée comme hystérique.
Voilà pourquoi les contestations du réchauffement climatique ont tellement de succès, notamment auprès des fascistes qui peuvent ainsi se présenter en rebelles tout en soutenant une idéologie patriarcale de destruction de la planète.
Contre le nihilisme faussement rationnel de la bourgeoisie écocidaire, il s’avère donc indispensable de défendre la planification économique sous la direction de la classe ouvrière, en accord avec les besoins du peuple. Seule la planification économique est capable par exemple de s’extirper de la domination sans partage d’une industrie aéronautique ultra-polluante.
La vie ne l’emportera qu’avec le triomphe de la révolution socialiste, sous la bannière MLM, qui s’appuie sur la compréhension matérialiste de la dialectique de la nature et de la biosphère !